Lasisi et de sept…

A peine écarté de Bamberg, l’instable international belge retrouve un job dans son… 3e club allemand de l’année. En Espagne, Marc Madiot s’est lâché face aux humeurs de certains coureurs tandis qu’en Suisse, un Américain décrit ses débuts pros en Europe… au siècle dernier. Duel belgo-belge enfin à la télé. Ce sont les infos d’EMCE.

La pépite de la semaine

A l’instar de mardi dernier, la pépite de la semaine sera dédiée au cyclisme. A ce propos, Marc Madiot est ce que l’on a coutume d’appeler un « bon client ». Il a ainsi moyennement apprécié le mouvement d’humeur des coureurs de la Vuelta en raison de fortes chutes de pluie. Du coup, il déclare à L’Equipe : « A partir du moment où l’on s’engage à travers un contrat, on accepte les conditions difficiles du métier. Si ça ne leur plait pas, ils n’avaient qu’à faire du tennis où l’on tend la bâche, on rentre au vestiaire et l’on attend que l’averse passe. » Bref, le Mayennais n’a pas peur de se… mouiller.

Après la Belgique, Elias Lasisi poursuit sa tournée allemande

Malgré son statut de « Belgian Lions », Elias Lasisi (28 a, 1,91 m, photo) ne parvient pas à se fixer. Il commençait ainsi sa carrière professionnelle à Louvain avant de partir à Limburg United… qu’il devait quitter pour des raisons extrasportives. Il rebondissait alors au Portel puis prenait la direction d’Ostende où il était exclu lors d’un duel à Liège pour avoir expédié au sol l’arbitre Van den Broeck. Il entamait alors un périple allemand le conduisant à Göttingen et récemment à Bamberg qui le mettait à l’essai. On n’est jamais assez prudent. Il n’y était toutefois pas conservé, mais trouvait de l’embauche à Crailsheim (1.Bundeliga).

« Des ballons et des hommes » où un Ricain en Confédération

Vous ne le connaissez sans doute pas, mais Jon Fergusson est un sacré personnage. Au cours de sa fabuleuse carrière, il a été notamment peintre, écrivain, coach, prof ou encore philosophe. Cet Etatsunien a néanmoins découvert l’Europe à la fin des années ’70 quand il vint jouer à Nyon : « Quand un Américain médiocre voulait bien gagner sa vie, il n’avait qu’une solution : venir jouer en Suisse », s’amuse-t-il. Ce sont d’ailleurs ses pérégrinations basketballististiques en Confédération Helvétique qu’il décrit dans « Des ballons et des hommes » édité chez Hélice Hélas. A noter que le dernier chapitre est plus spécialement consacré au coaching. Une belle idée de cadeau pour les Fêtes…

La télé crève l’écran

Tout comme l’année dernière, Eleven Sports a acheté les droits pour diffuser la Ligue des Champions. Ostende étant au repos, la chaîne proposera, ce mardi (18 h), l’explication opposant Dijon à Nymburk ou Van Wijn vs Obasohan.

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : BC Göttingen