Jouer et vivre dans la « bulle » d’Orlando est une expérience tout à fait particulière.
Récemment, Paul George expliquait ses soucis d’adresse par une difficulté à vivre dans la « bulle » et confiait avoir fait une sorte de mini-dépression. Un sentiment que peut comprendre Danny Green. « Faites-moi confiance, je sais parfaitement ce que Paul traverse. Toute la journée, on n’a rien d’autre à faire que de regarder son téléphone et les médias sociaux, et tous ces gens qui vous défoncent. Les fans essaient de vous atteindre pour qu’on joue mieux. Paul a vécu une période compliqué, et je suis certain que les murs se sont resserrés sur lui, et que tout est devenu plus sombre pour lui. Et pour beaucoup d’autres joueurs » confie le Laker. « Mentalement, c’est plus ou moins comme « Un jour sans fin » . Je ne veux pas faire croire que c’est nul, mais tant que vous jouez bien, la bulle est bien. Vous voyez ce que je veux dire… Si vous ne jouez pas bien, les murs se resserrent de plus en plus sur vous…«
Si les familles ont commencé à arriver dans la « bulle », la solitude guette tout de même de nombreux joueurs. « C’est difficile de s’adapter à ce type de situation, la bulle. Si vous ne jouez pas bien, individuellement ou collectivement, tout s’assombrit très vite. Les murs se rapprochent de plus en plus tôt, et de plus en plus vite. Il n’y a pas moyen de s’évader. Vous n’avez pas votre famille, vous n’avez pas vos chiens, vous n’avez pas vos enfants. Vous pouvez juste balancer votre téléphone… La seule chose qui vous connecte au monde extérieur, ce sont les réseaux sociaux, et si vous jouez mal, ils ne seront pas de votre côté » ajoute Danny Green. « J’aimerais avoir mes chiens ici, mais ils n’autorisent pas les animaux de compagnie. Je pense les animaux de compagnie permettraient clairement de détendre l’atmosphère. Ce serait utile pour n’importe quelle personne qui traverse ce genre de chose. Ramenons les animaux ici ! «