Pour la dernière d’une chronique de longue haleine, on se met à l’ombre dans une salle de gala. Plein feu, comme de bien entendu, sur le duel au sommet entre Vitoria et Barcelone devant déterminer le successeur du Real. J’en profite pour vous révéler les coulisses de mes déplacements en Catalogne et au Pays basque. Ce sont les infos d’EMCE.
Les insolites du mardi
La finale espagnole oppose donc Barcelone à Vitoria (lire-ci-dessous). Voici les souvenirs que je garde de ces deux villes visitées à l’occasion de déplacements européens pour la DH et la Libre. J’ai été à trois reprises à Vitoria dont deux fois avec Pepinster. Avec systématiquement des atterrissages à Bilbao sous la pluie. Est-ce une des raisons pour laquelle, le Basque n’est guère souriant de prime abord ? Ceci dit, Vitoria est une très jolie ville ornée de splendides loggias et déclinant une véritable « culture basket ». Lors du premier voyage, j’avais été jusqu’à Guernica qui ne manqua pas d’inspirer Picasso. Toujours en ’92, René Collard, le délégué d’équipe, s’était rendu compte qu’il avait oublié les licences FIBA à l’hôtel peu avant le coup d’envoi. Quatre ans plus tard, je n’étais pas présent à la « salle du bas » pour le match aller car j’accompagnais Braine à Pistoia, en Toscane. En ’95, cap sur Barcelone toujours avec les Pepins. En fait, ils allaient donner la réplique à Manresa, mais nous logions dans la capitale catalane, à une soixantaine de bornes. Lors d’une des navettes, nous avions effectué un crochet par l’impressionnant monastère de Montserrat tout en visitant bien entendu le site olympique (hanté par la Dream Team) et le Camp Nou. Via une porte dérobée, nous avions pénétré dans le « Palau Blaugrana » interdit d’accès. La salle du Barça dont nous nous étions vite faits jeter par un concierge furibard. L’unique cafétéria ouverte se trouvait à la patinoire voisine. Beaucoup plus hot était le « Bagdad », un cabaret du centre-ville présentant des shows à peine imaginables. Mais, mon éducation judéo-chrétienne m’interdit de vous en dire davantage…
Titre espagnol : « La clé du match, le duel Shengelia-Mirotic »
Aux environs de 21 h 45, on connaîtra l’identité du champion d’Espagne 2020 : Barcelone ou Vitoria. Doté d’un banc d’exception, les Catalans partiront favoris. De quoi titiller les Basques d’Ivanovic : « Sur une seule rencontre, tout est possible. C’est l’équipe qui commettra le moins d’erreurs en défense qui brandira le trophée. » Et d’ajouter : « La clé du match se situera au niveau du duel opposant Shengelia à Mirotic, deux des meilleurs basketteurs européens du moment. » S’il l’emportait, l’ancien Pepin offrirait ainsi un fabuleux cadeau d’adieu à Vitoria avant de rejoindre le CSKA Moscou. Chandelle à 20 heures.
Terrain (pas) extérieur : faites vos jeux, rien ne va plus !
Afin de clôturer une rubrique exclusivement consacrée aux terrains extérieurs de notre province, je vous propose donc, pour cette der de der, une… salle. Et quelle salle car est généralement dédiée à d’autres activités nettement plus musicales et culturelles. Je peux vous assurer que l’équipe visiteuse en prit plein les mirettes en découvrant les lieux. Faites vos jeux, rien ne va plus… constituera l’ultime indice.
La télé crève l’écran
C’est sur VOOsport World 3 qu’il faudra vous brancher pour ne rien perdre du sommet ibérique. Un choc qui vous sera commenté par Pierre Vandersmissen en compagnie d’Axel Hervelle, grand spécialiste (et habitué) de l’Endesa Liga.
Michel CHRISTIANE