Le duo Caufriez-Claesen nous manquera

C’est une jeune internationale française tombée toute petite dans la marmite paloise qui succèdera à Julie Allemand du côté de Lyon tandis que les Hutois auront bientôt un (double) accent namurois. Salut Guy, salut Jean-Louis et merci pour tout… Ce sont les infos d’EMCE.

Deux « personnages » du basket provincial s’en sont allés

Passionné est sans conteste le terme qui cerne le mieux Jean-Louis Caufriez (photo). Sûr que l’arbitrage était sa maîtresse de tous les week-ends. Si pas de la semaine. Mais voilà, l’Ougréen (69 ans) s’est éteint samedi. Outre ses qualités sportives, il avait un cœur « gros-comme-ça ». En 2018, l’affilié au Haut-Pré était ainsi à l’origine d’une vente de boîtes de chocolat au profit de la Ligue contre la sclérose en plaque. Et, dimanche, on apprenait la disparition de Guy Claesen, cet autre « personnage » de notre basket provincial. Cointe était en quelque sorte la seconde patrie du sémillant citoyen d’Outremeuse. Comme il en trop souvent question ces derniers temps, « Liège and Basketball » présente aux familles respectives ses plus sincères condoléances.

« Philippe Gasia (Huy) donne envie », dixit Cédric Dethier

La cité du Bassinia se muerait-elle en enclave du Namurois ? Toujours est-il que les formations masculines majeures du cru seront désormais dirigées par autant de coaches issus de la province voisine. Jusqu’ici inconnus en Principauté. Pour rappel, on apprenait, voici une quinzaine de jours, que la R2 sera drivée par Pierre Baudelet (Andenne). Et, en fin de semaine, c’était la R1 locale qui était confiée à Philippe Gasia, en provenance des jeunes de Namur Capitale. Il était aussi passé par Dinant. D’où ce commentaire de Cédric Dethier, le fiston de Jeannot : « Ce que j’ai apprécié chez lui, c’est qu’il donnait envie d’être meilleur encore. » Demain, je vous expliquerai que le néo-Hutois est un véritable pigeon voyageur…

ASVEL : la remplaçante de Julie Allemand est connue

L’Alleuroise partie rejoindre Thibaut Petit à Montpellier, Tony Parker et son staff se devaient de lui trouver une digne remplaçante. Ils ont sans conteste misé sur l’avenir en enrôlant ce réel espoir du basket hexagonal qu’est Marine Fauthoux (19 a, 1,73 m). L’internationale arrive en droite ligne de Tarbes et n’est autre que la fille de Frédéric Fauthoux. Celui-là même qui avait enflammé le public de Pau/Orthez à la grande époque des Béarnais de Pierre Seillant.

Terrains extérieurs : le BC St-Eloi, l’autre club d’Angleur

L’aire de jeu était localisée dans la cour de récré de l’école Saint-Eloi. D’où la dénomination d’un club qui évolua longtemps en 3e provinciale. La (seconde) formation d’Angleur déclinait deux particularités : elle jouait, à domicile, assez tôt le dimanche matin et l’équipe était en grande partie composée de « vîs rats ». Bref, un déplacement là-bas n’était jamais gagné d’avance. Son principal fer de lance était Pirotton malheureusement souvent blessé. Dès cette semaine, on revient à deux clichés hebdomadaires : mardi et jeudi. A demain, donc. Et vous ne serez pas déçu du voyage… médiéval.

La télé crève l’écran

Voilà une rubrique qui avait disparu depuis longtemps. Elle réapparait en raison de la diffusion, dès aujourd’hui matin, d’un document exceptionnel. Il a trait à la dernière saison de Michael Jordan chez les Bulls. A ne rater sous aucun prétexte sur Netflix. A Liège & Basketball, nous avons déjà vu les deux premiers épisodes et cela vaut indubitablement le coup d’oeil!

Michel CHRISTIANE