En pleine March Madness et à l’aube du Sweet Sixteen, Philippe Briers, malgré l’élimination des Jayhawks, nous raconte son expérience du basket outre-Atlantique, sa passion pour Kansas University et le NCAA basketball.
Philippe, d’où te viens ta passion pour Kansas?
J’ai vécu aux USA pendant un an en 94-95. Mes parents d’accueil étant d’anciens étudiants de Kansas University, toute la famille était fan des Jayhawks. J’ai eu l’occasion de jouer en high school là-bas et d’expérimenter le folklore du sport américain.
Comment le décrirais-tu?
Là-bas, l’appartenance à une école, et la passion qui va avec, sont très fortes. Il y a un vrai esprit de groupe, le band, les cheerleaders, la rivalité avec les écoles voisines et la fierté des couleurs. C’est une attache très forte à son école que l’on garde toute sa vie. On ne retrouve pas cela en Belgique.
Qu’apprécies-tu particulièrement dans le basket universitaire US et avec la fac’ de Kansas?
Je retrouve ces attaches à une école dans le basket NCAA. De plus, les joueurs ne sont pas encore « salis » par le système. Ils jouent « vrai », pour l’amour du jeu et de leur école. Il faut aussi reconnaitre que l’Allen Fieldhouse, la salle des Jayhawks, est réputée pour son ambiance très chaude – 16300 places – et son histoire. James Naismith y a créé le basket, les premières règles du jeu y sont exposées. J’ai d’ailleurs aussi toujours préféré les joueurs qui font trois ou quatre années de Collège plutôt que les one-and-done. J’apprécie également beaucoup le côté tactique et collectif du basket universitaire qui semble se perdre dans le basket pro.
Qui vois-tu comme favoris pour le Final Four?
Je ne suis pas forcément beaucoup d’autres équipes que KU. Evidemment, Gonzagua et Duke sont favoris. Cependant, j’aime les underdogs. Du coup, je mise une petite pièce sur Michigan ainsi que sur Texas Tech de la Big 12 qui a détrôné Kansas après 14 titres de conférence consécutifs.