Ce n’est un secret pour personne, au presque, Gael Colson adore Las Vegas. Il se rend régulièrement dans la ville du jeu et y prend à chaque fois un plaisir incommensurable. Mais pourquoi l’ailier de Liège Atlas aime-t-il tellement cette ville perdue au milieu du désert du Nevada? Liège & Basketball est allé interroger Gael pour essayer de comprendre.
Gael, nous savons que tu adores Las Vegas. Combien de fois t’y es-tu déjà rendu?
J’y suis allé huit fois, tant qu’à présent.
Et pourquoi y aller si souvent?
J’en suis tombé amoureux la première fois où j’y suis allé, il y a trois ans, pour mon anniversaire. A tel point que j’essaie d’y retourner deux fois chaque année.
Mais qu’est-ce qui explique l’affection que tu portes à cette ville?
Je crois vraiment que les gens se font une fausse idée de ce que c’est. Ils imaginent que c’est une ville de « m’as-tu-vu », de gens plein de pognon. Alors certes, il y en a, mais c’est surtout une ville où tu n’es jugé par personne. Tu y croises des personnes déguisées, d’autres protégées par des gardes du corps ou de simples fonctionnaires de la communauté française comme moi. Et tous sont sympas. C’est la mentalité de la population là-bas que j’apprécie particulièrement.
C’est-à-dire?
C’est une mentalité hors du commun. Les gens sont simplement heureux, peu importe comment ils sont. Et ils sont heureux pour toi si tu gagnes au casino, par exemple. Et te réconfortent si tu perds. Dans la rue les gens n’hésitent pas à s’aborder et à discuter ensemble. J’ai parfois l’impression que notre monde va mal, qu’il y a beaucoup de jalousie et de mesquinerie. Or, là-bas, cela ne semble pas être le cas. Et c’est rafraichissant.
Tu pourrais y vivre de façon permanente?
Oui, complètement. Ce serait d’ailleurs un rêve de pouvoir y vivre et y travailler. Ce serait exceptionnel.
Avec le nombre de séjours que tu as fait là-bas, tu dois avoir un paquet d’anecdotes…
J’en ai plein. La dernière fois, une semaine avant le départ, nous nous sommes rendus compte que le passeport de ma soeur était périmé. Il a fallu en refaire un en urgence. Sauf qu’arrivés à l’aéroport, nous avons constaté que son ESTA n’était plus valable et elle ne pouvait donc pas embarquer. Nous avons dû appeler l’ambassade et ce fut une réelle course poursuite pour être en ordre dans le peu de temps imparti. Cela a engendré beaucoup de stress alors quand nous avons enfin pu grimper dans l’avion, nous sommes partis dans un énorme fou rire.
Voyager ainsi nécessite une certaine préparation…
Oui, et parfois on se trompe! Par exemple, nous avions réservé un hôtel à Venice Beach, à Los Angeles, pour quand nous arrivions, avant de rejoindre Vegas. Mais nous avions réservé dans la mauvaise partie de Venice. C’était glauque et même flippant. Du coup, nous nous sommes vite barrés pour trouver un autre hôtel.
Le choix d’hôtel est d’ailleurs crucial…
Je me rappelle qu’une fois nous avions réservé à The Signature, à Las Vegas. Seulement, dans cet hôtel, il n’y a que des suites. Dans la file d’attente, les gens nous regardaient du coin de l’oeil et devaient peut-être nous prendre pour des barakies car quand je suis là-bas, j’active le mode touriste. Je suis en claquettes, short de plage, marcel et casquette. Mais c’est ça Vegas, tu viens comme tu veux.