Pour son premier match en NBA Finals, Nikola Jokic a livré une véritable « masterclass » et démontré qu’il était la personnification absolue du basketball.
Nous n’allons pas le nier, à L&B nous sommes des fans absolus de Nikola Jokic. Le double MVP est l’un de nos joueurs favoris et l’un des plus agréables à regarder jouer. Son jeu au poste bas, sa qualité de passe, son flair et sa roublardise, ses tirs en cloche, son côté clutch et son sens constant et profond du collectif nous séduisent depuis déjà plusieurs années.
Alors qu’il a bouclé la saison en quasi triple-double et avec des pourcentages aux tirs faramineux, Jokic n’a pas récolté un troisième trophée consécutif de MVP. Qu’à cela ne tienne, le Serbe illumine les Playoffs de sa classe, enchaînant les triples-doubles et les performances dantesques pour conduire son équipe vers ses premières Finals après avoir sweepé les Lakers de LeBron James – ce qui, nous n’allons pas le nier non plus, fut un petit plaisir supplémentaire à la rédaction.
Pour sa première apparition à ce stade de la compétition, Jokic a livré un chef d’oeuvre. Il y a les chiffres, d’abord : 27 points, 10 rebonds, 14 passes décisives à 8 sur 12 aux tirs. Mais il y a surtout la manière. Le chef d’orchestre des Nuggets a parfaitement appliqué l’adage selon lequel il faut laisser le jeu venir à soi. Dans un premier temps, il a mis en rythme ses coéquipiers, s’occupant de distribuer les assists, d’imprimer le tempo du match, de favoriser les matchups favorables et d’exécuter les systèmes choisis, de prendre des rebonds et de montrer la marche à suivre. Quand les Floridiens ont tenté de revenir dans le dernier quart en proposant une zone, il a pris ses responsabilités et enquillé plusieurs paniers précieux et décisifs. En faisant toujours le bon choix et en se mettant au service du collectif, Nikola Jokic a démontré une fois de plus qu’il est de la trempe des tous grands permettant ainsi à Denver d’entamer ces Finals de la meilleure des manières. Il a surtout prouver qu’il pratique ce sport comme il doit être pratiqué, sans jamais forcer mais en prenant ce que le jeu lui donne. Merci maestro !
T. C.
Crédit photo : FIBA