« Encore loin de notre niveau »

A Prayon, les Aqualiens de Pascal Chardon ont décroché leur premier succès de la saison mais n’ont pu rééditer leur performance dimanche contre Theux.

A Prayon, le 4A Aywaille s’était imposé 49-73. « Il y a eu beaucoup plus de hauts que de bas dans ce match que nous avons remporté grâce à notre défense et notre meilleure efficacité offensive. Le travail commence à payer mais nous sommes encore loin de notre niveau. Vu les circonstances, nous sommes rarement complet aux entrainements. Mais nous montons en puissance à chaque entrainement et à chaque sortie. Je suis content de mon groupe, de sa mentalité et du travail effectué depuis quinze jours » nous résumait Pascal Chardon.

Ce dimanche, les Aqualiens recevaient une équipe de Theux qui a le vent en poupe depuis sa victoire en Coupe contre le BC Réveil. Pour ce derby, les deux formations étaient ultra-motivées mais la victoire revenait finalement aux visiteurs, 51-59.

« Certains coéquipiers me comparaient à Dirk Nowitzki »

Aujourd’hui, Liège & Basketball vous emmène à la découverte de Sébastien Demez, le stretch four de la R2 d’Ensival. Entretien en toute décontraction.

Sébastien, peux-tu nous retracer ton parcours ?

J’ai effectué mes classes de jeunes à SFX. La fusion avec Saint-Michel eut lieu quand je commençais en seniors, j’y ai évolué en P3 pendant deux saisons. J’ai ensuite fait une pige d’un an à Battice avec qui nous sommes montés et où j’ai croisé Kevin Jacques avec qui je joue aujourd’hui. Ensuite, je suis revenu à Saint Mich’ et j’ai participé à la majorité des montées avec différents coachs: Alain et Olivier Cordonnier, Fred Ledain, Julien Denoz, Pascal Mossay et Christophe Grégoire. J’en suis à ma troisième saison à Ensival en tant que joueur. Je suis également coach depuis quinze ans, principalement de jeunes, et j’ai eu différentes équipes à Saint-Michel et Ensival.

Qu’apprécies-tu dans le basketball ?

L’aspect tactique et les lectures de jeu.

Quel genre de joueur es-tu ?

Certains coéquipiers me comparaient à Dirk Nowitzki (rires). Je suis un joueur intérieur pas impressionnant physiquement et qui shoote de loin. Un poste quatre dans le jeu actuel.

Quels sont tes meilleurs souvenirs depuis que tu as commencé le basket ?

Pour le coaching, ce fut la victoire en finale de la Coupe provinciale U12 contre Pepinster lors de la saison 2011-201, la demi-finale de Coupe AWBB U16 2016-2017 contre Mons avec une perf’ de Rahmani Akinbodu ainsi que le maintien de la P3 de Saint-Michel en 2017-2018 alors qu’un paquet de personnes nous voyait descendre. Comme joueur, la première montée de P3 en P2 avec Saint-Mich’ à l’issue de la saison 2009-2010 ainsi que les montées de P2 en R1 sur quatre saisons. La victoire en demi-finale de la Coupe AWBB 2019-2020 demeure un bon souvenir aussi malgré cette finale annulée à cause du Covid.

Qu’apprécies-tu à Ensival et dans ton équipe ?

L’ambiance familiale et l’esprit d’équipe qui règne dans notre groupe.

Quelles sont tes envies pour cette saison forcément particulière ?

J’ai envie de vivre une belle saison en évitant les blessures pour moi et mes coéquipiers – ce qui est déjà mal parti – pour pouvoir être ambitieux collectivement et peut-être accrocher les Playoffs.

Tu n’es pas le seul de la famille à taquiner la balle orange. Quelles similitudes et différences y-a-t-il entre tes frères et toi ?

Mes deux frères sont deux joueurs bien différents de moi. Ils sont plutôt bons défensivement en périphérie sur l’homme alors que je suis davantage performant dans les aides et les lectures. Offensivement, je suis plutôt un joueur de catch and shoot. Dorian me ressemble un peu de ce côté-là tandis que Gauthier est plus un joueur de pénétration.

La muraille liégeoise avait des failles

A domicile, les Liégeois n’ont pas su contenir l’attaque anversoise.

Les dix premières minutes étaient en mode portes ouvertes, surtout du côté des locaux qui semblaient avoir donné les clés du Country Hall aux Anversois qui menaient 17-30 à l’issue du premier quart. Robeyns (13 pions), Iaro (13 points et 6 rebonds) et leurs coéuipiers réagissaient au cours des dix minutes suivantes pour réduire l’écart 42-47 à la pause. En seconde période, les visiteurs augmentaient leur viatique pour s’imposer 75-100.

Crédit photo: Philippe Collin

« Match catastrophique contre des Chestrolais qui ont leur place dans le Top 3 »

A domicile, les Carriers n’ont pas fait illusion contre Neufchâteau.

« Actuellement, nous jouons mieux quand nous sommes dos au mur et nous devons pouvoir corriger cela, mieux rentrer dans nos matchs » nous confiait Marc Hawley avant d’effectuer le court déplacement à Sprimont avec ses protégés de Neufchâteau. L’ancien coach de Ninane avait visiblement été entendu par ses Chestrolais qui, malgré l’absence de De Keyser, ont rapidement tué tout suspens à Sprimont pour s’imposer assez nettement, 65-96.

« Ce match fut catastrophique pour nous. Nous avons été dominés pendant quarante minutes dans tous les secteurs du jeu. Mes gars ont complètement déjoué » déplore Jérôme Jacquemin.

Reste que les Ardennais ne sont pas un oiseau pour le chat et demeurent invaincus depuis le début de championnat de TDM2B et ne se sont même inclinés qu’une seule fois depuis la reprise, en Coupe contre Limburg – et de peu ! « Neufchâteau est une magnifique équipe qui a assurément sa place dans le Top 3 de la division » souligne le coach local. « Mais nous le savions déjà avant le match… »

Robin Malpas endosse sa cape de super héros pour terrasser l’Etoile

Magnifique derby entre Alleur et l’Etoile qui a bien failli revenir à de séduisants Jupillois avant que Robin Malpas ne prennent complètement feu pour faire basculer la victoire dans le camp de All Blacks toujours invaincus. Reportage.

Devant des gradins bien garnis, le derby entre Alleur et Jupille a tenu toutes ses promesses. Dans le sillage de Carbonari (17 pions) et Dallenogare (13 unités), les locaux démarraient pied au plancher pour faire 23-7 après seulement sept minutes. Mais sans paniquer ni se désunir, les Etoilés trouvaient alors la cible et resserraient leur défense pour revenir à 34-22 à l’issue du premier quart. Continuant sur leur lancée, Pluys (25 points), Jacot (20 unités) et leurs coéquipiers profitaient des dix minutes suivantes pour grappiller leur retard et recoller à 52-48 à la pause.

Mieux, au sortir des vestiaires, les Jupillois continuaient de plus belle et tenaient la dragée haute aux All Blacks. A la demi-heure, une petite unité, 67-66, séparait les deux équipes dans ce match passionnant. Dans le dernier quart, les protégés de Michel Nihon passaient même devant et semblaient proches de créer l’exploit. C’est alors que Robin Malpas (29 unités) endossait son costume de super héros pour planter quinze points consécutifs – dont quatre bombes ! – pour terrasser l’Etoile et offrir une cinquième victoire à sa formation, 95-85.

Les gars de Damien Deblond auront un rendez-vous important à négocier ce jeudi en Coupe AWBB contre la R1 de Loyers et pourront l’aborder en pleine confiance et avec le statut de leader incontesté de l’élite provinciale liégeoise.

RBC Alleur – Etoile Jupille : 95 – 85

QT : 34-22 / 18-24 (52-48) / 15-18 / 28-21

RBC Alleur : Forthomme F 10,  Malpas R 29 (4×3), Notelaers M 4, Carbonari L 17 (4×3),

Dallenogare M 13 (2×3), Debefve M 18 (4×3), Aldenhoff C 2, D’Heur A 0, Di Prospero S 2

Etoile Jupille : Jacot 20,  Deliamchine 10 (1×3),  Pluys 25 (4×3), Niedziolka 6,  Bruls 4, Bassini 3,  Blanchy 13,  MVita 4

Walravens (ex-Spa), détonateur de Tongres

Julien Walravens s’est rappelé au bon souvenir de Spa pour guider Tongres à la victoire, 60-71.

Pas mal de monde, samedi soir, pour assister au (quasi) derby opposant Spa à Tongres. Le match avait du mal à démarrer (7-7, 5e) avant que les Ardennais, un zeste moins imprécis que leurs rivaux, n’avancent à 14-10, à la 9e. Et Olivier Matray d’y aller d’une gueulante entendue jusqu’au lac de Warfaaz… Après 14-14 (13e), c’est un Julien Walravens plus motivé que jamais qui entrait en action. Sous l’impulsion de l’ancien Bobelin (2018/2019), les Limbourgeois signaient un 2-12 les propulsant à 16-22, au quart d’heure. Tout restait néanmoins possible au repos (28-30) et encore à la 26e minute. Ne lâchant rien, les troupes de Bruno Dagnely repassaient en tête à 38-37. A défaut de grandes envolées techniques, on avait donc droit à un suspense constant. Du moins jusque-là car, dès cet instant, les « Ambiorix » creusaient insensiblement l’écart (42-54, 32e) pour rafler la mise à 60-71. A l’évidence, les riverains du Wayai étaient en panne offensive.

M.C.

Pas que le golf à Knokke !

Les Carnets du basketteur, saison 5 !

En matière de terrains extérieurs, Anvers sert souvent d’exemple à suivre. C’est exact mais, l’air de rien, la très huppée cité de Knokke n’est pas mal non plus dans le genre. Je rentre d’un court séjour (tempétueux) là-bas et une de mes promenades favorites me permet d’en découvrir trois d’excellente qualité dans un rayon d’un bon kilomètre. Au bas de l’avenue Lippens, se trouve la principale aire de jeu tracée sur la place Verwee, juste en face de l’hôtel de ville (photo avec l’athénée à gauche). Une véritable institution locale : après les marchés du mercredi et du samedi, les services communaux s’empressent ainsi d’y replacer les panneaux. Et il y a des décennies que ça dure… Sur la gauche, vous entamez l’avenue Piers et vous tombez sur celui l’athénée. Gamin, j’y passais des après-midis entiers… non sans avoir escaladé un grillage de pacotille. A l’approche du Zoute, vous avez alors le piquant neuf « playground » tout en couleurs de la rue de Dixmude. De son appartement, André Stein est aux premières loges. L’été passé, j’y voyais à l’œuvre deux ados particulièrement doués portant des tee-shirts floqués « Belgium ». Ils me confiaient qu’ils faisaient partie de l’équipe nationale des U16 et en profitaient pour entretenir leur condition et leur précision. Bref, il n’y a pas que le golf, le surf, le padel et le tennis sur les terres prospères du regretté Léopold Lippens.

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : Gemeente Knokke-Heist

« Solidarité et esprit de groupe »

Ce dimanche, c’est encore bien déforcé qu’Aubel ira à Mont-sur-Marchienne.

Depuis la reprise, les Aubelois mangent leur pain noir, subissant une avalanche de blessures qui les empêchent de travailler correctement à l’entrainement et de trouver leur rythme. Néanmoins, avec deux victoires en quatre matchs, les Herbagers limitent bien les dégâts et n’iront pas à Mont-sur-Marchienne la fleur au fusil. « La solidarité et l’esprit de groupe seront capitaux » prévient Alex Bousmanne. « Avec Gauthier sur la touche jusqu’en avril, Rémy Grooteclaes out pour trois semaines, Martin Lambot préservé pour ce déplacement et Adrien Gerarts et Sacha Gorlé qui ont dû se soigner toute la semaine pour espérer tenir leur place dimanche, notre préparation fut à nouveau complètement biaisée. » Jamais plus forts que dans l’adversité, les Aubelois peuvent créer l’exploit.

« Si ça continue, nous trouverons notre rythme de croisière en 2023 »

Contre Saint-Vith, Thomas Villanucci et Dison ont remporté leur troisième victoire de la saison et veulent poursuivre sur leur bonne lancée lors du derby dominical à Welkenraedt. Entretien.

Thomas, vous avez remporté votre troisième victoire le week-end passé contre Saint-Vith, 61-47.

Une victoire un peu plus facile dans les chiffres: ça fait du bien. Après plusieurs départs manqués, j’ai voulu miser sur un cinq de base possédant un peu plus d’expérience et d’automatismes et cela a payé avec un 11-0 d’entrée en jouant juste devant et, surtout, en retrouvant un peu de niaque en défense. Notre capitaine Arnaud Porcu a montré la voie en attaque en prenant enfin ses options et Bastien Vielvoye l’a imité. A eux deux, ils ont scoré 15 de nos 21 premiers points.

Vous avez rapidement compté vingt points d’avance.

Exact mais comme souvent, nous ne sommes pas parvenus à conserver notre rythme, notre fluidité en attaque et notre agressivité en défense et nous avons laissé les visiteurs revenir un peu dans le match. Sans vraiment nous faire peur, nous n’avons jamais réussi à définitivement tuer le match.

Comment analyses-tu votre évolution ?

Il y a quand même du mieux même si la réussite à distance nous boude toujours. L’équipe trouve petit à petit ses marques même si c’est encore trop « lent » à mon goût. Si ça continue, nous trouverons notre rythme de croisière en 2023.

Néanmoins, vous voilà avec trois victoires avant de vous rendre dimanche à Welkenraedt.

Ne boudons pas notre plaisir, même si la manière n’y est pas toujours, nous affichons un bon bilan. Un gros team building avait lieu vendredi chez un de nos (très) jeunes transferts pour la foire au noix. Nous avons eu plus de vingt-quatre heures de récup’ avant ce derby dominical à Welkenraedt, il n’y a donc pas d’excuse.

« Tous les ballons seront importants »

Ce dimanche, Bastian Franken et Verlaine se déplacent à Wanze pour un derby sous haute tension. Interview.

Bastian, vous irez dimanche à Wanze.

Un gros match en perspective. Nous savons que nous affronterons une équipe avec de l’expérience et assez complète. Je crois que ce sera un beau match. Nous avons à coeur de nous ressaisir après notre défaite à Cointe et une victoire contre la grosse équipe de Wanze nous ferait vraiment du bien.

Que devrez-vous faire pour y arriver ?

Je pense que notre défense sera très importante. Nous devrions être pratiquement au complet, nous aurons donc l’occasion de faire tourner le banc et de nous donner à fond en défense. En attaque, nous devons pouvoir imposer notre jeu et faire venir le danger de partout, aussi bien des extérieurs que des intérieurs. Nous savons que nous pouvons être dangereux à tous les postes. Si nous jouons agressivement en attaque ou en défense, nous devrions pouvoir offrir de bonnes positions à tout le monde. Tous les ballons seront importants, il faudra nous battre pendant quarante minutes !