« Les Ostendais sont des humains avec deux bras et deux jambes comme nous »

Ce samedi pour la réception d’Ostende, ce sera Tony Fernez qui sera aux commandes du Mailleux. Le légendaire meneur se confie à Liège & Basketball avant une soirée historique. Entretien.

Tony, comment cela se fait-il que ce sera toi qui coachera contre Ostende ?

Ludo avait convié la team et le staff à un petit resto lundi. Il y a effectué un petit discours pour me remercier du boulot – scouting report, team report, préparation du match, etc. – que j’effectuais dans l’ombre et il a conclu par: « Pour te remercier, tu coacheras contre Ostende  » !  Je ne m’y attendais absolument pas car vu le boulot que Ludo effectue aussi, il méritait clairement de coacher. Ludo vit basket, il pense à tout, aux moindres détails. Bosser avec lui est un plaisir. J’apprends énormément. Etre l’assistant d’un coach qui est, pour moi, ce qui se fait de mieux à Liège est très valorisant. Contrairement à beaucoup d’autres, Ludo n’est pas un requin. C’est avant tout un être humain au grand cœur et il vient encore de le prouver. Quel coach aurait donné un match contre une D1 à son assistant ? Personne. 

Qu’est-ce que cela représente pour Comblain et le groupe TDM2 d’accueillir la grande équipe d’Ostende ?

Le club, le comité et les bénévoles sont tellement aux petits soins pour nous que nous voulions leur offrir ce cadeau de jouer une D1 à domicile. Concernant notre team, nos joueurs méritent tellement ce qu’il leur arrive. Ils bossent comme des fous aux entrainements et sans jamais rouspéter. Ils sont tout simplement impressionnants pour des amateurs. Talent, respect et famille sont les mots qui représentent notre équipe.

Il y a forcément une et même deux classes d’écart entre ton équipe et les Côtiers. Comment pouvez-vous toutefois rivaliser le plus longtemps possible avec les troupes de Dario Gjergja ?

Nous allons essayer de prendre un maximum de plaisir en donnant tout ce que nous avons dans le ventre. Nous n’allons rien lâcher ! Les joueurs d’Ostende sont des humains avec deux jambes et deux bras comme nous, pourquoi ne pas y croire ? C’est aussi ça la magie de la Coupe… Nous devons respecter les Côtiers mais nous ne cèderons pas sans combattre.

Les restrictions Covid vont-elles un peu gâcher la fête ?

Nous aurons 400 supporters dans notre petite salle. Même sans le Covid, nous n’aurions pas pu mettre davantage de monde. L’ambiance va être top ! Le public doit nous pousser un maximum pour faire douter l’ogre ostendais.

« Prêts à recevoir les Ostendais avec nos nombreux supporters »

Ce samedi, c’est avec une joie non-dissimulée mais également avec une vraie envie d’en découdre que Thomas Goémé et les Comblinois accueilleront la D1 d’Ostende pour ce huitième de finale de la Coupe de Belgique.

Une soirée mémorable tant pour les spectateurs que pour les joueurs, le staff et les bénévoles de Comblain aura lieu ce samedi dans les atypiques installations du Mailleux. « Jouer contre la D1 d’Ostende, c’est un match qui arrive une à deux fois dans une vie » reconnait Thomas Goémé. « Nous savons contre qui nous jouons, nous connaissons aussi les différents joueurs en face mais nous serons prêts à les recevoir dans la salle de Comblain avec nos nombreux supporters ! Nous prenons ce match au sérieux et nous allons profiter du moment. C’est une récompense pour notre travail depuis le début de saison. »

Si les Côtiers seront archi-favoris, la magie de la Coupe pourrait-elle permettre un exploit des locaux ? Verdict samedi à vingt-deux heures !

Crédit photo: Philippe Collin

« L’appétit vient en mangeant »

Denis Lambion et les Wawas ne sont pas opposés à encore passer quelques tours en Coupe provinciale. Pour cela, il faudra d’abord vaincre Liège Basket samedi au Pôle Ballons. Interview.

Denis, comment allez-vous aborder ce match de Coupe contre RSW Liège Basket ?

Nous allons aborder ce match comme tous les autres: pour le gagner ! Même si nous nous sommes tous dit entre nous que la Coupe n’est pas un objectif, l’appétit vient en mangeant et nous ne sommes pas contraire à encore passer quelques tours (rires).

Tu apprécies cette compétition ?

Oui car en Coupe, tout peut arriver. Il suffit de voir combien d’équipe P1 ont déjà été éliminées.

Face aux Sang et Marine qui militent aussi en première provinciale, quelles seront les clés du match ?

Il va falloir jouer comme nous savons le faire: agressivement en attaque et en défense et rapidement.

« L’excellent boulot de Comblain »

Pour Liège & Basketball, Axel Hervelle, qui a effectué ses premiers dribbles à Comblain avant de prendre son envol à Pepinster et puis au Real Madrid, évoque le huitième de finale de Coupe de Belgique contre Ostende, ses souvenirs de Coupe et son boulot au Spirou Charleroi.

C’est à Comblain qu’Axel Hervelle a effectué ses premiers dribbles. « J’en garde de très bons souvenirs et j’ai eu la chance d’avoir bien pu travailler avec Martial Paulus » commence la légende madrilène. « Je continue de suivre l’évolution du club qui semble faire de l’excellent boulot. »

Forcément, pour bien connaitre la région, Axel ne doute pas que le Mailleux va vivre un moment historique. « C’est toujours spécial pour une équipe de D3 de recevoir une D1, encore plus l’équipe d’Ostende qui est ce qui se fait de mieux en Belgique et qui a été construite pour briller sur la scène européenne » continue celui qui vit désormais à Nandrin. « Il est difficile de donner des conseils aux Comblinois si ce n’est de jouer dur et physique face à cette équipe complète sur tous les postes. » Et d’ajouter: « Ostende est, pour nous au Spirou, un modèle à suivre pour les résultats obtenus et même une source de motivation. »

Même si il existe inéluctablement une ou deux classes d’écart entre la superbe TDM2 locale et les multiples champions en titre, la magie de la Coupe peut opérer. Une compétition qui rappelle des souvenirs à l’ancien Pepin. « Avec Pepinster, justement, nous avions remonté un déficit de vingt-et-un points contre Mons en quart de finale lorsque Damir Milacic avait posé un genou à terre face à Jean-Marc Jaumin » poursuit Axel. « En Espagne, la Coupe du Roi avait un format exceptionnel et était l’évènement qui brassait le plus de supporters avec le Final Four de l’Euroleague. C’est difficile de comparer cette compétition à une Coupe traditionnelle mais nous devrions peut-être l’envisager en Belgique en parallèle. »

Depuis qu’il a raccroché ses sneakers, l’ancien Belgian Lion et premier Belge drafté en NBA a endossé le costume de GM du Spirou Charleroi. « Nous sommes satisfaits de notre début de saison même si nous avons l’objectif de terminer dans les cinq premiers pour participer à la Golden League et que nous savons que ce sera difficile d’y arriver » enchaine Axel qui pose un regard intéressant sur la nouvelle compétition adoptée en partenariat avec nos voisins bataves. « Il était temps, je crois, de trouver un autre format pour donner un nouveau souffle au basket belge. L’avantage de la BNXT League est d’avoir directement des objectifs rapidement pour janvier alors qu’auparavant, il y avait moins d’attrait pour la compétition avant février ou mars. Après, cependant, il faudra bien communiquer sur le format pour ne pas s’y perdre. »

L’actualité chaude d’Hervelle, c’est son élection dans le comité directeur de la Pro League. « C’est une bonne opportunité pour s’impliquer davantage dans le basket belge et pouvoir promouvoir une politique aussi axée sur la formation des jeunes, comme nous le faisons au Spirou car les clubs ont également un rôle social à jouer auprès des plus jeunes » conclut le meilleur basketteur belge de l’Histoire.

Crédit photo: Bilbao

« Nous donner à fond pour essayer de titiller les Ostendais »

Entre plaisir et envie de forger l’exploit, Thibaut Marien et les Comblinois sont prêts à savourer chaque seconde de ce huitième de finale contre la grande équipe d’Ostende.

« Ce qui résume notre état d’esprit, ce sera de prendre du plaisir. Ce n’est pas tous les jours que nous allons rencontrer les champions de Belgique en titre de division 1 dans notre chaudron comblinois » constate Thibaut Marien. « Nous allons nous donner à fond pour essayer de titiller les Ostendais à domicile même s’il ne faut pas trop se voiler la face. » 

« Avec un gros public derrière nous, la défaite n’était pas une option »

La P1 de l’Union Liège et la P2 de Theux sont les deux premières équipes qualifiées pour les quarts de finale de la Coupe provinciale.

C’est sur tapis vert que les Unionistes ont obtenu leur qualification, Awans devant renoncer. « Il y a trop de blessés et d’absents avec seulement quatre joueurs disponibles pour ce match » nous explique Greg Hubert lui-même blessé. « C’est très décevant d’arriver là pour s’arrêter de cette façon. »

Pour Theux, c’est sur le parquet que la qualif’ fut conquise après un beau duel contre la P3 d’Harimalia. Une victoire 69-59 qui permet aux Theutois de continuer leur magnifique parcours. « Une grosse victoire qui nous place parmi les huit derniers de la compétition » sourit Nico Bousmanne. « Notre particularité cette année est d’avoir un groupe très soudé ! Tous les joueurs ont trouvé leur place et chacun à son moment dans les matchs, c’est vraiment plaisant. En plus nous avions un gros public derrière nous, la défaite n’était pas une option. »

A quoi sert encore un coach ? SKW dans le mur contre Namur

Pas à leurs affaires depuis la reprise, les locataires du hall Octave Henry ont créé l’énorme surprise, jeudi, à Wavre Ste-Catherine. La très chouette histoire de la semaine… Avec un week-end dédié aux coupes, Waremme sera sur ses gardes face à une Alliance Arlon à +16. Ce sont les infos d’EMCE.

EuroCup : Mosanes sans coach, mais pas sans caractère au SKW

A quoi sert encore un coach ? C’est la question que d’aucuns se poseront après la « perf » signée, hier soir, par les Namuroises. Rappel de l’épisode précédent : en EuroCup, elles se rendaient à Wavre Ste-Catherine, orphelines de l’ensemble de leur staff technique. Because, covid généralisé ! Bref, elles ne partaient pas vraiment favorites sur le parquet anversois. Les Mosanes faisaient néanmoins front dans l’adversité, se prenaient en charge (photo) et… le miracle st-servaitois se produisait. Menées 39-28, à mi-parcours, les Wallonnes (Ogun 17, Baggio 8) arrachaient la prolongation à 62 et faisaient la nique (66-70, à la 45e) à un SKW (Katanic 21) dont le bouillant coach était au bord de la crise de nerf…

A voir ce week-end…

Rien que des coupes en magasin ! En AWBB, la seconde phalange féminine d’Esneux (+5) voudra créer la surprise (d. 10 h) aux dépens des Alleuroises. Quant aux Waremmiens, ils se méfieront (s. 19 h) des Arlonais de l’Alliance nantis d’un bonus de 16 unités. En coupe provinciale, les Bellairiens devront se lever tôt afin d’aller croiser le fer (d. 10 h) avec les Jupillois de la Vaillante (+10). Le duel dames opposant Oupeye à l’Avenir Jupille (s. 21 h) ne devrait livrer son secret qu’en toute fin de partie.

La télé crève l’écran

Vendredi : Efes Istanbul – Kaunas (19 h 15, VOOsport World 2) ; samedi : Nuggets – Mavericks (4 h, Eleven Sports 2), Bourg-en-Bresse

– Gravelines (20 h 30, Sport en France), Wizards – Celtics (23 h, Eleven Sports 2) ; dimanche : Mavericks – Kings (20 h 30, Eleven Sports 2).

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : FIBA

« Le hasard fait bien les choses, comme un goût de trop peu avec ce club »

Ce vendredi en Coupe de la Province, Laurent Bollaers sera de retour à Hannut.

Après avoir fait les beaux jours d’Hannut, Laurent Bollaers s’occupe désormais de la raquette de Grâce-Hollogne. Ce vendredi pour les huitièmes de finale de la Coupe provinciale, le pivot sera de retour en Hesbaye. « Le hasard fait bien les choses. Je me réjouis de revoir les Hannutois et de boire un verre tous ensemble » sourit Laurent. « Cela s’était arrêté de la manière que nous connaissons tous, il y a comme un goût de trop peu avec ce groupe et ce club. Je suis très content de pouvoir revoir tout le monde. »

Mais au-delà des accolades et de l’amitié, il y a un ticket pour les quarts de finale de la Coupe provinciale en jeu. « Nous allons aborder ce match comme tous les autres: pied au plancher » rigole l’intérieur. « Nous devons essayer de faire la différence dès le début. Celle-ci se fera sûrement dans les détails mais je pense que notre rythme de jeu sera déterminant. »

« Des gars qui savent aller chercher un panier quand c’est nécessaire »

Le week-end dernier, Armand Kabeya et Angleur se sont imposés de justesse à Harimalia, 52-53. Alors que les Abeilles se préparent à défier l’ogre Alleurois en Coupe, l’intérieur du MOSA revient sur cette belle victoire et sur le début de saison positif de sa team. Interview.

Armand, vous avez décroché une victoire de justesse, 52-53, à Harimalia le week-end dernier.

Cela ne fut pas facile mais le principal fut accompli. Ce fut un match très engagé, comme je les aime. Nous avons bien entamé la partie, fidèles à notre identité défensive et puis offensivement, nous avons joué en trouvant chaque fois l’homme libre. Les locaux ont bien resserré leur défense en seconde période et cela a considérablement ralenti le jeu, d’où le petit score. Mais nous sortons victorieux, nous n’allons pas nous en plaindre.

Selon toi, qu’est-ce qui a fait pencher la balance en votre faveur ?

Notre défense qui est notre atout. Nous avons des gars qui ont des jambes et lorsque nous sommes dedans, c’est difficile de scorer contre nous. Offensivement nous ne sommes pas encore tout à fait au top mais nous avons quand même des gars qui savent prendre des initiatives. Nico Vanbockestal, Tommy Sumky, Pierre Beya et moi savons aller chercher un panier quand c’est nécessaire.

Comment juges-tu votre début de saison ?

Nous sommes exactement là où nous méritons d’être malgré notre préparation en dents-de-scie et moi qui ne suis pas encore à 100% après des petits pépins physiques. Nous restons cependant une équipe avec un grand potentiel et qui n’a pas grand chose à envier aux autres mais il faudra mériter notre place chaque week-end et performer si nous voulons avoir un rôle à jouer dans ce championnat.