« Un groupe qui peut faire la différence sur le long terme »

En P3C, Liège Basket a conquis une nouvelle victoire nette et sans bavure et possède un excellent bilan.

A Pepinster, les Sang et Marine se sont imposés assez nettement, 36-61. « Le début de match fut pourtant compliqué car nous n’avons pas su développer notre jeu » constate Tarik Bouchaouir. « Nous n’étions pas en réussite mais notre défense nous a aidés a rester devant et grâce à notre intensité défensive – seulement 14 points concédés en seconde période – nous l’avons emporté. »

Les Liégeois affichent un beau bilan de trois victoires en quatre matchs dans la plus dense série de troisième provinciale. « Nous progressons chaque semaine. Nous avons la chance d’être douze à chaque entrainement. Cela nous permet d’avoir un bon groupe qui, pour moi, peut faire la différence sur le long terme » souligne celui qui évolue désormais en P1. « Tous mes joueurs s’appliquent au travail pour le même résultat: la victoire. »

Ambiance comblinoise

Un autre ténor de notre basket est déjà venu en bord d’Ourthe pour le compte de la coupe de Belgique. Un « ancien combattant » du cru s’en souviendrait-il toujours ? A l’étranger, Mayombo en tête du championnat turc avec Antalaya (3 sur 3) et pas de « derby pepin » à Contern. Ce sont les infos d’EMCE.

La pépite (comblinoise) du mardi

On l’oublie souvent, mais Ostende n’est pas le premier ténor belge à avoir posé les baskets à Comblain, en coupe de Belgique. On devait être dans les années ’90 et la salle était tout aussi comble à l’occasion de la visite de Malines, je crois. A ce propos, si un « ancien combattant » du cru s’en souvient toujours, merci de nous éclaircir la lanterne. C’était un soir en semaine et je couvrais le match pour la DH. A cette époque, je travaillais sur un ancestral « Tandy » et, pour transmettre le texte à la rédaction, une prise téléphonique était indispensable. Le match était allé jusqu’au bout mais atteindre l’unique téléphone de la buvette s’avérait mission impossible. Vu le monde au comptoir et le boucan ambiant. Le temps tournait, mon stress montait. Dès lors pas d’autre solution que de débarquer, en catastrophe, chez le voisin le plus proche. C’est donc de son salon que mon article arrivait à Bruxelles « just in time ». Un vrai compte-rendu de coupe, quoi !

Principautaires hors frontières : Fuger gagne le « derby pepin » au Luxembourg

Au rayon masculin, Hulsen (17) s’illustre encore à Termoli, mais son équipe d’adoption s’incline de justesse (98-94) à Chieti. En revanche, Sarlette reste muet à l’Etzella Ettelbrück qui l’emporte néanmoins (69-84) à l’Amicale drivée par le Namurois Louvrier. En dames, Lyon (Allemand 8) poursuit son redressement spectaculaire en explosant (90-57) le promus d’Angers. Au MBA Moscou, Koursk et Petit ne furent jamais en péril (54-78 après 27-46 à la pause) tandis que Trégueux et Widart revinrent victorieux (70-76) de Landerneau. Quant à Mayombo (8), elle contribua au 3e succès de rang (65-75) d’Antalya à Botas. Au Grand-Duché, enfin, on devait avoir droit au « derby pepin » opposant Contern au Sparta. Du moins, en principe car Henket dut renoncer pour Bertrange (Schmidt 17) mordant la poussière (85-68) sur le parquet des troupes de Fuger.

FIBA Europe Cup : quasi un quitte ou double pour Mons à Ionikos

En C3, les Renards sont toujours en quête d’un premier accessit. S’ils veulent rester en vie, ils n’auront d’autre solution que d’aller rafler la mise, ce soir (18 h), à Ionikos. Une phalange grecque dont l’unique victoire continentale se situe à… Mons. Les Hennuyers voudront donc prendre leur revanche aux dépens d’un rival à la peine en championnat : 1 sur 5 et 59-65, ce week-end, chez le voisin de l’AEK Athènes. Réponse dès aujourd’hui sur le coup de 19 h 45 depuis le Stade Platon.

La télé crève l’écran

Bonne nouvelle pour les insomniaques, Eleven Sports 2 diffusera Dallas – Miami en début de nuit. Soit, à minuit trente.

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : NG

« Le physique et l’expérience ont fait la différence »

A domicile, Roland Delhaes et les expérimentés Capellois n’ont guère été inquiétés par les jeunes Ensivalois.

C’était sans doute le duel le plus déséquilibré – alors qu’il n’y avait qu’une division d’écart – et cela s’est vérifié: Henri-Chapelle n’a pas tremblé face à Ensival, s’imposant 98-58. Un duel des extrêmes entre des locaux ayant déjà pas mal roulé leur bosse et des visiteurs découvrant le basket en seniors. « Notre puissance physique et notre expérience ont fait la différence » constate Roland Delhaes, ancien routinier de la D2 et de la D3 du temps de la grande époque de Ninane et qui évolue désormais avec son frère Arnaud. « Ensival est une équipe assez jeune par rapport à la nôtre (rires). »

Les protégés de Fred Ledain sont désormais qualifiés pour les quarts de finale et y affronteront un sacré client: Bellaire. « Dans cette compétition comme en championnat, nous prenons les matchs les uns après les autres comme depuis le début » assure l’ancien défenseur d’élite du matricule 1200.

« Les clubs dépensent plus qu’ils ne gagnent »

Si l’Euroleague est la compétition basket la plus suivie en Europe, son modèle économique interpelle.

C’est en substance ce que déclare le Président de l’Etoile Rouge de Belgrade. « Il se passe des choses inhabituelles en Euroleague. Nous ne faisons pas partie de ses copropriétaires, mais il est inévitable que le calendrier doit changer. Nous ne pourrons pas le supporter. Nous n’avons pas la possibilité de recruter 18 joueurs. Même avec 14, 15 engagés, c’est difficile. Les clubs dépensent plus qu’ils ne gagnent. Une victoire en Euroleague rapporte 37.000 euros, en UEFA Europa League (football) environ 700 000. Le basket-ball a engendré plus de dépenses qu’il ne rapporte » assure Nebojsa Covic dans une interview à la TV Serbe RTS traduite par Basket Europe.

Le Brussels échoue de peu à Anvers après un match intense

Le Brussels a sérieusement fait douter Anvers ce lundi 1er novembre.

Ce lundi 1er novembre, Anversois et Bruxellois n’étaient pas en congé et devaient en découdre. Les visiteurs prenaient un excellent départ pour mener 18-21 après dix minutes et 37-40 à la pause. Au retour des vestiaires, Tiby (19 points et 6 rebonds) serraient la vis en défense pour reprendre le contrôle de la partie et faire 59-51 à la demi-heure. Loin d’abdiquer, Deroover (12 points et 4 passes), Kouguere (13 points, 6 rebonds et 3 passes) et les Bruxellois se resaisisaient et revenaient au score mais, finalement, Mwema (14 unités) et les locaux parvenaient à émerger et à arracher la victoire, 80-74 contre une équipe du Brussels transfigurée et qui aurait sans doute mérité mieux.

« Félicitations à tous les joueurs pour cette rencontre que l’on oubliera pas de sitôt et merci à tous les supporters bruxellois qui auront fait le déplacement » communiquait le Phoenix sur les réseaux.

Crédit photo: Brussels Basketball

Carmelo Anthony, futur meilleur sixième homme ?

L’ancien scoreur vedette des Nuggets et des Knicks s’éclate aux Lakers.

Carmelo Anthony est en pleine forme et se révèle être la valeur sûre des Lakers depuis son arrivée en Californie et le début de la saison. L’ancien All Star compile près de 17 points et 4 rebonds en 27 minutes de moyenne sur 7 matchs disputés avec les Purple and Gold. Particulièrement adroit (50% aux tirs dont 52% derrière l’arc), « Melo » profite des espaces accordés par les équipes adverses qui doivent aussi contenir LeBron James et Anthony Davis. Mieux, Anthony se signale aussi en défense avec, notamment, 4 blocks et 2 steals lors du dernier match.

« J’essaie juste de m’intégrer dans les systèmes, et franchement, je fais ce que je suis supposé faire en défense. Je commence à être plus à l’aise dans ce qu’on essaie de mettre en place, et à mieux me positionner en défense. Ce soir, cela faisait partie de ses matches où l’on a fait de manière remarquable. Je veux qu’on s’appuie là-dessus, on veut s’appuyer sur cette défense » explique le 6e homme des Lakers. « Je pense que les gens ne me comprennent pas vraiment. Je pense qu’on a une idée fausse de moi selon laquelle je ne suis pas capable de m’adapter aux situations. Je m’adapte facilement à toutes les situations et j’ai toujours essayé de m’adapter à toutes les situations dans lesquelles je me suis trouvé. C’est une adaptation facile pour moi, juste le fait d’être ici et d’être avec les gars, d’être prêt, de rester prêt, de comprendre ce qui est nécessaire et d’être préparé. »

« Devillers à 100% en première mi-temps »

Malgré pléthore d’absents, les Blue Rabbits de Gael Colson ont retrouvé leur adresse et leur bonne mentalité pour dominer les Pistols et rejoindre les quarts de finale de la Coupe provinciale. Interview.

Gael, après votre revers à Waremme, vous n’étiez pas dans des conditions optimales pour effectuer le très court déplacement aux Argilières.

Nous partions déjà avec six absents ! Thomas Michel, Julien Purnelle, Pierrick Teheux, André Cybers, Pierre Kleinen et Jean-Paul Husser n’étaient pas là et nous avons pris deux jeunes avec nous. Ils ont bien rempli leurs tâches pour faire souffler le groupe.

Cela ne vous a toutefois pas empêché de dominer les Pistols pour vous imposer 70-93.

Nous avons eu du mal à mettre la balle dans l’anneau au début mais nous sommes ensuite montés en intensité et nous avons réglé la mire avec notamment Devillers à 100% en première mi-temps. A la pause, nous comptions dix points d’avance et nous avons bien défendu à la reprise pour partir à plus vingt à la demi-heure.

De quoi être satisfait de cette qualification pour les quarts de finale où vous recevrez l’excellente P2 d’Henri-Chapelle.

Le point positif, c’est que nous avons retrouvé de l’adresse et une belle mentalité. Le prochain match chez nous va nous faire du bien contre la belle équipe d’Henri-Chapelle.

« J’aime encadrer la relève »

Contre Saint-Louis, Pepinster a eu chaud mais Pepinster a gagné. Chris Francot revient sur cette rencontre, l’évolution des Pepins et son rôle d’ancien au sein de sa jeune équipe. Entretien.

Chris, il s’en est fallu de peu contre Saint-Louis samedi.

Nous nous sommes fait peur, c’est vrai. Nous avons mené de seize points avant d’être rattrapés et de compter sept longueurs de retard dans le dernier quart.

Néanmoins, vous vous êtes imposés 87-85.

Il y a deux ou trois semaines, nous aurions perdu ce match. Mais nous sommes restés dans nos systèmes, nous avons suivi les consignes, avons fait des stops et, finalement, la balle a tourné en notre faveur.

Comment juges-tu votre début de championnat et votre évolution ?

Nous n’avons eu que très peu de préparation avec un groupe complet. Je pense d’ailleurs que nous ne nous sommes entrainés que deux ou trois fois vraiment au complet. Cela s’est senti dans les premières rencontres mais nous commençons à nous comprendre, à nous trouver et à communiquer plus sainement. Nous avons des gars qui exploseront quand le collectif sera en place.

Avec Julien Lemaire, tu occupes le rôle d’ancien dans ce groupe. Cela te plaît ?

Cela fait presque dix ans que j’occupe ce rôle d’ancien (rires). Mais oui, j’aime beaucoup encadrer la relève. Mes jeunes coéquipiers sont vraiment de bons gars. Ils sont très à l’écoute et respectueux, des fois même un peu trop…

Toi, as-tu rapidement retrouvé tes sensations après la pause Covid ?

Non, je suis tellement loin de les avoir retrouvées. Mes genoux ne me lâchent pas. Je pense que je serai plutôt opérationnel pour le deuxième tour.

« La rentrée fracassante de Florian Massin, les supporters comme sixième homme »

Jeudi, dans les superbes installations de la Fraineuse, la P2 de Theux et la P3 d’Harimalia – deux équipes que personne n’attendait à pareille fête – se disputaient un ticket pour les quarts de finale de la Coupe provinciale.

« Nous avons eu du mal à trouver les bonnes options au début et Harimala a démarré fort » commence Laurent Caubergh qui voyait les Theutois être menés 0-11 après quelques minutes. « Nous avons été un peu bousculés mais nous avons su nous reprendre et retrouver nos points forts. L’entrée fracassante de Florian Massin nous a fait du bien. » Sur une bombe « on the buzzer », notre interlocuteur ramenait Theux à trois longueurs de méritantes Abeilles.

A la reprise, concernés et concentrés des deux côtés du terrain, les locaux voyaient leur réussite revenir pour dépasser Harimalia et prendre l’avantage au marquoir pour ne plus le lâcher grâce un superbe run – 20-6 – dans le troisième quart-temps avec une raquette totalement cadenassée. « Notre constance a fait la différence car lorsque notre coach a fait des changements, nous n’avons jamais baissé de rythme. C’est d’ailleurs notre plus grande force pour le moment » constate l’intérieur du matricule 2061.

Les Theutois sont désormais qualifiés pour les quarts de finale où ils affronteront la P1 de Sainte Walburge. « C’est clairement mon meilleur parcours, j’avais toujours l’habitude de m’arrêter après maximum deux tours mais il ne faut pas oublier que c’est aussi grâce à Fléron que nous en sommes là » rigole Laurent. « Contre Liège, nous jouerons comme de coutume, comme si ce match était le dernier. Nous irons pour nous faire plaisir surtout avec les supporters qui étaient bien chauds et présents contre Harimalia et qui ont parfaitement joué leur rôle de sixième homme. »