« Une implication de tous pour une troisième et logique victoire »

A Dison-Andrimont, Thomas Bassini et l’Etoile Jupille ont renoué avec la victoire, 73-87. Les Jupillois tenteront d’enchainer ce dimanche contre les promus de l’Union Liège.

A Dison-Andrimont, l’Etoile Jupille a mis fin à une série de trois revers consécutifs en s’imposant 73-87, infligeant aux locaux leur deuxième défaite de rang. « Après un premier quart en faveur de Dison, nous avons resserré notre défense et trouvés les hommes ouverts » souligne Tom Bass. « Défense et attaque collectives nous ont permis de prendre une plus grande avance au début de la deuxième mi-temps et de la conserver jusqu’à la fin. Avec une implication de tous, nous avons pu engranger notre troisième et logique victoire. »

Ce dimanche, l’Etoile Jupille recevra l’Union Liège pour un derby qui devrait faire des étincelles.

« Le coach a confié pour la première fois les clés du camion à notre rookie Julien Mathy »

Très belle victoire de la R2 de Belleflamme contre le Fresh Air, 76-73 en prolongation. Ce samedi, les Haricots iront en effectif réduit à Kain.

« Nous abordions ce match comme celui contre Mons-Hainaut. Nous ne nous voyions pas le gagner, ni sur le papier, ni sur le terrain, mais nous étions hyper motivés » nous confie Thomas Antoine. « Lorsque nous nous sommes aperçus que le Fresh Air ne s’était déplacé qu’avec sept joueurs, nous avons décidé de ne pas laisser passer notre chance. »

Le début de match était, selon l’avis des principaux concernés, assez « soporifique ». Après cinq minutes, un maigre 5 partout ornait le tableau d’affichage. La rencontre allait ensuite irrémédiablement s’emballer, les Bruxellois se montrant plus réalistes que les locaux qui commettaient quelques erreurs défensives, en partie compensée par une grosse intensité, à l’instar de Tom Piron. A la pause, Belleflamme comptait six longueurs de retards. Une déficit rapidement effacé alors que les intérieurs liégeois étaient abondamment servis et que les shooteurs locaux faisaient mouche. Trussardi Ferreira (17 pions) arrachait la prolongation et dans celle-ci, les Haricots ne jouaient pas avec leur bonheur et décrochait la victoire 76-73 avec, cerise sur le gateau, la prestation trois étoiles de Julien Mathy (18 points). « Le coach lui a confié pour la première fois les clés de l’équipe et il a répondu présent avec un match plein devant comme derrière » félicite Thomas.

Belleflamme empoche ainsi sa troisième victoire en six matchs avant de se rendre à Kain. « Nous sommes satisfaits du niveau de jeu affiché contre Jette. La balle a bien transité, chacun a eu l’occasion de s’exprimer et nous avons su alimenter les hommes en forme. De plus, les gars ont pris du plaisir et l’entente était au rendez-vous. Il faudra voir samedi comment nous réagirons à un très long déplacement avec un effectif très réduit » conclut le pivot des Haricots.

« Le buzzer de Leduc fraîchement devenu papa »

A domicile, Cédric Lemoine et les Herbagers ont renoué avec la victoire en prenant le dessus sur Comblain, 74-63. De bon augure pour les Aubelois qui se rendront regonflés samedi à Visé. Entretien.

Cédric, vous avez renoué avec la victoire en prenant le dessus sur Comblain, 74-63. Raconte-nous un peu ce match face à des Comblinois pourtant pas dénués de talent.

Nous avons commencé en défense individuelle et les cinq premières minutes furent assez équilibrées. Un relâchement de notre intensité défensive permettait ensuite à Comblain de prendre le large et de compter près de vingt longueurs d’avance après treize minutes de jeu. Notre passage en zone a contribué à nous rendre beaucoup plus agressifs et à contrôler le rebond. Nous avons alors commencé à revenir au score pour passer devant à la pause, 31-30, grâce à un buzzer de Leduc fraîchement devenu papa. Nous avons continué sur notre lancée dans le troisième quart avant de contrôler jusqu’à la fin.

Qu’est-ce qui a fait pencher la balance en votre faveur ?

La différence eut lieu par nos rotations défensives. Nous avons poussé les Comblinois à faire exactement ce que nous voulions qu’ils fassent.

Comment as-tu vécu cette victoire ?

Je suis évidemment satisfait de ce résultat car c’était d’une victoire dont nous avions besoin pour valider le travail effectué jusqu’à présent et évacuer la poisse qui nous suit depuis la reprise. A part contre Cointe où nous n’avons pas eu voix au chapitre, pour le même prix, nous pourrions être à quatre sur cinq. Moralement, ce n’est pas toujours évident pour un nouveau groupe d’encaisser des défaites de si peu. Cette fois, la balle a tourné en notre faveur, il était temps (rires) ! Je suis vraiment heureux pour mes gars et pour continuer sur une note positive, Andy Luparello a reçu l’accord du kiné pour reprendre les entrainements en douceur. C’est évidemment une excellente chose.

La nouvelle ère des Cats

Ce jeudi contre la Bosnie marquera la nouvelle ère des Belgian Cats.

Ce jeudi, les Cats retrouveront la Bosnie, la nation qui les avait éliminées du dernier Euro, pour le premier match qualificatif de l’Euro 2023. Un déplacement qui marquera la nouvelle ère de notre équipe nationale qui est désormais dirigée par le Français Valéry Demory. Le nouveau coach ne compte pas faire une révolution de palais mais travailler dans la continuité de Philip Mestdagh en y apportant sa touche personnelle, notamment au niveau défensif.

« Une belle fête pour le basket »

Nicolas André et Ninane ont remporté de justesse le derby à Esneux avant un autre derby ce samedi contre Pepinster. Interview.

Nico, vous avez remporté votre dernier derby à Esneux, 71-73. Peux-tu nous débriefer ce match ?

Nous sommes très bien rentrés dans le match avec beaucoup d’intensité, de réussite et plusieurs contre-attaques conclues par un ou deux dunks. Nous étions bien concentrés dès l’entame du match mais nous avons été embêtés par le changement de défense d’Esneux. Nous avons éprouvé des difficultés à nous y adapter et avons perdu beaucoup de ballons dans le second quart-temps. Du coup, au lieu d’avoir dix points d’écart à la pause comme cela aurait pu être le cas si nous avions reproduit nos dix premières minutes, nous n’avions que cinq points d’avance. A la reprise, nous n’avions pas de réussite face à la zone adverse et ne trouvions pas les solutions offensives. Mais, notre défense était en place, nous encaissions peu.

Outre la victoire, quels sont les points positifs que tu peux souligner ?

Notre défense, qui fut à nouveau bien en place, et mon groupe. Les onze joueurs ont tous apporté à un moment ou l’autre du match. Peu importe le temps de jeu, ils montent tous sur le terrain en faisant preuve d’engagement.

Nouveau derby pour vous ce samedi contre Pepinster.

Pepinster est une équipe qui pointe à un sur quatre mais les trois défaites eurent lieu contre des équipes bien classées. Le classement des Pepins ne reflète pas leur qualité. C’est une belle équipe, bien coachée, et nous devrons être très concentrés si nous voulons pouvoir obtenir un résultat. Ce sera encore un derby, j’espère qu’il y aura un peu de monde pour que ce soit une belle fête pour le basket comme le sont pour l’instant les derbies.

« Luca Fraipont trouve de mieux en mieux sa place dans le groupe »

En P2A, Bastian Stassen et Wanze ont confirmé leur regain de forme en enlevant le derby à Hannut, 66-92. Les Sucriers remontent dans le peloton de tête avant de recevoir Harimalia ce dimanche.

Si les derbies sont souvent disputé et plein de suspens, ce ne fut pas le cas dimanche dernier à Hannut avec une équipe de Wanze intraitable dès le début des échanges. « Notre première mi-temps fut simplement incroyable. Offensivement nous étions en rythme et nous avons joué notre jeu à 100% avec des tirs en première intention et du collectif en transition. C’était parfait ! », s’exclame Bastian Stassen. « Défensivement, nous avons eu un peu de mal mais comme Nico Paulus l’a souligné, notre deuxième quart fut parfait à ce niveau, ce qui nous a aidés à nous sublimer devant et à définitivement creuser l’écart. »

Avec soixante points inscrits au cours des vingt premières minutes et vingt-sept longueurs d’avance, les Sucriers avaient fait le plus dur malgré l’exclusion de Thibaut Gustin pour deux volontaires. « Notre deuxième mi-temps fut moins bonne mais nous en avons profité pour travailler sur jeu placé face à cette belle équipe d’Hannut » enchaine l’ainé des Stassen. « J’étais très fier de notre équipe et de Luca Fraipont qui trouve de mieux en mieux sa place dans le groupe et de son frère Greg qui a enfin rejoué avec nous. »

Grâce à leur intensité, leur réussite de loin et au plaisir à évoluer ensemble, les Wanzois remontent au classement avant d’accueillir Harimalia ce dimanche.

« C’était chaud à si peu »

Malgré un effectif réduit, les Panthers se sont imposées à Neufchâteau, 48-51.

Une victoire de justesse pour les Liégeoises qui étaient clairement en sous-effectif. « Nous étions six accompagnées de deux U16. C’était chaud à si peu » sourit Lola Paulus. Face à de combatives Chestrolaises, les Panthers ont conquis de haute lutte leur quatrième victoire de la saison. De bon augure avant le derby de ce dimanche contre Angleur.

TV Lux revient en vidéo sur le match opposant Neufchâteau à Liège Panthers. Un reportage à découvrir ici.

Crédit photo: Panthers

« Nous avons encore beaucoup de chemin à parcourir et devons évoluer mentalement »

En R2A, malgré une belle remontada, Brice Masy et les Calidifontains ont fini par craquer à Brainois, 83-56. Ce vendredi, le pivot ninanais et ses coéquipiers doivent profiter de la venue de La Villersoise pour engranger une quatrième victoire.

A Brainois, les Calidifontains se sont inclinés 83-56. « Nous avons mal commencé et nous étions menés dès la première minute » peste Brice Masy. « Il a fallu attendre le troisième quart-temps et une meilleure défense de notre part pour que nous revenions à huit longueurs des locaux. Mais le manque de taille s’est fait ressentir face à une équipe qui semblait avoir plus d’envie que nous. »

Un revers pas bien grave dans les chiffres mais un peu plus dans la manière pour des Ninanais qui cherchent à trouver une forme de constance. « Nous devons encore évoluer mentalement. Nous avons encore beaucoup de chemin à parcourir si nous voulons gagner des matchs comme celui-là » prévient le pivot du BCN. « Nous devons nous retrouver pour arriver à jouer en équipe et alors, cela ira tout seul. »

Ce vendredi, les Ninanais recevront la jeune équipe de Villers bloquée dans les stands depuis sa victoire initiale contre Belleflamme et qui a, en outre, perdu Arthur Stassen pour une entorse.

« Mon arrivée doit coïncider avec une prise de conscience de tous les joueurs »

Michel Bisschop a été désigné pour succéder à Kris Mayele à la tête d’Hannut alors que se profile déjà ce samedi un match important au Haut-Pré, autre cador qui a impérativement besoin de prendre des points. Entretien du sauveteur des Hesbignons.

Michel, quelle est ta priorité en reprenant les Hesbignons ?

Elle est de rendre confiance et envie aux joueurs, qu’ils prennent du plaisir sur le terrain. En dehors, l’ambiance est déjà au beau fixe.

Quels sont tes objectifs ?

Vu le début de championnat réalisé, nous allons prendre match après match tout en sachant que nous voulons au plus vite quitter le bas du classement. Mon arrivée doit coïncider avec une prise de conscience de tous les joueurs.

Continuais-tu à suivre l’élite provinciale avant d’accepter ce nouveau challenge ?

Oui, je continuais de suivre la P1 d’Hannut depuis bientôt trois années (ndlr: son fils Sam y évolue), je connais donc les joueurs. Et je connais aussi les points forts des équipes adverses.

« Le sport est un exutoire dont nous avons besoin »

Sans trembler depuis la ligne des lancers, Thomas Broset a offert la victoire à Prayon contre Verviers, 77-75. De bon augure avant un nouveau test grandeur nature samedi à Henri-Chapelle. Reportage.

Après dix minutes équilibrées, Verviers prenait le large pour compter dix points d’avance à la pause et même seize dans le troisième quart. Les locaux n’abdiquaient toutefois pas et grignotaient alors leur retard grâce à leur combativité et leur jusqu’au-boutisme, Servais se révélant impérial au rebond offensif. Sur la dernière attaque, Pepine, Trooz encaissait un panier à mi-distance et se retrouvait mené d’un point à 5,6 secondes du coup de sifflet final. « Nous n’aurions jamais dû encaisser ce panier » peste Thomas Broset. « Ensuite et malheureusement pour les Verviétois, un jeune gars de l’effectif fait une bête faute trop voyante – erreur de jeunesse pourrait-on dire – sur un trois points que je tente de manière désespérée. Je parviens à transformer mes trois lancers et, derrière, nos adversaires étaient trop courts niveau timing pour tenter un dernier shoot. »

Une fin de match palpitante qui permet à Prayon de choper une deuxième victoire, 77-75. « C’était un match agréable à jouer, avec une belle intensité et une bonne mentalité des deux côtés. Par contre, je me suis un peu emballé en exultant à la fin du match comme si j’avais gagné la Ligue des Champions » rigole le distri de Trooz. « J’avais connu plusieurs soucis personnels la semaine avant et tout est sorti. Cela montre vraiment que le sport est un exutoire dont nous avons besoin et j’espère que malgré quelques adaptations, nous pourrons continuer à pratiquer le basket-ball cette année. »

Alors que les problèmes de salle de Prayon sont en passe d’être réglés, Thomas constate aussi une amélioration sur le terrain. « Il y a un mieux par rapport à notre début de saison » nous confirme-t-il. « Nous sommes peut-être juste un peu trop irréguliers, nous pouvons faire de très belles choses ensembles et puis n’importe quoi chacun notre tour. » Ce samedi, les Trooziens se rendront à Henri-Chapelle pour un autre test grandeur nature.