Les jeunes Haricots offrent du répondant aux futurs champions de P2A

Pour une fois, la P2 Comblinoise gagne par moins de dix points d’écart.

En P2A, les Comblinois écrasent tout sur leur passage. Toujours invaincus, les protégés de David Offermann font péter les scores, remportant tous leurs matchs avec de gros écarts. Mais pour une fois, contre Belleflamme, les Comblinois ont terminé avec une avance inférieure à dix points. L’explication est-elle à trouver dans le fait de jouer un mardi ou d’affronter de jeunes et enthousiastes Haricots ? Toujours est-il qu’avec un Princen (24 points) un peu moins prolifique que de coutume face à la défense de Noah Mathy (16 unités), les locaux étaient menés 17-22 après dix minutes. Cybers (23 points), Hamaide (22) et leurs coéquipiers profitaient cependant du second quart-temps pour renverser la situation, 42-40 à la pause. A la reprise, Carbonari (9) et ses potes appuyaient sur le champignon pour faire la différence et mener 68-52 à la demi-heure. Jérôme (13), Locko (9) et les visiteurs ne baissaient pas pour autant les bras et utilisaient les dix dernières minutes à bon escient, réduisant l’écart pour s’incliner avec les honneurs, 90-81.

Crédit photo : Mathys Liégeois

Camara en couteau suisse : les Blazers créent la surprise contre les Bucks

Superbe victoire des Blazers contre les Bucks avec un Toumani Camara au four et au moulin.

Dans l’Oregon, les Blazers ont créé la surprise face à une équipe qui était annoncée en début de saison comme prétendante au titre. Si Lillard (20 points et 6 assists) n’a pas flambé, Antetokounmpo a lui fait des ravages avec 39 points à 17 sur 24 aux tirs, 12 rebonds et 5 passes décisives !

Ce n’était toutefois pas suffisant pour les Bucks qui ont chuté face à la prestation collective de Avdija (30 points et 9 rebonds), Ayton (21 points et 14 rebonds), Simons (25 points et 7 assists), Sharpe (17 points et 5 rebonds) et de leurs coéquipiers. Une victoire dans laquelle Toumani Camara, plus gros temps de jeu à Portland, a fait apprécier toute sa polyvalence en noircissant la feuille de stats : 8 points à 50% aux tirs, 11 rebonds et 4 passes décisives.

Crédit photo : Blazers

Geubel, Dekeyser, Collin et les Carriers en contrôle contre Ciney

Face à une équipe de Ciney qui ne poursuivra pas en TDM2 la saison prochaine, les Sprimontois se sont appuyés sur leur défense pour empocher la victoire, 78-59.

A domicile, les Carriers, à huit, profitaient des paniers des anciens Chestrolais Geubel (19 points) et Dekeyser (16) et d’une défense bien en place 18-12 après dix minutes. Dans le second quart-temps, les Sprimontois continuaient de mener la vie dure aux Namurois et augmentaient leur avance pour disposer d’un viatique intéressant à la pause, 37-25.

Au retour des vestiaires, grâce à Aerts (14 points), Bojovic (8) et les visiteurs se montraient plus productifs offensivement mais cela n’empêchait pas Collin (16) et les Carriers de continuer à dominer cette rencontre. A la demi-heure, le marquoir affichait 61-42. Les visiteurs tentaient un baroud d’honneur dans la dernière ligne droite mais Lambermont (8) veillait au grain et les locaux empochaient une belle victoire 78-59.

Crédit photo : Léa Collin

Randaxhe et les Jupilloises poussent Henrard et les Wananas dans leurs derniers retranchements

En P2A, les Jupilloises de LAAJ ont bien failli créer l’exploit contre Waremme.

Il a fallu d’un rien pour que les Jupilloises forcent un authentique exploit contre Waremme, formation du top en P2A. Stelleman (10 points), Randaxhe (13) et leus coéquipières ont poussé les Wananas dans leurs derniers retranchements au cours d’une partie incroyablement disputée et indécise. En tête 31-32 à la demi-heure, Henrard (18 points), Withofs (7) et les visiteuses parvenaient à l’emporter de justesse, 43-45.

Crédit photo : PP Photography

Toussaint, Erkenne et les Pepins réussissent un super finish contre Fleurus

Adresse derrière l’arc et grosse défense : la recette victorieuse des Pepins.

Au Hall du Paire, Erkenne (18 points) alignait les paniers et les Pepins, avec un effectif particulièrement réduit, défendaient le plomb pour prendre le contrôle de la partie, 18-11 après dix minutes. Dans le second quart-temps, les Hennuyers faisaient voler en éclats la défense locale pour recoller à 36-35 à la demi-heure.

A la reprise, les deux équipes se rendaient coup pour coup mais Toussaint (30 points) et les Pepins pouvaient s’appuyer sur une grosse réussite derrière l’arc (8 bombes en deuxième mi-temps, 11 au total) pour limiter les dégâts. A la demi-heure, le suspens était entier, 56 partout. Vincent Aldenhoff trouvait les mots pour pousser les Pepins à dresser les barbelés. Nzisabira (10) et ses coéquipiers limitaient les visiteurs à sept petites unités pour reprendre l’avantage et arracher la victoire, 76-63.

Gauthier Liégeois, Martin Di Pro et les Aubelois se paient la lanterne rouge

Les Aubelois ont empoché la victoire contre Woluwé, 68-62.

Les Aubelois, même en sous effectif, ont à coeur de bien terminer cette saison même si l’équipe sera dissoute d’ici quelques mois. Dans le sillage de leur capitaine Gauthier Liégois (20 points), Martin Di Prospero (20 unités également), Simon Ferette (10) et leurs coéquipiers, menés 45-46 à la demi-heure, jetaient toutes leurs forces dans la bataille et empochaient la victoire, 68-62.

« Défensivement, c’est vraiment là que tu te connectes avec ton équipe »

Titulaire indiscutable des Blazers, Toumani Camara fait partie de ces joueurs qui ont un impact des deux côtés du terrain.

Dans l’Oregon, les Blazers ont bien failli créer l’exploit contre OKC. Et pour tenter de pousser le leader de la Conférence Ouest à la faute, les locaux ont pu compter sur un Toumani Camara cinq étoiles. L’ailier belge a brillé de mille feux en compilant 24 points (à 8 sur 11 aux tirs dont un impeccable 5 sur 5 from downtown !), 9 rebonds et 4 passes décisives en 35 minutes pour une évaluation canon de 30 !

Une performance remarquable qui confirme le nouveau statut que Toumani Camara est en train de prendre au sein des Blazers – où il est désormais un titulaire indiscutable – et de la NBA où son profil de two-way player est très apprécié. « Toumani va essayer de faire son mieux pour t’empêcher de scorer, de toucher le ballon, d’installer ton attaque. Il n’essaie pas seulement d’être costaud et d’avoir un impact. Il essaie vraiment d’être disruptif et de faire sortir son adversaire direct de son match« , a déclaré son coach Chauncey Billups dans des propos rapportés par BasketUSA. « Défensivement, c’est vraiment là que tu te connectes avec ton équipe. Dans la communication, et dans l’effort« , a ajouté le forward belge dont la progression impressionne.

Crédit photo : Blazers

« Une équipe dont les joueuses clés sont au sommet de leur carrière »

Mike Thibault remplacera Rachid Meziane à la tête des Belgian Cats. Une véritable pointure qui tentera de guider les Belges vers la médaille d’or aux Jeux Olympiques de Los Angeles en 2028.

Auréolé de superbes succès en club avec Villeneuve d’Ascq et en sélection avec les Belgian Cats, Rachid Meziane a été enrôlé par le Connecticut Sun pour devenir le premier coach européen à la tête d’une équipe WNBA.

Pour le remplacer, les dirigeants belges ne devaient pas se louper et ont jeté leur dévolu sur Mike Thibault, véritable pointure du coaching. Le septuagénaire américain est une sommité dans son domaine. Entraineur-adjoint aux Lakers avec qui il remporta deux titres NBA, en 1980 et 1982, il fut ensuite assistant aux Bulls – où il eu Michael Jordan himself sous ses ordres – ainsi qu’aux Sonics, aux Knicks, aux Hawks et aux Bucks tout en étant le sélectionneur de Team USA au milieu des nineties.

Le natif de Saint-Paul se tourne au début des années 2000 vers le basket féminin où, avec le Connecticut Sun, il atteint plusieurs fois les Finals et est nommé entraineur de l’année (2006). En 2013, il quitte le Connecticut pour le District de Columbia en devenant le coach des Mystics de Washington avec qui il remporte un nouveau trophée de coach de l’année. Premier entraineur de WNBA à passer le cap des 300 victoires, il remporte le titre suprême en 2019 avec deux Belges sous ses ordres : Emma Meesseman et Kim Mestdagh. Parallèllement à cela, il a également obtenu deux médailles d’or olympiques et un titre mondial avec Team USA.

Légende vivante du coaching féminin, futur membre du Hall of Fame, Mike Thibault va ainsi retrouver Emma Meesseman, meilleure joueuse européenne du monde, et tenter de poursuivre l’excellent travail accompli par Philip Mestdagh et Rachid Meziane. « Mike Thibault est un entraîneur fantastique et son profil correspond tout à fait à ce que nous avions envisagé. Il a prouvé au cours de sa carrière qu’il est un vrai gagnant et qu’il est un entraîneur qui peut donner un coup de pouce supplémentaire à une équipe. Il a beaucoup d’expérience au plus haut niveau et possède d’excellentes qualités de gestionnaire. Il s’intègre parfaitement à notre culture et à notre structure actuelle », communique Koen Umans, GM des Cats, dans des propos rapportés par Basketballbelgium. « Nous sommes donc extrêmement fiers et enthousiastes que Thibault ait choisi de relever ce défi avec les Cats. Il signera un contrat qui le liera à nous à partir de la prochaine fenêtre avec les matchs contre l’Azerbaïdjan et la Lituanie jusqu’aux Jeux olympiques de Los Angeles en 2028. »

« On n’a jamais eu entraîneur pareil en Belgique. Son palmarès parle pour lui », assure Pierre Cornia à la RTBF. « On peut espérer que toute cette expérience et ce vécu vont rejaillir sur les joueuses, sur l’équipe nationale, mais aussi sur le championnat belge. Je suis certain que sa nomination va aider à garder des filles qui ont déjà un certain âge et qui hésitent à peut-être continuer. Le fait d’avoir quelqu’un de sa trempe va motiver les filles. Elles vont se bousculer aux portes des Cats. »

Le nouveau sélectionneur des Belges, qui a également eu Julie Vanloo sous ses ordres lors de la dernière campagne WNBA, est particulièrement enthousiaste pour le dernier (?) défi de sa fructueuse carrière. « Je suis honoré d’être le nouvel entraîneur des Cats. La formidable croissance de cette équipe a été reconnue et respectée dans le monde entier et j’ai eu le privilège d’en être le témoin privilégié », a confié Mike Thibault. « C’est une équipe dont les joueuses clés sont au sommet de leur carrière et j’ai hâte de jouer pour les trophées dans les années à venir. Je ferai tout pour tirer le meilleur parti de ce groupe spécial. Je tiens donc à remercier Basketball Belgium pour sa confiance et je suis prêt à me mettre au travail ! »

L’arrivée du coach US confirme que les Cats, championnes d’Europe en titre, sont loin d’être rassasiées et mettront tout en oeuvre pour ramener d’autres trophées en Belgique.

Crédit photo : FIBA

Kempeneers et les Carriers vaincus à Braine

Avec un noyau étriqué, les Sprimontois ont mordu la poussière à Braine.

Pour se rendre à Braine, formation du haut de tableau, Nicolas Franck ne pouvait compter que sur sept joueurs. Un noyau étriqué et particulièrement jeune puisque composé, notamment, de trois joueurs nés en 2009, Charles Kempeneers, né en 2002, faisant figure d’ancien.

L’intérieur sprimontois (21 points) ainsi que Castagne (12), Lejeune (13) et leurs coéquipiers ont tenté de contrarier les plans des Castors mais ceux-ci avaient rapidement pris l’ascendant, 25-15 après dix minutes et 41-24 à la pause.

Avec une mentalité exemplaire, Moray (4), Lermusieu (4 également), Gillard (6) et les Carriers refusaient d’abdiquer en deuxième mi-temps, faisant jeu égal avec les locaux, pour fixer le score à 82-65. Un cinquième revers pour les Sprimontois qui voient leur adversaire du jour revenir à leur hauteur au classement de cette première régionale largement dominée par Belleflamme.

« Une chance d’avoir dix joueurs déterminants dans des registres différents »

Vincent Aldenhoff poursuivra son excellent travail à la tête de la R2 pepine la saison prochaine. Interview.

Aldou, était-ce une décision facile à prendre que celle de prolonger à Pepinster ?

Il faut avouer que j’ai eu quelques hésitations. Ce n’est pas aussi simple que ça, avec l’incroyable saison que nous vivons actuellement… C’est là que tu commences à te poser beaucoup – et même trop – de questions tout en sachant que la saison est loin d’être terminée.

Qu’est-ce qui t’a dès lors convaincu de poursuivre ta mission à la tête de la R2 pepine ?

L’équipe a tellement évolué ces derniers mois. Je dois reconnaitre que je suis très fier d’entrainer ce groupe. En plus des qualités individuelles de chacun, c’est un mélange de caractères et de personnalités fort différents, mais surtout un groupe qui ne cesse encore d’évoluer. Et ça, c’est le plus important. Tout le monde n’a pas la chance d’avoir à sa disposition dix joueurs capables d’être déterminants, et cela dans des registres différents. Il devrait y avoir peu de changements dans l’équipe, ce qui montre que tout le monde se sent bien également. Une autre raison pour laquelle je suis enthousiaste pour repartir pour une saison supplémentaire est que je me sens bien à Pepinster. C’est un club où il fait bon travailler et c’est également important.

Quels sont vos objectifs pour ce second tour de championnat ?

Au départ, notre objectif était de faire aussi bien que la saison passée que nous avions conclue à la cinquième place. Mais il est clair que désormais, nous ne pouvons plus nous cacher. Nous commençons tout doucement à penser aux Playoffs, ce qui serait une belle récompense. Mais rien n’est encore fait, loin de là…