Les défis à relever pour Thibaut Petit lors des quatre prochaines saisons à Fribourg Olympic Basket s’annoncent aussi excitants qu’ambitieux.
Après avoir tout raflé avec Fribourg la saison dernière, Thibaut Petit a signé un nouveau contrat portant sur les quatre prochaines saisons, signe de la confiance mutuelle entre le technicien liégeois et les dirigeants helvètes. Dans sa deuxième patrie et avec le Fribourg Olympic Basket, le coach belge se veut ambitieux. « Nos objectifs sont multiples. À court terme, nous visons à remporter un des titres nationaux pour une qualification européenne et à consolider notre position en tant que place forte du basketball suisse. À moyen terme, nous voulons être compétitifs sur la scène européenne et réaliser de belles performances en Coupe d’Europe », a-t-il déclaré sur les réseaux sociaux du FOB. « À long terme, l’objectif est de développer un programme de formation pour les jeunes talents afin d’assurer la pérennité du club et de contribuer au développement du basketball en Suisse. »
Pour atteindre ces différents objectifs, Thibaut Petit dispose d’un regard clairvoyant et d’une méthode qui a déjà fait ses preuves. « Ma vision pour l’équipe repose sur plusieurs piliers », explique-t-il. « Premièrement, l’excellence défensive : une défense solide est la base de toute grande équipe. Sans oublier le contrôle du rebond ! Deuxièmement, l’attaque collective : nous devons partager le ballon pour créer des opportunités et marquer. Troisièmement, le développement des joueurs : il est essentiel de travailler individuellement avec chaque joueur pour maximiser leur potentiel. Enfin, la cohésion d’équipe : nous devons créer une culture de groupe, une famille … où chaque joueur se sent valorisé et motivé à donner le meilleur de lui-même. »
Nul doute que ces prochaines années s’annoncent excitantes pour ce coach qui n’aurait pas fait tache à la tête de Belgian Cats après s’être illustré partout où il est passé. Et force est de constater que cette saison est d’ores et déjà une réussite.
D’emblée, Desoleil (15 points), Leclercq (9 unités) et les Haricots faisaient parler leur adresse à distance – 16 triples inscrits au total – alors que Bollaers (23 points) tentait de maintenir la tête des Buffalos hors de l’eau. Après dix minutes, Richel (14 points) et les locaux avaient déjà sérieusement pris l’avantage, 26-13, et poursuivaient dans le second quart-temps pour tuer tout suspens à la pause, 58-32.
En seconde période, Mathy (26 points), Proesman (11 unités) et les Haricots continuaient sur leur lancée, surclassant Blanchy (7 points) et les Buffalos pour signer une très large victoire, surprenante dans les chiffres.
Passé par Ans et militant actuellement en P1 avec Alleur, Henri Hannon viendra renforcer le secteur intérieur de l’Alliance Flémalle la saison prochaine.
Henri, pourquoi avoir décidé de t’engager avec les Métallos pour la saison prochaine ?
C’est d’abord pour retrouver une ambiance générale agréable et familiale que j’ai opté pour Flémalle mais aussi car le projet basket du club me plaît énormément. Alban Angelucci est un excellent coach et, sur papier, l’équipe constituée pour l’année prochaine semble également excellente.
Quelles sont tes envies pour ce nouveau défi ?
Le but est évidemment de monter en P1 au terme de la prochaine saison… Si ce n’est déjà pas fait cette année (rires). Et ensuite de jouer le top en P1 dans les saisons qui suivront.
Quels souvenirs garderas-tu de ton passage à Alleur ?
Alleur est mon club de coeur, là où j’ai joué en jeunes. Pouvoir y revenir pour y jouer durant deux ans en P1 fut juste un pur plaisir.
En P4D, les Alleurois n’ont fait qu’une bouchée des Ninanais.
Dans le sillage de prolifiques Renwart (30 points) et Heyvaert (27 unités), les locaux prenaient immédiatement l’ascendant pour mener 20-12 après dix minutes et 43-26 à la pause. En seconde période, Gossoin (14 points), Devaux (7 unités) et les Ninanais ne parvenaient pas davantage à rivaliser avec les Alleurois, Cambre (21 points) et les All Blacks se payant même le luxe de terminer en force pour alourdir le score, 109-43.
La dernière finale du Trophée Tilia opposera les U12 d’Ensival à ceux de Saint-Louis. Nicolas Fabry, grand habitué de cette compétition et coach des petits Collégiens, préface ce dernier grand rendez-vous de la saison.
Nicolas, tu commences à être un habitué des finales du Trophée Tilia que tu as déjà remporté à deux reprises !
En effet, je participe une nouvelle fois à une finale du Trophée Tilia, ma quatrième finale. On peut donc dire que je deviens un habitué.
Que penses-tu de cette compétition imaginée et organisée par ton club de Saint-Louis ?
C’est une super initiative du Collège Saint-Louis Basket d’organiser un tel évènement pour les jeunes basketteurs. Elle permet d’avoir des rencontres intéressantes et de bon niveau dans un cadre de compétition éliminatoire mais toujours avec bienveillance pour l’épanouissement des enfants. Elle permet également de mettre un peu de piment dans notre saison.
Justement, comment as-tu vécu cette saison avec tes U12 ?
Notre début de saison fut difficile car j’avais une équipe qui n’était pas complètement prête à jouer à un tel niveau. En effet, nous avons accepté de jouer en Ligue régionale U12, le championnat U12 fort, la Coupe AWBB et le Trophée Tilia. Mais avec du travail, de la concentration et bien évidemment de l’amusement, les enfants ont augmenté leur niveau de jeu semaine après semaine. Au final, je peux dire que nous avons réussi un très belle saison. Les enfants auront pu vivre une demi-finale AWBB, des matchs régionaux de haut niveau, un championnat pour garder la forme et une finale du Trophée Tilia.
Cette saison, qu’as-tu plus spécifiquement travaillé avec tes petits gars ?
J’ai adapté et essayé de suivre un maximum le programme du club en vue de préparer les joueurs aux futures saisons régionales ou élites qui les attendent.
Comment tes petits protégés et toi-même aborderez vous cette finale contre Ensival ?
Comme pour toutes les autres rencontres, avec sérieux et l’envie de jouer notre meilleur basket. Si les Ensivalois et nous développons une qualité de jeu comme en demi-finale contre Belleflamme, le spectacle sera au rendez-vous pour les supporters !
Quelles seront les clés et quel sera le mot d’ordre de cette finale ?
Le jeu d’équipe et l’attitude des enfants seront les clés de ce match. Quant au mot d’ordre, il est simple : amusement ! Cette rencontre, c’est le bouquet final de la saison. Ne devons en profiter un maximum.
A la fois choqué et déçu mais également philosophe et résolument positif, Ioann Iarochevitch analyse en profondeur la saison de TDM1et les Playoffs achevés trop tôt des Comblinois.
La saison des Comblinois s’est terminée abruptement, après deux matchs de Playoffs contre De Pinte, lors d’une large défaite à Hamoir. « Comme tout le monde peut s’en douter, c’est une désillusion », confirme Ioann Iarochevitch. « Nous étions tous choqués, personne ne réalisait que c’était déjà fini comme ça – un peu comme l’année dernière. Avec les attentes et les objectifs que nous avions, nous sommes tous très choqués et déçus et commençons seulement à réaliser que cette saison est terminée. »
Parfois, la réussite d’un match, d’une série, d’une saison tient à peu de choses. Pour l’intérieur comblinois, le mauvais début du premier match des Playoffs a plombé les Comblinois. « Je pense que c’est peut-être ça qui a tué notre série », analyse Ioann. « Nos adversaires étaient prêts, confiants. Ils avaient été champions la saison précédente et possédaient donc une certaine expérience de ces Playoffs. »
Directement efficaces dans cette première rencontre des quarts de finale des Playoffs de TDM1, Unruh, Geukens et leurs coéquipiers ont immédiatement pris l’avantage en shootant à plus de 50%, obligeant les Comblinois à courir après le score. « Après avoir compté vingt longueurs de retard, nous étions parvenus à revenir à égalité. Mais nous avions dépensé beaucoup d’énergie pour perdre, au final, de onze unités », continue l’ancien intérieur du Spirou et de RSW Liège Basket. « Ce premier match – et en l’occurrence le début de ce match – nous a fait beaucoup de mal. C’est cette rencontre que nous aurions dû prendre si nous avions été prêts mentalement. Remporter ce premier match aurait totalement changé la physionomie de cette série. »
Ensuite, les Comblinois se sont assez lourdement inclinés à domicile. « Pourtant, pour ce second match, nous étions confiants. Nous n’avions pas connu beaucoup de défaites à domicile, et encore moins de vingt points », tempère Ioann. « Mais les gars de De Pinte ont continué sur leur lancée et ont fait parler leur expérience tout en shootant à nouveau très bien. Et nous avons craqué, il n’y a pas d’autre mot. »
Un second revers synonyme d’élimination, laissant de sérieux regrets aux joueurs, au staff, aux dirigeants et aux supporters alors que les amateurs de basket en région liégeoise – hormis les habituels esprits chagrins – espéraient une fin de saison en apothéose. « C’est difficile de relever ce qui n’a pas été, ce qu’il nous a manqué pour remporter cette série. Il y a de nombreux facteurs qui peuvent expliquer cette élimination », remarque Ioann. « Il nous a peut-être manqué cette cohésion sur le terrain, que chacun soit prêt au meilleur moment et pour des matchs de ce calibre, de la concentration, de l’agressivité… Mais si nous avions mieux démarré cette première confrontation à De Pinte, nous l’aurions gagnée car nous étions revenus au score en montrant du caractère et les valeurs de Comblain. Et alors tout aurait été différent. »
Une seconde saison en TDM1 que le matricule 428 abordait avec de sérieuses ambitions après avoir attiré Maxime De Zeeuw, ancien Belgian Lion ultra capé, Maxime Depuydt, ex-sniper de RSW Liège Basket, et Donovan Walasiak, meneur d’expérience routinier de la TDM1. La volonté du Mailleux avait plusieurs fois été annoncée : accéder à l’élite nationale. « Au niveau humain et ambiance, ce fut une saison hyper positive avec que des super gars, de bons amis et de bons coéquipiers. Je referais dix saisons avec eux comme ça, sans hésiter », assure Ioann. « Au niveau sportif, il y avait de grosses attentes, beaucoup de pression entre guillemets et un cadre beaucoup plus professionnel avait été mis en place dans l’approche des matchs et des entrainements. Malheureusement, les résultats n’ont pas forcément suivi. »
Pourtant, tout n’est pas à jeter, que du contraire. Les Comblinois, qui ont dû composer avec de nombreuses blessures tout au long de la saison, se sont tout de même qualifiés pour les Playoffs. « Nous avons terminé à la cinquième place, à une victoire d’être deuxièmes. Nous avons connu quelques courtes défaites : d’un point contre Lier, de trois unités contre Neufchâteau. Pour le même prix, nous aurions pu gagner ces matchs-là et aurions terminé dans le Top 3 », constate l’expérimenté intérieur qui oscille entre fatalisme et positivité, habité par des sentiments mitigés au moment de dresser le bilan de la saison écoulée. « Je suis déçu, bien sûr, mais pour deux ou trois matchs joués différemment, nous aurions été dans une autre dynamique. »
Au cours de sa longue et fructueuse carrière, Ioann en a vu d’autres. « C’est la loi du sport, de la compétition. Ce n’est jamais une science exacte », rappelle-t-il. « Beaucoup de facteurs entrent en jeu et malheureusement les étoiles ne se sont pas alignées pour nous. Pourtant, nous avions l’équipe pour y arriver et nous y avons tous cru jusqu’au bout malgré cette saison en dents-de-scie. » Et de conclure, sur une note enthousiaste : « Ce n’est pas la fin du monde : il faut apprendre de nos erreurs et la vie continue. Il y a encore des saisons devant nous et nous avons encore toutes nos chances d’atteindre nos objectifs dans un futur proche. »
Grosse désillusion pour les Sprimontoises qui faisaient la course en tête depuis plusieurs mois.
Ce match au sommet entre des Sprimontoises invaincues et des Hesbignonnes qui ne s’étaient inclinées qu’à une reprise, 61-67 contre Sprimont, allait décider du titre en P2A. Pour l’occasion, les locales pouvaient compter sur une vraie profondeur de banc avec onze joueuses, à l’inverse des visiteuses qui n’étaient que sept.
Le début de rencontre tenait toute ses promesses, les deux formations se tenant dans un mouchoir de poche. Avec deux styles opposés – up tempo pour les locales, plus posé pour les visiteuses – mais aussi efficaces, les deux équipes étaient au coude-à-coude après dix minutes, 15-14. Dans le second quart-temps, Kurtosi (23 points) et Deck (11 unités) faisaient parler leur expérience et, plus efficaces des deux côtés du terrain, les protégées de Roland Dejaiffe prenaient nettement l’ascendant pour rentrer au vestiaires avec une avance très intéressante, 28-40.
Alors que tous les observateurs s’attendaient à une réaction des Sprimontoises, c’étaient les Hesbignonnes, sous l’impulsion de Stas (23 points) qui continuaient leur domination, les locales ne trouvant pas de solution en zone avant. L’écart grandissait et à la demi-heure le marquoir affichait 35-59. Dans la dernière ligne droite, Willemarck (13 points), Mostade (14 unités) et leurs coéquipières tentaient le tout pour le tout et alignaient les triples – cinq bombes sur neuf dans le dernier quart-temps – pour essayer de revenir au score. Les visiteuses souffraient mais parvenaient à conserver l’avantage et l’average, s’imposant 58-70.
Une grosse désillusion pour les Sprimontoises qui sont passées à côté du plus important match de leur saison tandis que le tandem Kurtosi/Stas a confirmé avoir peu d’équivalent en P2. Les Hesbignonnes s’assurent ainsi du titre et de la montée, qui seront validé après une dernière victoire dimanche prochain contre Comblain. Les Sprimontoises, elles, pourront être fières de cette saison plus que réussie qu’elles termineront vraisemblablement avec une seule défaite, s’érigeant de facto en favorites pour le titre la saison prochaine avec les équipes renforcées de LAAJ et La Villersoise.
Un homme avisé en vaut deux ont dû se dire Degée (12 points sur 4 triples) et les Porais en se rendant dans la Cité de l’Oie. Pour éviter de devoir courir après le score alors que la réussite demeure aléatoire, Nicolas (10 points) et les Tilffois s’appuyaient sur leur défense pour prendre l’avantage, 9-12 après dix minutes. Letesson (18 points) enchainait ensuite les paniers et les visiteurs creusaient l’écart, 24-36 à la pause.
Au retour des vestiaires, Chiappe (12 points) et ses coéquipiers continuaient sur leur lancée, se montrant plus réalistes des deux côtés du terrain que Renard (12 points), Gazitepe (8 unités) et les Visétois. L’avance des visiteurs grossissait et ces derniers finissaient par s’imposer 56-80.
En R2A, les Haricots se sont révélés indigestes pour les Sharks.
Menées de trois unités après dix minutes, 11-8, Gonze (10 points), Plumat (10 unités également) et leurs coéquipières retournaient la situation à leur avantage dans le second quart-temps pour rejoindre les vestiaires en tête, 22-23. En seconde mi-temps, les deux équipes refusaient de céder un pouce de terrain et le suspens était total mais Ziemons (14 points) et les Liégeoises triomphaient de haute lutte, 48-50.
Christophe Hauglustaine analyse la victoire des Ensivalois à Jupille et la course au maintien qui fait rage.
Christophe, que retiens-tu de ce déplacement aux Argilières ?
Je retiens d’abord le très bel hommage rendu à Michel Nihon, ensuite la façon dont nous avons abordé ce match, bien emmenés par notre Capitaine Genet qui a claqué 28 points en première mi-temps avec un 5 sur 6 à trois points. En seconde mi-temps, c’est l’ensemble de l’équipe qui a repris le scoring. A deux minutes de la fin, nous menions de 9 points. Des erreurs de notre part et un très grand Nico Beauduin nous ont malheureusement poussés à la prolongation. Heureusement, nous avons pour une fois pu rester concentrés pour aller chercher la victoire sur un dernier shoot de Pierre Hauglustaine.
Comment envisagez-vous désormais vos chances de maintien ?
Le maintien se jouera sûrement le week-end prochain, sauf si Andrimont bat Wanze. Nous avons à nouveau notre sort entre nos mains mais rien n’est joué !