Les Templiers ont pris une rouste dans le derby contre Wanze.
Si les derbies donnent souvent lieu à des matchs disputés, ce ne fut pas le cas samedi à Haneffe. Portés par un Nicolas Paulus (31 points) en feu, les Sucriers prenaient immédiatement l’avantage, 14-26 après dix minutes. Dony (12 points), Lambinon (12 unités également), Weiler (10 pions) et les locaux tentaient bien de résister mais Riga (18 points), Waterval (13 unités), Goossens (12 pions) et les visiteurs étaient tout simplement trop forts et le score prenait des allures de corrections, 67-102 au final.
Les Comblinois ont vaincu les Dragons pour rejoindre Harimalia en finale de la Coupe provinciale.
Pour cette demi-finale de Coupe provinciale, le Mailleux Comblain n’alignait aucun joueur de sa TDM2 ni Lhoest et Vanbergen. C’est donc sur huit joueurs que pouvait compter David Offermann pour affronter l’excellente P2 d’ESL United drivée par le tout aussi excellent Didier Longueville.
En début de rencontre, Hendriks (11 points) alimentait le marquoir pour les Liégeois mais en face, Maxime Princen (36 points au total) commençait déjà son festival en inscrivant 13 unités au cours des dix premières minutes conclues sur le score de 13-23. Dans le deuxième quart-temps, « Princ’ the Prince » continuait de faire des dégâts (23 points marqués à la pause) et Cybers (13) et les Comblinois augmentaient encore un peu leur avance, 32-48 à la mi-temps.
A la reprise, Klontz (15), Charmetant (8) et les Dragons faisaient jeu égal avec les leaders de P2A et l’écart ne fluctuait guère, 51-68 à la demi-heure. De Liamchine (18), Hamaide (9), Carbonari (9 également) et les Comblinois profitaient de la dernière période pour alourdir le score et remporter la victoire 65-92 afin de rejoindre les Abeilles d’Harimalia en finale de cette compétition.
Les Abeilles ont défendu le plomb pour éliminer les Theutois et rejoindre Comblain en finale de la Coupe provinciale.
Dans le sillage de Van Dessel (17 points) et Jonniaux (22 unités), les Abeilles démarraient en force cette demi-finale de Coupe provinciale. En dix minutes, les protégés de Sébastien Dethioux – qui a su insuffler une identité défensive à ce groupe depuis son arrivée – avaient sans doute déjà fait le plus dur, 12-28.
Par la suite, les échanges s’équilibraient. Barbay (8 points), Alex Bousmanne, Rondoz, Caro (six unités chacun), Massin (12) et les Theutois retrouvant leurs valeurs défensives pour mieux rivaliser avec Simé Brajkovic (9) et les Abeilles. Au final, Quentin Vanoost (11) et ses coéquipiers s’imposaient 56-77 pour rejoindre Comblain en finale de la Coupe provinciale.
Chez le leader de R2B, Sam Winkin a crevé l’écran.
Pur produit de la formation calidifontaine, Sam Winkin ne cesse de prendre de l’envergure. Désormais rotation importante du groupe TDM2, le jeune homme qui a grandi en face de la salle Freddy Winkin endosse le costume de leader offensif lorsqu’il évolue avec la R2 du matricule 1200.
Vendredi soir, après un long périple vers le Borinage, celui qui est aussi doué avec une balle de basket qu’avec une moto-cross ne s’est pas caché. Inspiré par l’emblématique Mons Arena, le forward de Ninane a cartonné la défense montoise en claquant 32 points !
Dans le sillage de Winkin, Marnette (13 points) et les Ninanais ont mené la vie dure aux Borains, pourtant autoritaires leaders de la série. Menés 41-37 à la pause, il n’a pas manqué grand chose aux protégés de Thomas Waonry pour créer l’exploit, ceux-ci s’inclinant finalement avec les honneurs, 89-79.
Les Haricots ont pris l’ascendant sur les Réveillés pour conforter leur leadership sur la P3A.
Au Réveil, Walewyns (19 points) était intenable en début de rencontre mais Stevens (13) lui répondait du tac au tac et après dix minutes, le suspens était entier : 12-14. Jamar (9), Bernaerts (8) et les visiteurs profitaient du second quart-temps pour creuser un petit écart, 26-33 à la pause.
Au retour des vestiaires, Henry (20) tenait le Réveil à bout de bras mais Antoine (10) et les Haricots parvenaient à faire le break, 38-51 à la demi-heure, pour finalement s’imposer 55-70.
La saison prochaine, Néo Boterdael défendra les couleurs de Pepinster.
Néo, pourquoi avoir décidé de rejoindre Pepinster pour la prochaine saison ?
J’ai choisi de m’engager avec Pepinster car ce que le club m’a proposé m’a fortement intéressé. J’avais envie de revenir plus près de chez moi, c’est donc top d’avoir pu trouver un accord avec les Pepins.
Quelles sont tes envies pour cette nouvelle étape de ta carrière ?
Elles sont d’abord de me remettre de ma blessure au genou afin de pouvoir revenir à 100% et de pouvoir aider le groupe du mieux possible.
Quels souvenirs garderas-tu de ton passage à Sprimont ?
J’ai passé de super années à Sprimont et découvert plein de choses. C’est un top club, autant sur le plan basket qu’humain.
Pour la première fois, un joueur Belge participera au All-Star Week-end.
Injustement oublié lors de la première sélection pour le Rising Star Challenge, Toumani Camara sera finalement de la partie. Le forward belge a profité de la blessure de Brandon Miller pour recevoir sa convocation pour le All-Star Weekend, une première pour un joueur issu de notre pays – qui vient d’ailleurs enfin de se doter d’un gouvernement.
Une sélection amplement méritée pour Toumani Camara qui tourne cette saison à 10 points, 5,7 rebonds, 2,1 passes décisive et 1,3 interception en 32 minutes. Titulaire indiscutable d’une équipe de Portland actuellement dans une excellente dynamique, le Bruxellois est la pierre angulaire de la défense des Blazers et l’un des joueurs les plus appréciés par le public et le staff de la franchise de l’Oregon.
Véritable two-way player, Toumani Camara se coltine chaque soir les meilleurs attaquants adverses et profite de sa polyvalence pour noircir la feuille de stats. Spectaculaire et généreux dans l’effort, celui qui a brillé en NCAA avant d’être drafté par les Suns de Phoenix aligne les highlights tout en faisant toutes ces petites choses qui contribuent à la progression des Blazers.
A « Frisco », Toumani sera à coup sûr chaud boulette et aura des étoiles dans les yeux pour son premier All-Star Week-end ! Le Belge participera au Rising Star Challenge qui verra, après le match des célébrités, quatre équipes croiser le fer. Trois d’entre elles seront composées de rookies et de sophomores (les joueurs de deuxième année, comme l’est Toumani Camara) tandis que la dernière sera constituée de joueurs de G-League. La nouvelle formule verra les équipes s’affronter en demi-finale puis en finale, le vainqueur étant celui qui atteint le plus rapidement les 40 points marqués.
Nul doute que toute la Belgique aura les yeux rivés sur Toumani Camara qui devrait encore nous gratifier de quelques contres et dunks dont il a le secret.
En P3C, les Flémalloises se sont appuyées sur leur défense pour faire la différence à Awans.
A Awans, Holinski (18 points) tentait de tenir son équipe à bout de bras mais Fransolet (8 points), Herbillon (8 unités également) et les Flémalloises s’appuyaient sur leur défense pour prendre l’avantage, 6-13 après dix minutes et 17-27 à la pause.
En seconde période, Strykers (9 points) et les Awansoises se montraient un peu plus efficaces en zone avant mais Van Ham (10 unités), Dierckx (10 points également), Guyaux (8 points) et les visiteuses ne lâchaient pas l’affaire et contrôlaient leur avance. Au final, les protégés de Raphaël Doret s’imposaient 42-53 pour afficher un bilan désormais équilibré de six victoires et autant de défaites.
Les Blue Rabbits se sont montrés efficaces dans leurs installations pour dominer les Jupillois d’Atlas.
Dans le sillage d’un super Romain Grobet (25 points), les Jupillois démarraient pied au plancher et prenaient l’avantage dans l’atypique salle de leurs voisins de Bellaire, 18-22 après dix minutes. Lamarche (24 points) sonnait la révolte et Hulsen (15 unités) et les Blue Rabbits resserraient leur défense pour renverser la situation et virer en tête à la pause, 43-36.
Au retour des vestiaires, les deux équipes se rendaient coup pour coup, Boland (11 points), Alone Evina (12 unités) et les Brasseurs rivalisant avec leurs hôtes. A la demi-heure, le suspens était entier : 63-57. Dans la dernière ligne droite, c’était encore en défense que Lacroix (14 points), Evrard (18 unités) et les locaux faisaient la différence pour remporter méritoirement ce derby, 83-67.
Les Panthers veulent envisager l’avenir avec optimisme grâce à l’arrivée de Thierry Dario pour insuffler une nouvelle dynamique commerciale.
Pour ce dernier jour de janvier, la direction des Panthers avait convié le staff et les joueuses de l’équipe TDW1 ainsi que la presse pour dévoiler l’arrivée de Thierry Dario au sein de l’emblématique club de basket féminin de la province de Liège. « Une annonce très positive pour le club car Thierry va pouvoir apporter une nouvelle dynamique », assurait, en guise de préambule, David Petermans.
Entrepreneur à succès dans le secteur du transport et de la logistique, ancien pivot réputé et membre actif de l’Alliance Flémalle, Thierry Dario est avant tout un passionné de basket. « J’aime ce sport depuis mon plus jeune âge », précise ce souriant quadragénaire qui, voici deux ans, fut à la base de l’impulsion donné à la filière féminine au sein de l’Alliance Flémalle, l’un des plus importants clubs de la région avec pas moins de 450 membres. « Les Panthers restent un exemple dans ce domaine et, à Liège, sont un des derniers bastions du sport collectif de haut niveau avec le Standard et les Bulldogs. »
Peu intéressé par les titres et la reconnaissance, Thierry Dario vient, bénévolement, en soutien du club liégeois avec une mission claire. « Je suis là pour aider les Panthers à rallier les forces vives afin de développer le basket féminin auquel je crois beaucoup », précise ce papa de deux enfants. « Au cours des discussions que nous avons pu avoir ces trois derniers jours, il est rapidement apparu qu’il existait des affinités réelles afin de travailler main dans la main.
Outre un sponsoring personnel, Thierry Dario apportera avec lui son sens aigu des affaires et son réseau. « Mon métier consiste à mettre des entreprises en relation et je vais tâcher de faire la même chose avec les Panthers », ajoute-t-il. « Je suis convaincu que le projet des Panthers, qui a du fond, va susciter l’intérêt de multiples entreprises. »
« Nous sommes ravis d’accueillir Thierry », sourit Pierre Cornia. « Il était important pour le club d’avoir un souffle nouveau. Cette saison est difficile pour plusieurs raisons mais, en réalité, cela fait déjà quelques années que nous cherchions quelqu’un de la trempe de Thierry. C’est un homme d’affaires passionné par le basket qui va apporter au club les connections business que nous n’avions pas. Nous étions arrivés à un moment où nos propres connections s’essoufflaient et, en sport comme dans d’autres domaines, il est primordial de pouvoir se renouveler. Thierry va vraiment pouvoir booster le club. » Et d’avancer : « Je suis convaincu de l’avenir des Panthers, et peut-être même à un niveau que nous n’avons jamais connu avant. »
Si aucun objectif chiffré n’a été avancé, l’ambition est de consolider un budget pour faire partie des formations compétitives en Belgique et d’assurer une continuité au fil des saisons. « Nous souhaitons rapidement retrouver, sur le terrain, le Top 5 belge et la Coupe d’Europe », ajoute le coach des Panthers. « Nous espérons y arriver le plus vite possible mais pas n’importe comment. Les Panthers conserveront leur ADN. Nous n’alignerons jamais huit étrangères mais nous avons besoin de cadres (ndlr : de joueuses confirmées), pour encadrer notre école de jeunes. »
Une annonce bien accueillie par les joueuses actuelles alors que l’équipe occupe actuellement l’antépénultième place au classement de la TDW1. « Nous n’éviterons pas le stress des Playdowns car nous avons grillé nos jokers », reconnait Pierre Cornia qui souligne que tous les concurrents directs des Panthers se sont renforcés. « Toutefois, nous n’avons encore jamais pu évoluer au complet. J’ai confiance en notre équipe. Nous avons notre sort entre nos mains, ce qui est positif, mais il faudra montrer de la volonté et du caractère et que tout le monde se sente concerné. »
Si l’arrivée d’un renfort n’est pas (encore ?) à l’ordre du jour, cette nouvelle impulsion doit booster les Panthers sur le terrain et dans les coulisses avec la perspective de lendemains qui chantent.