Liège Basket à…Waremme!

 

Après le Hall du Paire, c’est à Waremme que se produira Liège Basket!  Dans le cadre de l’inauguration du Pôle Ballons, les hommes de Laurent Costantiello affronteront le Champagne Châlons  Reims Basket dans une rencontre que l’on espère pétillante.

 

C’est ce weekend que Waremme inaugure son Pôle Ballons et pour l’occasion, la Province de Liège a mis les petits plats dans les grands. Tout au long de la journée, quantité de matchs entre des équipes de jeunes auront lieu dans une atmosphère conviviale et chaleureuse, avec en point d’orgue l’amical entre Liège Basket et Châlons à 17h et le match  des Panthers (D1 féminine) face à Braine.

Liège Basket devrait être au complet face à son homologue français, aucun Liégeois n’ayant été retenu pour la campagne de qualifications des Belgian Lions. Un autre duel franco-belge après celui qu’a abrité la Lotto Arena d’Anvers hier soir. Espérons que le résultat soit différent aujourd’hui.

Focus sur la Coupe de la Province

 

Ces 25 et 26 novembre marquent une trêve dans les championnats provinciaux pour laisser place à une respiration salutaire. Mais pas pour tout le monde car pour seize équipes, le match de ce weekend sera un match couperet. En effet, ces samedi et dimanche auront lieu les huitièmes de finale de la Coupe de la Province.

 

Et les hostilités commenceront ce samedi à 17h du côté de Tilff où la P2 de Patrick Maquinay accueille Aubel, leader invaincu de notre élite provinciale. Pour Aubel, comme nous le confiait Jonathan Hertay, la Coupe est importante. « La Coupe est toujours un objectif! Ce sont des matchs spéciaux où tout est possible. Au regard de notre début de saison, il serait ridicule de ne pas afficher d’ambition pour cette compétition qui offre toujours une saveur particulière. D’autant plus qu’Aubel est en course pour l’obtention de l’organisation des demi-finales. » Les Aubelois veulent y ajouter la manière. « Jusqu’à présent, nous avons gagné sans jamais y mettre les formes. Je pense même que ce sont nos pires matchs de la saison » expliquait l’ailier Aubelois. « Nous ne sommes pas satisfaits de la qualité de nos prestations en coupe. Il nous tient à coeur de gagner ce week-end avec un fond de jeu de qualité. »

Aubel veut y mettre les formes.

Mais Tilff reste sur une excellente dynamique et une belle victoire au 4A Aywaille en championnat et compte vendre chèrement sa peau. « Nous sommes très positifs pour l’instant.  Je pense que nous, et seulement nous-mêmes, pouvons gâcher le travail accompli jusqu’à maintenant. Nous sommes finalement notre pire adversaire. Si nous continuons à jouer comme ne le faisons actuellement, si nous restons dans cette bonne dynamique , je pense que les autres équipes auront du mal à nous arrêter » nous révèlait Kenny Boers, le fantasque Porais qui croit en la possibilité de s’imposer à domicile. « Je pense que tout est possible. Nous sommes dans une spirale positive pour le moment donc je pense que chaque match est à prendre. Maintenant, nous savons aussi qu’Aubel est une équipe très compétitive en P1. Les Aubelois affichent un bilan parfait de dix sur dix en championnat donc nous ne nous attendons absolument pas à un match facile, au contraire. Nous allons juste continuer à jouer notre jeu et essayer de les faire déjouer grâce à notre collectif. Celui-ci s’affine de mieux en mieux au fil des matchs. »

 

 

Grâce-Hollogne, seule P3 encore en lice

 

Le second match aura lieu à 19h à Neuville où la P2 reçoit le RBC Awans. Une rencontre entre deux équipes qui souffrent en championnat, chacune n’ayant engrangé qu’une maigre victoire dans leur série respective. Nul doute qu’une victoire et une qualification pour les quarts de finale offriraient une consolation salutaire à ces deux formations qui voient le spectre de la relégation croître de semaine en semaine.

Julien Wéry dans ses oeuvres.

A 21h, toujours ce samedi, c’est Grâce-Hollogne, la seule P3 encore en lice à ce stade, qui se rendra dans le nouveau Pôle Ballons de Waremme pour y affronter l’équipe locale. Julien Wéry, joueur et secrétaire des Buffalos, nous préfaçait cette rencontre il y a quelque temps. « Je nous donne 10% au  maximum et je suis optimiste. Waremme a un effectif digne du top 5 en P1. La sauce ne prend pas pour le moment, et je ne comprends pas trop pourquoi, mais c’est une équipe sur qui il faudra compter pour les play-off P1. Malgré cela, sur un match tout reste possible. Une équipe a priori plus faible mais en confiance pourrait, pourquoi pas, l’emporter sur une équipe plus talentueuse mais qui doute. C’est en tout cas super excitant de jouer face à une telle équipe. Nous n’aurons de toute manière rien à perdre. »

 

 

Quatre matchs au menu ce dimanche

 

C’est ensuite ce dimanche 26 novembre que se dérouleront quatre rencontres. A 13h30, Ans, seulement trois matchs gagnés en P2, reçoit Neuville, huit victoire en P1 mais qui souffre de nombreux absents et blessés, comme nous le disait Kevin Reyserhove. « Nous n’avons pas eu de chance côté blessures cette année. Nous n’avons pas encore été au complet une seule fois à l’entraînement et seulement une fois à un match. Dimanche, Paulus et Sumkay seront absents, et si Delmal est là, il ne sera pas à 100%. J’espère que l’infirmerie va bientôt fermer ses portes et que nous pourrons bien vite travailler en cinq contre cinq aux entraînements. » Cela n’empêche pas le coach du Rebond d’avoir des ambitions. « La coupe est un objectif. Nous y avons pris goût l’année dernière avant de perdre en finale donc nous nous étions dit que ça serait bien d’aller le plus loin possible, et pourquoi pas faire mieux que la saison dernière » nous confirmait-il, même s’il reconnaissait que « Chaque équipe mérite d’être au tour où elle est et peut prétendre à la victoire. Il n’y a pas de petite équipe à ce stade de la compétition. »

Le 4A veut s’imposer à SFX.

A 14h, deux affrontements au programme. L’un à Esneux où la P2 locale accueillera la P1 du Haut-Pré Ougrée. Les Liégeois, malgré un noyau réduit à portion congrue, n’en finissent plus d’étonner et ne se sont inclinés qu’à deux reprises depuis le début de la saison. Les Esneutois, avec cinq points d’avance, voudront créer la surprise dans leur antre et prouver ainsi que leur bon classement en deuxième provinciale est tout à fait justifié. L’autre rencontre aura lieu à Verviers entre SFX-Saint Michel et le 4A Aywaille. Nicolas Letesson nous expliquait la volonté aqualienne. « Nous avons à coeur de prouver que le match contre tilff n’était qu’un faux pas et nous voulons directement retrouver la victoire ce weekend contre sfx. Nous prenons match par match et nous voulons tout gagner. Aller le plus loin possible en coupe est un objectif. »

 

 

Modave jouera mercredi

 

Un objectif et une manière de voir les choses que partage l’Etoile Jupille -qui se rendra à Spa à 17h- comme nous le précisait Julien Van Roy. « Gagner la coupe, nous l’espérons. C’est un peu un rêve caché dans un coin de nos têtes. Toutefois, nous jouons match apres match et nous savons que nous allons devoir battre de grosses P1. Mais pourquoi pas créer la surprise, c’est ça aussi la beauté de cette compétition . Toute l’équipe a vraiment envie d’aller le plus loin possible pour le club car nous savons que ça lui tient à coeur. L’année avant mon arrivée à l’Etoile, le club avait déjà créé l’exploit en battant Dison. » Pour tenter de s’imposer chez les Thermaliens, Jupille veut profiter de ses rotations. « L’effectif est dense et chaque poste est doublé » détaillait Julien Van Roy. « A l’aile et à l’intérieur, nous avons tous les profils donc nous savons nous adapter à nos adversaires et aux match-up. Il faut que nous restions dans nos phases et ne pas commencer à faire n’importe quoi . Nous avons prouvé, contre Sainte Walburge et Bellaire, que si nous restons dans notre schéma de jeu nous pouvons être forts. »

Enfin, un dernier match sera à jouer entre la P2 de Modave et Hannut ce mercredi 29 novembre à 21h. Face à des Hannutois en pleine bourre et qui viennent de se renforcer avec l’arrivée d’Olivier Defraine, les troupes de Gaetan Di Bartoloméo auront besoin de livrer un match plein si elles veulent également créer la surprise.

 

 

« En Coupe, tout est possible! »

 

Ces 25 et 26 novembre marquent une trêve dans les championnats provinciaux pour laisser place à une respiration salutaire. Mais pas pour tout le monde car pour seize équipes, le match de ce weekend sera un match couperet. En effet, ces samedi et dimanche auront lieu les huitièmes de finale de la Coupe de la Province. Kenny Boers, l’ailier fantasque de la P2 de Tilff, se confie avant de recevoir Aubel, le leader invaincu de notre élite provinciale.

 

Kenny, pensez-vous pouvoir battre Aubel ce samedi?

Je pense que tout est possible. Nous sommes dans une spirale positive pour le moment donc je pense que chaque match est à prendre. Maintenant, nous savons aussi qu’Aubel est une équipe très compétitive en P1. Les Aubelois affichent un bilan parfait de dix sur dix en championnat donc nous ne nous attendons absolument pas à un match facile, au contraire.

Kenny prend ses marques à Tilff.

Quel sera votre plan de jeu pour contrer l’armada de Christophe Hougardy?

Nous allons juste continuer à jouer notre jeu et essayer de les faire déjouer grâce à notre collectif. Celui-ci s’affine de mieux en mieux au fil des matchs.

Comment se sent le groupe?

Très bien!  Nous sommes très positifs pour l’instant.  Je pense que nous, et seulement nous-même, pouvons gâcher le travail accompli jusqu’à maintenant. Nous sommes finalement notre pire adversaire. Si nous continuons à jouer comme ne le faisons actuellement, si nous restons dans cette bonne dynamique , je pense que les autres équipes auront du mal à nous arrêter.

 

Aubel veut enfin y mettre la manière en Coupe

 

Ces 25 et 26 novembre marquent une trêve dans les championnats provinciaux pour laisser place à une respiration salutaire. Mais pas pour tout le monde car pour seize équipes, le match de ce weekend sera un match couperet. En effet, ces samedi et dimanche auront lieu les huitièmes de finale de la Coupe de la Province.

 

On n’arrête plus Aubel! Invaincu en championnat, les pensionnaires de première provinciale sont également en huitièmes de finale de la Coupe. Avec la particularité de ne pas y avoir spécialement brillé. « Jusqu’à présent, nous avons gagné sans jamais y mettre les formes. Je pense meme que ce sont nos pires matchs de la saison » nous confie l’ailier aubelois, Jonathan Hertay.  « Nous ne sommes pas satisfaits de la qualité de nos prestations en coupe. Il nous tient à coeur de gagner ce week-end avec un fond de jeu de qualité. »

Face à une équipe de Tilff sur une bonne dynamique, le match promet d’être disputé. « Nous savons que cela ne sera pas facile,  nous les avons joué en awbb en aout » rappelle Jonathan. « Les Porais seront surement revanchards et très motivés à l’idée de jouer le leader de l’élite provinciale. »

Toutefois, à Aubel, l’ambiance est sereine et la volonté de s’imposer bien présente. « La Coupe est toujours un objectif! Ce sont des matchs spéciaux où tout est possible » confirme Jonathan. « Au regard de notre début de saison, il serait ridicule de ne pas afficher d’ambition pour cette compétition qui offre toujours une saveur particulière. » Et d’ajouter: « d’autant plus qu’Aubel est en course pour l’obtention de l’organisation des demi-finales.« 

L’Etoile Jupille veut profiter de la densité de son effectif

 

Ces 25 et 26 novembre marquent une trêve dans les championnats provinciaux pour laisser place à une respiration salutaire. Mais pas pour tout le monde car pour seize équipes, le match de ce weekend sera un match couperet. En effet, ces samedi et dimanche auront lieu les huitièmes de finale de la Coupe de la Province.  Nous sommes allés interroger le talentueux meneur de l’Etoile Jupille, Julien Van Roy.

 

Julien, ce dimanche 26 novembre, à 17h , vous vous rendez à Spa pour y affronter la P1 du club éponyme. Vous y allez pour vous imposer?

Oui! Nous y allons pour gagner. En plus, nous avons une revanche à prendre car nous avons perdu contre leur P2 en championnat . C’est notre seule défaite à ce jour mais c’était pendant la fête à Ninane et François Lhote était blessé. Nous ne savons pas si nous allons jouer contre la P1 , la P2 ou un mélange des deux. En Coupe les effectifs sont parfois un peu hybrides.

La Coupe est-elle un objectif pour vous?

Gagner la coupe, nous l’espérons. C’est un peu un rêve caché dans un coin de nos têtes. Toutefois, nous jouons match apres match et nous savons que nous allons devoir battre de grosses P1. Mais pourquoi pas créer la surprise, c’est ça aussi la beauté de cette compétition . Toute l’équipe a vraiment envie d’aller le plus loin possible pour le club car nous savons que ça lui tient à coeur. L’année avant mon arrivée à l’Etoile, le club avait déjà créé l exploit en battant Dison.

Sur quoi le match va-t-il se jouer?

Je pense que nous sommes une équipe très solide. L’effectif est dense et chaque poste est doublé. A l’aile et à l’intérieur, nous avons tous les profils donc nous savons nous adapter à nos adversaires et aux match-up. Il faut que nous restions dans nos phases et ne pas commencer à faire n’importe quoi . Nous avons prouvé, contre Sainte Walburge et Bellaire, que si nous restons dans notre schéma de jeu nous pouvons être forts. A nous de prendre notre revanche! J’espère juste que nous allons bientôt en avoir fini avec les bobos qui diminuent certains de nos gars.

Le 4A veut renouer avec la victoire

 

Ces 25 et 26 novembre marquent une trêve dans les championnats provinciaux pour laisser place à une respiration salutaire. Mais pas pour tout le monde car pour seize équipes, le match de ce weekend sera un match couperet. En effet, ces samedi et dimanche auront lieu les huitièmes de finale de la Coupe de la Province. 

 

Et dimanche, à 14h, le 4A Aywaille se rendra dans la cité lainière pour y affronter la P2 de SFX-Saint Michel Verviers. Un déplacement toujours délicat tant la petite salle du Collège se révèle bien souvent un calvaire pour ses visiteurs.

Néanmoins, pour le 4A, ce match est aussi l’opportunité de se reprendre après la contre-performance de samedi dernier contre les Porais. « Nous avons à coeur de prouver que le match contre tilff n’était qu’un faux pas et nous voulons directement retrouver la victoire ce week-end contre SFX » nous confie Nicolas Letesson. « Nous prenons match par match et nous voulons tout gagner. Aller le plus loin possible en coupe est un objectif que nous nous sommes fixés. »

Ayant réalisé un intense et qualitatif entrainement ce jeudi (notamment), le groupe d’Alain Demarteau, en qui le club à toute confiance, est dans les meilleures dispositions pour aller s’imposer en bords de Vesdre et accéder ainsi aux quarts de finale de la compétition. Mais le défi s’annonce à la hauteur de l’envie de bien faire des Aqualiens. En effet, avec seulement deux défaites en dix rencontres, les Verviétois sont solidement accrochés à la seconde place de leur série en championnat. Ce sera sans doute à un très beau match que pourront assister les spectateurs de cet affrontement dominical.

 

N.B.: à noter que contrairement à ce que nous avons pu écrire, Christian Gengou n’a pas été envoyé dans les tribunes par les arbitres lors du dernier match mais a pris lui-même cette décision.

 

Neuville a pris goût à la Coupe

 

Ces 25 et 26 novembre marquent une trêve dans les championnats provinciaux pour laisser place à une respiration salutaire. Mais pas pour tout le monde car pour seize équipes, le match de ce weekend sera un match couperet. En effet, ces samedi et dimanche auront lieu les huitièmes de finale de la Coupe de la Province. Nous avons interrogé Kevin Reyserhove, l’entraineur de la P1 de Neuville sur le sujet.

 

Kevin, ce dimanche 26 novembre, vous disputerez avec Neuville les huitièmes de finale de la Coupe face à une P2, celle d’Ans. La Coupe est-elle un objectif pour vous?

On peut dire que la coupe est un objectif, oui. Nous y avons pris goût l’année dernière avant de perdre en finale donc nous nous étions dit que ça serait bien d’aller le plus loin possible, et pourquoi pas faire mieux que la saison dernière.

Faire mieux, cela signifie remporter le trophée…

Oui. Mais après, en Coupe, cela se joue à chaque fois en un match et donc tout peut arriver. Chaque équipe mérite d’être au tour où elle est et peut prétendre à la victoire. Il n’y a pas de petite équipe à ce stade de la compétition.

Comme se sent ton équipe pour le moment?

Neuville est frappé par les blessures.

Je pense que le groupe se sent bien, il y a une bonne ambiance et nous progressons. Par contre,  là où cela pêche, c’est au niveau physique. Nous n’avons pas eu de chance côté blessures cette année. Nous n’avons pas encore été au complet une seule fois à l’entraînement et seulement une fois à un match.

Ce sera le cas ce weekend? Serez-vous complet?

Non. Paulus et Sumkay seront absents et si Delmal est là, il ne sera pas à 100%. J’espère que l’infirmerie va bientôt fermer ses portes et que nous pourrons bien vite travailler en cinq contre cinq aux entraînements.

La dernière saison de Pepinster en D1

 

Si récemment le Hall du Paire a de nouveau vibré pour un match de l’EuroMillions Basketball League, ce n’était pas pour un match des Wolves. Pepinster en D1, c’est bien fini, pour le désarroi de nombreux amateurs de basket. 

 

La dernière saison de Pepinster dans l’élite du basket belge date déjà de 2016, une éternité pour certains. Francis Torreborre y a participé et en garde des souvenirs mitigés. « C’était une année difficile pour moi car j’ai eu ma première blessure au pied mais, surtout, j’ai perdu mon papa à ce moment là » nous raconte-t-il. « Ce n’était pas évident mais j’ai tâché de faire face et de m’en sortir. » En s’appuyant, notamment sur sa foi. « Je suis catholique pratiquant, je prie à la maison et je vais régulièrement à l’église » nous confesse le talentueux meneur d’Houthalen. « Ma foi m’aide à surmonter les épreuves de la vie et à ne pas perdre espoir, à rester positif. »

Une vision positive de l’existence qu’affichait quotidiennement Ben Madgen, la pépite australienne de Pepinster. « C’était impressionnant, il avait une super mentalité, toujours présent pour nous encourager. C’était vraiment un incroyable leader et une personne avec un grand coeur » raconte l’Alleurois.  « Il a d’ailleurs été élu MVP par les fans. »

Des supporters qui font la réputation du club depuis de nombreuses années. « C’est la meilleure ambiance de Belgique » reconnait Francis. « Ca chante, ça encourage, c’est super agréable d’évoluer dans ces conditions. »

 

 

Une certaine pression

 

Une ambiance sur le terrain qui tranchait parfois avec celle perçue en coulisse. « C’est un petit club, un club de village, donc tout le monde était rapidement au courant de tout » nous confie l‘ancien élève de Liège Atlas. « On pouvait parfois déceler du stress dans le comportement du staff ou des dirigeants, on pouvait lire la pression dans leurs yeux. C’était un peu tendu par moment. »

Francis au lay-up.

Une pression que subissait également l’entraineur, Thibaut Petit. « C’est un coach qui essaie de bien s’entendre avec ses joueurs, qui tente de créer une alchimie dans le groupe et qui ne supporte pas perdre » explique Francis. « Humainement, nous avons eu des désaccords et ça ne s’est pas toujours bien passé mais cela m’a permis de beaucoup apprendre sur le milieu pro. » Et d’ajouter: « ça ne devait pas être simple à gérer pour lui comme situation. »

Pourtant, malgré les rumeurs de faillite, le groupe vivait bien. « Nous faisions beaucoup d’activités en équipe, nous nous entendions bien et nous essayions de faire abstraction des bruits de couloirs et de nous concentrer sur notre job. »

 

 

La disparition

 

Mais plus le temps passe et plus les chances de survie des Wolves en D1 s’amenuisent. « Le président a été hyper correct » nous dit Francis. « Il nous a prévenu avant la fin de la saison qu’il existait la possibilité que Pepinster mette la clé sous la porte et nous a encouragé à activer d’autres pistes pour ne pas rester sur le carreau. »

Et ce qui devait arriver, arriva: le club pépin n’obtenait pas sa licence et disait adieu à l’élite du basket belge à qui il manque, c’est évident. « Je regarde encore la D1  car j’ai des amis qui y jouent » nous révèle Francis. « Willebroek notamment fait de bons résultats, tout comme Liège. » Et le Liégeois de mettre un exergue Hans Van Wijn d’Anvers. « Les gens disait qu’il était faible dans sa tête mais il réalise de grosses prestations, ça fait plaisir à voir. »

 

Hannut gagne, la méthode David Beck?

 

Hannut réalise un excellent début d’exercice en Première Provinciale et vient de se renforcer avec l’arrivée d’Olivier Defraine. De quoi envisager l’avenir sereinement en Hesbaye où David Beck est résolument heureux.

 

Six victoires en neuf matchs, voilà le bilan des Hannutois. Et encore, selon leur entraineur, celui-ci aurait pu être encore meilleur. « Le premier match de la saison, nous sommes battus et je prends sur moi car j’avais fait débuter Bollaers et Blanchy sur le banc puisqu’ils avaient manqué un entrainement. On prend d’emblée un éclat et on court après le score toute la partie » reconnait celui qui s’occupe aussi de la P4 du même club. « On perd face à plus fort que nous contre Neuville, il n’y a pas à discuter. Par contre, la défaite à domicile contre Haut-Pré me reste en travers de la gorge. Ils sont arrivés à six et mes joueurs les ont snobés. Nous avons pilonné à trois points au lieu d’insister en dessous où deux de leurs gars avaient quatre fautes. Cette rencontre, nous devions la gagner même si Ougrée démontre des qualités certaines depuis le début de championnat. »

Si David regrette ces deux défaites, il n’en reste pas moins satisfait du début de saison. « C’est presque inattendu » révèle-t-il. « Nous nous sommes séparés de Bastings et Demoulin et j’avais quelques craintes pour mon secteur intérieur. » Néanmoins, l’arrivée de Bollaers, que David avait déjà entrainé, apportait un peu de sécurité. « C’est un vrai pivot dominant, et il le prouve chaque weekend » nous dit-il. « Liebens aussi nous a rejoint en provenance de Tilff. Je lui avais demandé plusieurs fois et, à la fin de saison dernière, c’est lui qui est venu vers nous. Et maintenant, Olivier Defraine a signé au club pour nous apporter sa palette offensive et son expérience. »

Un tel bilan conjugué à l’arrivée de l’ancien Esneutois place désormais Hannut comme rival sérieux d’Aubel et de Neuville. « La saison dernière, nous avons eu du mal à nous sauver » rappelle David Beck. « Cette année, nous voulions faire mieux que le ventre mou. Nous ne voulons pas revoir les objectifs à la hausse car une saison est longue et jalonnée d’impondérables. Mais ça serait vraiment bien d’accéder aux Playoffs. »

 

 

Déjà confirmé pour la saison prochaine

 

Qui dit Playoffs dit possibilité de montée. « Il faudra en discuter avec le club, voir si c’est financièrement faisable » tempère le Hesbignon. « C’est trop tôt pour l’envisager mais honnêtement, je suis un compétiteur et je ne peux m’empêcher d’y penser. »

Hannut n’a perdu que trois fois cette saison.

Logique tant Hannut reste sur une excellente dynamique avec cinq victoires d’affilée. « J’ai un bon groupe. Plusieurs n’avaient jamais goûté à la P1, il a donc fallu un petit temps d’adaptation » confesse David. « Et si certains sont un peu limités lors d’un match, tous jouent pour le mec en forme, c’est formidable. De plus j’ai toujours un groupe de dix joueurs à l’entrainement puisque des P3 viennent nous donner un coup de main. Ca permet de bosser de façon qualitative. »

Un excellent travail qui est apprécié à sa juste valeur au sein du club. « Je viens d’être confirmé pour ma cinquième à la tête de cette équipe. Je n’avais jamais été prolongé aussi tôt. Ca sera aussi mon plus long bail à la tête d’une même formation » confesse-t-il.

 

 

Entraineur de cinq équipes

 

En effet, David a pas mal roulé sa bosse et dédie une grande partie de son temps à ce sport que nous chérissons. « J’ai perdu mon boulot à la carrière de Sprimont voici un an des suites d’un restructuration » nous explique-t-il. Un mal pour un bien puisque cela lui a permis de trouver un équilibre avec son épouse, indépendante, et ses enfants. « On vit à la norvégienne, ça fonctionne plutôt bien mais je suis tout de même à la recherche d’un mi-temps. »

Un passionné.

Le temps libre qu’il lui reste, David le passe sur les terrains car, en sus de la P1 et de la P4 d’Hannut, il entraine aussi la R2 des Templiers et des jeunes à Awans et Hanneffe. « Ca se goupille bien, je n’ai raté que deux matchs avec la P4. Mais c’est certain que dès que les calendriers sortent, il faut bien analyser tout ça pour s’organiser au mieux » révèle-t-il.

Une passion pour le coaching qui est née assez tôt.  » C’est Gaston Beckers, l’ancien entraineur du Standard Boule d’Or, champion de D1 en 1977, qui m’a mis le pied à l’étrier » se souvient-il. « Je jouais pour lui au Standard Perron lorsque j’étais tout jeune. Il m’a confié une équipe de benjamins. » David attrape le virus et suit des formations et des colloques pour se perfectionner. Et c’est un autre célèbre entraineur liégeois qui parachève son éducation basketballistique, Yvan Fassotte. « C’est ma référence » révèle-t-il. « Je jouais pour lui en R1 à Ninane. Il m’avait pris dans son staff technique à Liège et m’a donné la formation niveau 2 entraineur. »

 

 

Un formateur d’exception

 

Comme l’emblématique meneur d’homme Fléronnais, David  a formé de nombreux basketteurs qui évoluent avec bonheur dans les différentes divisions de la province. « C’est ma plus grande fierté » avoue-t-il sans fard. « J’ai eu la chance d’entrainer de bons jeunes et d’essayer de les amener le plus loin possible. Quand je recroise Maxime Gaudoux, aujourd’hui à Louvain et avec qui nous avons été champions avec Awans, il prend toujours le temps de tailler une bavette avec moi. »

Un formateur réputé.

Des joueurs qui n’hésitent d’ailleurs pas à suivre leur entraineur au gré de ses pérégrinations. « C’est une marque de respect, tant de leur part d’accepter de me suivre que moi de chercher à les faire venir » nous précise-t-il. « Ils savent ce qu’ils auront, que mes entrainements sont variés et qu’ils pourront s’épanouir dans mes systèmes.  » Ils connaissent aussi la personnalité du coach, dure mais juste. « Je suis sectaire comme entraineur, je pousse parfois de grosses gueulantes et je suis exigeant » concède-t-il. « Mais mes joueurs savent que s’ils viennent me trouver au début de leur entrainement pour m’expliquer qu’ils ont eu une journée difficile, je ne vais pas être sur leur dos toute la séance. » Et d’ajouter dans un grand éclat de rire: « il ne faut juste pas que cela se répète trop souvent. »

Depuis le début de sa carrière, cette méthode semble porter ses fruits. « Je n’ai été remercié qu’une seule fois » précise David. « C’était au CP Awans où, à trente ans, j’ai arrêté de jouer pour reprendre directement la P1. Après une super première saison, la seconde était du même accabit. Mais le président nous avait demandé de perdre les trois derniers matchs de la saison pour ne pas monter. J’ai dénoncé cela dans la presse et j’ai été limogé. »

 

 

Un coach offensif?

 

Car partout où il passe, celui qui se qualifie comme un enfant de la Hesbaye apporte sa philosophie de jeu. « Mon étiquette est celle d’un coach offensif » nous confie-t-il. « Pourtant, je travaille beaucoup la défense à mes entrainements, mes joueurs ont besoin de régulières piqûres de rappel. » On dit souvent qu’en tant qu’entraineur, on privilégie souvent le secteur dans lequel on était le plus doué. « C’est vrai que comme joueur, j’étais un gros marqueur. Mais je pense plutôt que c’est parce que mes systèmes concernent tous les joueurs présents sur le terrain et que cela les rend efficaces. » Preuve en est avec Hannut qui a déjà dépassé quatre fois la barre symbolique des cent points.

Une continuité dans le travail qui permet au coach Hannutois, véritable mordu de basket, de réaliser de belles saisons avec ses différentes équipes et qui devrait lui permettre, à terme, de coacher encore plus haut. « J’ai toujours eu envie d’entrainer à un niveau supérieur à celui auquel j’ai joué. Pour ma part, cela veut dire être à la tête d’une D3. Mais si ça ne se fait pas, ce n’est pas un drame non plus. Pour l’instant, je suis un coach heureux » conclut-il.

 

Le Thé ou Café de Gael Colson

 

Gael Colson, fan de Las Vegas et basketteur réputé dans notre province s’est livré à l’exercice du Thé ou Café.

 

Gael, tu es plutôt attaque ou défense?

Attaque!

Trois points ou killer cross-over?

Trois points.

Plutôt Belgique ou Etats-Unis?

Usa, baby!

NBA ou Euroleague?

NBA.

Tu préfères jouer ou coacher?

J’aime beaucoup coacher mais à ce stade-ci de ma carrière, je prends encore trop de plaisir sur le terrain. Je choisis jouer.

Lebron ou Curry?

Lebron totalement! Gros fan!

Et enfin, thé ou café?

Aucun des deux.