Jolie victoire pour la bien belle équipe d’Alleur

Rencontre matinale ce dimanche 3 décembre à la Spéciale Aywaille qui accueillait Alleur. Greg Kesikidis et ses potes se sont méritoirement imposés 56 à 77 en proposant du basket de qualité et une belle adresse from downtown.

Un déplacement dans la porte des Ardennes lorsque  la neige tombe assidûment et recouvre la nature environnante de son blanc manteau n’est jamais chose aisée. Alleur avait pris ses dispositions et l’équipe arrivait bien en avance.

Au sein de celle que beaucoup considèrent comme la plus forte série de troisième provinciale, les deux formations qui s’affrontaient ce dimanche présentaient un bilan inversé. Cinq victoires et quatre défaites pour les visiteurs et l’exact opposé pour les locaux. Des locaux qui restaient sur trois victoires de rangs et voulaient continuer sur leur lancée, malgré l’avalanche de blessures auxquelles ils doivent faire face.

Le premier quart-temps s’avérait disputé et se soldait sur le score de 18 à 20 en faveur de Gerald Henkin -déjà en verve avec sept points- et de ses coéquipiers. Pour la Spéciale, Morgan Wey, déjà auteur de six points et confirmant son regain de forme de ces dernières semaines, était crédité de deux fautes rapides.

La zone des visiteurs pour prendre l’avantage

Pour contrer une équipe Aqualienne combative et qui enregistrait le retour de Pierre Philipkin après un gros mois d’arrêt pour blessure, Alleur optait pour une zone. Celle-ci gênait considérablement les locaux. A la pause, les Noir et Blanc était devant, 29 à 39, malgré la sortie prématurée de « Kesi », touché au mollet.

La deuxième mi-temps voyait bien une réaction d’orgueil d’Alexandre Koch -au four et au moulin avec 18 pions et une palanquées de rebonds- et de ses coéquipiers mais l’exclusion pour cinq fautes de Wey -16 points- et Horrion -11 unités au retour des vestiaires- sonnait le glas des espoirs de la Spéciale.

Alleur proposait du beau basket

Alleur, jouant juste tout le match et profitant de la réussite de Schoobroodt -23 points- et du duo Cheruy-Henkin, auteurs de 13 unités chacun, gérait parfaitement son match et s’imposait logiquement 56 à 77. A noter le très solide « game » du jeune Di Prospéro qui, avec neuf points et autant de rebonds, sût se faire sa place dans la raquette adverse ainsi que toute l’expérience et la grinta de l’élégant coach-joueur Nicolas Borguet.

Du côté local, malgré les sept points de Bastien Winkin, la difficulté à alimenter le marquoir -trop de joueurs passant au travers- et le manque d’impact dans la raquette expliquait ce revers qui marque un coup d’arrêt dans leur belle série.

Le mot de la fin revenant au capitaine aqualien, Pierre Lété. « Nous n’avons pas fait un si mauvais match mais il nous est difficile d’espérer l’emporter en encaissant plus de 7O points. Notre manque de taille dans la raquette joue également en notre défaveur. Je me réjouis de récupérer nos blessés et nous allons tâcher de nous reprendre dès dimanche prochain face à Waremme » concluait-il.

Le Thé ou Café de Stéfan Lantin

 

Stéfan Lantin, joueur, coach et Directeur Technique à Fexhe, s’est prêté à l’exercice du Thé ou Café.

 

Stef, tu es plutôt attaque ou défense?

Défense.

Cross-over ou trois points?

Un bon cross.

Préfères-tu jouer ou coacher?

A ce stade-ci, encore jouer.

Plutôt mer ou montagne?

Montagne.

Comédie française ou blockbuster US?

Comédie française.

Une bonne Jupiler ou une Maes?

Jupiler pardi.

Plutôt Lebron ou Durant?

Ouf! Difficile… LBJ est incontesté et incontestable mais KD est magnifique. Allez, je prends Durant.

East Coast ou West Coast?

Il y a du spectacle des deux côtés… East Coast quand même.

A choisir, un burger ou une pizza?

Burger, sans hésitation.

Les deux amis supportent Anderlecht.

Standard ou Anderlecht?

Aaaaah je suis un sale mauve, comme mon meilleur ami Hervé Schoonbroodt.

Droite ou gauche?

Je suis droitier.

MJ ou Kobe?

Kobe Bryant.

Et enfin, thé ou café?

Thé.

Le Noël de Stéfan Lantin

 

Noel approche tout doucement. Les marchés éponymes fleurissent un peu partout, la neige pointe le bout de son nez et des effluves de vin chaud envahissent les venelles de la ville. Stéfan Lantin, ancien joueur de Tilff et de Waremme, désormais à Fexhe, évoque pour nous cette période si festive.

 

Stef, apprécies-tu Noel?

Oui, c’est génial Noel, bien évidemment!

Stef sur son 31.

A quoi assimiles-tu cette fête?

Pour moi, c’est quelque chose de très cocoon. Posé dans le canapé avec ma petite femme, le chien, un plaid et un chocolat chaud.

Quel est ton meilleur souvenir de Noel?

Cela date d’il y a pas mal d’années, quand j’étais encore gamin. Toute ma famille s’était réunie pour un grand repas. Nous étions une soixantaine et avions réservé une sorte de hangar. Chacun avait mis la main à la pâte. C’est resté gravé dans ma mémoire.

Tu as un repas fétiche pour l’occasion?

De la dinde, bien cuisinée. Et du gratin dauphinois et des haricots au lard et petits oignons. Et puis, un gros apéro, avec du foie gras. Que des bonnes choses.

Les Shaqnosis

Quel fut le plus beau cadeau que tu aies reçu pour Noel?

Cela date aussi de quand j’étais gamin, dans les années nonante. Mon papa m’avait offert une paire de basket. Celles de Shaquille O’Neal à sa période Orlando. Et il m’en avait même commandé une deuxième mais qui devait arriver plus tard. Il s’agissait des Gary Payton. Il m’avait donné une photo où la légende stipulait: « bientôt à tes pieds ». C’était vraiment une belle attention de sa part.

Amay se déplace à l’Etoile, exploit en vue?

 

Ce vendredi premier décembre s’avère fourni en matchs de qualité! En TDM2, Sprimont reçoit Spa et en R1, LAAJ fait le -court- déplacement à Belleflamme. En provinciale aussi, du spectacle est à prévoir. Amay se rend à Jupille pour y affronter l’Etoile.

 

Amay fait mieux que tenir son rang pour son retour en deuxième provinciale après un an de purgatoire en P3. Une montée acquise dans des conditions quelque peu rocambolesque. Troisième du tour final P3 la saison dernière, les Amaytois ont pu remonter d’un cran grâce au refus d’Hamoir d’aligner une équipe dans l’anti-chambre de notre élite provinciale. Le malheur des uns faisant le bonheur des autres, Pierre Thirion, le président de l’US Amay n’a pas rechigné à retrouver une division qu’il connait bien. « On ne va pas faire la fine bouche » déclarait-il à l’époque à Bernard Watrin pour Sudpresse. « Une montée, même comme celle-ci, reste une montée. Elle récompense le travail de tous les joueurs, du staff technique et des dirigeants. La cerise sur le gâteau. »

La montée étant confirmée à quelques jours de la fin des transferts, le club de la région hutoise n’avait guère pu se renforcer. « Jérôme Stephany a décidé de ne plus poursuivre avec nous. Il sera remplacé par Bastien Dumont du BC Awans. Pour le reste, pas de changements. Nous faisons confiance à tous nos joueurs actuels qui il y a douze mois jouaient encore en P2… » expliquait le Président Thirion à Sudpresse.

 

 

Amay en embuscade derrière le trio de tête

 

Et force est de constater que le groupe de Philippe Maurissen -qui a remplacé Jean-Philippe Hubert- est loin de dénoter pour son retour en deuxième provinciale. Dans une sérieSainte Walburge, Bellaire et l’Etoile trustent les premiers rôles, Amay se place juste derrière, en quatrième position au classement.

De quoi rendre la rencontre de ce soir disputée. « Ils seront au complet » nous explique Julien Van Roy qui souffre du dos et sait à peine marcher. « Ils sont à prendre au sérieux car j’estime qu’il mérite d’être à la place où ils sont. »

La rencontre se jouant aux Argilières, le petit terrain jupillois risque fort d’être un acteur à part entière. « Jouer à domicile nous donne un avantage. Mais de toute façon, nous abordons chaque match pour le gagner » conclut le jeune papa de deux adorables enfants.

Chaud, chaud le derby!

Oyé Oyé! Gros derby en Régionale 1 pour ce premier jour de décembre! Si la neige tombe au dehors, c’est bien une ambiance bouillantissime qui risque d’animer la salle de la rue Nicolas Spiroux. Belleflamme accueille Liège Atlas Athénée Jupille pour une rencontre qui s’annonce enflammée.

 

Les locaux comptent trois défaites en championnat contre cinq pour leur visiteurs. « Si nous nous imposons, nous mettons LAAJ loin derrière nous et nous sortons de notre spirale négative » nous confie Sébastien Peremans. Belleflamme reste un effet sur deux défaites d’affilée, en Coupe et en championnat (ndlr: un peu tôt pour parler de cycle négatif?) tandis qu’à l’inverse, les Jupillois surfent sur deux victoires consécutives. « Nous partons là-bas pour gagner et continuer sur notre lancée » précise Gael Colson. « Nous savons que cela sera très compliqué dans leur tanière. Nous allons devoir mettre beaucoup d’énergie et défendre le plomb pour avoir une chance de remporter cette bataille. »

Un constat que fait également l’ailier local. « Ce ne sera pas un match facile, c’est une certitude » avance-t-il. « C’est une équipe jeune, rapide, agressive. Il faudra bien démarrer la partie et les prendre directement à la gorge. »

 

 

La peinture comme enjeu

 

Avec un point d’orgue, la bataille sous les anneaux. « Nous avons un secteur intérieur dominant » avance Sébastien. « Il faudra jouer un maximum dans la raquette. » Une tactique à laquelle s’attend Jupille. « Ca va être très compliqué inside » corrobore Gael. « Nous rendons pas mal de kilos et de centimètres à nos adversaires dans ce secteur. Mais je sais d’ores et déjà que chacun y mettra du sien pour palier cette lacune. »

Une rencontre que les deux équipes abordent avec la même volonté: s’imposer. « Un derby est toujours particulier. Cela se gagne au caractère et à l’envie » explique Gael. « Nous allons tâcher d’appliquer ce que notre coach nous répète inlassablement. Il faut tout donner pour ne pas avoir de regret. Ce n’est qu’ainsi que l’on peut être victorieux. »

Solidement accrochés à leur deuxième place au classement général, les Vert et Blanc souhaitent y rester. « Nous voulons prendre un maximum de points d’ici la trêve » nous dit Sébastien. « Et pour cela, il faut tout gagner à domicile. Y compris ce soir. »

Vous l’aurez compris, c’est à un match engagé, entre deux formations qui voudront se rendre coup pour coup pour sortir gagnante, que nous risquons d’assister ce premier décembre à Belleflamme. Si vous humez un peu l’atmosphère ambiante, vous pourrez déjà percevoir une douce effluve de derby.

 

De l’importance des statistiques

 

Le basketball, comme tous les sports venus d’outre-Atlantique, fait la part belle aux statistiques. Bien que joueurs, staffs et amateurs en soient particulièrement friands, quels rôles jouent-elles réellement? Nous avons rencontré André Fawe, responsable stats du BC Ninane, pour mieux comprendre l’impact de ces données chiffrées.

 

André Fawe, « Dédé » comme surnommé par nombre d’entre-nous, a commencé à pratiquer la balle au panier à Saint Joseph Chênée à l’âge de onze ans. Par la suite, il a entraîna des équipes de jeunes dans ce même club ainsi qu’à Ninane où il fut également responsable des jeunes pendant une saison. 

Dédé, comment en es-tu venu à faire les statistiques pour le club calidifontain?

J’ai repris le « scouting » après le départ d’Yvan Fassote, il y a une dizaine d’années. Auparavant, j’assistais déjà le papa de François Lhoest dans ce domaine. Quand il a arrêté, j’ai endossé la fonction. C’était alors Pascal Mossay l’entraineur de notre équipe de deuxième nationale.

A quoi servent les statistiques?

Elles permettent de donner une idée de la situation du match sur deux aspects. Le premier est individuel et offre la possibilité de connaitre les performances d’un joueur. Le second est collectif et donne à voir la situation collective de l’équipe.

 

 

L’informatisation des donnés

 

Les stats, comme le basket, ont connu une évolution ces dernières années…

Tout à fait. Auparavant, chaque équipe faisait son propre scouting manuel -que nous continuons d’ailleurs à faire- lors de chaque rencontre. Mais, il y a trois ans, la fédération a rendu obligatoire de réaliser des statistiques informatisées pour chaque club de l’EuroMillions Basketball League et de TDM1.

Cela a forcément du engendrer quelques complications?

En effet car nous n’étions pas équipés pour cela. Il a fallu installer du wifi dans la salle, se mettre à jour d’un point de vue informatique et, surtout, se former. Nous devons désormais être capables d’utiliser le logiciel de Fiba LiveStats sous peine d’amende.

Comment vous êtes-vous formés à ce nouvel outil?

Dédé et Manu, deux bénévoles du BC Ninane.

Il y a bien eu des formations à Bruxelles, mais elles étaient minimalistes. Il s’agissait plus d’informations que de formations à vrai dire. J’ai alors contacté Margaux Michel, la responsable statistiques de Liège Basket. Elle est reconnue pour être la meilleure statisticienne informatique du pays. Elle est venue dispenser des formations, former les principaux intéressés pendant un match et assurer le suivi. Le résultat s’est avéré à la hauteur de nos attentes. Deux de nos cadets, Cyril Van Michel et Maxime Bodson, sont tout à fait opérationnels et remplissent en temps réel le programme de la Fiba.

Concrètement, comment cela se passe-t-il désormais?

Tous les clubs travaillent avec le logiciel officiel et les statistiques sont désormais visibles en live. Elles sont, de plus, collectées pour toutes les formations de D1 et D2, ce qui permet à chaque matricule d’avoir accès à une large base de données chiffrées. C’est à charge du club qui reçoit de réaliser les statistiques de la rencontre. Il doit, à chaque quart-temps, fournir une feuille imprimée avec les chiffres de ces dix minutes.

Que penses-tu de cette évolution?

Il y a évidemment beaucoup de positif. La Fédération peut désormais utiliser ces informations chiffrées pour faire connaitre les joueurs et les afficher en « vitrine ». A contrario, l’accès à ces données étant libre, il facilite la capacité d’un autre club à se renseigner sur les joueurs et augmente la potentialité de voir un de nos gars se faire débaucher. Enfin, nous continuons à faire un scouting manuel car cela nous permet, en déplacement, de le confronter avec le souting local et aussi de pouvoir donner des informations en temps réel.

 

 

Des informations utiles

 

Justement, transmets-tu des informations directement au coach pendant le match?

Le règlement l’interdit, je dois passer par l’assistant-coach. Mais quand il y a une info urgente, nous la faisons directement parvenir. Cela peut être une faute d’un joueur de chez nous ou encore qu’un adversaire vient de prendre deux rebonds offensifs consécutifs.

Comment le coaching staff utilise-t-il ces données?

Elles sont surtout utiles à Mark Hawley pour préparer son speech de la mi-temps. A la fin du deuxième quart-temps, nous faisons le point rapidement avec lui. Il utilise  surtout les fautes, les turnovers et les rebonds offensifs en ce qui concerne nos adversaires. Pour sa propre équipe, il s’inquiète principalement des pourcentages aux shoots, des rebonds et des contre-attaques.

 

 

Les stats restent sujettes à interprétation

 

Des contre-attaques? Comment sont-elles définies?

Selon la règle en vigueur, il s’agit d’une attaque réalisée en sept secondes ou moins.

Une autre règle prête également à confusion: comment enregistrer une passe décisive…

Oui, dans les statistiques, une certaine interprétation rentre en vigueur. En ce qui concerne l’assist, c’est lorsque la dernière passe permet au shooteur d’inscrire son panier sans dribbler. Mais, dans le cadre d’une contre-attaque par exemple, si le joueur effectue un dribble après réception de la passe avant d’inscrire son lay-up, la passe est accordée.

En somme, il ne faut pas que le dribble serve à effacer un défenseur?

Tout à fait. Le rebond est également délicat car s’il y a juste une touche du ballon, comment celle-ci doit-elle être comptabilisée? Il convient d’être le plus précautionneux et attentif possible, en fonction de la situation qui en découle.

 

 

Une attention constante

 

Vit-on le match de la même manière quand l’on doit s’occuper de collecter les statistiques?

Non, bien évidemment. Il faut être particulièrement concentré et rigoureux. Il faut parfois inscrire quatre données différentes en quelques secondes. Cela nécessite une attention constante et une rapidité d’exécution. Pour ma part, avec mon expérience et grâce à mon adjoint Vincent Lobet, je revis un peu les matchs de manière plus classique même s’il faut veiller à rester focus un maximum.

Dès lors, à quoi faut-il être particulièrement vigilant quand l’on est assigné à cette tâche?

Le statisticien en chef du club calidifontain.

Il ne faut pas tomber dans le travers du spectateur. Rester concentré jusqu’au coup de sifflet final. En fin de match, même si la victoire est acquise, il faut remplir les statistiques jusqu’au bout. C’est un rôle participatif, certes, mais qui demande une certaine neutralité.

Dédé, tu as dû, depuis le temps, être le témoin et le rapporteur de statistiques monstrueuses?

Bien sûr. François Lhoest, avec ses points, ses rebonds, ses fautes provoquées pouvait rendre une ligne de stats proprement gargantuesque!

Y-a-t-il une anecdote dont tu te rappelles?

Il y en a beaucoup. Il faut savoir que le joueurs sont très friands de connaitre leurs stats à la fin du match. Mais cette année, par exemple, nous avons deux joueurs qui connaissent eux-mêmes leurs statistiques pendant la rencontre. Ils savent te dire combien de points ils ont inscrits ou combien de rebonds ils ont gobés. C’est assez cocasse.

 

Retour sur le bel exploit des filles du Mosa Angleur

 

En allant s’imposer à Ottignies , le leader invaincu en R1, les filles du Mosa Angleur ont créé la sensation. Elles sont désormais qualifiées pour les demi-finales de la coupe AWBB.

 

Ce déplacement à Ottignies était tout sauf une sinécure pour Maud Balthasart et ses coéquipières. Il faut dire que le Rebond en impose. Avec un effectif composé d’anciennes joueuses de D1 et drivé par Sebastien Dufour, assistant national, Ottignies c’est neuf matchs et neuf victoires, remportées avec un écart moyen de vingt-quatre points.

Mais, et c’est là toute la beauté du sport, les filles d’Angleur ont su livrer un solide match et faire déjouer les pronostics face à la dernière formation lauréate du trophée. C’est un véritable exploit qu’on réalisé les Liégeoises, victorieuse 65-72. Elles sont désormais qualifiées pour les demi-finales de la coupe awbb.

Gaelle Lincé, joueuse du Mosa, déclarait au micro de TVCom . « Nous avons joué le match à fond et la hargne a fait la différence aujourd’hui.  » Pourtant, Angleur était loin d’être favoris. « Nous venions ici en pensant nous incliner » confirme Gaelle Lincé.

 

 

« Vincent Esposito, le moteur de l’équipe »

 

Des basketteuses heureuses du résultat et de leur performance. « Nous sommes vraiment sur un petit nuage. Nous sommes très contentes et fières de nous« avoue Aline Gonze, ailière liégeoise également passée par l’Avenir Jupille. « La coupe devient, de facto, un objectif mais nous prenons match après match. Nous sommes conscientes que Fleurus est un gros morceau. »

Un beau succès qui repose sur le collectif d’Angleur. « Ce qui fait la force de notre équipe, c’est notre entente en dehors du terrain » nous confie Aline. « Mais aussi, et surtout, notre coach Vincent Esposito qui joue vraiment un rôle de sixième homme. J’estime qu’il est, indubitablement, le moteur de notre équipe. »

Souhaitons  aux Liégeoises de continuer à faire déjouer les pronostics en Coupe et de réaliser d’autres exploits.

 

Les images du match ici.

 

« Le niveau de la P3 a clairement augmenté »

 

Johnny Bantuelle est de retour sur le petit banc depuis le début de saison, à Harimalia, en troisième provinciale. Un retour remarqué et qui lui permet de juger l’évolution du basket provincial.

 

Johnny s’est tourné vers le coaching suite à une grave blessure il y a treize ans. « J’ai subi une greffe au ménisque » nous rappelle-t-il. « Je n’avais pas le choix, il était inenvisageable de continuer à jouer à cause de la douleur et du risque de devoir remplacer mon genou par une prothèse si la situation s’aggravait. » L’ancien shooteur s’est donc naturellement tourné vers le coaching, à Belleflamme notamment, qui lui a offert son plus beau souvenir. « La victoire à Sainte Walburge, qui alignait Camus, Denoel et Purnelle et était ultra-favori, et qui nous a permis de monter de P2 en P1, reste un moment fort. »

Si l’ancien Vert et Blanc a marqué une pause de trois ans, il est désormais de retour aux affaires. En reprenant les rênes de la P3 d’Harimalia, c’est un travail à long terme qu’il veut fournir. « Je souhaite pouvoir imprimer un style de jeu, une certaine physionomie à l’équipe » nous explique-t-il. Malheureusement, Harimalia souffre des blessures et des absences. « Je connais de nombreuses défections. Un de mes gars part en Israel pour 8 mois tandis qu’un autre s’en va à Phoenix. De plus, un joueur qui devait venir chez nous a repris sa parole, ce qui a encore un peu plus compliqué les choses » détaille Johnny. « Je n’arrive dès lors pas à coacher comme j’aimerais. Je n’ai pas de meneur, j’ai donc du décaler un de mes ailiers sur le poste un mais cela me fait perdre du scoring à l’aile. »

Des désagréments qui perturbent un peu les ambitions des Liégeois. « Nous voulions accrocher les premières places mais cela risque de devenir compliqué, même si notre début de saison n’est pas mauvais » précise-t-il. « On va tâcher d’aller chercher quelques victoires inattendues, comme nous avons pu le faire face à Hannut. Le groupe n’est pas prêt pour monter, mais nous avons déjà quelques noms en têtes pour ajouter de la qualité à notre effectif la saison prochaine. »

Harimalia possède la particularité d’aligner deux formations en P3. « L’autre équipe est d’ailleurs en bonne position pour monter » précise Johnny. « Chez nous, les joueurs restent souvent plusieurs saisons car ils s’y sentent bien. Mais je pense que nous sommes tombés dans la plus forte série. »

 

Le niveau de la P3 a sensiblement évolué

En effet, pour beaucoup d’observateurs, la série C de troisième provinciale est particulièrement dense. « Tout le monde peut battre tout le monde » déclare l’entraineur des Noir et Jaune. « Les Buffalos ont mal commencé mais, après les avoir rencontrés, j’estime qu’ils ont une superbe équipe. La Spéciale Aywaille démontre qu’elle n’est pas  un oiseau pour le chat et tous les matchs sont à prendre au sérieux. »

Un constat que Johnny étend à l’ensemble de la troisième provinciale. « Le niveau a clairement augmenté » affirme-t-il. « Beaucoup de joueurs de divisions supérieures sont redescendus –Barry Mitchell par exemple- et je trouve vraiment que le niveau général s’est considérablement amélioré. » Une réalité qui trouve sa source dans l’évolution des mentalités selon lui. « Je sais que beaucoup de joueurs, pour diverses raisons, ont moins le temps ou l’envie de s’investir dans le basket » tente Johnny. « De nombreux bons joueurs redescendent de division, et notamment en P3, car ils ne souhaitent plus faire deux entrainements par semaine. » Ce n’est pas le cas à Harimalia qui propose deux entrainements hebdomadaires. « Mais vu le nombre de défections, il n’y a vraiment que le jeudi où nous pouvons bien bosser » conclut-il.

 

 

Modave-Hannut: un match sous haute tension

 

Hannut s’impose, au bout du suspens, face à Modave et rejoint les quarts de finale de la Coupe Provinciale. Une rencontre qui s’est déroulée dans une ambiance particulière et qui fera, à coup sûr, jaser. Le groupe de David Beck enregistre sa sixième victoire consécutive et affrontera Neuville au prochain tour. Un duel pas anodin puisque Kevin Reyserhove, joueur à Modave, est aussi l’entraineur de Neuville.

 

Entre des Hannutois en pleine forme depuis quelques semaines et une équipe de Modave à la peine en championnat, c’est peu dire que le duel semblait déséquilibré sur le papier, même avec les cinq points d’avance dont bénéficiaient les gars de Gaetan Di Bartoloméo.

Pourtant, ce sont bien les pensionnaires de P2 qui prenaient le meilleur départ et menaient rapidement. Une avance qui aura culminé à quinze points avant que Bollaers et ses coéquipiers ne s’imposent 70-71. Kevin Reyserhove avait bien la balle de match entre le mains. « Les arbitres n’ont pas osé siffler la dernière faute sur Kevin » regrette Gaetan. Ce que confirme le principal intéressé. « Sur notre dernière action, il y a bien une faute sur shoot non-sifflée » affirme Kevin Reyserhove. « En toute objectivité, et je n’ai pas l’habitude de dire cela, si les arbitres avaient pris leur responsabilité, nous aurions remporté cette rencontre. »

 

Un arbitrage pas à la hauteur

Des coups de sifflets décriés par l’entraineur de Modave. « Il a manqué un arbitrage de qualité » nous déclare Gaetan. « Hannut devait avoir trois fautes techniques supplémentaires suite à la mentalité exécrable affichée. » Une version que corrobore Kevin. « Hannut a reçu deux ou trois techniques mais méritait amplement le double » confirme le meneur Hutois. « Des joueurs auraient été exclus et les Hesbignons auraient eu du mal à refaire leur retard. »

Kevin rencontrera à nouveau Hannut en coupe mais en qualité d’entraineur cette fois.

Si les décisions arbitrales sont contestées par le duo de Modave, celui-ci sait également faire son auto-critique. « Nous avons manqué de clairvoyance dans le dernier quart-temps que nous perdons 9 à 22 » reconnait Gaetan. « Nous pouvons nous mordre les doigts d’avoir raté autant de lancers-francs, moi le premier. Avec un pourcentage correct, nous nous imposions de dix points » embraie Kevin. Et d’ajouter: « il faut aussi admettre que les gars d’Hannut ont eu le mérite de se battre jusqu’au bout et on fait preuve d’une belle réussite à distance. »

 

Modave frustré mais sur la bonne voie

Une déception dans le chef des deux amis. « Même si nous n’aurions pas gagné cette Coupe Provinciale, le groupe méritait cette victoire et cette récompense après avoir mené tout le match. C’est très frustrant de subir ce hold-up » nous confie Gaetan. « Nous vivons tous notre passion à fond et, après cet énorme investissement, nous avons besoin de victoires pour nous rassurer. Je tiens tout de même à féliciter tous mes joueurs pour la mentalité affichée. »

« La mentalité était meilleure » corrobore Kevin. « Il va encore falloir l’améliorer, tout comme notre tactique. Mais ça va venir, nous sommes sur la bonne voie. C’est en sortant de tels matchs défensifs que nous pourrons nous sauver rapidement. » Espérons pour Modave que ses efforts portent leurs fruits. Il serait en effet particulièrement dommage qu’un si jeune club, si dynamique, ne soit pas récompensé de ses sacrifices.

 

 

 

 

Les Roller Bulls recherchent du personnel de table

David Offerman et les Roller Bulls cherchent des personnes pour faire le chrono et les 24 secondes, ce samedi à Saint-Vith, pour leur match au sommet contre Lahn-dill.
Si vous parlez allemand ou anglais n’ hésitez pas à vous manifester.
Match à 19h30.
Déplacement avec moi David Offerman possible.
Grand merci pour l’aide.

Contactez Liège&Basketball qui fera suivre.