Liège Basket et Ninane se filent un coup de main

 

Scrimmage d’exception hier au BC Ninane. Le club calidifontain recevait son voisin de l’échelon supérieur pour un match d’entrainement. Une belle initiative de nos deux clubs phares pour tâcher de se faire progresser l’un l’autre.

 

Nous pouvons observer que de nombreuses initiatives sont mises en place dans la province pour redynamiser notre sport. Alors, quand deux clubs décident de faire un match d’entrainement afin de s’aider mutuellement à atteindre leurs objectifs, nous ne pouvons que saluer la démarche. « Nous en avions besoin car cela fait plus de deux semaines que nous n’avons pas eu de matchs officiels et,  ce jeudi ,  nous jouons en coupe » nous confie Margaux Michel, la responsable statistiques de Liège Basket. « Pour le rythme c’est intéressant et nous pouvons compter sur Ninane avec qui nous nous entendons très bien. »

L’occasion aussi pour les Ninanais de se frotter à des joueurs de l’élite. « Je trouvais que la différence était au niveau de la précision. Ils ont vraiment très bien shooté » nous précise Romain Nicaise, le jeune ailier à tout (bien) faire du BC Ninane. « Contrairement à ce que l’on pourrait penser, le problème n’était pas vraiment dans la raquette, même si nous étions clairement undersized. Cependant, le staff nous avait demandé de « fronter » quand leurs gars recevaient la balle au poste et nous donnions une bonne aide « base-line » ce qui libérait leurs shooteurs. » Il est d’ailleurs amusant de constater que les deux équipes affichent la même spécificité: un secteur intérieur de petite taille mais des joueurs mobiles et polyvalents. Cela serait-ce une spécialité liégeoise?

Si le score importe peu, Ninane a su néanmoins tenir le choc durant trois-quart temps, Liège finissant logiquement par -largement- émerger. « Il y a une différence au niveau physique, c’est normal » constate Boris Penninck. « Nous nous entrainons deux fois par jour et eux trois à quatre fois par semaine. Ils ont du talent, c’est indéniable, mais nous avons le physique en plus. C’est cette différence d’intensité et de puissance physique qui nous permet de creuser l’écart. Car, sincèrement, mettre la balle dans le panier, ils savent bien le faire aussi. »

Espérons que ce galop d’entrainement commun soit profitable à nous deux formations. Tant pour Ninane, qui veut réussir la passe de deux ce vendredi 8 décembre contre Soba Antwerpen et ainsi confirmer sa belle prestation contre Gent, que pour Liège Basket qui s’apprête à disputer deux matchs en quatre jours.

En effet, les Liégeois, dans le cadre de la Coupe de Belgique, se déplaceront ce jeudi 7 décembre à Limburg United avant de recevoir la même équipe le dimanche 10 à 15h. Ce match sera aussi le grand retour de Yoann Hertay au Country Hall et Liège Basket proposera un grand buffet italien avant la rencontre.

 

Danger pour Liège Basket en R1

 

Les jeunes de Liège Basket restaient sur deux victoires probantes. Quelle ne fut donc pas la surprise de les voir exploser face au Royal IV Brussels, un concurrent direct. Il y a déjà danger pour les Liégeois.

 

Vainqueurs de Gembloux et de Cointe, deux formations qui devancent les hommes de Jérôme Jacquemin, rien ne laissait présager une telle hécatombe dans la capitale. Même si le Brussels est -relativement- réputé pour son inconstance, les chiffres font mal: 110 points encaissé pour 77 unités inscrites. Un différentiel de 33 points forgés tout au long du match, hormis dans le deuxième quart où les deux équipes ont fait jeu égal.

Jérôme Jacquemin, le coach de nos représentants et qui officie également à Liège Atlas, ne cachait pas sa déception. « Je ne suis que moyennement étonné car, quand on voit l’effectif adverse, on sait qu’il a tout pour nous ennuyer et, surtout, qu’il dispose des qualités pour nous contrer. De là à être aussi inexistants que samedi, il y a un énorme pas. J’ai tenté 5 défenses différentes sur le match et aucune n’a permis de redresser le tir. On s’est tout simplement laissé marcher dessus sans la moindre réaction » déclarait-il à Sudpresse.

Ce revers ne fait pas les affaires des Liégeois qui ne devancent que Beez et Ans, alors que les Bruxellois comptent un match de moins. S’il n’y a pas encore péril en la demeure, il convient tout de même d’être attentif et de gagner au moins encore une fois avant la trêve; d’autant plus qu’Ans s’est imposé face à Gembloux ce weekend. Gageons que Wuidar et ses coéquipiers en ont largement les capacités s’ils parviennent à éviter de tels trous d’air défensifs.

« Bien trop tôt pour parler de descente »

 

Sainte Walburge connait une entame de championnat particulièrement délicate. Avec seulement deux victoires et une série -en cours- de huit défaites consécutives, les Liégeois occupent la dernière place en TDM2, à égalité avec Bornem. Un peu avant le match -perdu- face à Comblain, nous sommes allés sonder Jimmy Stas concernant le début de saison de son équipe.

 

Jimmy, que penser du début de saison de Sainte Walburge?

Il est compliqué, bien entendu. C’est un club qui a rajeuni ses cadres, qui a modifié ses structures et changé de comité. Nous sommes donc dans une période de transition qui se traduit par de nombreux bouleversements.

C’est à dire?

Nous n’avions pas si mal débuté avec un deux sur cinq mais Alain Denoel a démissionné estimant que son message ne passait plus. Personnellement, je ne le trouvais pas mais cela reste sa décision. Christian Camus nous a coaché deux matchs et désormais c’est Dominique Jacobs qui est confirmé pour le reste de la saison. Cela fait pas mal de changements pour une jeune équipe et cela a quelque peu perturbé le noyau. De plus, le comité change et la présidence a changé, avec le président qui vient sur le banc. Il s’agit de nombreux facteurs à gérer et qui peuvent expliquer, en partie, l’absence de résultats de ces dernières semaines.

 

Pensez-vous toujours être capables de gagner des matchs?

Bien sûr. Chaque match est prenable. Mais il faut concrétiser cela et jouer pendant quarante minutes avec la même intensité. Contre Lommel, nous menons tout le match et nous nous effondrons dans les cinq dernières minutes. A Tongres également, nous craquons sur la fin.

Qu’est ce qui vous manque pour vous imposer?

De la constance, c’est évident. Il nous manque aussi cette mentalité qui consiste à écraser l’adversaire, à tuer le match quand il le faut. Nous sommes une équipe jeune, nous devons apprendre à mettre le ballon là où il faut au bon moment. Pour l’instant, c’est un peu chacun son tour qui tente d’aider l’équipe par des actions individuelles mais nous n’avons pas les qualités pour jouer ainsi. Notre salut passera par le collectif et l’intensité. Un peu comme Esneux qui, malgré l’absence de « star », réalise une belle saison grâce à sa puissance collective.

 

 

« Trouvons une identité de jeu »

 

Tu parles de salut… Quid de maintien? Est-ce déjà trop tard?

Absolument pas. Il est bien trop tôt pour envisager la descente, je suis formel à ce propos. Nous estimons que l’expérience engrangée au premier tour nous servira pour ne pas répéter les mêmes erreurs durant la deuxième partie du championnat. Et puis, Dominique Jacobs est seulement en train de prendre la mesure de notre effectif et d’imposer sa griffe sur notre équipe. Il faut laisser du temps même si je reconnais aisément que nous avons un besoin vital de victoires.

Comment améliorer les choses?

Je pense que l’on doit se trouver un style de jeu. Pour l’instant, notre équipe est tiraillée par une sorte de conflit de génération. Nos intérieurs, plus expérimentés, dominent à l’intérieur et aime travailler au poste mais c’est un jeu que j’estime -et on peut le constater avec l’évolution globale du basketball un peu partout dans le monde- démodé. Nos jeunes préfèrent pratiquer des pick-and-roll sur le top avec plus de rythme. Nous devons pouvoir mixer cela et nous trouver une identité.

Comment cela se passe-t-il au sein de l’équipe?

Le groupe est sain en dehors du terrain. Cela dit, nous sommes nombreux, ce qui complique parfois  un peu les choses. Beaucoup d’entre nous revendiquent du temps de jeu. Cela rends les entrainements compétitifs, notamment, mais cela peut engendrer des difficultés en match.

 

 

« N’érigeons pas Donnay en sauveur »

 

Il existe un souci de hiérarchie?

Tout à fait. Avec Alain Denoel, les rôles avaient été distribués en début de saison mais depuis son départ, les cartes sont redistribuées et cela chamboule la donne. Or, pour parvenir à réaliser de bons résultats, l’histoire sportive nous l’a démontré à maintes reprises, il est nécessaire que chaque joueur connaisse son rôle et puisse s’y épanouir.

Greg Donnay vient de vous rejoindre (ndlr: et a collé 21 points contre Comblain), cela change-t-il la donne?

J’estime que la signature d’un joueur, aussi bon soit-il, ne modifie pas fondamentalement les choses pour une équipe. Mais je connais bien Greg, c’est un super joueur, un bon leader. Rien que son expérience va nous être profitable. Toutefois, je ne veux pas que nous l’érigions en sauveur. Ce serait lui mettre trop de pression et, surtout, c’est au groupe de réagir collectivement. Même s’il a déjà démontré par le passé sa capacité à débloquer certaines situations.

Sa signature modifie-t-elle quelque chose pour toi personnellement?

Outre que j’apprécie la personne, sa venue va me permettre de plus souvent évoluer à l’aile afin d’y apporter du scoring. Et je pense que nous en avons besoin.

La folle victoire des filles de Pepinster!

 

Les Pépines ont remporté le match de la peur face à Willebroek au terme d’une rencontre complètement folle!

 

Il aura fallu deux prolongations pour que Justine Colson et ses copines viennent à bout de Willebroek, s’offrant ainsi leur première victoire à domicile et la deuxième face à cet adversaire qui se révèle être un concurrent direct.

« Je suis très fier de mes filles. Elles ont montré qu’elles en avaient. Toutes sans exception sont à mettre en avant. Je remercie nos supporters qui ont joué leur rôle à fond. Cette première victoire à domicile va nous faire du bien à nous et à tout le club d’autant que nous avons été la chercher dans la douleur. Je pense que cette rencontre peut nous servir de déclic. Cette victoire nous permet aussi de rester au contact de nos concurrents » expliquait Antoine Braibant à Sudpresse.

C’est peu dire que le scénario du match laisse rêveur… C’est sur un ultime panier de Barache (21 points) on the buzzer que Pepinster égalisait à 68 partout et décrochait pour une première prolongation. Et c’est également sur un shoot à la sonnerie que Willebroek, cette fois, s’offrait un second tour de piste. Lors ce deuxième overtime, très offensif lui aussi, les Verviétoises parvenaient enfin à s’extirper du game et s’imposaient 95 à 93.

Une avalanche de paniers auxquels ont succédés des cris de joie de Ouardat (18 points), Bungaite (19 unités) et leurs coéquipières. Pepinster reste pourtant lanterne rouge mais se rapproche à une victoire de son adversaire du jour ainsi que de Deerne et Laarne.

Mossay porte Ans vers la victoire

 

Ans tient enfin son match référence après sa superbe victoire face à Gembloux. 

 

34-13 après dix minutes! Ans était transfiguré en ce début de rencontre face à Gembloux. Pourtant, les visiteurs étaient loin d’être des peintres puisqu’ils affichaient tout de même un bilan presque équilibré de cinq victoires et six défaites. Mais Stéphane Mossay avait décidé que ce match tomberait dans l’escarcelle des locaux et s’y employait dès l’entre-deux initial.

En réussite, Mossay (22 points) et ses coéquipiers faisaient feu de tout bois pour plier le game en dix minutes d’une redoutable efficacité. Si Gembloux tentait bien de revenir en deuxième période, l’avance prise par les gars de Nicolas André s’avérait suffisante pour remporter la partie 76 à 68.

Un résultat qui fait beaucoup de bien au RBC Ans qui reste malgré tout avant-dernier de Régionale 1. Mais nul doute qu’en affichant un tel visage, Koçur et ses coéquipiers réussiront à mettre d’autres victoires dans leur besace et s’éloigner ainsi des effluves de la relégation.

Courte défaite de Pepinster face à Nivelles

 

Pepinster s’incline de deux points face à Nivelles. Une défaite que peuvent regretter les Pepins, pourtant largement devant à la mi-temps.

 

Nivelles, c’est du solide. Seulement trois défaites en dix rencontre avant de se déplacer en région verviétoise. Cela n’empêchait pourtant pas Maucourant (23 points) et ses coéquipiers de prendre le meilleur départ et de mener 36 à 25 après vingt minutes.

Hélas, la suite allait se révéler bien moins consistante pour les Pépins qui voyaient les Nivellois leur passer devant par la grâce d’un splendide troisième quart-temps. Le dernier acte -remporté de deux points par les Verviétois- était équilibré et Pepinster échouait de peu, 71 à 73.

 

Pour voir le match dans son intégralité, c’est ici et ici.

Bens exclu, LAAJ s’effondre

 

C’était à un gros derby que nous nous attendions ce vendredi dans la salle de la rue Nicolas Spiroux. Mais l’exclusion du coach visiteur aura eu raison des espoirs de Liège Atlas Athénée Jupille qui s’est incliné 86 à 59.

 

Dans les deux camps, la victoire était souhaitée. Gael Colson, surnommé « tonton » par ses jeunes équipiers de LAAJ nous expliquait s’attendre à un « match difficile, surtout dans le secteur intérieur » tandis que Sébastien Peremans souhaitait que son équipe prenne LAAJ « à la gorge d’entrée de jeu. »

Après six minutes de jeu, c’était pourtant les visiteurs qui faisaient la course en tête, 11 à 18.  Les deux équipes en réussite offensivement, le marquoir affichait une totale parité à l’entame du deuxième quart-temps, 25 partout.

 

Exclusion de François Bens

Mais, coup de théâtre, à la dix-septième minute, François Bens, le mentor des visiteurs, écopait de sa deuxième faute technique et se voyait contraint de quitter le banc de touche et d’abandonner ses joueurs.

« Je peux comprendre qu’il ait essayé de faire changer la dynamique de l’arbitrage au moment où nous prenions l’ascendant » déclarait l’entraineur des locaux, Vincent Clavier, à Sudpresse à propos de son homologue liégeois. « Mais il aurait ensuite dû faire profil bas après la première technique car il connaissait les conséquences. »

Et celle-ci furent désastreuses car, en l’absence d’un assistant-coach, les joueurs de LAAJ se retrouvaient livrés à eux-mêmes et devaient s’auto-gérer tout le reste de la rencontre. Des conditions loin d’être optimales face à une équipe aussi solide que Belleflamme.

 

Belleflamme dominateur dessous et adroit de loin

Des locaux qui, comme prévu, dominaient dans la peinture -Mampuya encore dominateur avec 18 points- mais faisaient aussi preuve d’une belle adresse longue distance avec neuf tirs primés inscrits. De quoi s’imposer largement 86 à 59.

Grâce à cette performance, Belleflamme renoue avec la victoire et conforte sa première place (a égalité avec Fleurus). La semaine prochaine, Makengo et ses coéquipiers se déplaceront à Mont-sur-Marchienne avec la ferme intention de poursuivre sur leur lancée histoire de passer la trêve bien au chaud.

Waremme nous offre deux surprises!

 

Splendides performances de l’ABC Waremme ce weekend. Les Waremmiens se sont offerts le scalp des leaders de P1 et de P2.

 

Plus une série dure et plus elle se rapproche de sa fin nous dit l’adage. Certes, ce proverbe est plein de bon sens et il semblait indubitable qu’Aubel connaitrait un jour la défaite. Que Waremme, joli effectif mais seulement quatre victoires en championnat, face tomber le leader de l’élite provincial, c’était difficile à prévoir. Mais que le match se termine avec un différentiel de vingt-sept points semblait tout simplement impossible.

Et pourtant… Avec Germay et Geurten au-dessus des vingt points, c’est bel et bien Waremme qui a mené cette rencontre de bout en bout, creusant inexorablement l’écart pour s’imposer 60 à 87 dans l’antre aubelois. Une surprise, certes, mais qui démontre une fois de plus la glorieuse incertitude du sport.

Et comme pour enfoncer le clou et démontrer doublement que la réalité du terrain est autre que celle du classement, Waremme a remis le couvert avec sa P2 qui est allée battre le leader Sainte Walburge sur son terrain.

Les Liégeois avaient pourtant match gagné et menaient 72 à 57 avant que Waremme n’entame une folle remontada pour s’imposer au bout du suspens, 78 à 79.

Merci à Waremme d’avoir su animer ce weekend et faire déjouer les pronostics. C’est aussi pour cela que l’on adore le basketball.

3 victoires et deux derbies pour nos équipes en Nationale

 

Ce weekend, quatre matchs dont deux derbies pour nos représentants en nationale. Ninane, Spa et Comblain se sont imposés. Esneux a raté le coche.

 

 

TDM1

En réalisant deux premiers quart-temps de haute volée, le BC Ninane a pu prendre un large viatique et s’imposer 79 à 69 face à Gand. Cette victoire, face à un concurrent direct fait du bien au groupe de Marc Hawley, qui restait sur cinq défaites consécutives.

Portés par Moray, très complet avec 14 points, 9 rebonds et 6 assists, les calidifontains ont d’emblée posé leur empreinte sur le match. Fassotte (17 points) et ses coéquipiers baissaient un peu le pied dans le troisième quart mais avaient pu se forger une avance suffisamment confortable pour ne pas être inquiétés.

Un joli cadeau pour tous les supporters présents au hall Fredy Winkin -le club organisait sa St Nicolas- et qui permet à Ninane de renouer avec la victoire. Les Blanc et Rouge sont neuvièmes au classement.

 

 

TDM2

Spa s’est imposé à Sprimont au terme d’un match marqué par les performances individuelles dans les deux camps. Pour les Carriers, c’est Walravens avec 29 points et Robin Malpas avec 27 unités qui se chargeaient d’alimenter le marquoir. Mais, en face, Fred Delsaute avait revêtu ses plus beaux atours et gratifiait le peu de spectateurs présents d’une performance d’anthologie. Avec 40 points inscrits en 40 minutes, l’ailier des Bobelins faisait pencher la balance en faveur de son équipe, victorieuse 81 à 90. Cette victoire permet à Spa de ravir la septième place au Point Chaud Sprimont. Retour sur la perf de Fred le magnifique: ici.

Autre derby du weekend entre deux équipes luttant au fond du classement: Comblain recevait Sainte Walburge. Et c’est le Mailleux qui réalisait la bonne opération en s’imposant 83 à 68. Cette victoire permet au groupe de Mike Bodson de présenter le même bilan que quatre autres équipes de la série et de définitivement (?) éloigner le spectre de la descente. A contrario, Sainte Walburge est désormais bien mal embarqué avec un compteur toujours bloqué à 2 victoires.

A la mi-temps, la messe était déjà dite tant Comblain était parvenu à se forger un avantage conséquent (55-34). Avec six joueurs en double-figure, le danger venait de partout et Donnay (21 points) et ses coéquipiers ne parvenaient pas à enrayer l’attaque comblinoise.

Enfin, Esneux reçevait Willebroek. En cas de victoire, le groupe de Didier Longueville pouvait de nouveau afficher un ration victoire/défaite positif et grappiller quelques places au classement. Fort malheureusement pour les Dragons, ce ne fut pas le cas.

Malgré un dernier quart-temps héroïques, Gillotay (20 points) et ses coéquipiers échouaient à deux unités de leur adversaire. La faute à une première mi-temps délicate conclue sur le score de 28 à 40. Le réveil trop tardif des Verts conduisait à une courte défaite 74 à 76.

Fred le magnifique!

 

Une performance gargantuesque de Fred Delsaute éclabousse le derby entre Sprimont et Spa.

 

Fred Delsaute a du basket plein les mains, nul besoin d’être un spécialiste pour s’en rendre compte. Après avoir fait le bonheur de Belleflamme, Ninane et Sprimont, c’est aujourd’hui chez les Bobelins que le génial scoreur fait montre de son talent.

Et si, comme il nous l’a confié, « avec l’âge, le physique n’est plus tout à fait le même« , force est de constater que cela semble faire peu de différences sur le parquet.

Magistral, somptueux, exceptionnel. Les superlatifs manquent pour qualifier le coup de chaud de Fred pour enflammer un derby qui ne semblait guère avoir passionné les foules. Intenable, tant à distance qu’en pénétration, Delsaute a pris son équipe de Spa sur ses épaules pour la conduire à la victoire, 81-90. Si le résultat de la rencontre est finalement anecdotique, c’est bel et bien le match royal de l’ailier spadois qui restera gravé dans les mémoires.

Impressionnant de facilité et littéralement au four et au moulin, Fred Delsaute a éclaboussé la rencontre de sa classe et offert un véritable récital. C’est aussi pour de telles envolées que le basketball se savoure.