Courte défaite de Pepinster face à Nivelles

 

Pepinster s’incline de deux points face à Nivelles. Une défaite que peuvent regretter les Pepins, pourtant largement devant à la mi-temps.

 

Nivelles, c’est du solide. Seulement trois défaites en dix rencontre avant de se déplacer en région verviétoise. Cela n’empêchait pourtant pas Maucourant (23 points) et ses coéquipiers de prendre le meilleur départ et de mener 36 à 25 après vingt minutes.

Hélas, la suite allait se révéler bien moins consistante pour les Pépins qui voyaient les Nivellois leur passer devant par la grâce d’un splendide troisième quart-temps. Le dernier acte -remporté de deux points par les Verviétois- était équilibré et Pepinster échouait de peu, 71 à 73.

 

Pour voir le match dans son intégralité, c’est ici et ici.

Bens exclu, LAAJ s’effondre

 

C’était à un gros derby que nous nous attendions ce vendredi dans la salle de la rue Nicolas Spiroux. Mais l’exclusion du coach visiteur aura eu raison des espoirs de Liège Atlas Athénée Jupille qui s’est incliné 86 à 59.

 

Dans les deux camps, la victoire était souhaitée. Gael Colson, surnommé « tonton » par ses jeunes équipiers de LAAJ nous expliquait s’attendre à un « match difficile, surtout dans le secteur intérieur » tandis que Sébastien Peremans souhaitait que son équipe prenne LAAJ « à la gorge d’entrée de jeu. »

Après six minutes de jeu, c’était pourtant les visiteurs qui faisaient la course en tête, 11 à 18.  Les deux équipes en réussite offensivement, le marquoir affichait une totale parité à l’entame du deuxième quart-temps, 25 partout.

 

Exclusion de François Bens

Mais, coup de théâtre, à la dix-septième minute, François Bens, le mentor des visiteurs, écopait de sa deuxième faute technique et se voyait contraint de quitter le banc de touche et d’abandonner ses joueurs.

« Je peux comprendre qu’il ait essayé de faire changer la dynamique de l’arbitrage au moment où nous prenions l’ascendant » déclarait l’entraineur des locaux, Vincent Clavier, à Sudpresse à propos de son homologue liégeois. « Mais il aurait ensuite dû faire profil bas après la première technique car il connaissait les conséquences. »

Et celle-ci furent désastreuses car, en l’absence d’un assistant-coach, les joueurs de LAAJ se retrouvaient livrés à eux-mêmes et devaient s’auto-gérer tout le reste de la rencontre. Des conditions loin d’être optimales face à une équipe aussi solide que Belleflamme.

 

Belleflamme dominateur dessous et adroit de loin

Des locaux qui, comme prévu, dominaient dans la peinture -Mampuya encore dominateur avec 18 points- mais faisaient aussi preuve d’une belle adresse longue distance avec neuf tirs primés inscrits. De quoi s’imposer largement 86 à 59.

Grâce à cette performance, Belleflamme renoue avec la victoire et conforte sa première place (a égalité avec Fleurus). La semaine prochaine, Makengo et ses coéquipiers se déplaceront à Mont-sur-Marchienne avec la ferme intention de poursuivre sur leur lancée histoire de passer la trêve bien au chaud.

Waremme nous offre deux surprises!

 

Splendides performances de l’ABC Waremme ce weekend. Les Waremmiens se sont offerts le scalp des leaders de P1 et de P2.

 

Plus une série dure et plus elle se rapproche de sa fin nous dit l’adage. Certes, ce proverbe est plein de bon sens et il semblait indubitable qu’Aubel connaitrait un jour la défaite. Que Waremme, joli effectif mais seulement quatre victoires en championnat, face tomber le leader de l’élite provincial, c’était difficile à prévoir. Mais que le match se termine avec un différentiel de vingt-sept points semblait tout simplement impossible.

Et pourtant… Avec Germay et Geurten au-dessus des vingt points, c’est bel et bien Waremme qui a mené cette rencontre de bout en bout, creusant inexorablement l’écart pour s’imposer 60 à 87 dans l’antre aubelois. Une surprise, certes, mais qui démontre une fois de plus la glorieuse incertitude du sport.

Et comme pour enfoncer le clou et démontrer doublement que la réalité du terrain est autre que celle du classement, Waremme a remis le couvert avec sa P2 qui est allée battre le leader Sainte Walburge sur son terrain.

Les Liégeois avaient pourtant match gagné et menaient 72 à 57 avant que Waremme n’entame une folle remontada pour s’imposer au bout du suspens, 78 à 79.

Merci à Waremme d’avoir su animer ce weekend et faire déjouer les pronostics. C’est aussi pour cela que l’on adore le basketball.

3 victoires et deux derbies pour nos équipes en Nationale

 

Ce weekend, quatre matchs dont deux derbies pour nos représentants en nationale. Ninane, Spa et Comblain se sont imposés. Esneux a raté le coche.

 

 

TDM1

En réalisant deux premiers quart-temps de haute volée, le BC Ninane a pu prendre un large viatique et s’imposer 79 à 69 face à Gand. Cette victoire, face à un concurrent direct fait du bien au groupe de Marc Hawley, qui restait sur cinq défaites consécutives.

Portés par Moray, très complet avec 14 points, 9 rebonds et 6 assists, les calidifontains ont d’emblée posé leur empreinte sur le match. Fassotte (17 points) et ses coéquipiers baissaient un peu le pied dans le troisième quart mais avaient pu se forger une avance suffisamment confortable pour ne pas être inquiétés.

Un joli cadeau pour tous les supporters présents au hall Fredy Winkin -le club organisait sa St Nicolas- et qui permet à Ninane de renouer avec la victoire. Les Blanc et Rouge sont neuvièmes au classement.

 

 

TDM2

Spa s’est imposé à Sprimont au terme d’un match marqué par les performances individuelles dans les deux camps. Pour les Carriers, c’est Walravens avec 29 points et Robin Malpas avec 27 unités qui se chargeaient d’alimenter le marquoir. Mais, en face, Fred Delsaute avait revêtu ses plus beaux atours et gratifiait le peu de spectateurs présents d’une performance d’anthologie. Avec 40 points inscrits en 40 minutes, l’ailier des Bobelins faisait pencher la balance en faveur de son équipe, victorieuse 81 à 90. Cette victoire permet à Spa de ravir la septième place au Point Chaud Sprimont. Retour sur la perf de Fred le magnifique: ici.

Autre derby du weekend entre deux équipes luttant au fond du classement: Comblain recevait Sainte Walburge. Et c’est le Mailleux qui réalisait la bonne opération en s’imposant 83 à 68. Cette victoire permet au groupe de Mike Bodson de présenter le même bilan que quatre autres équipes de la série et de définitivement (?) éloigner le spectre de la descente. A contrario, Sainte Walburge est désormais bien mal embarqué avec un compteur toujours bloqué à 2 victoires.

A la mi-temps, la messe était déjà dite tant Comblain était parvenu à se forger un avantage conséquent (55-34). Avec six joueurs en double-figure, le danger venait de partout et Donnay (21 points) et ses coéquipiers ne parvenaient pas à enrayer l’attaque comblinoise.

Enfin, Esneux reçevait Willebroek. En cas de victoire, le groupe de Didier Longueville pouvait de nouveau afficher un ration victoire/défaite positif et grappiller quelques places au classement. Fort malheureusement pour les Dragons, ce ne fut pas le cas.

Malgré un dernier quart-temps héroïques, Gillotay (20 points) et ses coéquipiers échouaient à deux unités de leur adversaire. La faute à une première mi-temps délicate conclue sur le score de 28 à 40. Le réveil trop tardif des Verts conduisait à une courte défaite 74 à 76.

Fred le magnifique!

 

Une performance gargantuesque de Fred Delsaute éclabousse le derby entre Sprimont et Spa.

 

Fred Delsaute a du basket plein les mains, nul besoin d’être un spécialiste pour s’en rendre compte. Après avoir fait le bonheur de Belleflamme, Ninane et Sprimont, c’est aujourd’hui chez les Bobelins que le génial scoreur fait montre de son talent.

Et si, comme il nous l’a confié, « avec l’âge, le physique n’est plus tout à fait le même« , force est de constater que cela semble faire peu de différences sur le parquet.

Magistral, somptueux, exceptionnel. Les superlatifs manquent pour qualifier le coup de chaud de Fred pour enflammer un derby qui ne semblait guère avoir passionné les foules. Intenable, tant à distance qu’en pénétration, Delsaute a pris son équipe de Spa sur ses épaules pour la conduire à la victoire, 81-90. Si le résultat de la rencontre est finalement anecdotique, c’est bel et bien le match royal de l’ailier spadois qui restera gravé dans les mémoires.

Impressionnant de facilité et littéralement au four et au moulin, Fred Delsaute a éclaboussé la rencontre de sa classe et offert un véritable récital. C’est aussi pour de telles envolées que le basketball se savoure.

Jolie victoire pour la bien belle équipe d’Alleur

Rencontre matinale ce dimanche 3 décembre à la Spéciale Aywaille qui accueillait Alleur. Greg Kesikidis et ses potes se sont méritoirement imposés 56 à 77 en proposant du basket de qualité et une belle adresse from downtown.

Un déplacement dans la porte des Ardennes lorsque  la neige tombe assidûment et recouvre la nature environnante de son blanc manteau n’est jamais chose aisée. Alleur avait pris ses dispositions et l’équipe arrivait bien en avance.

Au sein de celle que beaucoup considèrent comme la plus forte série de troisième provinciale, les deux formations qui s’affrontaient ce dimanche présentaient un bilan inversé. Cinq victoires et quatre défaites pour les visiteurs et l’exact opposé pour les locaux. Des locaux qui restaient sur trois victoires de rangs et voulaient continuer sur leur lancée, malgré l’avalanche de blessures auxquelles ils doivent faire face.

Le premier quart-temps s’avérait disputé et se soldait sur le score de 18 à 20 en faveur de Gerald Henkin -déjà en verve avec sept points- et de ses coéquipiers. Pour la Spéciale, Morgan Wey, déjà auteur de six points et confirmant son regain de forme de ces dernières semaines, était crédité de deux fautes rapides.

La zone des visiteurs pour prendre l’avantage

Pour contrer une équipe Aqualienne combative et qui enregistrait le retour de Pierre Philipkin après un gros mois d’arrêt pour blessure, Alleur optait pour une zone. Celle-ci gênait considérablement les locaux. A la pause, les Noir et Blanc était devant, 29 à 39, malgré la sortie prématurée de « Kesi », touché au mollet.

La deuxième mi-temps voyait bien une réaction d’orgueil d’Alexandre Koch -au four et au moulin avec 18 pions et une palanquées de rebonds- et de ses coéquipiers mais l’exclusion pour cinq fautes de Wey -16 points- et Horrion -11 unités au retour des vestiaires- sonnait le glas des espoirs de la Spéciale.

Alleur proposait du beau basket

Alleur, jouant juste tout le match et profitant de la réussite de Schoobroodt -23 points- et du duo Cheruy-Henkin, auteurs de 13 unités chacun, gérait parfaitement son match et s’imposait logiquement 56 à 77. A noter le très solide « game » du jeune Di Prospéro qui, avec neuf points et autant de rebonds, sût se faire sa place dans la raquette adverse ainsi que toute l’expérience et la grinta de l’élégant coach-joueur Nicolas Borguet.

Du côté local, malgré les sept points de Bastien Winkin, la difficulté à alimenter le marquoir -trop de joueurs passant au travers- et le manque d’impact dans la raquette expliquait ce revers qui marque un coup d’arrêt dans leur belle série.

Le mot de la fin revenant au capitaine aqualien, Pierre Lété. « Nous n’avons pas fait un si mauvais match mais il nous est difficile d’espérer l’emporter en encaissant plus de 7O points. Notre manque de taille dans la raquette joue également en notre défaveur. Je me réjouis de récupérer nos blessés et nous allons tâcher de nous reprendre dès dimanche prochain face à Waremme » concluait-il.

Le Thé ou Café de Stéfan Lantin

 

Stéfan Lantin, joueur, coach et Directeur Technique à Fexhe, s’est prêté à l’exercice du Thé ou Café.

 

Stef, tu es plutôt attaque ou défense?

Défense.

Cross-over ou trois points?

Un bon cross.

Préfères-tu jouer ou coacher?

A ce stade-ci, encore jouer.

Plutôt mer ou montagne?

Montagne.

Comédie française ou blockbuster US?

Comédie française.

Une bonne Jupiler ou une Maes?

Jupiler pardi.

Plutôt Lebron ou Durant?

Ouf! Difficile… LBJ est incontesté et incontestable mais KD est magnifique. Allez, je prends Durant.

East Coast ou West Coast?

Il y a du spectacle des deux côtés… East Coast quand même.

A choisir, un burger ou une pizza?

Burger, sans hésitation.

Les deux amis supportent Anderlecht.

Standard ou Anderlecht?

Aaaaah je suis un sale mauve, comme mon meilleur ami Hervé Schoonbroodt.

Droite ou gauche?

Je suis droitier.

MJ ou Kobe?

Kobe Bryant.

Et enfin, thé ou café?

Thé.

Le Noël de Stéfan Lantin

 

Noel approche tout doucement. Les marchés éponymes fleurissent un peu partout, la neige pointe le bout de son nez et des effluves de vin chaud envahissent les venelles de la ville. Stéfan Lantin, ancien joueur de Tilff et de Waremme, désormais à Fexhe, évoque pour nous cette période si festive.

 

Stef, apprécies-tu Noel?

Oui, c’est génial Noel, bien évidemment!

Stef sur son 31.

A quoi assimiles-tu cette fête?

Pour moi, c’est quelque chose de très cocoon. Posé dans le canapé avec ma petite femme, le chien, un plaid et un chocolat chaud.

Quel est ton meilleur souvenir de Noel?

Cela date d’il y a pas mal d’années, quand j’étais encore gamin. Toute ma famille s’était réunie pour un grand repas. Nous étions une soixantaine et avions réservé une sorte de hangar. Chacun avait mis la main à la pâte. C’est resté gravé dans ma mémoire.

Tu as un repas fétiche pour l’occasion?

De la dinde, bien cuisinée. Et du gratin dauphinois et des haricots au lard et petits oignons. Et puis, un gros apéro, avec du foie gras. Que des bonnes choses.

Les Shaqnosis

Quel fut le plus beau cadeau que tu aies reçu pour Noel?

Cela date aussi de quand j’étais gamin, dans les années nonante. Mon papa m’avait offert une paire de basket. Celles de Shaquille O’Neal à sa période Orlando. Et il m’en avait même commandé une deuxième mais qui devait arriver plus tard. Il s’agissait des Gary Payton. Il m’avait donné une photo où la légende stipulait: « bientôt à tes pieds ». C’était vraiment une belle attention de sa part.

Amay se déplace à l’Etoile, exploit en vue?

 

Ce vendredi premier décembre s’avère fourni en matchs de qualité! En TDM2, Sprimont reçoit Spa et en R1, LAAJ fait le -court- déplacement à Belleflamme. En provinciale aussi, du spectacle est à prévoir. Amay se rend à Jupille pour y affronter l’Etoile.

 

Amay fait mieux que tenir son rang pour son retour en deuxième provinciale après un an de purgatoire en P3. Une montée acquise dans des conditions quelque peu rocambolesque. Troisième du tour final P3 la saison dernière, les Amaytois ont pu remonter d’un cran grâce au refus d’Hamoir d’aligner une équipe dans l’anti-chambre de notre élite provinciale. Le malheur des uns faisant le bonheur des autres, Pierre Thirion, le président de l’US Amay n’a pas rechigné à retrouver une division qu’il connait bien. « On ne va pas faire la fine bouche » déclarait-il à l’époque à Bernard Watrin pour Sudpresse. « Une montée, même comme celle-ci, reste une montée. Elle récompense le travail de tous les joueurs, du staff technique et des dirigeants. La cerise sur le gâteau. »

La montée étant confirmée à quelques jours de la fin des transferts, le club de la région hutoise n’avait guère pu se renforcer. « Jérôme Stephany a décidé de ne plus poursuivre avec nous. Il sera remplacé par Bastien Dumont du BC Awans. Pour le reste, pas de changements. Nous faisons confiance à tous nos joueurs actuels qui il y a douze mois jouaient encore en P2… » expliquait le Président Thirion à Sudpresse.

 

 

Amay en embuscade derrière le trio de tête

 

Et force est de constater que le groupe de Philippe Maurissen -qui a remplacé Jean-Philippe Hubert- est loin de dénoter pour son retour en deuxième provinciale. Dans une sérieSainte Walburge, Bellaire et l’Etoile trustent les premiers rôles, Amay se place juste derrière, en quatrième position au classement.

De quoi rendre la rencontre de ce soir disputée. « Ils seront au complet » nous explique Julien Van Roy qui souffre du dos et sait à peine marcher. « Ils sont à prendre au sérieux car j’estime qu’il mérite d’être à la place où ils sont. »

La rencontre se jouant aux Argilières, le petit terrain jupillois risque fort d’être un acteur à part entière. « Jouer à domicile nous donne un avantage. Mais de toute façon, nous abordons chaque match pour le gagner » conclut le jeune papa de deux adorables enfants.

Chaud, chaud le derby!

Oyé Oyé! Gros derby en Régionale 1 pour ce premier jour de décembre! Si la neige tombe au dehors, c’est bien une ambiance bouillantissime qui risque d’animer la salle de la rue Nicolas Spiroux. Belleflamme accueille Liège Atlas Athénée Jupille pour une rencontre qui s’annonce enflammée.

 

Les locaux comptent trois défaites en championnat contre cinq pour leur visiteurs. « Si nous nous imposons, nous mettons LAAJ loin derrière nous et nous sortons de notre spirale négative » nous confie Sébastien Peremans. Belleflamme reste un effet sur deux défaites d’affilée, en Coupe et en championnat (ndlr: un peu tôt pour parler de cycle négatif?) tandis qu’à l’inverse, les Jupillois surfent sur deux victoires consécutives. « Nous partons là-bas pour gagner et continuer sur notre lancée » précise Gael Colson. « Nous savons que cela sera très compliqué dans leur tanière. Nous allons devoir mettre beaucoup d’énergie et défendre le plomb pour avoir une chance de remporter cette bataille. »

Un constat que fait également l’ailier local. « Ce ne sera pas un match facile, c’est une certitude » avance-t-il. « C’est une équipe jeune, rapide, agressive. Il faudra bien démarrer la partie et les prendre directement à la gorge. »

 

 

La peinture comme enjeu

 

Avec un point d’orgue, la bataille sous les anneaux. « Nous avons un secteur intérieur dominant » avance Sébastien. « Il faudra jouer un maximum dans la raquette. » Une tactique à laquelle s’attend Jupille. « Ca va être très compliqué inside » corrobore Gael. « Nous rendons pas mal de kilos et de centimètres à nos adversaires dans ce secteur. Mais je sais d’ores et déjà que chacun y mettra du sien pour palier cette lacune. »

Une rencontre que les deux équipes abordent avec la même volonté: s’imposer. « Un derby est toujours particulier. Cela se gagne au caractère et à l’envie » explique Gael. « Nous allons tâcher d’appliquer ce que notre coach nous répète inlassablement. Il faut tout donner pour ne pas avoir de regret. Ce n’est qu’ainsi que l’on peut être victorieux. »

Solidement accrochés à leur deuxième place au classement général, les Vert et Blanc souhaitent y rester. « Nous voulons prendre un maximum de points d’ici la trêve » nous dit Sébastien. « Et pour cela, il faut tout gagner à domicile. Y compris ce soir. »

Vous l’aurez compris, c’est à un match engagé, entre deux formations qui voudront se rendre coup pour coup pour sortir gagnante, que nous risquons d’assister ce premier décembre à Belleflamme. Si vous humez un peu l’atmosphère ambiante, vous pourrez déjà percevoir une douce effluve de derby.