Belle propagande pour le basket féminin

 

C’était la fête du basket féminin liégeois ce vendredi 22 décembre. Les petits plats dans les grands avaient été mis pour le derby entre les Panthers de Liège et Pepinster.

 

Un match retransmis en direct sur RTC et une affluence record – on évoque mille spectateurs- faisaient de cette affiche une belle propagande pour le basket féminin de haut niveau dans notre Principauté.

Et les joueuses des deux camps avaient à coeur de fournir un spectacle de qualité pour l’occasion. C’était d’ailleurs les Pépines qui entamaient le mieux la partie et menaient au score après dix minutes, 14 à 17. Le deuxième quart-temps voyait les filles de Cornia repasser devant dans un match serré. C’était 29 à 26 à la mi-temps.

Le troisième quart-temps était également disputé mais Liège confortait son avance malgré les 17 unités de Bungaite. Henket (20 pions sur l’ensemble de la partie) et ses coéquipières s’envolaient dans l’ultime période pour s’imposer 67 à 47.

 

 

« On peut constater une progression »

 

« L’écart est un peu forcé sur à l’ensemble de la rencontre » juge l’entraineur pépin, Antoine Braibant. « Nous avons tenu la dragée haute à Liège, qui est une bonne équipe et devant nous au classement, pendant trente minutes. » Le coach ne nous cachait d’ailleurs pas ses sentiments, teintés de déception et de satisfaction. « Nous pouvons être déçus car nous méritions peut-être mieux » analyse-t-il. « Mais, nous voulions absolument montrer une meilleur image que lors du match aller, où nous avions pris une petite raclée. C’est chose faite, nous avons fait plus que bonne figure, chapeau bas à mes filles. »

Antoine continue de tirer les enseignements de cette partie. « Nous avons manqué de constance et avons mal négocié certains moments clés » reconnait-il. « Mais nous pouvons aussi constater la progression, pour ce premier match de la phase retour, par rapport au début de saison. C’est très encourageant et laisse augurer de bonnes choses pour la suite. »

Place à la trêve hivernale désormais, idéale pour recharger les batteries et soigner les petits bobos. Pepinster reprendra avec la réception de Waregem, solide troisième, le 7 janvier prochain. Les Panthers, quant à elle, finissent l’année sur une note positive et à une très honorable sixième place au classement. Elles commenceront 2018 en recevant Willebroek, derrière elles avec seulement quatre victoires en treize rencontres, le samedi 6 décembre.

« La hargne, je l’ai apprise ici »

 

A Verviers, les mines sont plutôt réjouies. Tant en R1 qu’en P2, SFX-Saint Michel joue les premiers rôles et affiche une belle régularité. Les Collégiens assistent aussi à l’éclosion d’Hugo Maréchal qui s’affirme au fil des semaines comme un élément fondamental des deux noyaux. Nous sommes allés faire le point la le principale intéressé.

 

Hugo, que penses-tu de ton début de saison?

Ma première partie de saison fut un peu une évolution. Au début, je n’étais pas exceptionnel du tout. J’ai mis du temps à retrouver mon basket, celui que j’ai pu pratiquer l’année passée. Et puis, au fur et à mesure, tout s’est amélioré grâce à quelques bonnes prestations d’un point de vue personnel, contre Esneux en P2 et Mazy en R1. Depuis, ça va crescendo et mes performances sont de mieux en mieux. Je suis content du niveau que j ai atteint pour l’instant et j’espère continuer ainsi le reste de la saison.

La montée est un objectif avec votre P2? Et est-ce envisageable avec pas mal d’autres solides équipes dans la série?

L’objectif initial était un top 5 mais, depuis, nous nous sommes rendus compte que nous pouvions tendre vers bien mieux que ça. C’est pour cette raison que le titre est clairement devenu un objectif au sein du groupe. Mais nous restons réalistes car nous sommes toujours quatre -Atlas, Theux et Welkenraedt- à pouvoir rivaliser pour la première place.

Vous aviez explosé face à Theux, justement. Pourquoi?

Theux nous a battu en sortant un match exceptionnel et nous n étions pas au complet. Gilles Wilkin et moi étions en R1, ce qui ne change peut être pas grand chose mais qu’il convient de préciser. Ce qui est certain, par contre, c’est que les Theuxtois seront correctement reçus au retour car nous -et particulièrement moi- sommes extrêmement motivés pour ce match !

A titre personnel, tu es en train d’exploser. Quel sentiment t’anime? Comment juges-tu ton évolution?

Cela fait désormais quelques années que je joue de mieux en mieux et que je progresse énormément. Je suis polyvalent, capable d’évoluer sur le 3 ou sur le 4. Les coachs ont donc une certaine facilité à m’utiliser et je progresse dans plusieurs domaines. Cependant, il me reste encore un paquet de défauts et de déchets dans mon jeu, comme, par exemple, ma main droite ou mon agressivité vers l’anneau. J’ai aussi beaucoup de chance d’avoir eu des coéquipiers qui m’ont coaché et aidé à progresser, aussi bien sur le terrain que dans le vestiaire. Je peux citer Antoine Barbay, Alexandre Bousmanne, Sébastien Demez ou encore Nicolas Tsasa. Je ne suis pas un créateur mais bien un joueur du collectif. C’est à dire que si je joue bien c’est parce que mes deux équipes tournent bien aussi. Cela me facilite fortement la tâche.

Comment décrirais-tu le club de SFX, quel est son ADN?

Je suis à SFX depuis mes neuf ans. J’y ai fait toutes mes classes d’âges. C’est clairement mon club de coeur, d’autant plus que c’était déjà celui de mon père. J’ai d’ailleurs tout de suite repris son numéro, le numéro 9. Je joue aussi avec le 30 car le 9 n’était pas libre en première régionale. SFX-Saint Michel, c’est un peu le club de la ville. Bien sûr, il y a Pepinster, mais ce n est pas vraiment sur la même commune. Chez les Collégiens, la spécificité c’est, surtout, de se donner à fond. Il n’y a qu’à regarder cette année. Nous n avons aucune vraie star dans l’équipe, chaque joueur se vaut, et nous parvenons à réaliser un chouette championnat parce que nous jouons ensemble et nous donnons tous à fond, les uns pour les autres. La hargne, je l’ai apprise  ici, et c’est devenu un aspect essentiel de mon jeu. Je me donnerai toujours à fond, parfois même un peu trop, pour exécuter ce que l’on me demande.

Waremme et Haut-Pré Ougrée se qualifient

 

Pas de surprise hier soir puisque les deux clubs de notre élite provinciale ont pris la mesure de leurs adversaires. Waremme et Haut-Pré Ougrée rejoignent l’Etoile Jupille dans le dernier carré de la Coupe Provinciale.

 

Waremme s’impose à Awans mais ce fut loin d’être évident pour les Wawas qui étaient largement menés après le premier quart-temps.  Revenu au score pour la mi-temps, Awans repassait devant dans le troisième quart-temps avant de finir par s’incliner d’une courte tête, 66 à 70.

« Waremme était plus fort » nous rapporte Stéfan Lantin, présent pour encourager son ancien club. « Les Wawas avaient plus de facilités sur les lectures de jeu notamment. En fin de match, Hervé Piedboeuf et le capitaine Germay ont bien combiné. » Mais les locaux ont affiché un beau visage. « Awans n’a pas démérité, loin s’en faut » nous précise celui qui joue désormais à Fexhe. « Avec une belle agressivité, les pensionnaires de P2 sont parvenus à être devant dans le premier et troisième quart temps mais l’expérience de Waremme, notamment sur jeu placé, a fini par payer. »

Stéfan met aussi en exergue quelques décisions litigieuses du corps arbitral. « Certaines actions étaient discutables » avance-t-il. « Notamment un marché sifflé sur un lay-up de Germay ou une faute oubliée sur un shoot à trois points de Jean-Paul Husser. Mais comme c’était dans les deux sens, je ne pense pas que cela a eu une réelle incidence sur le résultat final. »

 

 

Fin de parcours pour SFX-Saint Michel

 

Dans l’autre rencontre du soir, c’est aussi l’équipe « favorite » qui s’est imposée. Haut-Pré Ougrée, dans le peloton de tête en P1, a pris la mesure des Collégiens de SFX-Saint Michel 74 à 64. Julien Denoz, l’entraineur verviétois, était privé de son fer de lance, Hugo Maréchal. « Je ne peux pas jouer la Coupe Provinciale puisque je joue le championnat R1 » nous précise le talentueux ailier (sur lequel nous reviendrons très prochainement). « Cependant, je suis très déçu pour l’équipe car cette Coupe était un objectif pour certains de mes coéquipiers, d’autant plus que le tableau était plus ouvert que jamais cette année. »

Waremme et Ougrée rejoignent donc l’Etoile Jupille dans le dernier carré qui sera complet à l’issue du duel entre le Rebond Neuville et Hannut qui se tiendra le 10 janvier prochain.

 

 

Un match complètement fou!

 

La rencontre de ce jeudi 21 décembre entre La Spéciale Aywaille et les Buffalos de Grâce-Hollogne a débouché sur une victoire aqualienne au terme d’une rencontre complètement folle!

 

« Je ne sens plus mes jambes » souffle Robin Horrion (10 points sur la rencontre), étendu sur le sol, au terme du duel acharné que se sont livrés les deux équipes. Deux formations qui n’avaient visiblement pas envie de « partir en vacances » tout de suite et qui ont offert non pas une, mais bien deux prolongations aux spectateurs présents pour l’occasion.

C’est Aywaille, toujours en effectif réduit et ne pouvant compter sur son intérieur shooteur Pierre Philipkin, retenu par son travail, qui prend le meilleur départ et mène rapidement 15 à 6 avant de subir les assauts de Versele (22 unités) et de ses coéquipiers qui virent en tête après dix minutes. C’est 17 à 22 alors qu’Alexandre Koch, intenable, a déjà inscrit 13 points .

Le deuxième quart voit les deux formations défendre le plomb. Le score reste de longues minutes inchangé. Les Aqualiens réussissent à passer devant mais deux dernières possessions mal gérées permettent aux visiteurs de regagner les vestiaires avec une courte avance. C’est 31 à 34.

 

 

Un duel au coude à coude

 

Dès l’entame du troisième quart-temps, Morgan Wey, le seul pivot des locaux, écope de sa quatrième faute suivie de sa cinquième quelques minutes plus tard, alors qu’il venait de remonter sur le terrain. Face à la taille adverse, Aywaille souffre mais ne rompt pas. C’est 44 à 49 avant de débuter le dernier quart-temps.

Dans celui-ci, c’est Brice Moreau qui se voit contraint de rejoindre le banc pour un excès de fautes mais, alors que les Buffalos continuent de proposer un basket de qualité, Aywaille s’arrache sur tous les ballons et Alexandre Koch enquille un très gros tir à trois points. Julien Vanlaar côté aqualien et Julien Wéry -auteur d’un match splendide avec 25 points- scellent le score sur lancers-francs. C’est 62 partout à la fin du temps règlementaire.

C’est parti pour les prolongations. Pierre Lété (8 points sur le match) également sorti pour cinq fautes, Aywaille n’a plus de rotations mais va enchainer deux énormes paniers from downtown et un alley-oop renversé hallucinant du marsupilami Horrion pour prendre un petit avantage. Via Boufflette  (13 points) et Wéry, Grâce-Hollogne revient au score pour une égalité parfaite, 75 partout. On touche au sublime tant les deux équipes sont remarquables d’abnégation et d’envie.

 

 

Deux prolongations et une victoire à quatre!

 

C’est parti pour cinq nouvelles minutes additionnelles. Chaque ballon vaut de l’or mais Bastien Winkin, épatant dans ces deux over-time après avoir passé la quasi totalité du match sur le banc, inscrit un lay-up de derrière les fagots, imité ensuite par Julien Legrand (10 points au total) qui enchaine un incroyable combo spin-move/step-back/fade-away. Mais, patatras! Julien Vanlaar, admirable pour son retour de blessure, auteur de 12 points et impressionnant de sang-froid sur la ligne de réparation, se voit créditer de sa cinquième faute! Aywaille se retrouve à quatre sur le terrain mais, lors du temps-mort qui suit, on peut ressentir l’incroyable rage de vaincre des locaux, pourtant menés au score. Qu’importe, grâce à deux interceptions, un énorme trois-points de Winkin et une contre -attaque de Robin Horrion, La Spéciale, revenue du diable vauvert, recolle à une unité de leurs adversaires.

Malgré leur infériorité numérique, les Aqualiens ont encore une chance de remporter la partie alors qu’il reste une vingtaine de secondes au chrono. Alexandre Koch, grand bonhomme du match pour La Spéciale prend les choses en main et pénètre dans la raquette des Buffalos pour inscrire un difficile lay-up et obtenir la faute en prime! C’est 86 à 85, alors qu’il reste quatre seconde à jouer. « Alexandre Le Grand Koch » inscrit son lancer-franc, portant ainsi sa marque personnelle à 32 points et le dernier shoot très longue distance de Julien Wéry échoue de peu. Aywaille s’impose 87 à 85 au terme d’une rencontre passionnante et éprouvante.

La victoire aurait pu basculer dans un camp comme dans l’autre, mais tous les acteurs de cette partie ont offert un spectacle exaltant et sont passés par toutes les émotions possibles. De quoi refaire le match longuement dans la cafétéria locale malgré une réelle fatigue. « Même si je n’ai pas été irréprochable, je peux partir en Bretagne avec le sentiment du devoir accompli » conclut Pierre Lété.

De nouvelles surprises en Coupe?

 

Suite des quarts de finale de la Coupe Provinciale ce jeudi 21 décembre. A quelques jours de Noel, Awans, Waremme, Haut-Pré Ougrée et Sfx-Saint Michel seront sur le pont ce soir avec l’objectif de rejoindre l’Etoile Jupille en demi-finale.

 

Le premier des quatre demi-finalistes est connu puisque l’Etoile Jupille a pris la mesure d’Aubel mardi lors d’un match à suspens. Trois places restent à pourvoir, dont deux qui seront attribuées à l’issue des rencontres de ce jeudi.

A 20h, SFX-Saint Michel débutera sa rencontre face au Haut-Pré Ougrée. Contre les troisièmes de notre élite provinciale, les Verviétois auront fort à faire malgré le petit avantage chiffré dont ils bénéficieront à l’entame de la partie. Ces deux équipes présentent exactement le même bilan chiffré: onze victoires en treize rencontres. De quoi augurer un beau match. Avec une surprise à la clé?

Une demi-heure plus tard, ce seront Awans et Waremme. qui s’affronteront Là aussi, une rencontre entre une P2 et une P1, mais deux équipes moins bien classées que celles du match évoqué plus haut. Les Wahas sont dans le ventre mou de leur championnat tandis qu’Awans se situe en queue de peloton de sa série. Nul doute qu’une victoire ce soir offrirait à chacune des deux formations un moyen d’enjoliver sa première moitié de saison.

Le dernier match qualificatif pour la demi-finale de la Coupe se jouera l’année prochaine (ndlr: trait d’humour risible de fin d’année). Neuville recevra Hannut le 10 janvier pour un match qui s’annonce d’ores et déjà haut en couleur!

« Finir l’année en beauté! »

 

Dernière rencontre de l’année pour les Buffalos qui se rendent ce jeudi à la porte des Ardennes pour y affronter La Spéciale Aywaille. Si Grâce-Hollogne est un matricule assez récent alors qu’Aywaille sera bientôt « Royal », les deux clubs ont la particularité d’avoir chacun un comité assez récent et dynamique. Et les deux formations veulent s’offrir un cadeau de Noël en avance: une victoire pour clore 2017 en beauté!

 

« C’est un match à ne surtout pas perdre contre une équipe assez proche de nous au classement » met en garde Julien Vanlaar, le talentueux « stretch 4 » aqualien qui, malgré des soucis aux tendons, tiendra sa place ce soir. « Il va falloir corriger nos manquements défensifs et relever la tête après la vilaine défaite à Huy samedi dernier. Une victoire aujourd’hui serait une belle manière de clore au premier tour qui fut fort compliqué pour nous au début. »

Mais chez les Buffalos aussi, on veut la victoire. « Nous sortons de trois revers consécutifs et nous voulons absolument finir l’année en beauté pour ne pas regarder derrière nous » nous confie Julien Wéry, le pistolero visiteur.

Pour Pierre Lété, le leader de La Spéciale, il est impératif de l’emporter. « Ce soir, nous nous devons de gagner pour effacer la défaite de la semaine dernière, que je prends d’ailleurs à mon compte. » précise-t-il. Pierre Philipkin embraie. « Il faudra être concentrés et collectifs et, si nous prenons l’avance, être capables de la maintenir sans se faire peur. De plus, jouer un jeudi à domicile, ce n’est pas si mauvais. L’adversaire doit venir de loin et aura peut-être des absents. »

Un élément que pointe également Julien Wéry. « C’est toujours particulier de jouer en semaine et il faudra s’adapter au grand terrain d’Aywaille » corrobore-t-il. « Nous aurons aussi quelques absents de marque pour cause de blessure. Mais nous espérons nous ressaisir et livrer une prestation positive pour repartir de l’avant. »

 

 

Capables du pire comme du meilleur

 

Pour Brice Moreau, l’ailier à tout faire de La Spéciale, l’envie, la concentration et la capacité à jouer vite seront les éléments primordiaux de cette rencontre. « C’est grâce à cela que nous pourrons empocher les trois points » complète-t-il. « Nous devrons être solidaires et éviter de commettre nos petites erreurs habituelles » enchaine Robin Horrion, le marsupilami aqualien. Un aspect que met aussi en exergue Alexandre Koch. « Il faudra en effet être solidaires et que chacun se démène en défense » ajoute celui qui a inscrit 26 points face à Huy. « Il faudra faire preuve de hargne, avoir la niaque! Nous devrons être sur tous les ballons et ne rien lâcher. J’espère être en forme pour apporter un adjuvant positif à mon équipe. »

« Ce sera à mon sens une rencontre très ouverte et importante vu les dernières victoires de Huy et Wanze » continue Julien Wéry qui revient sur les dernières rencontres de Grâce-Hollogne. « Autant il était logique de s’incliner face à Hannut et Alleur, autant nous aurions dû faire beaucoup mieux à Saint-Louis! »

Difficile de prédire un résultat pour le shooteur des Buffalos. « Je pense que les deux équipes se valent et sont toutes deux capables d’alterner le meilleur comme le pire » nous explique-t-il. Et Julien Legrand, intérieur polyvalent d’Aywaille de rebondir. « A Huy, nous avons montré notre plus mauvais visage » nous dit-il. « Face à un concurrent direct, nous devons absolument imprimer notre tempo sur la rencontre. Tout partira d’une bonne agressivité en défense afin de pouvoir se projeter très vite vers l’avant et, ainsi, étouffer notre adversaire. » Et de conclure: « Si nous restons soudés, attentifs, concentrés et que nous jouons avec nos qualités, nous avons toutes les cartes en main pour nous imposer. »

 

Petit coup d’arrêt pour La Villersoise

 

Thibault Wery a pris en main la destinée de La Villersoise, en troisième provinciale, avec pas mal de réussite. L’équipe, pour sa première saison à ce niveau, est troisième d’une série très dense. Mais avec deux défaites d’affilée, Villers connait un coup d’arrêt.

 

C’est une déroute de près de quarante points qu’a enregistré La Villersoise le weekend dernier à Alleur. « C’est, pour moi, une des équipes les plus complètes de la série » tempère Thibault. « Il y a d’excellents joueurs, qui ont joué plus haut, et l’arrivée de Schoonbroodt renforce encore un peu un solide effectif. »

C’est plutôt les défaites à Huy et dernièrement à Wanze que regrette le mentor local. « Contre ces derniers, nous avons manqué d’engagement et de volonté. Cette défaite était évitable » nous précise-t-il.

Thibault, qui a également eu l’occasion de rencontrer son frère qui joue avec les Buffalos dans la même série, a officié à Waremme, Haneffe et Braives, où il est toujours. « Je suis arrivé cette année, via un contact avec Laurent Dodemont » nous explique-t-il. « On me proposait un projet intéressant, avec un bon groupe qui s’était renforcé suite à la montée et qui peut compter sur quelques jeunes de qualité, dont Sam Bisschop qui est en train d’éclater. »

La Villersoise n’avait guère fixé d’objectifs précis à son nouvel entraineur, mais se voulait ambitieuse. « Nous souhaitions jouer le top 5 » nous confirme Thibault. « Mais vu mon groupe de départ, je visais carrément le top 3. Cependant, à ce niveau, tous n’ont pas les même objectifs et priorités. Je dois faire face à des absences, ce qui complique un peu la tâche. »

 

 

« Nous visions le top 5 »

 

Néanmoins, Filbiche et ses coéquipiers font plus que bonne figure avec huit victoires en treize rencontres. « Quand nous mettons de la vitesse et de la volonté, nous sommes pas mal du tout. Idem quand nous proposons une grosse intensité en défense » avance le coach local. « Mais nous souffrons au niveau des rotations. Mon groupe n’est pas forcément très homogène et nous perdons en qualité lors des remplacements. Comme à Hannut où nous avions huit points d’avance après le premier quart mais où nous avons coincé avec les changements. »

Si la situation comptable est plus que positive, la montée sera très difficile à aller chercher pour La Villersoise, ce qui risque de se ressentir au deuxième tour. « Je ferai jouer les gars méritants » nous confie Thibault. « On jouera tous nos matchs pour les gagner et il faudra aussi que le club envisage la saison prochaine, avec notamment la P4 qui est compétitive mais échoue de peu à monter. »

Retour sur le match Aubel – Etoile Jupille

 

 

Retour sur les matchs de Coupe qui ont eu lieu à Aubel ce mardi 19 décembre.  Le club du plateau de Herve a connu une soirée mitigée.

 

Tout avait pourtant bien commencé pour Aubel puisque la P1 Dame avait largement pris la mesure de son opposant du soir, Haneffe. Avec une victoire 78-48, les Aubeloises se qualifient pour la demi-finale où elles rencontreront les gagnantes du match Modave-Spa.

Moins de réussite pour les hommes qui, au bout d’un match à suspens, baissèrent pavillon 80 à 82.  « Un match avec une belle intensité » nous précise Nathan Servais de Jupille. « Nous sommes rentrés directement dans la partie avec huit points de suite de Guillaume et une solide défense. Mais Aubel se remet bien dans le match après quelques pertes de balles de notre part. D’autant plus que les Aubelois sont vraiment forts et on bien joué sur leurs intérieurs. Ensuite, nous nous retrouvons en problème de fautes et avec un public contre nous. Il y avait beaucoup de monde, au moins 200 personnes. »

Si les Herbagers pouvaient compter sur leurs supporters venus en nombre, quelques partisans de Jupille avaient tout de même fait le déplacement. C’est le cas de Julien Vanlaar, venu supporter ses amis et qui nous livre son ressenti. « Une partie compliquée pour Julien Van Roy, en problème de fautes et diminué par les douleurs, mais qui a su réaliser quelques superbes actions » déclare-t-il. « François Lhote a sorti un gros deuxième quart-temps et Jacot a été impeccable en fin de match. L’Etoile a fait montre d’une belle réussite à distance mais a été plus laborieuse en-dessous, bien gênée par la défense des Vert et Blanc. »

Alexandre Koch s’était aussi rendu à Aubel pour encourager ses potes. « François Lhote et Bastin ont été monstrueux » nous lâche-t-il, enthousiaste. « François est monté dans le deuxième quart et était directement au taquet tandis que « Agui » a collé 22 points à la bonne défense aubeloise. »  L’ailier a tout faire de la Spéciale Aywaille enchaine. « Nous n’avons pas beaucoup vu Vincent Theek, mais il a mis la bombe qu’il fallait au moment opportun. C’était méga chaud comme match, nous avons vraiment cru, à deux minutes du terme, que c’était fini pour l’Etoile. »

Une victoire qui ravit, forcément, les Jupillois. « Nous n’avons rien lâché car nous voulons vraiment offrir cette Coupe à notre entraineur, qui la mérite. Nous sommes tres heureux! Nous avons bien fêté ce résultat, place au repos maintenant » conclut Nathan Servais.

 

« Jupille mérite sa victoire! »

 

Après Marc Jacot qui s’est livré sur la belle victoire de son équipe, la parole est à Jonathan Hertay d‘Aubel, qui, et c’est particulièrement rare cette saison, a du s’avouer vaincu. Cette défaite, aussi dommage soit-elle pour les Herbagers, ne doit en rien ternir la magnifique moitié de saison réalisée.

 

Jona, pas trop déçu de cette courte défaite?

J’avoue que l’ambiance n’était pas à la fête. La coupe était un réel objectif. D’autant plus lorsque nous avons appris que la finale se déroulerait à Aubel. Il faut cependant rappeler que nous passons par le chas de l’aiguille depuis le début de la compétition, et cela contre des équipes de divisions inférieures. Nous payons là notre parcours, où nous n’avons jamais gagné avec la manière. Il fallait bien que cela arrive. Et puis, Jupille mérite vraiment sa victoire.

Justement, qu’est ce qui peut expliquer la victoire de l’Etoile selon toi?

Nous n’avons pas su les contenir en homme à homme. Bastin a également fait le match de sa vie je crois ! Il a eu une réussite insolante, avec deux ou trois shoots venus d’ailleurs. Sans compter que nous avons été mauvais aux lancers-fancs. C’était un match fort haché par des coups de sifflet parfois très rapides. Les arbitres envoyaient régulièrement les deux équipes sur la ligne de réparation mais nous n’avons pas su en profiter !

Comment juges-tu votre prestation? Et celle de vos adversaires?

Nous avons été en réelle difficulté en défense man-to-man. C’est pourtant, pour moi,  la base du basket! Un duel avec le gars en face de toi, s’il n’a pas la balle,  70% du travail est fait. S’il parvient à recevoir le ballon, tu dois donner les 30 %restant pour ne pas forcer ton coéquipier à venir t’aider. Nous n’avons pas eu cet instinct de tueur qui était présent en debut de saison. Nous étions trop souvent passés et les rotations ne suivaient pas toujours.  Nous avons été obligé, en quelque sorte, de passer en zone, et cela a été un peu mieux. Mais ce qui fonctionnait pas en homme à homme a continué en zone! Nous nous livrions trop sur les close-out ou sur les feintes et la plupart de leurs pénétrations étaient menaçantes! Et puis, quand François Lhote est monté au jeu, il a allumé directement (ndlr: 8 points consécutifs pour l’ancien spadois)! En attaque, nous n’avons jamais trouvé le rythme. Les rares moments où nous avons pris feu, c’est lorsque nous avions cinq joueurs agressifs en défense et cela nous permettait de jouer la contre attaque. Mais cela est arrivé trop peu souvent .  Nous sommes parvenus à grappiller l’écart petit à petit, en devant faire plusieurs fois l’effort de revenir de -10 pour au final passer devant de six points à deux minutes du terme. Et là, nous ne pouvons pas perdre ce match! Nous prenons un 2-10 en soixante secondes de facon inexplicable ! Au lieu de jouer un système, nous avons tenté de manger le chrono en allant à contre sens du jeu. Un simple pick-and-roll les deux attaques qui ont suivi et, de l’autre côté, offrir des « and one » au lieu de « tuer » le lay-up. C’est là que le match s’est joué selon moi.

Comment votre groupe a t il réagi?

Nous ne sommes pas en « crise » mais ces deux revers du mois de décembre doivent nous servir pour 2018 et ses échéances. Nous allons nous reposer et prendre le temps de réfléchir à tête reposée. Nous avons un mois de janvier pas évident mais qui peut être prépondérant pour la suite du championnat. Tout en sachant qu’il va falloir faire sans jérémy Demarteau. Mais, ne boudons pas notre plaisir! Nous avons effectué un énorme premier tour. En debut de saison, nous aurions signé directement pour une situation pareille à la trêve. C’est le plus important.

 

« Un ascenseur émotionnel »

 

Dans le choc des quarts de finale de la Coupe de la Province entre Aubel, leader de P1, et l’Etoile Jupille, même position en P2, ce sont les visiteurs qui se sont imposés au bout du suspens. Marc Jacot, le polyvalent poste 4 jupillois,  nous livre ses impressions sur cette partie haletante.

 

Marc, comment s’est passé le match contre Aubel?

C’était un vrai ascenseur émotionnel!

Raconte-nous un peu comment vous avez vécu cette partie?

Nous avons commencé avec une grosse intensité défensive et une attaque libérée. Cela nous a permis de prendre l’avantage, d’autant plus que nous sommes parvenus à bien museler Martin Lambot. Aubel a eu des difficultés à défendre en homme sur nous et à contenir nos ailiers. Mais Hubert et ses amis sont ensuite passés en zone. François Lhote est monté au jeu dans le deuxième quart et a réalisé un très gros passage. Cependant, Aubel a augmenté sont intensité et est revenu à 42-47 à la mi-temps. Durant le troisième quart-temps, nous avons fait de nombreux mauvais choix et perdu beaucoup de ballons. Les Aubelois menaient de six points à deux minutes de la fin.

Mais vous avez fini par émerger…

Oui! Via un gros panier longue distance de Vincent Theek, d’abord. Puis grâce à une interception de ma part suivie d’un assist pour Grégoire. Qui a laissé le suspens en ratant des lancers-francs.

Et c’est toi qui scelle le match…

C’était 80 partout dans les dernières secondes, et j’inscris un petit floater avant qu’Aubel ne rate sa dernière tentative. Nous nous imposons 80 à 82.

Comment expliques-tu cette victoire?

Ce qui nous a permis de gagner est, je pense, de ne pas baisser les bras malgré une salle acquise à la cause d’Aubel. Nos quelques supporters ont été formidables et nous ont bien soutenu. Notre agressivité à été concluante. Nous sommes un vrai groupe d’amis, talentueux et avec un excellent esprit d’équipe. Nous étions motivés et Michel Nihon, notre entraineur, a bien géré la fin de match.

Ton sentiment après cette belle victoire?

Très heureux, évidemment. Ce résultat était tout de même un tout petit peu envisageable. Et je pense que même si les autres équipes se méfiaient de nous , maintenant c’est encore un peu plus renforcé . À nous de profiter de cette belle victoire, et je pense qu’une place en finale est possible!