« Une belle intelligence collective »

 

Ancien entraineur de Ninane, Julien Schreiber, pompier dans le civil est désormais à la tête de la très belle équipe Dames d’Esneux. Il s’est confié à Liège&Basketball sur son job de coach, son équipe et sa première partie de saison.

 

Julien, depuis combien de temps entraines-tu des Dames?

J’ai fait une saison en P3 à Ninane, il y a 3 ans, pour rendre service à des amies dont le coach, Jean-Pierre Darmont n’avait pas de licence au départ. Mais j’ai fini le deuxième tour seul à la tête de l’équipe.

Est-ce ta première saison à Esneux?

Effectivement, c’est ma première saison chez les Dragons, un an après avoir quitté la maison familiale, située à deux kilomètres de la salle, pour Theux. C’est un comble (rires).

Quelles sont les caractéristiques du basket féminin?

Il y a beaucoup moins de contacts dans le jeu, c’est plus  « propre », moins fautif. De manière générale, c’est plus lent mais aussi plus tactique dans l’approche du match. Je suis étonné de l’adresse des Dames, surtout au shoot, et de leur intelligence au niveau collectif. Et, comme je m’y attendais, le psychologique occupe une place primordiale dans la gestion d’un match ou d’une joueuse.

Qu’est ce qui te plait dans le job d’entraineur des Dames?

L’approche est différente des jeunes. Je dois moins enseigner et plus tirer la quintessence du groupe tout en permettant à chacune d’être à son meilleur niveau tout au long de l’année. J’ai encore l’occasion de retrouver les sensations de la formation puisque nous intégrons l’une ou l’autre jeune joueuse de P2 tant que faire se peut.

T’attendais-tu à un tel début de saison: deuxième en championnat et qualifiés pour les demi-finales de la Coupe?

Pas vraiment. Je reprennais une équipe vice-championne de P1 et victorieuse de la Coupe mais orpheline -c’est le cas de le dire- de deux futures mamans cette saison. Et quelles joueuses d’ailleurs! Deux joueuses que je considérais comme clés au moment pour moi d’accepter ce challenge. Elles avaient été les deux meilleures de la finale de la Coupe. Anne-Cécile Bourguignon et Emilie Bellefroid, qui avait été élue MVP de la rencontre. Céline David m’avait promis trois renforts faisant le poids, un à chaque poste, et a tenu ses promesses. Pour ce qui est de la Coupe, après un début difficile (en trois manches – deux remises) contre Blegny, on a su faire le match parfait contre Herve Battice et assurer contre la P2 de Prayon et la P3 de Fonds de Forêt. Mais le plus difficile est devant nous. Comme en Championnat, trois erreurs de rodage en début de saison, dont une déjà réparée au retour. Le plus dur reste à faire en commençant par deux fois Hannut, qui compte une défaite de moins que nous, ce mois-ci, en Coupe et championnat, ainsi que deux fois Alleur,  qui est premier avec une seule défaite, et puis d’autres matchs pas spécialement faciles.

Julien sait aussi enfiler les shoots.

Quels sont vos objectifs?

Notre objectif principal reste une nouvelle fois la Coupe. Le mien est de faire au moins aussi bien que l’an dernier. Mais je suis un compétiteur, je veux gagner chaque match et au moins une fois contre tout le monde.

Esneux a déjà gagné la coupe à plusieurs reprises, quatre fois en cinq ans, et juste une défaite en finale contre Tilff, et semble faire main basse sur cette compétition. Comment expliques-tu ça?

Je pense que c’est une équipe qui est présente dans les grands rendez-vous mais qui manque de concentration sur le long terme. Peut-être par absence d’ambition régionale…

Et enfin, quelles sont les forces de ton effectif?

Il s’agit d’un vrai groupe de copines qui a su intégrer parfaitement les trois transferts et le nouveau coach. Nous possédons également de l’expérience, de la détermination, de l’agressivité défensive, et un jeu de transition très rapide. Un savoureux cocktail de qualités qui explique nos bons résultats.

 

Derby d’écoliers en R1 pour la fin des vacances scolaires

 

Ca y est! La trêve est finie, le championnat reprend ses droits et les salles de notre Province vont à nouveau vibrer au son du ballon qui rebondit. Et ça démarre dès ce soir, en fanfare, avec un beau derby en R1 entre deux équipes à consonance écolière: les Collégiens de SFX-Saint Michel reçoivent Liège Atlas Athénée Jupille.

 

Deux formations avec un bilan -a minima- équilibré vont se rencontrer pour donner le départ de cette deuxième partie de saison. SFX-Saint Michel, la très bonne surprise du premier tour est quatrième avec dix victoires en quinze rencontres tandis que les Liégeois sont neuvièmes avec sept victoires et autant de défaites.

Dans la petite salle du Collège, chacun le sait, les matchs sont ardus et toujours disputés. « Il va falloir jouer avec beaucoup de rythme pour les déstabiliser dans leur petite salle, et mettre un maximum de pression sur l’adversaire dès le début du match » nous confirme Gael Colson. « On va aborder cette rencontre de la meilleure des manières possible pour essayer d’accrocher une première victoire dans ce derby de feu pour bien lancer l’année. »

Inutile donc d’en remettre une couche, Gael a su totalement situer la partie et nous mettre en appétit avant un duel qui s’annonce explosif. Alors, qui aura le mieux digérer les fêtes et repartira avec les trois points? Réponse ce soir, à partir de 21h, heure du coup d’envoie, à Verviers.

« Objectif Playoffs! »

 

Ce vendredi, Liège Basket reçoit Ostende pour le premier match de l’année 2018. Une rencontre qui s’annonce ardue pour les Principautaires face à l’ogre invaincu du championnat. Terry Deroover préface la rencontre.

 

Terry, êtes-vous prêts à démarrer le second tour du championnat?

Oui, je l’espère mais j’ai le sentiment que nous sommes prêts à 100%. En tout cas, nous avons bien bossé et la coupure fut, finalement, très courte.

Vous commencez d’emblée avec un gros, un très gros morceau même, puisque vous recevez Ostende

Oui, ce n’est pas forcément évident d’entamer 2018 en affrontant Ostende. C’est une superbe équipe. Nous allons aborder la rencontre très sérieusement,  en espérant créer la surprise. La victoire n’est certes pas impérative, mais ce match doit aussi nous servir en vue des échéances suivantes, quand nous jouerons Anvers et Charleroi. Ces deux matchs-là sont, finalement, plus important que la réception du champion en titre que nous savons au-dessus du lot.

Justement, comment pouvez-vous créer l’exploit et prendre la mesure des Ostendais?

Nous allons tâcher de les déranger au maximum. Nous allons proposer différentes choses en défense, même si nous savons qu’Ostende possède cette faculté d’adaptation qu’ont les grandes équipes et est rarement mis en difficulté. Ils ont des shooteurs à tous les postes, leur réussite sur l’ensemble de la première moitié de saison est remarquable (ndlr: 54,6% aux tirs, dont 46% à trois points). Il faut espérer que Salumu et ses coéquipiers n’auront pas la même adresse qu’à l’accoutumée car en-dessous c’est grand et costaud. Et nous, il faudra que nous rentrions nos shoots et être solides défensivement.

Quels sont les objectifs de Liège Basket avant d’aborder cette deuxième partie de saison?

Les Playoffs sont l’objectif souhaité et affiché. Au premier tour, nous avons sans doute laissé passer quelques victoires, mais en avons récolté quelques belles également. Nous voulons continuer ainsi en 2018. Nous savons que lorsque nous sommes en réussite aux tirs, nous pouvons être très dangereux. C’est dommage, et même embêtant d’avoir conclu l’année sur une courte défaite à Willebroek. Mais en nous imposant contre nos concurrents directs, Willebroek donc, Louvain, Limburg et le Brussels, et en créant quelques surprises, nous pouvons réaliser un tout bon deuxième tour.

« Sympa de se retrouver tous ensemble »

 

Le All Star game à la Belge était de retour, le 28 décembre dernier, à Courtrai. Au menu, une rencontre entre des joueurs belges, en partie sélectionnés par les fans, un concours de dunks et un autre à trois points, qu’a d’ailleurs remporté Terry Deroover. Le meneur de Liège Basket revient sur l’évènement.

 

Terry, qu’as-tu pensé de cette première édition du All Star Game nouvelle mouture?

C’était vraiment sympa. L’organiser à Courtrai, où le X-Mas Tournament avait lieu, était une bonne idée car il y avait de nombreuses équipes de jeunes, de Belgique et d’ailleurs, qui étaient présentes et sont restées pour le match. La salle était donc remplie, ce qui fait toujours plaisir, d’autant plus qu’à cette date, le risque était grand de ne pas parvenir à mobiliser les foules.

Quid de l’organisation?

Pas mal du tout, les organisateurs avaient vraiment à coeur de faire quelque chose de bien, notamment avec les différents concours. Ceux-ci ont peut-être un peu trop duré à la fin et il manquait sans doute un jeu de lumière et peut-être une animation à la mi-temps, mais pour une première c’était vraiment sympa.

Et qu’as-tu pensé du match en lui-même?

Nous avons bien rigolé. Bon, ce n’est pas le All Star NBA, nous ne savons pas envoyer des alley-oop sur chaque action mais nous avons tâché de faire un peu le show et nous avons pris du plaisir.

Etait-ce une fierté d’être sélectionné?

Bien sûr, et c’est toujours sympa de retrouver tous les autres gars. On se connait tous, et nous étions tous content d’être là même si la date -j’avais joué avec Liège le 26- nous avait un peu surpris. Mais c’était agréable de se retrouver tous ensemble, de se marrer et de profiter de l’évènement. Durant la saison, entre ceux qui jouent l’Europe et ceux qui habitent loin, c’est plus difficile de se voir. C’était donc une bonne occasion.

Tu as remporté le concours à trois points, quelle sensation cela fait-il?

C’était cool. Quand on participe, c’est toujours pour gagner même si l’emporter ne fait pas de moi le roi du monde et si j’avais perdu cela n’aurait pas été la fin du monde, non plus. C’était sympa de se retrouver contre Alex en tout cas.

Lionel Bosco reprend Huy

 

Steve Joveneau ayant démissionné, Huy devait se trouver un nouvel entraineur. C’est chose faite puisque Lionel Bosco reprend les rênes de la R2 de l’Union.

 

Avec un bilan de trois victoires en treize rencontres, le bilan chiffré du club mosan parait bien maigre. S’il n’y a pas péril en la demeure, Malonne, Nivelles et Waterloo étant derrière les Hutois au classement, la situation reste préoccupante.

Et elle a entrainé la démission de l’entraineur de l’Union, Steve Joveneau. « Une démission reste toujours une surprise » nous confie le Président hutois, Alain Bernard. « Mais Steve est quelqu’un d’intelligent, qui a la tête sur les épaules. Il a dû penser qu’un déclic était nécessaire pour l’équipe. »

Pour remplacer le mentor de Huy, le comité enregistre l’arrivée de Lionel Bosco. Le meneur de jeu du Basic Fit Brussels, qui réalise d’excellentes performances dans la capitale et qui a vu son contrat de remplacement être prolongé jusqu’au terme de la saison, revient à l’Union comme T1. « C’est vraiment inespéré de pouvoir compter dès à présent sur Lionel » nous précise Alain Bernard. « Et nous en sommes ravis. Nous mettons dès à présent les choses en route pour faciliter sa présence tout au long du deuxième tour. »

Fort de son expérience, Lionel mettra tout en oeuvre pour permettre à ses jeunes joueurs de parvenir à se maintenir, ce qui semble tout à fait dans les cordes de la formation hutoise au regard du talent présent dans le noyau. Nul doute, également, que l’expérience engrangée lors de ce premier tour s’avèrera utile lors de cette deuxième partie de saison afin de décrocher d’autres succès.

Souhaitons à Lionel beaucoup de réussite dans sa prise de fonction et à Huy une riche et fructueuse seconde moitié de championnat.

 

Aubel, en route vers le titre?

 

Aubel est champion d’automne et ne s’est incliné qu’à une seule reprise, en toute fin de premier tour. De bon augure pour terminer la saison à la même position et s’adjuger le titre? 

 

Nous nous sommes déjà penché sur le cas d’Aubel, qui a réalisé un somptueux premier tour. Lorsque nous avions sondé Jonathan Hertay sur la recette des succès aubelois, celui-ci avait mis en avant la cohésion et la densité de l’effectif. « Notre avantage,c’est d’avoir dix joueurs interchangeables » nous expliquait-il. « Nos remplaçants peuvent être dans le cinq de base de n’importe quelle équipe de P1. Cela saute aux yeux en match d’ailleurs où, bien souvent, nous faisons jeu égal au départ et ce sont nos rotations qui nous permettent de faire la différence. »

Toutefois, un détail qu’il convient de prendre en compte, est le départ pour l’étranger de Demarteau et, de fait, son absence dans les rangs aubelois. Une donnée à prendre en considération tant on connait l’influence de Jérémy dans le club du plateau de Herve.

Un autre aspect à ne pas négliger, c’est l’importance de l’histoire. La saison dernière, Aubel aussi avait commencé en fanfare, avant de progressivement rentrer dans le rang. « L’année dernière aussi, Aubel avait très bien commencé avant de connaitre quelques difficultés » nous confirmait Jonathan.

Il est indubitable que connaître une telle série de succès peut parfois peser sur les organismes, mais encore plus au niveau mental. Cela entraine bien évidemment de la joie, beaucoup de joie, mais peut également conduire à une petite décompression. Nul doute que la trêve aura fait du bien à ce niveau-là.

 

 

Le championnat comme seul objectif

 

Les chances d’Aubel d’être sacré en fin de saison sont réelles. L’effectif est bien balancé, même en l’absence de Demarteau, et le jeu collectif est parfaitement huilé. Chaque joueur semble connaitre son rôle et s’y tenir et, avec Riga et Xavier Hubert, Christophe Hougardy peut compter sur deux capitaines de route particulièrement chevronnés. Xavier avait d’ailleurs été formidable en Coupe face à Tilff.

           Un groupe soudé.

La Coupe, justement, est un autre facteur à prendre en considération. Contrairement à ses poursuivants, Haut-Pré déjà qualifié et Neuville qui doit encore jouer Hannut, Aubel a été sorti de la Coupe. Si cela reste une déception pour les Vert et Blanc, cela leur permettra de s’offrir plus de repos et moins de pression. Un avantage non-négligeable.

Dès lors, les voyants semblent au vert pour Aubel, même si ses concurrents n’ont pas dit leur dernier mot, bien au contraire. Neuville présente de solides arguments, tout comme Haut-Pré qui a récupéré ses blessés. Hannut reste en embuscade, tout comme Ensival, ce qui laisse augurer d’une superbe lutte pour ce deuxième tour. Mais ne serait-ce pas magnifique qu’Aubel fête l’année de ses cinquante ans avec un titre?

« L’Etoile, c’est magique! »

 

L’Etoile Jupille a réalisé une première partie de saison absolument splendide. Premiers de leur championnat -à égalité avec Bellaire – en deuxième provinciale et qualifiés pour les demi-finales de la Coupe de la Province, au détriment d’Aubel, leader de P1, les Jupillois abordent le deuxième tour avec de grosses ambitions. L’occasion de faire un bref focus sur les pensionnaires de la salle des Argilières en compagnie de Nathan Servais.

 

Nathan, tout d’abord un très joyeux anniversaire!

Merci beaucoup.

Vous avez effectué une superbe première partie de saison. Quels sont vos objectifs avant d’en aborder la deuxième partie?

Nous voulons gagner le championnat et aussi la Coupe. C’est assez clair dans nos têtes mais nous sommes conscients que la route est encore très longue et semée d’embûches.

A titre personnel, quels sont tes désirs pour le deuxième tour qui arrive?

Je souhaite être plus constant et, ainsi, apporter plus à l’équipe.

Comment décrirais-tu ton club?

L’Étoile c’est magique tant au niveau de l’ambiance et de l’amitié que du plaisir sur le terrain.

Et si tu devais choisir un adjectif pour qualifier ton entraineur, Michel Nihon?

Passionné! Michel est un amoureux du basket et de son club pour lequel il ne ménage pas ses efforts.

Et comment décrirais-tu ton équipe?

Une formation fêtarde mais qui reste concentrée à l’entraînement, avec toujours l’envie de bien faire.

Des baskets qui font peau neuve

 

La passion des « sneakers », Gilles Jacques l’a toujours eue. Et désormais, avec BTL, il profite de cette passion pour restaurer des paires de baskets afin de leur offrir une seconde jeunesse.

 

Gilles Jacques évolue au sein de la P4 invaincue de Verlaine et, aussi loin que remonte ses souvenirs, il a toujours eu un goût prononcé pour les « sneakers ». « J’adore Michael Jordan » avance-t-il d’emblée. « Ma passion pour les baskets, et surtout les modèles originaux, commencent avec la marque au Jumpman. J’en ai d’ailleurs une vingtaine d’exemplaires. »

Mais, depuis quelques temps, Gilles s’est lancé dans une nouvelle aventure: la restauration de chaussures de sport. « Au départ, j’ai regardé plusieurs vidéos provenant des States car j’avais l’envie d’offrir une seconde vie à mes baskets mais sans savoir comment m’y prendre » nous raconte-t-il. « Grâce à ces tutoriels, j’ai commencé à rénover mes propres shoes. Ensuite, j’ai lancé une page Facebook en continuant d’acquérir un certain savoir-faire. »

BTL, la passion de la basket.

Sa page Facebook ( BTL Sneakers) et le bouche-à-oreille ont incité plusieurs personnes à lui confier leurs pompes afin de les remettre à neuf. « Une fille de mon équipe m’a donné ses Ugg afin que je les rafraichisse et elle était très contente du résultat » déclare-t-il.

Pour offrir une deuxième vie à des affaires usées, Gilles utilise différentes sortes de peinture et de techniques qui font de véritables miracles. Cela vient en complément des services que peut offrir un cordonnier car le joueur de Verlaine ne recoud pas le cuir. « Pour restaurer un modèle, cela prend deux ou trois heures, en fonction de l’ampleur de la tâche. Mais c’est plus facile en été, notamment pour faire sécher. » Et cette seconde jeunesse est à un coût très raisonnable. « Ca dépend de ce qu’il y a à faire, mais ça tourne aux alentours d’une vingtaine d’euros. Et c’est satisfait ou remboursé » nous précise-t-il.

L’objectif de Gilles est de pouvoir aider chaque personne qui souhaite restaurer sa paire favorite. « Inutile de faire cela avec toutes les chaussures, cela a plus de sens lorsque la basket a une valeur sentimentale aux yeux de son propriétaire. » Une notion que le sympathique gaillard connait bien, tant sa collection de Jordan lui tient à coeur et que la passion de la basket l’anime.

Une paire d’Adidas bien abimées.

 

Le miracle BTL.

 

« Nous pouvons chatouiller le Top 4! »

 

Spa est la meilleur équipe « liégeoise » en TDM2 et occupe la sixième place de son championnat. En P1, aussi, les Spadois sont bien classés, avec une cinquième place ex-aequo avec Angleur, et un bilan positif de 7 victoires en treize rencontres. Avant d’aborder un second tour qui s’annonce passionnant, nous sommes allés nous entretenir avec Damien Close, nouveau venu dans le club de la Cité Thermale.

 

Damien, que penses-tu de votre première partie de saison?

J’estime qu’il s’agit d’un début de saison plutôt mitigé. Je pense qu’il y a des matchs où nous pouvions faire beaucoup mieux. Il fallait peut-être le temps de s’adapter l’un à l’autre car la fin du premier tour a été bien plus concluante.

Quel est votre objectif pour le second tour à venir?

Les Playoffs sont accessibles selon moi, et cela peut être un bel objectif pour l’équipe.

Crois-tu que vous puissiez aller chatouiller le top 4?

Bien sûr ! Je suis catégorique à ce propos. Nous l’avons d’ailleurs prouvé en allant battre Ensival sur son terrain et prenant la mesure d’Hannut à domicile. Il  ne reste plus qu’à concrétiser sur le long terme désormais.

Comment décrirais-tu votre équipe?

Notre formation est bien équilibrée au niveau des différents postes, chacun y trouve sa place. Cependant, un big man ne serait pas de refus !

Cela fait désormais plusieurs semaine que l’annonce du départ de Simon Doneux et de sa succession par Bruno Dagnely a été faite. Savoir que votre entraineur prendra en main la D3 la saison prochaine change-t-il quelque chose pour vous?

Non pas du tout. Les objectifs restent les mêmes, la plupart des joueurs s’entrainaient déjà avec la D3. Je trouve, justement, que c’est une belle opportunité pour Bruno et qu’elle est méritée au vu de tout le travail qu’il effectue au sein du club.

La saison dernière, tu évoluais à l’Etoile Jupille où vous aviez fait une belle saison, ratant la montée de peu lors du test-match contre Alleur. Pourquoi avoir décidé de quitter l’Etoile?

Pour raisons familiales tout simplement. Habitant Spa, j’allais devenir papa et je voulais passer le plus de temps possible avec ma femme et ma fille. J’adorais jouer à l’Etoile mais les déplacements prenaient énormément de temps dans ma vie de tous les jours.

A titre personnel, que penses-tu de ta saison actuellement?

Tant qu’à présent, je n’ai pu faire que la préparation et trois matchs de championnat. J’ai eu des douleurs au niveau du poignet droit. J’ai d’abord été immobilisé puis, finalement, j’ai dû passer par l’opération début décembre. J’espère recommencer bientôt, et en forme, pour prouver que j’ai ma place au sein de cette équipe.

« Dison a les capacités pour se sauver »

 

Dison-Andrimont et Yves Perugini, c’est fini. L’entraineur verviétois nous expliquait les raisons de son départ il y a quelques jours. Liège & Basketball est allé faire le point avec Mike Petit, le pivot du matricule 1215, actuellement avant-dernier de sa série en R2.

 

Mike, est-ce que la démission de ton entraineur, Yves Perugini, est une surprise pour toi?

Je savais qu’il avait des problèmes familiaux, en plus du boulot et du basket, donc ce n’est pas vraiment une surprise. Il en avait déjà parlé pour voir si ça ne créerait pas une envie de se rebeller et nous avions gagné quelques matchs par la suite.

Que penses-tu de cette décision?

Je la comprends, c’est la famille avant tout, même si c’est dommage pour l’équipe car, avec ses connaissances basket, il nous aidait beaucoup. Le plus gros problème de l’équipe,  c’est le nombre de blessés et les deux arrêts des autres pivots. Nous avons désormais quatre joueurs « out », c’est loin d’être l’idéal pour redémarrer le deuxième tour. J’estime cependant que notre équipe a les capacités pour se sauver. J’en veux pour preuve que nous avons déjà gagné contre des formations du haut du tableau et que nos défaites s’expliquent souvent par un manque de fraicheur dans le dernier quart-temps, directement imputable au manque de rotations.

Le départ d’Yves signifie-t-il que se maintenir devient impossible ou bien, au contraire, cela peut vous redonner un coup de fouet?

Je pense que le changement de coach peut nous donner un coup de fouet, mais il faudra aussi voir qui reprendra les rênes de l’équipe.

Tu parlais de nombreuses blessures au sein de votre groupe, tu es directement concerné…

Oui, je suis de nouveau blessé. Je me suis occasionné une fracture du doigt. J’ai été opéré mercredi pour mettre une broche et je serai indisponible quatre à six semaines à priori.