« Une magnifique aventure collective »

 

Dans le concours du « Verviétois de l’année », catégorie citoyen, Rafi’Kids fait partie des sélectionnés. Une belle marque de reconnaissance pour l’association que nous avions déjà évoquée pour vous. Afin de mettre un peu plus en lumière cette louable initiative, nous nous sommes entretenus avec son instigateur, Benjamin Simonis.

 

Benjamin, cela fait combien de temps que tu es désormais sur le continent africain?

Je suis au Cameroun depuis bientôt cinq ans. Auparavant, je suis resté un peu plus de deux ans au Rwanda (ndlr: où l’asbl Rafi’kids est active). Là-bas, j’étais Directeur cargo de Brussels Airlines et ici, au Cameroun, je viens tout juste de changer de boulot. J’étais Directeur d’une société sud-africaine active dans la communication et l’affichage publicitaire. Je suis désormais Directeur des achats et de la logistique pour un grand groupe belge, Socfin, actif dans la production de caoutchouc végétal et d’huile de palme.

Passionné par ce continent?

J’ai quitté le Rwanda un peu contraint et forcé car mon contrat arrivait à terme et j’ai rebondi au Cameroun un peu par hasard. Mais oui, tout à fait. En tant qu’amoureux de l’Afrique noire, mon épouse et moi-même sommes très heureux ici.

Benjamin avec les enfants de Kigali.

Pas de retour dans notre plat pays à l’ordre du jour?

Nous reviendrons inévitablement vers nos racines, mais probablement pas avant quelques années. Peut-être quand notre fils aura l’âge d’aller à l’école. A vrai dire, c’est le boulot qui nous a amenés en Afrique, mais le fameux moustique nous a piqués et, aujourd’hui, nous ne voulons plus la quitter.

Tu as fondé, avec des amis, l’association Rafi’Kids (présentation de l’asbl ici). Quel bilan tires-tu déjà de cette aventure?

Il est compliqué de faire le bilan d’un projet en cours. A mon sens, un bilan se dresse à la fin d’une mission ou d’un projet. Or, nous sommes encore loin de la fin de cette aventure. Néanmoins, lorsque je regarde où nous nous trouvons aujourd’hui par rapport au départ, je me dis que nous avons tous fourni un travail remarquable. N’oublions pas que Rafi’Kids est né naturellement et simplement sur un petit terrain de basket à Kigali, au Rwanda, il y a cinq ou six ans à peine. A l’époque, le terrain de basketball de Nyamirambo était presque tout le temps désert. Non pas par manque d’enfants aux alentours mais bien par manque de matériel et de ballons. Il n’était pas rare de trouver des enfants en train de jouer avec des bouteilles en plastique.  En effet, la majorité des enfants qui habitent dans le quartier sont plutôt défavorisés et n’ont pas de quoi s’acheter des chaussures convenables. Alors un ballon… Constater qu’aujourd’hui le terrain ne désemplit pas car tous les gosses du quartier ont désormais la possibilité de venir y jouer, grâce aux nombreux dons récoltés depuis trois ans, c’est un sentiment fantastique!

 

 

Des études universitaires

 

Les résultats obtenus sont donc bel et bien visibles?

Oui, tout à fait. Ils sont concrets. Nous touchons véritablement du doigt plusieurs objectifs de l’association Rafi’Kids dont le premier est d’offrir un peu d’innocence et de bonheur à des enfants que la vie n’a pas épargnés. Mais en plus de cela, nous envoyons depuis cette année deux étudiants à l’Université. L’argent obtenu au travers de nos différentes actions, dont la commercialisation de notre bière « RAFIKI », permet aujourd’hui de financer les études de deux « anciens » Rafi’Kids. Nous remplissons ainsi pleinement notre mission d’éducation et collons à notre slogan: « le basket comme moteur, l’éducation comme objectif ». Toutefois, nous n’en sommes qu’aux prémices de cette merveilleuse aventure. L’objectif final n’est pas d’offrir un avenir à deux enfants mais bien d’en envoyer bien plus encore à l’école.

Justement, comment se sont passés les examens des personnes dont vous financez les études?

Nous attendons encore les résultats de Roger mais les examens de Papy se sont superbement bien déroulés pour lui. Il a obtenu une moyenne de 70% pour ses quatre partiels dans des études en transport aérien. Il saisit pleinement l’opportunité que nous lui offrons et c’est avec une immense fierté qu’il nous a envoyé la copie de ses résultats. Nous évitons de nous emballer car son cursus est encore long mais nous sommes déjà tellement heureux pour lui.

Alain Denoel lors du camp Rafi’Kids.

De quoi es-tu le plus fier?

Tout dans cette aventure me rend terriblement fier! Bien évidemment, offrir des études universitaires, et donc un avenir, à deux enfants qui n’auraient jamais pu rêver de cela est sans doute le sentiment le plus fort. Mais toute la mobilisation autour de Rafi’Kids est magnifique! J’étais de passage en Belgique la semaine dernière et j’en ai profité pour aller voir le derby entre Ensival et Aubel en P1. Cela m’a permis de revoir des amis mais, surtout, j’entendais des personnes, dans les gradins, parler de l’association. Des personnes que je ne connaissais absolument pas mais qui évoquaient « ce projet mené par plusieurs joueurs ou anciens joueurs de la Province. » Il faut préciser qu’Alain Denoël était au commentaire de la rencontre diffusée par Télévesdre. Enfin, je suis extrêmement fier de l’équipe de Rafi’Kids qui se donne toute l’année pour les enfants. Alain Denoël, encore lui, vit ce projet comme personne d’autre. Il nous a aidé à franchir énormément de paliers. De par son réseau et son franc parler, il a su faire connaitre l’association dans toute la Province.

Et il n’y a pas que lui…

Oh que non!  Manu Bouchoms, lui aussi, s’investit corps et âme pour le projet. On ne pouvait rêver meilleur graphiste, toute notre visibilité, c’est lui ! Et force est de constater que si on parle de nous, c’est grâce à lui. Jérôme Thélen a, quant à lui, un rôle ingrat mais tellement important: la comptabilité. Aujourd’hui, nous avons un statut légal et c’est Jérôme qui gère tout ce volet à merveille. Enfin, il y a  Lucas Lambot, Charline Vanderstocken, Fabien Wagemans, Jérome Jacquemin, Sarah Iglesias, Denis Lepièce qui, tous à leur niveau, donnent de leur personne pour mener à bien nos missions. Et je ne parle même pas de l’association suisse qui mériterait à elle seule un article.

 

 

Un camp en 2018

 

Quel est ton meilleur souvenir?

Je dirais sans trop réfléchir qu’il s’agit de mon premier retour avec l’association à Kigali. Lorsque j’ai quitté le Rwanda en 2012 pour raisons professionnelles, j’avais fait la promesse aux enfants que je ne les oublierai pas et que je continuerai, même à distance, à les suivre, à les encourager et à la pousser à continuer le basket et les études. Au fond d’eux, je sais qu’ils ne m’ont pas cru tant ces gosses sont habitués aux promesses non-tenues. Mais quand je suis revenu avec la première équipe Rafi’Kids pour organiser le camp de basket en 2015, j’ai observé, dans leur regard, de la reconnaissance mais aussi une tonne de joie et de soulagement.

Quelles sont les prochaines actions prévues par l’association?

Nous sommes actuellement occupés à travailler sur le camp 2018 qui devrait avoir lieu entre Juillet et Août. Ce camp sera principalement axé, cette fois-ci encore, sur la formation des jeunes « coaches » sur place. Car en contrepartie des études payées, nous exigeons des jeunes qu’ils entrainent leurs petits frères afin de continuer notre action au quotidien sur le terrain. Mais d’ici-là, nous allons continuer nos actions auprès de clubs pour récolter principalement des chaussures de basket tailles enfants ainsi que des ballons. De plus, notre bière : la « RAFIKI » rencontre un petit succès et nous avons produit 2.000Litres supplémentaires. Nous allons donc continuer à en faire la promotion afin de pouvoir envoyer encore plus d’enfants à l’école.

 

 

Nommé au Verviétois de l’année

 

Comment as-tu pris que Rafi’Kids soit nommé au citoyen verviétois de l’année?

Ce fut une immense surprise ! Le coup de téléphone de Monsieur Beckers du groupe Sudpresse, m’a totalement laissé sous le choc. Moi qui vis en Afrique, je suis parfois loin d’imaginer que notre association fait autant parler d’elle. C’est une immense reconnaissance pour tout le travail accompli. Bien évidemment, nous ne nous investissons pas pour la gloriole mais ce genre de « consécration » nous pousse encore plus et nous motive à perpétuer notre action auprès des plus démunis.

En quoi est-ce important de l’emporter? Qu’est-ce que cela peut amener de positif pour l’association?

Ce « titre » ne changera rien à la détermination de notre équipe. Nous ne modifierons rien à nos ambitions et à notre travail sur le terrain mais ce concours peut nous offrir encore un peu plus de visibilité, principalement en dehors des terrains de basket, là où nous sommes moins connus. Si nous parvenons à remporter ce concours, nous bénéficierons d’une légitimité encore plus grande auprès des partenaires qui nous accompagnent depuis le début de l’aventure. Cela pourrait également nous ouvrir d’autres portes et un accès auprès d’autres sociétés désireuses de nous rejoindre. Enfin, pour les enfants du Rwanda, ce serait une magnifique preuve qu’il n’y a pas que nos dix bénévoles qui se soucient d’eux, mais bien plus de monde.

Pour cela, il faut aller voter sur le site dédié à ce concours

Oui, il faut que les gens se mobilisent au maximum! Nous sommes sélectionnés parmi les quatre derniers prétendants dans notre catégorie mais la route est encore longue. Alors, plus que jamais, il faut soutenir Rafi’Kids.

 

Modave s’impose contre le 4A Aywaille

 

Il n’y avait pas qu’au Country Hall qu’il y avait match hier soir. En deuxième provinciale aussi, deux équipes s’affrontaient pour une autre rencontre à suspense.

 

Modave recevait le 4A Aywaille ce mercredi. Deux équipes proches au classement, les Aqualiens devançant les locaux d’une victoire, mais à la dynamique différente. Après un début de saison réussi, les gars d’Alain Demarteau sont quelque peu rentrés dans le rang. A contrario, à Modave, le début de saison fut loupé, ce qui amenait un changement d’entraineur, Barry Mitchell laissant sa place à Gaetan Di Bartoloméo.

Après quelques semaines de mise au point, Modave carbure désormais au super et restait sur six victoires en neuf rencontres. Et désormais dix puisque Kevin Reyserhove et ses coéquipiers ont battu Aywaille d’une courte tête, 81 à 77.

« Nous n’étions une nouvelle fois pas assez nombreux » nous confie le shooteur aqualien Nicolas Letesson. « Cela fait quatre rencontre que nous évoluons à six ou sept » embraie le pivot visiteur, Yorick Godin. « Nous avions trois blessés et un gars retenu au boulot. En plus, nous sommes deux à être encore en examens. » Et comme si cela ne suffisait pas, le 4A a été plombé par les fautes. « Nous avons eu rapidement deux-trois joueurs pénalisés » continue Yorick. « Et nous avons perdus deux joueurs sur blessure en fin de partie » surenchérit Nicolas. »

Les deux compères pointent la fatigue comme élément clé de la partie. « Il n’y a pas de secret, le manque de rotations se paie cash » explique Yorick. « Nous avons manqué de fraicheur sur la fin » confesse Nicolas.

 

 

Un beau match de basket

 

Mais Modave mérite sa victoire. « C’était une très belle équipe de Modave hier. Nos adversaires ont très bien shooté » continue Yorick. « Modave, au complet, est vraiment un solide adversaire dans cette série » reconnait Nicolas.

De quoi offrir quelques belles séquences de jeu. « Dans l’ensemble, la partie était fort disputée avec du beau basket » précise l’ailier du 4A. « Cela s’est joué sur des détails en fin de match » enchaine le pivot aqualien. « Nous n’avons pas à rougir de cette défaite, c’était un bon match. » Et Nicolas de conclure: « nous aurions difficilement pu faire mieux au vu des circonstances. »

Suite à ce résultat, Modave rejoint son adversaire du jour à la cinquième place d’une série où l’Etoile fait figure de favori, devant Bellaire et Sainte Walburge, toujours en lice pour le titre.

 

Braine veut une D1 à 8 équipes

 

Alors que Braine affronte ce soir Polkowice et que Waregem a annoncé ne plus poursuivre en première division la saison prochaine, il est temps de revenir sur des déclarations du Président brainois, Jacques Platieau, qui ont interpellé.

 

Sur la page Facebook du club, son Président, Jaques Platieau, milite en faveur d’un championnat à 8 équipes et fustige l’effet néfaste d’internet et du streaming.

« Il est plus que temps que les fédérations nous construisent un championnat à 8 équipes, il est temps qu’ils osent, tout simplement » écrit-il. « Les retransmissions internet nous tuent. Des milliers de téléspectateurs suivent nos rencontres en live ! Fantastique sauf que c’est invivable pour un club puisque nous n’y gagnons strictement rien alors que nous produisons l’événement (avec le soutien de nos amis des Spirous). L’Euroleague, parlons-en. C’est génial qu’au 24 janvier, un petit club belge a encore toutes les chances de se qualifier. Inouï. Juste une simple illustration. Mercredi, nous jouerons face aux championnes de Pologne, dernière du groupe mais qui ont les moyens de se déplacer en jet privé pour leurs rencontres à l’extérieur … Qu’un club belge soit encore en lice à ce stade, c’est simplement extraordinaire. S’il y a une qualification à la clé, il s’agira d’un exploit avec la possibilité de revivre l’impensable, ce que nous avions vécu en 2015 … Certes, tout est loin d’être facile et parfait, on ne peut que continuer à s’améliorer mais tenant compte de notre minuscule budget, chaque semaine, l’équipe réalise des exploits incensés, pas toujours récompensés mais bien réels. Alors oui, on y croit, à la victoire de mercredi (ce n’est pas fait encore !) et puis celle pas forcément nécessaire du mercredi suivant face à Prague. Mais surtout, on compte sur vous le 31/1 pour venir encourager les filles au stade. On l’a répété, derrière votre écran, elles ne vous entendent pas et un club ne peut progresser sans ses supporters avec l’équipe. On ne se plaint pas, on veut seulement continuer à grandir et promouvoir ce sport qu’on adore, qu’il soit joué par des messieurs ou des dames … Elles comptent sur vous !« 

« Belleflamme, un club unique en Wallonie »

 

Alors que Belleflamme se déplacera vendredi à Fleurus pour ce qui est le véritable choc de première Régionale, nous sommes partis à la rencontre de Damien Aussems. Entretien avec le jeune -23 ans- homme, comptable fiscaliste dans le civil, et à Belleflamme depuis de nombreuses années.

 

Damien, depuis combien de temps es-tu à Belleflamme?

J’y évolue  depuis dix ans. J’ai commencé à jouer au basket à Visé lorsque j’avais six ans avant de rejoindre Belleflamme lorsque j’étais en pupilles.

Comme juges-tu votre saison?

J’estime qu’elle est plus que positive pour le moment. L’objectif minimal fixé en début de saison était de jouer les Playoffs afin de s’offrir une chance de monter. Désormais, nous espérons lutter pour le titre le plus longtemps possible.

Tu as été blessé en début de saison, pas trop difficile de revenir?

J’ai effectivement dû être opéré d’urgence de l’appendicite en début de saison. Cela m’a tenu éloigné des terrains durant un petit mois. J’ai accumulé un retard de condition physique que j’ai eu du mal à combler vu mon manque de temps de jeu. J’ai aussi connu une petite crise de confiance.

Pourquoi?

J’ai besoin de me sentir important pour l’équipe pour bien prester et cela n’a pas toujours été le cas cette année. J’ai désormais un temps de jeu plus correct mais je pense que l’on peut dire que ma saison est compliquée. Je suis bien loin du rendement que j’avais ces dernières années et de mon meilleur niveau.

Cela t’affecte?

Je continue de jouer sans me prendre la tête. Je sais que tôt ou tard, cela va revenir et j’espère être prêt pour les matchs cruciaux qui ne vont pas tarder à arriver (ndlr: déjà ce vendredi avec le déplacement à Fleurus, leader de la série).

Tu évolues depuis dix ans à Belleflamme, qu’est-ce qui te plaît tant dans ce club?

Je crois pouvoir dire que Belleflamme est un club unique en Wallonie, voire même en Belgique. Nous sommes une équipe constituée de 80% de joueurs qui évoluent ensemble depuis de nombreuses années. Je n’ai pas connaissance d’un autre club où une bande de potes est passée des équipes de jeunes à l’équipe première en restant ensemble. Au fil des saisons, j’ai trouvé de vrais amis dans ce club et nous formons une famille. C’est notre plus grande fierté.

 

 

« Stimulant de réaliser un objectif commun »

 

Qu’est-ce que tu apprécies particulièrement dans le basket?

J’ai toujours aimé les jeux de ballons et la compétition. Mon papa m’a lancé dans ce sport et j’ai très vite accroché. Avoir un objectif commun à l’équipe et essayer de le réaliser ensemble est vraiment très stimulant. Sans oublier l’adrénaline que peut procurer un match.

As-tu des passions ou des hobbies en dehors du basket-ball?

Je suis quelqu’un qui aime profiter de la vie. J’apprécie sortir et faire la fête, voir mes amis, aller au cinéma ou au restaurant. Ce genre de choses… Vivre tout simplement. Je n’aime pas trop rester chez moi et j’apprécie de vivre à 1000 à l’heure.

Quel est ton meilleur souvenir lié à la balle orange?

Comme souvenir de gosse, il s’agit d’un tournoi international à Fossombrone, en Italie. Nous y étions partis avec la sélection provinciale ’94, dans laquelle se trouvaient déjà plusieurs joueurs de Belleflamme. C’était un tournoi et des vacances inoubliables pour un enfant. Mais je pointe aussi notre titre de champions de Belgique U21 et notre titre en R2. Cela reste des moments magiques et inoubliables.

Et a contrario, quel est le pire?

Lors de notre seconde saison en deuxième Régionale, nous devions perdre de moins de cinq points à Mazy pour nous assurer une place en Playoffs. Alors qu’il restait dix secondes et que nous perdions de deux points, j’hérite d’un lancer-franc. C’était une occasion de revenir à moins un et de repousser nos adversaires à deux possessions. Malheureusement, j’ai raté mon lancer-franc et nous encaissons un trois points de malade sur la contre-attaque. Au revoir les Playoffs… Je l’ai assez mal vécu sur le moment.

 

 

« Une mentalité de gagnant »

 

Tu évoquais tout à l’heure à quel point tu trouvais Belleflamme unique comme club. Quelles sont les valeurs qui y sont véhiculées?

C’est un vrai club familial où les valeurs humaines sont très importantes. Au-delà de cela, c’est un club qui veut toujours gagner et qui déteste perdre. Nous souhaitons ardemment que chacun ait cette mentalité de gagnant.

Quelle est ton opinion sur le basket liégeois?

Je pense que Liège est une des Provinces wallonnes qui s’en sort le mieux… En ce qui concerne la première Régionale, je trouve que le niveau de cette année est plutôt relevé mais sans avoir un réel « ogre » comme les saisons précédentes avec Spa ou Sprimont. C’est une série assez homogène. Par contre, j’ai assisté à quelques rencontres de P1 et je trouve que le niveau n’est pas toujours « glorieux » comparé à ce qu’il pouvait être auparavant.

Enfin, un petit mot sur ton ami Nikola Lozina. Que penses-tu de son évolution médiatique? Suis-tu ses aventures télévisuelles?

C’est mon meilleur ami, je le connais depuis des années, bien avant la notoriété, le strass et les paillettes. Ce qui lui arrive pour le moment est génial et il doit en profiter car il sait que cela peut s’arrêter du jour au lendemain. Je ne regarde pas tous les épisodes des émissions dans lesquelles il apparait mais je sais ce qu’il s’y passe dans les grandes lignes. Au-delà de l’image qu’il peut donner à la télévision, Nikola sait d’où il vient et reste quelqu’un de simple. C’est vraiment une personne entière avec le coeur sur la main.

 

De Palerme à Jevoumont, via Bruxelles et Prayon

 

Les carnets du basketteur

 

En près de quarante ans de carrière, Michel Christiane a accumulé une kyrielle de souvenirs et d’anecdotes. De Fond-de-Forêt à Barcelone. Régulièrement, pour Liège & Basketball, il vous proposera un billet dont le seul but sera de vous faire sourire et de permettre aux plus jeunes de découvrir « le basket du siècle dernier » …

 

Entame de la saison 88/89, le basket francophone est en plein boum. Les salles deviennent trop exiguës et les sponsors se bousculent aux portillons. Dans ce contexte euphorique, le Maccabi et Braine ne veulent pas louper le bon wagon. Pour preuve, ils entendent se distinguer lors des traditionnelles présentations à la presse. Attention, dépaysement garanti…

Un jeudi soir de la fin du mois d’août, le club du Palais du Midi convie les médias dans un tout nouveau restaurant américain du centre de la capitale. On y découvre les « ribs » mais, aussi, une formation drivée par John Heath. Le plus Bruxellois des Ricains peut notamment compter sur l’hyper puissant Cherokee Rhone (passé par Verviers) et sur le longiligne Terence Stansbury. Il faut savoir que le garçon a plusieurs saisons en NBA au compteur ainsi qu’une 3e place au « Dunk Constest » du All-Star Game derrière Dominique Wilkins et Michael Jordan, mais devant Julius Erving. Quant à Philippe Kezjman, le manager, il est sur un petit nuage. Pour info, le Bruxello-Knokkois de l’époque est aujourd’hui établi à Salvador de Bahia, au Brésil.

Retour à Jevoumont (sur les hauteurs de Theux) en début de nuit pour en repartir dès la fine pointe de l’aube car les Castors nous attendent à Zaventem pour un décollage prévu à 6 heures du matin. André Renault, l’inénarrable président brainois, a en effet décroché l’Office du Tourisme Italien en Belgique comme partenaire et celui-ci a affrété un Boeing 737 pour un… aller-retour dans la journée en Sicile. Coût total de cette « opération séduction » : un million d’anciens francs belges. Soit, 25.000 €. On prend le petit-déjeuner dans l’avion avant d’atterrir à Palerme. Direction ensuite le club de vacances de la Città del Mare, au bord de la Grande Bleue. Hormis une conférence de presse réglée en un quart d’heure chrono sur le coup de midi, nous disposons du reste du temps pour profiter du soleil et des infrastructures du cru. Elle n’est pas belle la vie ? Pour le repas du soir, nous faisons la file au buffet. D’où ce dialogue presque surréaliste : je discute avec un collègue alors qu’une dame se trouve entre nous. Elle : « Oh, monsieur, j’ai l’impression que vous avez l’accent de Liège. D’où venez-vous, donc ? » Moi : « Je suis originaire de Spa, Madame. » Elle : « Et moi de Prayon. Mais, je ne vous ai pas encore vu ici : quand êtes-vous arrivé ? ». Moi : « Ce matin. »Elle : « Ah bon et quand retournez-vous ? » Moi : « Ce soir. » J’ai bien cru qu’elle allait tomber dans les pommes…

Autres temps, autres mœurs et, surtout, autres moyens financiers.

 

Michel CHRISTIANE

Superbe victoire d’Ans

 

Dans le derby du mardi, Ans a battu LAAJ. Une superbe victoire pour les gars de Nicolas André.

 

Si Nicolas André quittera Ans à la fin de la saison, il souhaite partir avec le sentiment du devoir accompli. Et cela passe par un maintien. Avant cette rencontre, les Ansois étaient derniers en première Régionale. Chaque match est donc abordé comme une finale avec la ferme intention de s’imposer.

C’était Liège Atlas qui se rendait à Ans ce mardi en match d’alignement. Une partie que Gael Colson et ses coéquipiers prenaient très au sérieux. « C’est un déplacement difficile car cette équipe est en train de monter en puissance » nous confiait Gael avant la rencontre. « Nous allons essayer de continuer sur notre lancée de samedi dernier pour engranger un deuxième succès. »

Le malheur des uns faisant le bonheur des autres, c’est Ans qui réalise la bonne opération en s’imposant 86 à 82. Cette victoire permet à Stéphane Mossay et ses coéquipiers de revenir à hauteur du Centre de Formation et de Beez. Des Namurois qu’affrontera Ans ce samedi dans un « match à six points »!

A noter que François Bens a décidé de quitter LAAJ à la fin de la saison. Il sera remplacé par Tony Fernez.

« Ludo Humblet m’a poussé à accepter »

 

Tony Fernez sera le nouveau coach d’Atlas la saison prochaine. Il prendra la succession de François Bens et prodiguera ses précieux conseils aux jeunes pousses jupilloises. Il revient plus en détails sur les conditions qui l’ont poussé à accepter ce nouveau challenge.

 

Tony, tu coacheras LAAJ la saison prochaine. Cela signifie-t-il que tu arrêteras de jouer pour Cointe?

Oui, j’arrêterai de jouer en R1. Cela va me prendre beaucoup de temps d’être l’entraineur d’Atlas! Je compte me donner à 200% dans ce nouveau rôle. Je suis bien conscient que le poste d’entraineur à LAAJ n’est guère facile vu le monument qui s’y trouve (ndlr: Yvan Fassotte) mais je connais mes capacités et je pense pouvoir apporter mon expérience aux jeunes du club.

Etait-ce une décision difficile à prendre?

Pour ne rien te cacher, la décision de quitter mon équipe de Cointe a été la plus difficile à prendre. J’ai tout d’abord téléphoné à mon coach et ami Ludo Humblet.

Qui t’a poussé a accepter la proposition d’Atlas…

Tout à fait, il m’a encouragé à prendre ce nouveau défi à bras-le-corps. C’est d’autant plus remarquable que je lui avais donné ma parole pour jouer encore une saison pour lui. Sans son aval, je n’aurais jamais accepté la proposition d’Atlas. Je souhaite à chacun d’avoir un entraineur ou un ami comme lui, une belle personne, franche et honnête.

Les voyants étaient donc au vert?

Benoît Jérôme et Robin Cornet, tous deux très importants dans ma vie familiale m’ont aussi donné le feu vert. Je remercie également mon épouse qui m’a poussé à devenir le nouveau coach de Liège Atlas.

 

 

Tony Fernez remplacera François Bens

 

François Bens a décidé de quitter Liège Atlas Athénée Jupille à la fin de la saison. Il sera remplacé par Tony Fernez.

 

Hier soir, LAAJ était sur les parquets pour un derby contre Ans, dernier de la série. A domicile, le groupe de Nicolas André a récolté une très belle victoire, 86 à 82. Un résultat important dans la quête du maintien pour Mossay et ses coéquipiers.

En marge de cette rencontre, une nouvelle est tombée. François Bens a décidé de quitter LAAJ à la fin de la saison. Pour le remplacer à la tête de la R1, le club a jeté son dévolu sur Tony Fernez.

Loin d’être un inconnu au sein du basket liégeois, le super meneur pourra mettre toute son expérience au service des jeunes d’Atlas.

Derby entre Ans et LAAJ

 

Derby entre Ans et LAAJ. Pour les troupes de Nicolas André, chaque match est crucial dans l’optique du maintien.

 

Au regard du classement, nous pourrions croire que le déplacement des jeunes de Liège Atlas n’est guère risqué. C’est bien mal connaitre la force de résilience de Stephane Mossay et de ses coéquipiers. « C’est un déplacement difficile car cette équipe est en train de monter en puissance » reconnait Gael Colson. « Nous avons toujours des joueurs en examens et Pecoraro est parti pour un mois à Manchester. Cela sera notre première partie sans lui, c’est une grosse perte. »

Néanmoins, LAAJ sait comment aborder cette rencontre. « Nous allons essayer de continuer sur notre lancée de samedi dernier pour engranger un deuxième succès » continue Gael. « Il faudra jouer vite et être agressifs car Ans possède de bons éléments capables d’alimenter le marquoir. »

 

Retour sur Spa-Sainte Walburge

 

Ce weekend, Spa a largement battu Sainte Walburge. Cette rencontre a été marquée par l’énorme performance de Gaetan Hertay. L’intérieur spadois a inscrit 45 points et une pluie de trois points. Retour sur ce match.

 

La victoire des Bobelins s’est dessinée dans la première mi-temps. Les visiteurs souffraient face à l’adresse des Spadois dont Gaetan était le principal protagoniste. Après vingt minutes, l’intérieur avait déjà fortement alimenté le marquoir, faisant apprécier sa palette offensive.

Pour revoir la rencontre en intégralité, voici le lien de Télévesdre ici (1ère mi-temps) et ici (2ème mi-temps).