Huy fait un grand pas vers le maintien

 

On n’arrête plus l’Union Huy! Depuis que Lionel Bosco a repris les rênes de l’équipe, les Hutois enchainent les succès. Ce jeudi, Jaco et ses coéquipiers ont remporté leur quatrième victoire d’affilée, face à Waterloo, et ont réalisé un grand pas vers le maintien.

 

« Cette saison, nous voulons vraiment nous maintenir afin de permettre aux jeunes de continuer leur apprentissage et leur progression » nous confiait le Président hutois, Alain Bernard, durant la trêve. A ce moment là, Huy était mal embarqué et venait de nommer Lionel Bosco à la tête de l’équipe.

Depuis lors, l’Union n’a plus mordu la poussière et reste sur une série en cours de quatre victoires. A Kain, contre Andenne et Maffle et ce jeudi face à un concurrent direct, Waterloo. Un beau succès, 76 à 63, qui permet aux Mosans de prendre de l’avance sur leurs poursuivants. A égalité avec La Rulles, les jeunes de Huy devancent -largement- trois formations au classement. De quoi voir le spectre de la relégation s’éloigner. Tout bénéfice pour les Noir et Jaune et le basket liégeois.

L’aventure paloise de Serge Crevecoeur se termine

 

Serge Crèvecoeur n’est plus l’entraineur de l’Elan Bearnais. Le Bruxellois et sa direction se sont séparés  suite à l’absence de résultats. Dommage tant l’ancien mentor du Basic Fit Brussels possède toutes les compétences pour amener une réelle plus-value à une équipe.

 

Le technicien bruxellois et Pau, c’est fini. Et c’est un véritable crève-coeur tant l’histoire était belle! « Si on m’avait dit, il y a 10 ans, que j’allais me retrouver dans cette situation, je ne l’aurais pas cru. Mais ce n’est que du bonheur » nous avait-il confié quelques temps après sa prise de fonction. Et tout avait d’ailleurs démarré sur les chapeaux de roues pour une équipe paloise qui enchainait les succès. Mais depuis, c’est la dégringolade au classement. A tel point que Pau ne compte qu’une victoire d’avance sur les deux premiers reléguables, Boulazac et Hyères-Toulon. Et comme souvent dans ces cas là, c’est le coach qui trinque.

Pourtant, un peu plus tôt dans la semaine, Didier Gadou, le Directeur exécutif du club palois soutenait son entraineur. « Ceux qui poussent depuis plusieurs semaines au départ de Serge Crevecoeur peuvent ranger leurs couteaux. Le club n’a pas l’intention de s’en séparer, ni les moyens d’ailleurs, alors que le coach belge est sous contrat jusqu’en juin 2019 » déclarait-il alors à Sud Ouest.

 

 

Serge Crevecoeur était pourtant l’homme de la situation

 

Ce soutien aura visiblement été de très courte durée, Pau décidant de se séparer du technicien belge malgré un contrat de deux ans qui liait les deux parties. C’est Laurent Villa, l’adjoint de Serge Crevecoeur qui reprend les rênes de l’équipe.

Cette séparation est regrettable. Au-delà des compétences unanimement reconnues du Bruxellois, il met en lumière l’instabilité du métier d’entraineur et le peu de logique de certains choix. Certes, le coach est toujours le premier fusible à sauter lorsque les résultats se font attendre. Cela coûte moins cher que de changer la moitié de l’effectif en place. Mais il faut du temps à un coach pour instaurer sa philosophie de jeu au sein d’une équipe. D’autant plus quand celle-ci connait une préparation tronquée et de nombreuses blessures. A Liège & Basketball, nous sommes persuadés que Serge était la personne idéale pour aider Pau à atteindre ses objectifs. Le juger sur une aussi courte période, si peu significative en somme, relève d’un manque de vision à moyen terme. Nul doute que le talentueux entraineur qu’est Serge saura rebondir et trouver un challenge à la hauteur de ses compétences et de son enthousiasme.

 

« Le maintien est largement possible »

 

Wanze connait une saison compliquée eu deuxième Provinciale. L’opération maintien a été lancée et le club mosan veut croire en ses chances.

 

« L’équipe était mal balancée au départ » nous explique Mike De Keyser. « Nous avons ensuite rajouté deux joueurs supplémentaires qui font du bien. Mais nous savons que nous allons devoir cravacher pour nous maintenir. Il faut continuer à travailler le plus sérieusement possible et encore aller chercher quatre ou cinq victoires. Néanmoins, je pense que nous sommes sur la bonne voie. »

L’ancien basketteur professionnel est revenu à Wanze en octobre grâce à un concours de circonstances. « Lorsque j’ai été viré de Charleroi avant même le début de saison, j’étais dégoûté et je n’avais pas envie de me replonger dans le basket » se remémore-t-il. « Mais Wanze est venu me trouver avec un challenge intéressant. » Et l’aspect affectif a joué un grand rôle. « J’ai tout de même passé treize années dans ce club et j’avais la possibilité de coacher trois-quatre joueurs que j’avais accompagnés de la catégorie benjamins aux équipes seniors. »

Ce samedi, Wanze se déplacera à Aywaille pour y affronter le 4A. « Ca va être difficile » reconnait celui qui prendra en main la destinée de Waremme la saison prochaine. « Je regrette le faux-pas de la semaine dernière à Ans. Là, nous aurions dû nous imposer. » Les Mosans doivent encore rencontrer Waremme et Braives, deux formations moins bien classées. Le match contre Braives sera d’ailleurs l’avant-dernier de la saison, et il sera sans doute décisif.

Jordan débarque à Liège Basket

 

En remplacement de Tyler Larson, Liège a signé John Jordan, un meneur américain passé par la G-League.

 

Larson parti à Varèse, il fallait lui trouver un successeur. Le staff de Liège Basket ne s’est pas précipité afin de dénicher la perle rare. Et c’est John Jordan qui débarque chez les Principautaires annonce le club sur sa page Facebook.. S’il est trop tôt pour prédire si cette nouvelle recrue va pouvoir suppléer qualitativement Tyler Larson -qui était tout de même le meilleur joueur du championnat à l’évaluation– ce renfort va faire du bien aux Liégeois et permettre à Bojovic d’évoluer à sa position habituelle.

Jordan, un nom prédestiné pour la pratique du basketball… Le nouvel arrivant  est un petit format – 1,78 mètre pour 82 kilos- âgé de 25 ans. Il évoluait cette saison en Finlande. La saison dernière, il était membre des Raptors 905 en ligue de développement NBA. Il y affichait des moyennes de 5,9 points, 3,2 passes décisives et 1,1 interceptions en 17 minutes. Souhaitons la bienvenue au jeune point guard et beaucoup de succès avec sa nouvelle équipe.

« Merci à Tilff pour ces belles années »

 

Dépositaire du jeu de Tilff en P2, Pierre Vandersanden a décidé de quitter le club après plusieurs années de bons et loyaux services pour rejoindre La Spéciale Aywaille en troisième provinciale. Pour Liège & Basketball, Il explique son choix et revient sur ses belles années dans le club du bord de l’Ourthe.

 

Pierre, depuis combien de temps étais-tu à Tilff?

Un sacré bail à vrai dire. J’approchais d’une décennie sous le maillot bleu et blanc.

Qu’appréciais-tu particulièrement là-bas?

La mentalité du club, en premier lieu. Il s’agit d’un club ambitieux mais humain. Il existe une réelle proximité entre les joueurs des différentes équipes et les membres du comité, par ailleurs très actif. C’est une grande famille avec une ambiance de feu. Je garde en mémoire quelques souvenirs mémorables.

Pierre garde d’excellents souvenirs de Tilff.

Pourquoi avoir décidé de rejoindre La Spéciale Aywaille?

J’ai été séduit par le projet mis en place par ceux qui ont repris le club et le dynamisme insufflé. Le challenge sportif proposé me titillait et j’avais très envie de rejouer avec mes anciens coéquipiers et de retrouver des amis d’enfance.

 

 

« M’amuser en pratiquant un basket compétitif »

 

Quels seront tes objectifs pour la saison prochaine sous le maillot aqualien?

Ceux-ci sont assez simples mais aucunement simplistes. Je veux m’amuser tout en pratiquant un basket compétitif et, pourquoi pas, jouer la montée.

Un brin de nostalgie apparait bien souvent lorsqu’on quitte un club dans lequel on a évolué pendant si longtemps. Que voudrais-tu dire aux club de Tilff et à ces membres?

Je remercie infiniment Tilff pour toutes ces belles années que je continuerai de chérir. Je remercie le club pour les belles fêtes vécues et l’ambiance qui anime l’entité depuis toujours. Enfin, j’adresse un merci tout particulier à mes coéquipiers qui m’ont fait et vu grandir. Merci Tilff!

 

Promotions internes à Spa

 

A Spa, une certaine continuité et un jeu des chaises musicales a été mis en place concernant le coaching des équipes seniors la saison prochaine.

 

Le club spadois vit une actualité mouvementée. Au niveau de l’effectif de l’équipe fanion, Julémont et Deblond rejoignent Pepinster tandis que le duo d’artificiers Delsaute/Hertay prennent la direction de SFX-Saint Michel pour ce qui annonce de fameux derbies et une âpre lutte pour les premiers rôles en R1. Les Bobelins enregistrent l’arrivée de Mertens en provenance de Sprimont comme l’annonce Jean-Jacques Bloemers à Sudpresse.

Au niveau du coaching aussi, pas mal de changements et un jeu des chaises musicales. Thomas Doneux ne sera plus à la tête de la TDM2 la saison prochaine. Il sera remplacé par Bruno Dagnely, l’actuel entraineur de la P1. Et pour prendre sa place à la tête de l’équipe thermalienne de notre élite provinciale, c’est Antoine Massart, coach de la P2 cette saison, qui reçoit une promotion et monte d’un échelon nous apprend L’Avenir. Une certaine continuité avec des techniciens qui connaissent bien la « maison spadoise ».

En deuxième provinciale, la formation du futur mentor de la P1 réalise une saison mi-figue mi-raisin. Dans une série dominée par le trio Etoile Jupille-Bellaire-Sainte Walburge, Spa est neuvième avec un bilan déficitaire de 6 victoires en dix-sept rencontres. Antoine, pur produit spadois dont les beaux-frères, Baptiste et Antoine Mottard, sont actifs du côté de Tilff, amènera toute son expérience à un effectif qui fait mieux que tenir sa place en P1 et vient d’ailleurs de faire tomber le leader du championnat, Aubel.

« Nous souffrons des absences »

 

Ce weekend, Aubel a mordu la poussière pour la deuxième fois de la saison, seulement. Une défaite à domicile, 68 à 77, qui permet à Neuville et Haut-Pré, éliminés en demi-finale de la Coupe, de revenir à hauteur des Aubelois. Xavier Hubert revient sur ce faux-pas et les importantes échéances à venir.

 

Xavier, une défaite surprenante à domicile…

Nous savions que nous aurions du mal à combler le départ à l’étranger de Demarteau et, malheureusement, Benja Deflandre est blessé et nous manquera encore en février. A cela, s’ajoutent des absences pour le boulot, notamment. Nous sommes d’ailleurs moins nombreux à l’entrainement et cela se paie cash. Pour pallier à l’indisponibilité de Deflandre, je joue à la mène avec Tim Palotai mais, du coup, on me « perd » sur le poste 2. Toutefois, je pense qu’avec une rotation supplémentaire en périphérie, nous aurions pu l’emporter dimanche dernier contre Spa.

Quels sont les enseignements à tirer de cette rencontre?

Nous avons bien géré les vingts premières minutes. En deuxième période, quelques signes de fatigues sont apparus. Pas tant dans la raquette où nous disposions de trois intérieurs mais bien en périphérie où quatre joueurs pour trois places, c’est une peu juste à ce niveau. D’ailleurs, leurs deux très bons ailiers shooteurs ont pris feu à la fin du troisième quart-temps, tant sur la zone -choisie pour se préserver des fautes- que sur la défense individuelle que nous avions reprise ensuite. Ce changement de défense  est sans doute arrivé trop tardivement, mais nous n’avions guère le choix, car Desert et Claes sont restés chauds jusqu’au terme de la partie, malgré le bon travail défensif de Beckers.

Avec également un impact offensif moindre?

Oui, nous marquons moins ici sans Fontaine, Gerarts et nos deux meneurs du premier tour: Deflandre et Demarteau. Ce sont quatre joueurs qui aliment habituellement le marquoir. A titre personnel, j’ai dû monter la balle trente minutes durant face à un « press » tout terrain, ce qui a inéluctablement influencé ma fraicheur en fin de match.

 

 

« Deux matchs cruciaux arrivent »

 

Cette deuxième défaite permet aussi à vos concurrent directs, Neuville et Haut-Pré de revenir à votre hauteur…

La tête du championnat va se jouer entre ce trio de tête qui est un cran au-dessus de ses poursuivants. Nous allons d’ailleurs rencontrer nos deux adversaires principaux ces deux prochains weekends. Autant dire que les quinze prochains jours seront cruciaux!

Vous excellez pourtant face aux ténors.

Nous avons en effet gagné tous les gros matchs, que cela soit contre Neuville, Haut-Pré, Saint Louis ou encore à deux reprises contre Ensival et Hannut. Par contre, nous sommes passés par la petite porte en Coupe contre la P2 de Tilff et avons été éliminé par la P2 de l’Etoile et nous sommes inclinés contre Waremme et Spa.

 

 

« Le championnat est encore long »

 

Mais terminer en tête reste toujours dans vos cordes?

Oui mais pour cela, il faudra d’abord remporter nos deux prochains matchs. Ces deux prochains weekend sont vraiment prépondérants et, malheureusement, nous aurons encore des absents pour ces deux rencontres. Ensuite, il faudra tenir jusqu’au bout sans reperdre des plumes contre des équipes du ventre mou. Le championnat est encore long puisqu’il reste onze parties à disputer.

Comment pouvez-vous parvenir à conserver ce leadership que vous possédez depuis le début du championnat?

Nous devons nous reconcentrer sur nous et reproduire un basket collectif en se donnant à 100%. Actuellement, vu le peu de joueurs alignés, nous nous préservons trop. Notre coach, vu la difficulté d’être dix à l’entrainement, nous a  intelligemment organisé deux matchs amicaux, contre la R2 de Visé et la R1 de SFX.

Te rappelles-tu d’un championnat aussi serré?

Oui, bien sûr, aussi serré en janvier, j’en ai déjà connu dans différentes divisions. Ce que je regrette, ce sont les appels pour des transferts qui arrivent trop tôt. J’ai moi-même déjà dû reporter trois propositions, car c’est encore trop tôt dans la saison. Construire une équipe pour la P1 ou la R2, c’est totalement différent. A Aubel, nous nous réunirons le mardi 13 février pour un premier tour de table.

 

 

 

« Beaucoup de talent et d’amitié à SFX »

 

C’était une certitude, après quatre années de bons et loyaux services, le duo d’artificiers de luxe Delsaute-Hertay fermait le chapitre spadois, désireux d’en entamer un autre. Restait à savoir le titre que celui-ci porterait… Petit indice, il sera écrit à l’encre noire et jaune… Et oui, les deux comparses rejoignent SFX-Saint Michel pour constituer une équipe qui aura fière allure.

 

« Nous n’étions pas censés l’annoncer si tôt mais l’info a fuité » rigole Fred-le-Magnifique. « Finalement, nous avons choisi SFX car nous avons plusieurs copains comme Bous’, Perin et Gerarts qui jouent là-bas » embraie Gaetan qui avait envie de poursuivre l’aventure avec Fred. « Par amitié, bien entendu, mais aussi parce que nous nous complétons bien. Cela fait maintenant sept ans que nous jouons ensemble, les automatismes sont bien présents. »

Chez les Collégiens, on est bien évidemment heureux d’accueillir deux joueurs de la trempe des lascars de Spa. « Je suis absolument ravi que deux amis proches rejoignent notre groupe de potes » se félicite Alexandre Bousmanne. « De plus, leur talent est indéniable. Ils vont parfaitement s’intégrer à notre mentalité. »  Et s’inscrire dans la durée? « Nous n’avons pas véritablement abordé la question » nous répond Fred. « Nous allons prendre saison par saison mais le but n’est clairement pas de faire un one-shot. »

Avec l’arrivée de deux joueurs de ce calibre -ils planent véritablement sur la division- au sein d’un groupe aussi compétitif que celui des Collégiens, SFX va, inéluctablement, changer de statut. « L’ajout de ces deux joueurs, qui ont facilement le niveau D2-D3, va indubitablement aider SFX dans l’optique d’une future montée, ce qui est l’objectif avoué du club » balance d’emblée Hugo Maréchal qui n’a pas encore décidé de quoi son avenir sera fait. « Je prendrai ma décision à la fin de la semaine prochaine. Mais l’arrivée de Fred et Gaetan est un argument qui peut faire pencher la balance. En effet, mon objectif personnel est principalement de continuer ma progression, et me frotter à ces deux formidables joueurs à l’entrainement peut grandement y contribuer. »

 

 

Du talent et de l’amitié

 

Chez les principaux intéressés, on tempère quelque peu l’enthousiasme de la jeunesse par une sage prudence. »C’est indiscutable qu’en nous transférant, les objectifs du club seront revus à la hausse » reconnait Gaetan.  » Nous aurons normalement une belle équipe, il faudra voir comment cela tournera » enchaine Fred. « Toutefois, je ne connais pas la R1 de cette année mais Pepinster sera autant favori que nous la saison prochaine. Si les Pépins ne montent pas déjà cette saison, évidemment » ajoute malicieusement Gaetan.

La juste parole et le mot de la fin reviennent, in fine, au capitaine verviétois. « Personne n’est jamais favori dans une saison de basket » recarde Alexandre Bousmanne. « Cette saison, nous étions promis à la descente et début février, nous sommes toujours qualifiés pour les Playoffs. Une addition de noms, cela ne signifie rien, seule prime l’homogénéité du groupe. Cette année, Pepinster, malgré un noyau très qualitatif et un coach reconnu, a, pourtant, mal démarré. » Et le sympathique intérieur de conclure: « Nous ne parlerons jamais de favori ou de titre, l’humilité de cette saison nous ayant donné raison. Le basket reste un sport d’équipe. Nous espérons que la mayonnaise prendra et que nous pourrons réaliser de belles choses. Mais à ce jour, il s’agit simplement d’enregistrer l’arrivée de deux super potes de plus dans notre équipe. »

 

« Que du positif de mes quatre saisons à Spa »

 

Spa sera bien différent la saison prochaine avec un changement d’entraineur et plusieurs joueurs cadres. C’est le cas de Fred Delsaute qui part la tête pleine d’excellents souvenirs.

 

Du changement, il y en aura à Spa la saison prochaine. Thomas Doneux ne sera plus à la tête de l’équipe, remplacé par l’actuel entraineur de la P1 de Bobelins, Bruno Dagnely. Pepinster a annoncé le retour au bercail de Thibaut Julémont, qui sera accompagné de Deblond selon L’Avenir. Deux autres membres du cinq de départ, et pas des moindres, vont aussi quitter la Cité Thermale à l’issue de la saison prochaine: Gaetan Hertay et Fred Delsaute. Soit les deux meilleurs scoreurs de l’effectif -et de la division. « Je confirme que nous ne serons plus spadois la saison prochaine » nous déclare Fred-le-Magnifique.

Une page qui se tourne dans la riche carrière du talentueux ailier qui aura été comblé durant sa période spadoise. « Je ne retiendrai que du positif de ces quatre années » nous dit-il. « En terme de résultats sportifs, avec une deuxième place en D3 la première saison, une montée, une Coupe AWBB la saison passée et une saison plutôt réussie pour le moment, je pense qu’à ce niveau c’est plutôt pas mal, malgré la descente pour notre deuxième année. »

Mais plus que les chiffres, c’est l’humain que veut retenir Fred. « Outre l’aspect purement sportif, j’ai aussi, et surtout, rencontré des personnes en or » rappelle-t-il. « De mes coéquipiers, qui restèrent soudés dans les bons comme dans les mauvais moments, des dirigeants du club aux supporters qui nous ont toujours soutenus, ce fût de très beaux liens qui se sont tissés. Sans parler de l’ambiance de feu au sein de notre équipe. »

S’il est temps de passer à un nouveau chapitre, Fred le fait avec optimisme et un brin de nostalgie. « Ce furent quatre magnifiques saisons que nous ne risquons pas d’oublier de sitôt » conclut-il.

« L’Etoile mérite sa victoire »

 

Ce weekend, l’Etoile Jupille a, à nouveau, créé la surprise pour se qualifier pour la finale de la Coupe de la Province. Après avoir battu Aubel, c’est ensuite Neuville qui a succombé à la furia jupilloise.

 

Magnifique Etoile Jupille qui a éliminé successivement le leader et le second de P1 pour s’offrir le droit de disputer la finale de la Coupe Provinciale face à Waremme. Contre Neuville, Julien Van Roy et ses coéquipiers furent maîtres de leur sujet. L’entraineur de Neuville, Kevin Reyserhove, revient sur cette rencontre.

 

Jupille a tout simplement été plus fort que nous durant cette demi-finale. Nous  avons perdu trop de ballons, avons connu une effroyable soirée en terme de réussite aux shoots et avons été dominés au rebond et en pénétration. Alors que nous aurions dû trouver des solutions collectives, en allant au bout des systèmes, nous ne l’avons pas fait. A une minute et quarante secondes de la fin du troisième quart-temps, nous ne sommes pourtant menés que de trois points. Mais un arbitre décide de nous siffler une volontaire et trois techniques. Parmi celles-ci, seule la mienne est justifiée. Cela ne nous a pas aidés, évidemment. Toutefois, l’Etoile mérite amplement sa victoire!