Liège Basket un poil trop court face à Limburg

 

Liège Basket n’a pas démérité pour son déplacement dans le Limbourg mais échoue d’un poil face à l’équipe de Yoann Hertay.

 

De nombreux « Liégeois » étaient sur le terrain ce vendredi à Limbourg. Outre les valeureux combattants de Liège Basket, on pouvait aussi admirer Yoann Hertay, Wen Mukubu -étincelant avec 24 points et 8 rebonds- et Lorenzo Giancaterino chez les locaux et deux arbitres de notre Province: Martin Van Hoye et Laurent Beck.

C’était les locaux qui prenaient le meilleur départ. Yoann Hertay -6 points et 2 passes décisives- et ses coéquipiers menaient 24 à 17 après dix minutes. Pour son deuxième match depuis son retour de blessure, Boris Penninck était intronisé dans le cinq de départ alors que, chose assez rare, Milos Bojovic démarrait sur le banc. Cela n’empêchait pas le scoreur de Liège Basket de livrer une solide partie avec 23 points et 4 rebonds et de faire preuve d’une belle agressivité (11 lancers-francs tentés).

Cette fois-ci, et contrairement à la rencontre de mercredi face à Alost, les Principautaires ne gâchaient pas leur deuxième quart-temps, que du contraire. En n’encaissant que dix points lors de celui-ci tout en augmentant leur efficacité offensive, Terry Deroover (11 points mais à 33% aux tirs) et ses potes rejoignaient les vestiaires avec une petite avance, 34 à 38.

 

 

C’est parti pour une prolongation!

 

Les troisième et quatrième quart-temps voyaient le scénario de la première mi-temps se répéter. Limburg reprenant la tête au bout de trente minutes alors que Liège remportait le dernier quart pour s’offrir cinq minutes de temps additionnel: 65 partout.

Durant la prolongation, les deux équipes se rendaient coup pour coup et la victoire semblait pouvoir basculer dans un camp comme dans l’autre. Dans la dernière minute, Liège pensait enfin tenir cette victoire qui la fuit depuis trop longtemps grâce à Terry Deroover qui donnait un point d’avance aux visiteurs. Mais ce diable de Tate Unruh sonnait le glas des espoirs liégeois en offrant le match à Limburg United, 72 à 71.

Caramba! Encore raté pour Liège Basket qui est, une nouvelle fois, passé pas loin de repartir avec les trois points. On notera la bonne performance du nouveau meneur américain, John Jordan, auteur 12 points, 6 rebonds et 5 passes et qui avait réglé la mire from downtown. Surtout, Cebasek (10 points, 7 rebonds et 2 assists) ont démontré qu’ils étaient capables de défendre le plomb quand il le fallait. C’est en gardant cette solidité derrière tout en retrouvant son adresse (29% à deux points hier) que Liège pourra décrocher les victoires qui lui manquent encore pour se qualifier pour les Playoffs.

 

Eviter le piège pour garder les Playoffs en ligne de mire

 

Haneffe a remporté un succès de prestige la semaine dernière à Vieux Campinaire, alors  leader de championnat. Ce samedi, c’est Nivelles, un adversaire bien moins dangereux -c’est un euphémisme- qui se présentera dans la salle des Templiers mais ceux-ci doivent éviter le piège afin de garder les Playoffs en ligne de mire.

 

« J’estime que les Playoffs, qui était l’objectif en début de saison, sont encore réellement atteignables. sincèrement, je trouve que nous réalisons de très belles performances » nous expliquait récemment Luca Fraipont. Et la victoire à Vieux Campinaire en était une belle, de performance.

Ce samedi à 19h, c’est Nivelles qu’accueilleront les Templiers. Un adversaire en souffrance qui ferme la marche en R2 avec un maigre succès depuis septembre. Néanmoins, c’est typiquement le genre de rencontre où l’on se relâche, ce que doivent absolument éviter les gars de David Beck afin de rester dans course aux Playoffs.

 

N.B.: à noter qu’au vu des conditions climatiques, les rencontres de régionale pourraient être remises. La décision pour les matchs du soir devrait être prise pour 15h.

« Scorer c’est bien, gagner c’est mieux »

 

Ce dimanche à Aubel aura lieu l’affiche du weekend en première provinciale. Un match qui s’annonce haut en couleur entre deux formations qui occupent la tête du championnat -avec Neuville- et proposent un style de jeu pratiquement aux antipodes. L’occasion était donc toute trouvée de partir à la rencontre du scoreur d’Ougrée, Stéphane Grandry.

 

Stéphane, surpris de l’excellente saison que livre actuellement Haut-Pré?

Je ne suis pas vraiment étonné, quelques indices laissaient augurer d’une telle réussite. Il y a deux ou trois ans, nous avions déjà disputé les Playoffs à Ninane. Ce groupe recèle du potentiel mais il faut pouvoir l’encadrer. Nous possédons un vrai « team spirit » et si l’ambiance au sein du groupe est présente, nous sommes capables de nombreux exploits. Nous fonctionnons beaucoup au moral et, au vu de notre saison, celui-ci est au beau fixe.

Parlez-vous du titre entre vous?

Non, pas vraiment. Notre objectif, c’est de nous qualifier pour les Playoffs et plus si cela est possible, bien entendu. Evidemment, si l’on parvient à décrocher la montée, je crois que le club ne la refusera pas. Mais nous prenons match après match, ce qui est, je crois, la meilleure manière d’aborder les choses. Nous serons davantage fixés après avoir affronté Neuville et Aubel, que nous rencontrons ce weekend.

Tu joues au Haut-Pré depuis de très nombreuses années (ndlr: seize ans). Qu’affectionnes-tu particulièrement dans ce club?

C’est une ambiance très familiale. « Mémé » nous connait depuis longtemps et nous possédons un noyau dur de joueurs qui veulent réellement être ensemble. De plus, ceux qui sont venus se greffer par la suite s’acclimatent très bien. On se sent bien à Haut-Pré, à tel point que nous payons tous notre cotisation et nous prenons plaisir à nous retrouver tous ensemble.

 

 

« Du jeu en première intention »

 

Un mot sur ton entraineur, Yves Dehousse, avec qui cela semble vraiment bien fonctionner.

Yves n’a pas eu de chance les deux dernières saisons avec des effectifs décimés dans d’autres clubs. Chez nous, la saison dernière fut également compliquée et nous avions tenu un conciliabule entre nous pour savoir où nous allions et débattre de la question de l’entraineur. Très vite, c’est le nom d’Yves qui a émergé. Nous ne sommes pas un groupe facile, nous en sommes conscients. Il y a plusieurs « grandes gueules » mais Yves fait de la psychologie avec nous et cela fonctionne à merveille. Nous sommes relativement libres dans le jeu mais tout de même recadrés et avec des objectifs fixés par notre entraineur. Cela nous donne une excellente ambiance et une grande cohésion. Au-delà de ça, Yves est un vrai passionné qui regarde des tonnes de matchs. Il veut changer les systèmes à chaque entrainement dès qu’il en a découvert de plus efficaces. Nous devons un peu le freiner là-dessus (rires).

Ce qui frappe en vous voyant, c’est votre style de jeu. Vous avez développé une vraie identité, résolument offensive…

Oui, c’est du jeu en première intention, et j’apprécie cela. On travaille beaucoup avec des entrées de systèmes mais avec une certaine liberté. Nous avons nos « guidelines » et on cherche souvent à trouver l’intérieur avec une « passe miraculeuse ». Bon, le revers de la médaille c’est que ça gueule parfois un peu quand nous shootons trop vite mais pour l’instant cela semble bien fonctionner et nous prenons du plaisir sur le terrain, ce qui reste l’essentiel.

 

 

« Marquer c’est bien, gagner c’est mieux »

 

Tu sembles d’ailleurs t’éclater dans cette manière d’évoluer puisque tu as réalisé quelques cartons mémorables et que tu es le meilleur marqueur du championnat. Tu t’y attendais?

Je pensais bien finir dans le Top 10 car j’ai toujours été un scoreur et que j’aime marquer des paniers. Il y a deux ans, j’avais déjà fini meilleur marqueur. Par contre, je ne m’attendais pas à avoir une telle avance. Après, premier, deuxième ou troisième, ça ne change pas grand chose, même si cela reste tout de même une petite fierté. Mais je ne recherche pas cela en priorité, je préfère gagner un trophée collectif.

Tu t’es senti comment lors du match où tu as planté quarante-cinq points à la défense de Waremme?

Je ne l’ai même pas remarqué. Je n’ai pas eu l’impression de shooter plus ou moins que d’habitude. Un peu après, contre Ensival, j’ai inscrit vingt-six de mes trente-et-un points en deuxième mi-temps. Là j’ai plus « senti » que je scorais. Je joue toujours naturellement.

Tu avais déjà atteint une telle marque?

Non, c’est la première fois mais j’ai déjà atteint plusieurs fois le seuil des trente unités. Il est vrai que je prends pas mal d’options en attaque. Mais il est impossible de gagner seul et notre avantage est d’avoir beaucoup de scoreurs naturels au sein de notre équipe, ce qui explique aussi nos scores fleuves et notre facilité à marquer.

 

 

« La forme du moment sera déterminante »

 

Parmi ceux-ci, il y a ton frère. Qu’est-ce que cela fait de jouer avec son frangin?

Nous avons toujours joué ensemble, nous nous connaissons bien donc c’est assez naturel. Nous nous trouvons facilement mais c’est parce que nous sommes habitués à évoluer de concert. Par contre, c’est un des gros caractères de l’équipe, donc parfois c’est chaud, il y a des clashs sur le terrain mais ça ne dure jamais longtemps.

Que penses-tu de notre élite provinciale cette saison?

C’est plutôt un bon niveau. Il y a de grosses équipes qui ont du mal, comme Waremme qui est une bête blessée mais est capable d’exploits (ndlr: comme de battre Haut-Pré en Coupe). Certaines équipes sont un peu plus faibles mais avec les renforts de la trêve et, pour certains, les joueurs qui peuvent redescendre de R1 ou R2 pour donner un coup de main, elles vont toutes lutter jusqu’au bout. Il y a un trio de tête, même un quatuor si on compte Hannut lorsque Blanchy sera de retour et puis ensuite beaucoup d’équipes qui se valent. Le niveau est assez relevé, c’est amusant.

Pour terminer, prenons le risque d’établir des pronostics. Qui vois-tu terminer dans le Top 3 et, surtout, dans quel ordre?

Je pense qu’Aubel, d’autant plus avec la blessure de Deflandre, a désormais un petit noyau et aura difficile de tenir la cadence. Neuville est plus fort et je vois bien le Rebond finir deuxième. Enfin, soyons fous, Haut-Pré qui termine premier! Mais sincèrement, ces trois équipes se valent. Cela va énormément dépendre de la forme du moment.

 

Antoine Horrion quittera Theux en fin de saison

 

Après quatre belles années à Theux, Antoine Horrion a décidé de relever un nouveau challenge et rejoindra La Spéciale Aywaille où il évoluera, notamment, avec son jeune frère, Robin. Le club aqualien enregistre là un deuxième renfort de poids.

 

Antoine, pourquoi avoir décidé de quitter Theux pour rejoindre La Spéciale Aywaille?

Après quatre belles années à Theux, j’avais besoin de changer d’air, de relever un nouveau challenge. L’envie de jouer une ou plusieurs saisons avec mon frère était aussi présente depuis longtemps. L’opportunité était donc belle d’autant plus que j’ai été séduit par le projet ambitieux à court et moyen terme de club aqualien ainsi que par le coaching dynamique et le style de jeu proposé. Enfin, je souhaitais également passer à une entrainement par semaine, ce qui sera le cas.

Que retiendras-tu de tes années à Theux?

Ce furent véritablement de très belles années, et je garde de nombreux et formidables souvenirs, tant sur le terrain qu’en dehors. Les infrastructures du club sont remarquables, tout comme le Président et le comité qui s’impliquent énormément. Enfin, comment ne pas mentionner la superbe ambiance qui régnait dans l’équipe et qui représente bien l’esprit du club.

Grand tournoi U8 et U10 à Waterloo

 

Une journée de basket entièrement dédiée au U8 et U10, c’est ce que propose le Royal Waterloo Basket le 25 février prochain.

 

Pour permettre à nos jeunes basketteurs U8 et U10 de pratiquer un peu plus leur sport favori, le Royal Waterloo Basket, en partenariat avec le Comité Provincial du Brabant / Bruxelles, organise un événement tout à fait spécial le 25 février prochain.

Dans la matinée pour les U8 et dans l’après-midi pour les U10, ce sont pas moins de 20 équipes qui se croiseront lors de différents matchs organisés simultanément. Une bien belle fête du basket pour nos jeunes pousses en perspective!

Et pour que la fête soit réussie, le organisateurs espèrent voir les clubs de tous le pays s’inscrire afin d’offrir une excellente ambiance pour ce tournoi entièrement dédié à nos futurs talents.

Les inscriptions se font via Jean-Claude Massart ou Luc Marchand dont les coordonnées se trouvent sur l’affiche (ndlr: la « photo » qui illustre cette annonce).

Liège Basket fait peau neuve

 

Liège Basket continue sa mue. Après avoir accueilli VOO comme sponsor « naming », le club de la Cité Ardente se pare d’un nouveau logo.

 

Un nouveau meneur américain et un nouveau partenaire, Liège Basket continue sa mue. « Nous avons changé de logo afin de pouvoir insérer notre nouveau sponsor, VOO » précise d’emblée Margaux Michel.  « C’est à Gérald Henkin, qui est devenu notre nouvel équipementier, que l’on doit cette nouvelle identité visuelle. »

« Il fallait conserver un lien avec le taureau, mais de façon plus discrète » détaille  Gérald. « L’idée était aussi de se rapprocher d’un visuel plus « Sports US » avec des dérivés possibles pour le merchandising futur. » Le taureau, emblème bien connue des Principautaires, reste, en effet, en partie présent. « Nous avons gardé les cornes du bovin liégeois qui est un vrai symbole du club depuis de nombreuses années » nous explique la responsable statistiques de Liège Basket. « Nous conservons également la même police d’écriture que celle qui orne nos maillots et nous avons adopté le bleu et le rouge qui sont les couleurs officielles du club depuis cette saison. »

Ne reste plus à la bande de Laurent Costantiello qu’à s’imposer ce vendredi à Limburg United pour étrenner ce nouveau logo. Défaits 86 à 76 à Charleroi mardi, Hertay (5 points et 2 passes décisives) et ses coéquipiers voudront renouer avec la victoire. Tout comme les Liégeois, battus à domicile par Alost mercredi. En cas de succès, Liège Basket reviendrait à hauteur de son adversaire du soir, ce qui serait une excellente opération dans l’optique des Playoffs.

Retour sur le match Neuville – Aubel

 

L’affiche du weekend dernier entre Neuville et Aubel a accouché d’un dénouement abracadabrantesque avec une victoire au buzzer de Neuville qui avait pourtant compté plus d’une dizaine de points de retard. Liège & Basketball revient sur cette rencontre d’exception.

 

S’incliner à Neuville est loin d’être une contre-performance, d’autant plus au buzzer, toutes les équipes de notre élite provinciale pourront le confirmer. Pourtant Aubel a peut-être raté l’occasion de faire le break par rapport à ses poursuivant, Neuville et Haut-Pré présentant désormais le même bilan que les Herbagers. « Notre sentiment sur cette rencontre est très mitigé » commence Jonatha Hertay. « Nous avons certes perdu, mais nous avons réalisé un bon match dans l’ensemble. Nous nous déplacions en effectif réduit et nous savions que cela allait être difficile. Pourtant, après quelques minutes de jeu, nous sentions que nous avions le répondant nécessaire pour revendiquer la victoire, via, notamment, un Riga inarrêtable et un Xavier Hubert qui lui a bien emboîté le pas. »

D’autant plus que cette impression se traduisait au marquoir. « Nous avons compté jusqu’à douze points d’avance et nous y croyions donc plus que jamais » continue l’ailier aubelois. « Nous avons  bien joué les trente premières minutes, en inscrivant soixante points et en limitant plusieurs fois Neuville à dix points par quart-temps. Mais dans les dix dernières minutes, nous n’avons pas trouvé de solutions, nous avons tricoté en attaque, perdu des ballons importants et ne sommes parvenus à scorer que sept points » embraie Xavier Hubert.

 

 

Une exclusion contestable

 

Un dernier quart-temps qui reste en travers de la gorge d’Aubel. « Nous avons le sentiment que les arbitres ont encore décidé de l’issue de la partie avec quelques décisions plus que discutables, notamment mon exclusion » avance Jonathan qui s’était vu gratifier d’une volontaire suivie d’une technique. « Personne n’a compris ce coup de sifflet, tant à Neuville que chez nous. » Et l’ailier de détailler la situation: « J’ai fait une faute sur un lay-up d’Electrico pour ne pas laisser un panier facile, le stopper et l’envoyer sur la ligne de réparation. J’ai reçu une volontaire pour cette faute et, directement, en réaction, un joueur de Neuville s’est levé et a collé sa tête contre moi. Je n’ai pas réagi, je n’ai pas pipé  un mot et j’ai levé les bras mais l’arbitre nous a sanctionnés d’une double technique.  J’étais exclu car j’avais reçu une volontaire précédemment alors que je n’avais ni contesté la faute, ni réagi aux provocations. »

« Cette exclusion, sans réelle raison, nous a fait mal » confirme Xavier Hubert. L’arbitre expliquera plus tard au principal intéressé que dans ce genre de cas de figure, il sanctionne les deux joueurs pour éteindre la mèche. « Mais c’est tout de même très injuste car, au final, le joueur au comportement agressif est resté sur le terrain tandis que moi j’ai dû regagner les vestiaires. Le message envoyé n’était peut être pas le bon » regrette Jonathan qui aurait souhaité que les referees prennent quelques secondes pour réfléchir à cette décision dans sa globalité et aux conséquences qu’elle pouvait avoir . « C’était sans doute le tournant du match, ce que m’a confirmé Daniel Delmal après la rencontre. Nous avions dix points d’avance à ce moment-là mais cela nous a privés d’une rotation d’autant plus que j’étais bien dans le match et que je venais d’inscrire un shoot dans le coin et un buzzer. »

 

 

Deux bombes de Sumkay

 

Mais c’est un autre buzzer qui va faire basculer la victoire dans le camp des locaux. Toutefois, avant ce shoot venu d’ailleurs de Sumkay, le meneur de Neuville avait déjà planté une bombe. « Nous pressions sur un rebond offensif sur un lancer-franc alors que cela fait trente-neuf minutes que les Neuvillois jouaient en transition latérale sur chaque tir de réparation » nous explique Xavier Hubert. « Nous étions mal placés » confirme Jonathan.  » Avec trois points d’avance à trente secondes du terme, nous ne devions jamais perdre ce match! Sur la bombe au buzzer, c’est sur une simple « hand off pass » et Nico Sumkay nous a sorti un shoot à la Curry, en déséquilibre et de travers. »

Jonathan n’oublie pas de saluer le héros du jour. « Cela ne m’étonne pas de Nico. Il est jeune et je pense qu’il évolue à son meilleur niveau » nous dit-il. « J’ai joué avec lui lorsque j’étais affilié à Neuville et il était sous-estimé par les différents coachs qui ne lui accordaient pas beaucoup de temps de jeu. Face à nous, il a prouvé qu’il est un shooteur de talent. C’est bien pour lui, même si nous en avons payé le prix fort. »

 

 

Le titre ne s’est pas joué lors de ce match

 

« C’est évidemment frustrant car nous nous sommes ramassés deux triples sur les deux dernières actions. La frustration est d’autant plus grande que j’étais bien en jambes et que j’avais pu créer pour mes équipiers mais que je n’ai su prendre qu’un shoot sur les douze dernières minutes » reconnaît Xavier. « Et je regrette cette faute sur moi que l’arbitre n’ose pas siffler et qui conduit à une perte de balle. Mais en face, Kevin a bien coaché et Debry a sorti un bon match. Tactiquement, de notre côté, nous aurions pu mieux faire. » La nouvelle règle des volontaires limite les options. « Aurions-nous du faire faute pour les envoyer aux lancers? » s’interroge Jonathan. « Il y a le risque de prendre une volontaire puisque le règlement est sujet à interprétation. »

Malgré le résultat, pas de défaitisme dans le chef aubelois. « Le titre ne s’est pas joué ce weekend. Nous avons perdu mais nous conservons l’average sur Neuville » analyse Jonathan. « Un gros match nous attend dimanche (ndlr: 14h30 contre Haut-Pré) et nous en saurons plus après cette rencontre quant aux places de chacun dans la hiérarchie. »

 

« Pas prévu que Sumkay shoote à deux mètres de la ligne »

 

Alors que Neuville se déplacera ce weekend à Ensival pour un match compliqué -il n’est jamais évident de s’imposer dans la salle ensivaloise- afin de confirmer son statut de co-leader de P1, Kevin Reyserhove revient sur la folle victoire de samedi dernier contre Aubel.

 

Kevin, j’imagine qu’après cette énorme victoire, la fête fut belle?

Oui, et la nuit très courte.

Pourtant, tout avait mal commencé…

Tout à fait. En plus de Delmal et Broset (blessés), Warnimont s’est fait une grosse entorse pendant l’échauffement et Herbeto a reçu un coup au niveau du nez dès le début de match.

Aubel a compté plus d’une dizaine de points avant que Nicolas Sumkay vous offre la victoire au buzzer. Tu avais déjà utilisé le système mis en place pour votre dernier shoot?

Oui, mais très honnêtement il n’était pas inscrit sur la plaque que Nico devait shooter à deux mètres de la ligne (rires).

Je présume que tu étais très heureux de cette victoire?

Oui, c’est un super résultat mais le championnat est loin d’être fini et il va falloir composer avec les blessés. Nous en avons encore plus que durant la première partie de saison.

 

« C’est un peu comme quitter la maison familiale »

 

Malgré son jeune âge, Romain Nicaise fait pratiquement partie des meubles à Ninane. Tant en TDM1 qu’en R2, l’ailier à tout bien faire amène sa polyvalence et son sens du collectif. Toutefois, Romain a décidé de relever un nouveau challenge et défendra les couleurs de Spa la saison prochaine. Une décision mûrement réfléchie qu’il explique à Liège & Basketball. Entretien avec un type bien et qui a de la suite dans les idées.

 

Pourquoi avoir décidé de rejoindre Spa?

Pour plusieurs raisons à vrai dire. C’est en premier lieu lié à mes études. Si tout se passe bien cette année, j’aurais terminé éducation physique et je voudrais commencer kiné. Il faudra donc réduire le temps consacré au basket, malheureusement, ce qui sera le cas à Spa où je n’aurai que deux entraînements et un match par semaine. Certains me disent que « Spa, c’est loin », ce qui n’est pas faux. Mais on m’a assuré les trajets en voiture grâce au covoiturage. Cela ne changera finalement pas grand chose par rapport à Ninane où je devais souvent aller en bus -et il y avait régulièrement un mauvais timing par rapport à ceux-ci. Au final, je perdais beaucoup de temps. Ensuite, ma décision est liée au « sportif » car Spa évolue en division trois, un niveau qui m’intéresse depuis toujours. Je me rappelle de mes premiers entraînements D3 à seize ans à Ninane avec Fassotte, Lhoest, Colette… C’était terrible! Enfin, il y a également plus de derbies en TDM2 qu’en TDM1, ce qui n’est pas pour me déplaire.

Le challenge spadois va-t-il te permettre de franchir un pallier?

Je le crois dans la mesure où je ne serai plus le « petit jeune » et que je rejoins les Bobelins pour jouer, plus pour n’être que le huitième ou neuvième homme. Je pense donc pouvoir acquérir l’expérience qui me manque sur le terrain. J’ai eu la chance d’évoluer à l’entraînement avec de formidables joueurs durant quelques années. Mais désormais, il me faut jouer.

Quels seront tes objectifs la saison prochaine?

Ils sont assez simples. Il s’agit de progresser afin d’avoir la chance d’être contacté, d’ici quelques années, par Marc Hawley pour devenir son joueur, en D2 ou D3. Un joueur important dans l’équipe, qui aurait son rôle et du temps de jeu. Cette saison, j’ai un rôle en D2 mais pas suffisamment de temps de jeu pour évoluer correctement. Je dois donc obtenir un temps de jeu conséquent en Nationale pour progresser et franchir un cap.

 

 

« Un peu comme quitter le cocon familial »

 

Tu rejoins une formation qui sera bien différente la saison prochaine, connais tu des joueurs de l’équipe?

Oui, je connais quasiment toute l’équipe. La plupart des gars sont des amis et, avec certains, nous nous sommes concertés pour rejoindre le même club. C’est le cas de Nicolas Franck et d’autres joueurs que ne ne peux citer avant qu’ils ne l’annoncent officiellement à leur club actuel. Je pense donc que je vais vraiment bien m’amuser à Spa!

Que retiendras-tu de tes années à Ninane?

C’est difficile de trouver les mots justes… D’un côté, j’ai une certaine appréhension à quitter mon « chez moi », ce club où je suis depuis l’enfance. Ninane, c’est véritablement comme une gande famille. Mais je pense faire le bon choix en décidant de quitter le « nid ». A un moment, il faut prendre son envol. Comparaison n’est pas raison, mais je pense que c’est un peu comme le jour où j’ai dû faire mes valises pour quitter la maison familiale pour vivre seul. Cela n’était pas facile et le départ de Ninane ne le sera pas non plus. Mais je tiens à rajouter que malgré ma blessure et celle de Troisfontaine et malgré les mauvais résultats de ces dernières semaines, je vise les Playoffs de R2 (ndlr: Romain évolue dans les deux équipes). Je souhaite offrir un cadeau à Ninane avant que nous nous disions au revoir – et pas  adieu, j’insiste- et en D2 je veux participer au maximum afin que nous nous maintenions!

 

« Il nous faut un pivot pour la saison prochaine »

 

Comblain enregistrent deux arrivées pour la saison à venir. Thomas Goémé et Thibaut Marien porteront le maillot à rayures lors du prochain exercice. Deux jeunes espoirs qui évoluaient cette saison à Liège Basket. Jean-Pierre Darmont se félicite de ces transferts mais réclame un pivot.

 

Jipé, que penses-tu de ces deux signatures?

C’est une très bonne chose pour Comblain. Même si je ne les connais pas personnellement, je pense qu’ils ont un très gros potentiel et une excellente mentalité. Mais il faut renforcer notre secteur intérieur.

Trouver un intérieur est indispensable?

Oui, et je suis catégorique à ce sujet. Il nous faut absolument un poste cinq. J’ai été très clair à ce sujet envers le comité en signalant que je voulais bien dépanner à l’intérieur mais que je voulais d’abord pouvoir évoluer comme ailier.

Ce qui n’est pas le cas cette année…

Non, à cause des blessures, je joue comme poste quatre. Et si nous ne signons pas un pivot, cela risque d’être encore le cas la saison prochaine. Et cela, je ne suis pas « pour ».