De l’engagement, du spectacle et du suspens

 

De l’engagement, du spectacle, du boucan, du suspens et un énorme François Lhoest, c’est le reportage du derby entre Liège Basket et Mons-Hainaut.

 

Un public présent, mais des gradins tout de même clairsemés, pour ce derby wallon ce vendredi au Country Hall. Les spectateurs pénétrant dans l’arène reçoivent  une pancarte pliable aux couleurs du club afin de faire un maximum de bruit et d’encourager au mieux leurs ouailles. Face à la belle équipe montoise, la tâche s’annonce ardue pour Liège Basket, privé de son nouveau meneur US, Jordan.

 

 

Premier quart-temps

 

Liège Basket hérite de la première possession mais c’est Chris Jones qui marque le premier panier de la partie. Cebasek (20 points, 6 rebonds et 4 assists sur l’ensemble de la partie) lui répond par un triple sur une passe de Terry Deroover, titularisé. Green réplique en pénétration avant qu’Idris Lasisi, bien en jambes (18 points dont un 4 sur 5 derrière la ligne des 6,75 mètres) ne creuse un premier écart à trois points sur un fâcheux oubli de la défense locale. Le meneur belge ne s’arrête pas là et remet le couvert from downtown, c’est 3 à 10 après un peu plus de trois minutes.

François Lhoest -homme du match avec Jacob Cebasek grâce à ses 10 points, 10 rebonds, 4 assists et une formidable abnégation pour défendre sur des intérieurs bien plus grands et plus puissants- délivre un caviar à Milos qui obtient la faute en prime. Sur un excellent écran en transition, Terry fait mouche à trois points. Franky gobe -déjà!- son troisième rebond offensif et punit la défense montoise. Liège passe devant, 11 à 10, tandis que Daniel Goethals éructe depuis son banc de touche.

Liège fournit une bonne défense mais Mons hérite de deux lancers sur un rebond offensif. Un seul est inscrit tandis que de l’autre côté, Bojovic poste son défenseur pour faire 14-12. Terry revient sur le parquet après avoir soufflé deux minutes alors que Brieuc Lemaire monte au jeu et se distingue d’emblée par un bon rebond défensif. Sur l’attaque suivante, Cage, esseulé, plante à trois points. Milos Bojovic force en attaque et perd la balle, Mons obtient deux lancers-francs. Le premier est marqué, le second raté mais Brieuc Lemaire s’empare du rebond offensif, heureusement sans conséquences. Darnell Harris attaque vigoureusement l’anneau mais se fait violemment bâcher. Liège récupère la balle et Cebasek réalise un « spin move » absolument splendide pour remettre les deux formations à égalité: 16 partout.

Il reste un peu plus de deux minutes à jouer, Cebasek sert Hazard qui plante de loin. Louis intercepte ensuite le ballon mais Carl Montgomery (seulement 7 minutes passées sur le parquet sur l’ensemble de la rencontre) s’emberlificote les pinceaux et paume le cuir. Brieuc Lemaire inscrit un joli panier pour ramener Mons à une unité. S’en suit une très mauvaise gestion liégeoise. Terry perd d’abord un ballon. Alors qu’il reste vingt-cinq secondes à jouer, Laurent Costantiello se fait entendre: « one shoot, one shoot » crie-t-il en direction de ses gars. Malheureusement, Terry (10 points et 6 passes décisives au total) perd à nouveau la balle et Juvonte Reddic file en contre-attaque où il obtient le bonus. Après 10 minutes, Mons mène 19 à 23. Pendant que les entraineurs fournissent leurs consignes aux joueurs, les danseuses de Liège proposent une chorégraphie sur le thème de la Saint-Valentin, avec des ballons gonflables en forme de coeur comme accessoires. Ce premier quart-temps est plaisant même s’il y a pas mal de déchets de part et d’autre.

 

 

Deuxième quart-temps

 

La foule embraie le pas de speaker et entonne « Liégeois, Liégeois ». Lemaire fait faute et est rappelé sur le banc par Daniel Goethals qui lui prodigue quelques conseils. Mons parvient à arracher deux rebonds offensifs d’affilée et Green score en pénétration: and one! De l’autre côté, alors que Lhoest a remplacé Montgomery, l’arbitre siffle un « marcher » imaginaire à Terry alors que beaucoup de supporters voyaient plutôt une faute sur le Bruxellois. Cebasek réduit l’écart aux lancers-francs mais un nouvel oubli des Liégeois au rebond offensif permet à Matt Tiby de scorer sous l’anneau et d’obtenir un lancer bonus, qu’il convertit. L’intérieur montois, qui saigne du front, est obligé de sortir du terrain. C’est que la bataille fait rage dans la raquette! Cebasek, décidément bien plus responsabilisé depuis le départ de Larson, plante une énorme bombe en contre-attaque, Liège revient à 23-29 alors qu’il reste un peu moins de sept minutes à jouer. Terry sert ensuite Franky, qui marque et Mons craque un temps-mort.

Au sortir de celui-ci, un gros oubli défensif des Principautaires permet à Justin Cage de « faire filoche » derrière la ligne des 6,75 mètres. Cela n’empêche pas l’entraineur des Borains de vitupérer le long de sa ligne. Une monstrueuse claquette-dunk de Xavier-Robert François (ndlr: à ne pas confondre avec le célèbre coiffeur Jean-Louis David) et un superbe 2+1 de Lasisi, c’est 28 à 37 et Laurent Costantiello est contraint de demander un temps-mort pour contrer la furia montoise. La mascotte liégeoise danse devant la caméra tandis que le kop de Mons se fait entendre. Delano Demps III monte au jeu pour la première fois mais Lhoest réduit l’écart d’un combatif tip-in. Milos Bojovic, tout filou qu’il est, parvient à subtiliser un ballon mais Cebasek le perd dans la foulée. Hazard s’envole sur une feinte de shoot de Lasisi qui rate son acrobatique lay-up mais Tiby récupère le ballon et le fourre dans le cercle. Cebasek plante from downtown, c’est 33-41 à trois minutes de la mi-temps.

François Lhoest nous sort une superbe défense mais Mons conteste la possession du ballon. Les arbitres discutent entre eux et valident leur première décision: balle à Liège. Demps commet une stupide faute sur Terry qui obtient trois lancers-francs. Le feu-follet liégeois en rentre deux sur trois alors que Demps (ndlr: dont le papa est le Général Manager des New Orleans Pelicans en NBA) rejoint déjà le banc. Lasisi plante à nouveau de loin mais, après une interception de Louis Hazard, Terry sert Milos Bojovic à trois points: 38-44.

Après un panier de Mons, Deroover score sur un step-back des écoles et c’est un nouveau temps-mort alors qu’il reste un peu plus d’une minute à jouer. Sacha Massot tape dans les mains de ses gars, Franky Lhoest sort encore une incroyable défense face à Reddic à qui il rend pourtant une dizaine de centimètres. Il profite ensuite de sa vélocité et pénètre dans la raquette montoise, feinte Reddic qui s’envole, et marque. Décidément au four et au moulin, il récupère le rebond défensif lors de la séquence suivante. Il reste vingt-quatre secondes à jouer et l’entraîneur des locaux demande que l’on donne le ballon à Lhoest pour qu’il profite de son match-up favorable. Bojovic ne réagit pas, Costantiello est furieux. Milos s’empale dans la défense adverse mais, miraculeusement, Liège inscrit un tip-in au buzzer. C’est 44 à 46 après vingt minutes, tout est possible même si Mons semble faire preuve de plus maitrise, la combativité des Liégeois leur permet de compenser certaines -grossières erreurs- et un déficit physique.

 

 

Troisième quart-temps

 

Alors que le public tarde à reprendre place dans les tribunes, la partie redémarre tambour battant avec un nouveau triple de Lasisi, imité par Cebasek. Nous tenons là les deux artificiers de la soirée! Garlon Green score en pénétration et Lasisi rajoute deux points, c’est 47 à 53. Green se voit siffler une portée de balle, Lhoest gobe un gros rebond offensif  avant que Bojovic ne délivre un splendide caviar à Cebasek. Green se fait pardonner de son erreur en allumant à distance, Mons compte cinq points d’avance après un peu plus de cinq minutes de jeu.

Lhoest inscrit un panier difficile et en déséquilibre pour atténuer l’écart et, sur une interception -sa spécialité- de Milos Bojovic, Harris allume à trois points sur transition -sa spécialité à lui. Les locaux reviennent à hauteur de leurs adversaires, 56 partout. Terry Deroover et Brieuc Lemaire rentrent sur le parquet, Franky doit faire une grande rotation défensive après un « hedge » mais Lasisi marque. Franky coupe ensuite très bien dans la raquette mais voit sa tentative contrée en haute altitude. Demps score en pénétration, Mons reprend quatre point d’avance et temps-mort.

Au sortir de celui-ci, Terry sert magnifique Bojovic grâce à un joli système. Liège commet une bonne grosse faute sur Justin Cage, Daniel Goethals hurle. L’ailier américain convertit ses deux tentatives. Sur un tir raté des Principautaires, Brieuc Lemaire s’empare du rebond et les supporters montois entonnent des chants partisans. Boris Penninck contre son opposant mais Mons récupère le ballon. S’ensuite un méli-mélo et Bojovic, furieux, est contraint de faire la faute sur Demps, qui ne tremble pas sur la ligne de réparation. Mons sort une excellente défense, contraignant Hazard à prendre un shoot de dépit mais Liége fournit aussi une belle séquence défensive et Cebasek plante derrière la ligne en « trailer ». Laurent Costantiello exhorte ses troupes alors que Mons reçoit sa première (!) faute du quart-temps. Après trente minutes, Mons est devant, 61 à 64.

 

 

Quatrième quart-temps

 

La foule suit les consignes du speaker du Country Hall et donne de la voix pour encourager ses favoris à l’aube de l’ultime période. Dans la tribune VIP, Zecevic et Thelen semblent apprécier le spectacle. Chris Jones – véritable sosie de Kevin Hart, le comique américain, c’en est bluffant- slalome dans la défense liégeoise pour inscrire le premier panier de ce quatrième quart-temps. L’arbitre prévient le mentor local qu’à la prochaine rouspétance de Terry Deroover, ce dernier écopera d’une faute technique. Laurent Costantiello semble éberlué par ce qu’il vient d’entendre. Jones, diablement efficace, score à nouveau en pénétration mais Cebasek s’élève à trois points et, au sommet de son saut, aperçoit Louis Hazard libre de tout marquage dans la raquette. Il lui adresse une passe laser que l’ailier liégeois s’empresse de transformer.

Il reste huit minutes à jouer et Tiby doit sortir pour la troisième fois pour écoulement de sang, ce qui a le don d’énerver Daniel Goethals. Lemaire rate à trois points mais chope son propre rebond. Terry réchauffe l’assistance avec une bombe en transition, c’est 66 à 70. Liège sort une bonne défense, récupère la balle et le public hurle et bat des mains en cadence. Harris feinte a trois points, se décale et allume la mèche. Bingo! Sa tentative fait mouche et ramène son équipe à une minuscule unité. Lhoest, impressionnant, se bat comme un beau diable avec Reddic et provoque l’interception. De l’autre côté, Harris hérite de deux lancers. Il n’en convertit qu’un mais permet ainsi à Liège de revenir à égalité. C’est 70 partout, le money time s’annonce haletant, comme souvent au Country Hall.

Terry Deroover écope d’une quatrième faute -imaginaire?- et regagne le banc tandis que Tiby fait le chemin inverse, un grand bandage lui ornant désormais le front. Une nouvelle mésentente de Liège au rebond contraint Bojovic à faire la faute. Le scorer liégeois n’est pas content, et cela se voit. Mons marque ses deux lancers, directement imité par Harris, toujours aussi clutch. Milos transforme son énervement en rage de vaincre et donne l’avantage à ses couleurs en pénétration. C’est 74 à 72, il reste trois minutes et cinquante-et-une seconde et l’entraineur des Montois prend temps-mort.

Durant celui-ci, les fans de Liège chantent le célèbre refrain « Si tu es un supporter tape des mains. » Lhoest gobe un gros rebond défensif. Bojovic, rusé, veut jouer le pick-and-roll avec Franky car le défenseur de celui-ci est plus lent. Bien vu de sa part puisqu’il obtient deux lancers-francs. Il n’en marque malheureusement qu’un seul. Sur la défense suivante, Lhoest réalise un boulot formidable mais l’arbitre juge qu’il est le dernier à avoir touché la balle alors que le banc liégeois réclame un « marcher ». Et Liège est mal payé puisque Jones plante une banderille de loin. Mons reprend l’avantage, 75 à 77, puisque Tiby avait posté Hazard un peu plus tôt.

Une mauvaise gestion du chrono oblige Cebasek à balancer une orange mais les locaux se rattrapent en défense. Sur la transition, Bojovic commet une atroce perte de balle latérale qui offre un lay-up facile aux Montois. C’est 75 à 79 et Laurent Costantiello prend temps-mort. Il reste une minute et quatorze secondes au chrono.

Lemaire monte au jeu, Terry aussi. La tentative à trois points de Bojovic ne touche rien du tout mais Lhoest parvient à récupérer le ballon. Il tombe avec celui-ci et les hommes en gris décident de rendre la balle à Liège. Terry Deroover récolte une faute technique difficilement compréhensible et rejoint le banc -c’est sa cinquième faute personnelle- en lâchant un sonore juron en langue anglaise. Mons convertit le lancer lié à la « technique » mais ne marque pas sur la possession suivante. Moment choisi par « Darnell-Harris-au-sang-glacé-dans-les veines » pour inscrire un monstrueux trois points! Liège recolle à 78-80, les supporters encouragent leurs couleurs à tout rompre. Jones, grand bonhomme de ce quatrième quart-temps, redonne de l’air à sa formation gréce à une pénétration létale. Temps-mort liégeois alors qu’il reste vingt-quatre secondes à jouer. Le public est debout, la salle résonne d’un furieux vacarme.

Sur la rentrée latérale résultant du temps-mort des locaux, Harris provoque la faute de son défenseur et obtient trois coups francs. Bien joué du sympathique Américain, d’autant plus que Liège n’a perdu qu’une seconde dans l’histoire. Et le joueur aux dreadlocks ne tremble pas: 81-80 et vingt-trois secondes à jouer alors que Daniel Goethals prend, à son tour, temps-mort. La foule chante « here we go, here we go ». Hazard commet une bonne faute sur Jones mais celui-ci convertit ses deux tentatives, c’est 81 à 84. C’est alors Lemaire qui fait faute sur Milos. Mais ce dernier loupe ses deux occasions. Il semble dépité. La faute qui suit de Cebasek permet à Mons de passer à 81 à 86, la messe est dite, d’autant plus que Jakob perd la balle sur la dernière attaque. Cage fixe le score à 81-88 sur la ligne de réparation. Quelle déception! Liège est encore passé si près de cette victoire qui se refuse aux Principautaires.

 

N.B. : le résumé en images de la rtbf est ici.

Malgré un grand Troisfontaines, Alost s’incline

 

Duel entre Liégeois ce vendredi dans le match entre Limbourg et Alost. Et si Olivier Troisfontaines a brillé, c’est Yoann Hertay et Limbourg qui empochent la victoire. Un succès limbourgeois qui ne fait pas les affaires de Liège Basket, battu 81-88 à domicile par Mons.

 

Olivier Troisfontaines avait visiblement digéré sa non-sélection en équipe nationale et a livré une superbe prestation –24 points à 5/8 à trois points et 7 rebonds– pour les Okapis. Ce fut malheureusement insuffisant pour Alost qui s’est incliné 72 à 66 face à Yoann Hertay (5 points et 2 passes décisives).

Chez les Limbourgeois, Giancaterino a compilé 4 points, 3 rebonds et 3 passes tandis que Mukubu engrangeait 5 points, 4 rebonds et 3 assists. Du côté visiteur, Justin Kohajda n’a foulé le terrain que 3 minutes, le temps d’attraper un rebond.

Cette victoire de Limbourg conjuguée à la défaite de Liège permet à l’équipe de Pascal Angillis de compter trois victoires d’avance sur les Principautaires.

« Eviter les minutes de flottement »

 

Arrivé en cours de saison à Aubel, Tim Palotai évolue à la distribution pour les Herbagers afin de pallier les absences de Deflandre (blessé) et Demarteau (à l’étranger). Pour Liège & Basketball, il revient sur son intégration au sein de la formation aubeloise, les récentes défaites de celle-ci et la dernière ligne droite du championnat.

 

Tim, comment se passe ton intégration au sein du groupe?

Elle se passe super bien. J’avais déjà commencé à m’entrainer avec l’équipe aux alentours de la mi-septembre et je connaissais la quasi totalité du groupe depuis un petit temps.

Comment avez-vous réagi aux deux dernières défaites face à des concurrents directs?

Nous étions extrêmement déçus car nous sommes tous des compétiteurs dans l’âme. Nous avons discuté de ce qui fonctionnait bien et moins bien pour nous et nous nous projetons désormais vers le prochain match. Nous aurons le couteau entre les dents afin de terminer le mieux possible le championnat et ne pas gâcher notre super début de saison.

Croyez-vous encore au titre?

On y croira tant que c’est mathématiquement possible, même si nous n’avons actuellement plus notre sort entre les mains. Nous devons désormais réaliser un sans-faute et nous focaliser uniquement sur nous et non sur nos adversaires directs. Je pense aussi que la recette pour bien terminer la saison est de reprendre du plaisir entre nous sur le terrain. Car en dehors, il n’y a pas à dire, l’ambiance est vraiment extra.

Ce weekend, vous affrontez la Vaillante Jupille qui joue chaque semaine sa survie. A quoi devrez-vous être attentifs pour l’emporter?

Nous devons prester quarante minutes à un très bon niveau. Ces deux ou trois derniers matchs, nous avons connu quelques minutes de flottement au cours des rencontres et c’est ce qui explique nos défaites. Nous commençons à être en place défensivement et nous devons continuer sur cette lancée. En attaque, il faudra être agressifs d’entrée de jeu et tâcher d’aller chercher des shoots « faciles ».

 

N.B.: à noter que Spa récupère sa victoire contre Aubel .

« Contenir « Le Magicien » Baeri »

 

Grosse affiche ce samedi à 17h à Sainte Walburge. Les Sang et Marine, deuxièmes -à égalité avec Bellaire- avec trois défaites reçoivent l’Etoile Jupille, autoritaire leader et qui n’a trébuché qu’à une seule reprise. En cas de victoire, les Jupillois prendraient une très sérieuse option sur le titre. Julien Van Roy préface la rencontre.

 

Julien, serez-vous au complet pour ce court et crucial déplacement?

Oui, même si je me suis fait mal au genou contre Bellaire. C’est frustrant car déjà au match aller j’étais blessé. Cela ne s’était heureusement pas vu car « Agui » avait sorti une énorme prestation.

Dans quel état d’esprit vous rendrez-vous à Sainte Walburge?

Nous y allons bien évidemment pour l’emporter. Cela nous donnerait un peu d’air car, depuis le début de saison, c’est particulièrement chaud dans le trio de tête. De plus, c’est assez spécial comme match car nous jouons contre un ami (ndlr: Lionel Moreira), un ancien de la maison et une belle bande de jeunes talentueux. Avec cette équipe, le danger peut venir de partout!

Des paramètres à prendre en compte?

Celui qui me fait particulièrement peur, c’est Baeri (ndlr: qui évoluera à Cointe, en R1, la saison prochaine). Il est très fort, je le surnomme « le Magicien ». Si nous venions à perdre de plus de neuf points, cela relancerait le championnat. Mais la pression est surtout sur leurs épaules car si nous venions à gagner, cela creuserait considérablement l’écart.

En cas de victoire, le titre sera acquis?

Non car nous devrons encore affronter Modave, Tilff par deux fois et Amay, qui sont de belles équipes. Le championnat est encore long. Mais si cela tourne comme le coach le souhaite, je ne me fais pas de souci.

 

Quarante secondes fatales pour Ninane

 

Cette défaite face à Anvers risque de laisser des traces pour Ninane qui avait pourtant le match en main à l’entame du dernier quart-temps. Il y a désormais urgence si les Calidifontains veulent poursuivre l’aventure en TDM1, mais le calendrier est loin d’être clément.

 

Malgré une adresse à distance en berne (31% à trois points), Ninane menait à la pause, 33 à 27. Après trente minutes, les locaux étaient toujours devant, 51 à 47. Mais l’ultime période voyait la défense ninanaise explosée face à la réussite des Giants – 13 sur 30 derrière la ligne des 6,75 mètres. Pourtant, à 40 secondes du terme, Gerald Henrard (14 points à 100% aux tirs) et ses coéquipiers menaient encore, 71-70. Moment choisi par Vervoort (18 points, 7 rebonds et 3 passes) pour inscrire un triple. Xavier Colette perdait ensuite une balle qui offrait deux lancers-francs à Anvers. Rogiers (12 points et 11 rebonds) en inscrivait un sur deux.

Tout était encore possible pour Ninane mais les Calidifontains perdaient, à nouveau, la balle et Coppens (12 points et 4 assists) ne se faisait pas prier pour fixer le score à 71-76. Les dernières secondes de la rencontre auront été fatales à Ninane et, plus globalement, le dernier quart-temps durant lequel les Giants ont passé 29 points à la défense locale.

 

 

Un calendrier très difficile

 

Si les gars de Marc Hawley ont, paradoxalement, perdu moins de ballons que leurs adversaires, ceux-ci (ndlr: les ballons perdus)l’ont parfois été à des moments clés. Et difficile d’alimenter le marquoir quand le quatuor Colette/Allemand/Fassotte/Moray cumule un 10 sur 41 aux tirs. Reste que cette défaite, dans la manière et au niveau comptable, fait mal, très mal, au matricule 1200.

Anvers revient à hauteur de Ninane au classement en terme de victoires -les Giants comptent un match de plus- alors que Neufchâteau peut dépasser les Calidifontains en cas de succès à Houthalen, dernier du championnat. Le club de Luc Dubois n’est guère gâté par le calendrier et devra négocier quatre déplacements très difficiles, samedi prochain à Ypres, troisième au classement et le weekend suivant à Oxaco Boechout, co-leader de la série avec Gembo que Ninane affrontera dans quatre semaines, après avoir joué Waregem, quatrième du championnat.

Ces rencontres, où l’on espère un exploit de Raphael Allemand et consorts, doivent préparer idéalement Ninane à aller chercher des victoires lors de ses trois derniers matchs face à des adversaires plus abordables. Le BCN n’est pas mort et nous a déjà montré par le passé sa capacité de résilience et à réagir au pied du mur. A Liège & Basketball, on y croit!

 

Gros weekend pour SFX

 

Weekend important pour SFX qui voudra rester dans la course pour les Playoffs en R1 et, surtout, un match décisif pour le titre en P2.

 

L’équipe phare du club verviétois se rendra dans la capitale avec l’envie d’effacer la défaite encourue à Mazy et de rester en course pour les Playoffs. « Nous abordons cette rencontre avec l’envie de faire un bon résultat pour rester dans le peloton de tête et garder intactes nos chances de participer à la post-season » nous explique Hugo Maréchal. « Nous sommes conscients que ce ne sera pas un match facile face à une équipe talentueuse dans laquelle pas mal de joueurs de D2 évoluent. » Et de rappeler: « A l’aller, nous l’avions emporté d’un petit point grâce à un panier au buzzer de Gerarts. »

 

Le titre en P2 se joue peut-être dimanche

 

Pour l’équipe B du Collège, c’est un choc qui se profile puisque SFX se rendra à Atlas Jupille. Les deux formations comptent le même nombre de défaites -trois- mais les Verviétois ont un match d’avance. « Grâce à notre excellente prestation à Welkenraedt (ndlr: deuxième du championnat), nous pouvons clairement faire le break dans cette série si nous nous imposons à Atlas » détaille Hugo. « En cas de victoire, nous serons largement favoris pour la fin de championnat, d’autant plus que nous disposons d’un calendrier plutôt « facile » comparé à celui de nos concurrents. » Et de continuer: « Si nous nous imposons, nous aurons une victoire de plus que LAAJ et Welkenraedt ainsi qu’un aérage positif. Cependant, en cas de défaite, notre situation sera plus compliquée mais le titre ne sera pas nécessairement perdu. »

A SFX, on ne cache pas ses ambitions. « Nous ne nous contenterons pas de la deuxième place, nous voulons sincèrement décrocher le titre » assène le jeune ailier. Mais LAAJ possède de sérieux arguments à faire valoir. « C’est une équipe avec beaucoup de joueurs talentueux et explosifs » reconnait Hugo. « Nous devrons nous en méfier mais notre force, le jeu intérieur, est un peu leur faiblesse. Si nous voulons nous imposer et prendre le leadership absolu de la série, ce sera principalement sur ce secteur de jeu qu’il faudra nous appuyer. »

 

« J’espère une réaction »

 

Après une superbe embellie, Modave a trébuché à deux reprises. Le match face à Waremme sera important face à une équipe qui lutte pour se maintenir en deuxième provinciale. Liège & Basketball fait le point avec Gaetan Di Bartoloméo.

 

Gaétan, votre belle série s’est stoppée avec deux défaites consécutives. A quoi est-ce dû selon toi?

Le groupe a un peu baissé de rythme, peut-être inconsciemment. Je m’attendais toutefois à cette baisse de régime après notre belle série de victoires. Il reste neuf matchs et j’espère que mes troupes n’ont pas, déjà, terminé leur saison et vont réagir.

Ce weekend vous jouez Waremme. Y a t il des points sur lesquels vous devez insister pour l’emporter?

Samedi, Waremme jouera sa tête et je m’attends à nouveau à un match difficile. Si nous souhaitons avoir une chance, il faudra être bien plus rigoureux défensivement et faire montre de plus d’envie. Malheureusement, nous avons enregistré quelques bobos chez nos joueurs. Quelques uns ne seront pas à 100%, d’autant plus que Danze est blessé et Reyserhove est incertain. Nous avions été épargné par les blessures mais nous devons désormais gérer notre infirmerie.

Justement, disposer d’un meneur, et d’un ami, de la trempe de Kevin Reyserhove, est-ce facile à gérer?

Kevin possède un niveau supérieur à la P2 mais il s’investit beaucoup en tant que coach (ndlr: à Neuville). Cela lui coûte pas mal d’énergie -et de condition physique vu les troisièmes mi-temps de Neuville (rires). Ce n’est donc pas toujours évident de gérer ces différents paramètres pour lui avec, aussi, des coéquipiers qui ne lisent parfois pas le jeu comme il le souhaite. Par contre, il n’a pas été tout le temps adroit cette saison. Mais c’est parce qu’il ne veut pas faire mes fiches de shoots (rires).

Enfin, pour le maintien, combien vous faut-il encore de victoires?

Avec neuf matchs encore à jouer, j’espère bien en gagner encore quatre ou cinq. La série est très disputée dans le fond du classement. D’autres équipes risquent encore de perdre des plumes, c’est difficile de faire un pronostic.

 

 

Modave cherche des joueurs

 

ECOLE DE JEUNES : Le basket Club de Modave recherche des basketteurs/basketteuses pour la saison prochaine 2018-2019 : Baby basket – U8 – U10 – U12. Club formateur avec une structure unique dans la région. Staff médical (médecin-kiné-préparateur physique) Possibilité de 3 entraînements/semaine dès la catégorie U8. Plan de formation longitudinal, construit dès le BabyBasket jusqu’à la dernière catégorie d’âge. Recherche des jeunes filles et garçons de tous les âges. Direction : François Bens 0478/712718 Di Bartoloméo Gaëtan 0476/674458 . N’hésitez pas à nous contacter.

Va tutto bene à Comblain

 

Horaire inhabituel pour Comblain qui recevra Geel ce vendredi. Les Comblinois, en sous effectif, voudront s’imposer et fêter de la meilleure des manières leur fin de campagne de recrutement.

 

Face à Geel, Comblain a des arguments à faire valoir pour un duel entre deux formations antagonistes, de par leurs styles de jeu et les particularités physiques de leurs joueurs. « Plus que jamais, il va falloir jouer avec un gros tempo » avance Jean-Pierre Darmont. « Ils sont sans doute plus fort que nous sur jeu placé mais si nous développons notre schéma de jeu, nous devons pouvoir l’emporter. » Les forces adverses sont ciblées par le scoreur comblinois. « Gael possède un gros poste 1 et un gars de 2,08 mètres. Il faudra parvenir à les contrôler » continue Jipé. « J’espère que nos supporters nous donneront un coup de main car cette équipe n’est pas la plus agréable à affronter. »

 

De l’excellent recrutement pour la prochaine saison

 

Au rayon bonne nouvelle, c’est l’arrivée de Thomas Waonry, en provenance d’Esneux pour la saison prochaine. « Je suis super content! » s’exclament Jean-Pierre. « J’ai joué avec lui, il y a longtemps, à Liège. Il possède une excellente mentalité ainsi qu’une bonne connaissance basket. Sans oublier qu’il sait un peu tout faire sur un terrain. »

La venue de l’intérieur esneutois aura aussi un impact direct sur l’utilisation du scoreur du Mailleux. « Je partagerai mes minutes entre l’aile et le 4 » précise-t-il. « Même si certains diront que nous manquons de taille, le QI basket que nous aurons nous permettront de largement compenser ce déficit. »

De bon augure pour la prochaine saison où Comblain bataillera à nouveau pour un spot en Playoffs. « Le mélange d’expérience et de fougue sera très intéressant si la mayonnaise prend rapidement, chose dont je suis certain avec un coach comme Mike (ndlr: Bodson) » analyse Jean-Pierre. « Je me souviens de nos saisons avec Ninane. Nous n’avions pas de big man mais terminions à chaque fois dans le top 5. » Alors, bis repetita la saison prochaine?

 

Ninane peut faire un grand pas vers le maintien

 

En recevant Anvers ce vendredi, Ninane peut faire un grand pas vers le maintien.

 

Un match à six point, c’est ce qui attend les Calidifontains lors de la réception des Giants, derniers du championnat avec une victoire de moins que leur adversaire du soir. En cas de succès, Ninane peut donc faire coup double: prendre un peu d’air face au bas du classement tout en maintenant la tête d’Anvers sous l’eau. « Il faudra que nous soyons concentrés dès le départ et éviter les erreurs inutiles en défense afin d’empêcher nos adversaires de prendre confiance » nous explique Raphael Allemand. « Notre jeu de transition sera notre carte maitresse pour déstabiliser cette jeune équipe. »

Défaits après prolongations à Neufchâteau il y a quinze jours, les gars de Marc Hawley ont un beau coup à jouer ce soir.

« Mettre l’accent sur la formation »

 

Sainte Walburge poursuit sa mue et enregistre l’arrivée, immédiate, de Jacques Stas à la tête de la TDM2. Liège & Basketball s’est entretenu avec le nouveau Président des Sang et Marine, Michael Markowicz. Un homme qui a de la suite dans les idées et veut faire, plus que jamais, de Sainte Walburge un club formateur.

 

Michael, comment en es-tu arrivé à prendre la présidence de Sainte Walburge?

Je le suis (ndlr: Président) depuis septembre. J’avais intégré le comité un an plus tôt. A la base, je ne devais reprendre la fonction qu’à l’issue de cette saison mais le Prési sortant souhaitait passer la main plus tôt que prévu. Il avait pu constater que le club ne serait pas laissé à l’abandon J’ai donc pris mes responsabilités, à la demande du comité. Je ne pouvais bien évidemment pas dire non.

Le club est en pleine mutation, Jimmy Stas nous en avait parlé un peu plus tôt dans la saison. Comment cela se traduit-il?

En effet, le club subit beaucoup de changements pour se moderniser. Nous essayons de faire évoluer les structures, tant pour les Hommes, les Dames que les jeunes. Au niveau interne, notamment, nous avons mis un processus décisionnel plus rapide mais nous voulons aussi faire les choses en douceur afin de ne pas trop brusquer les habitudes du club qui a la chance de pouvoir compter sur des comitards et des bénévoles exceptionnels.

Avec une volonté très claire de mettre l’accent sur les jeunes?

Absolument. Nous voulons maximiser la formation au sein du club. Adopter une ligne de conduite claire et permettre à chacun de s’épanouir chez nous en fonction de ses envies et de ses capacités.Nous réfléchissons, notamment, à créer une P3 Dames pour cela.

L’arrivée de Jacques Stas va dans ce sens?

Tout à fait. Ne le cachons pas, c’est un honneur de pouvoir accueillir Jacques Stas. Il vient pour un projet sur deux ou trois ans. Il dispose d’une certaine aura qui aura très probablement un effet positif sur notre politique de transferts et il pourra faire progresser nos jeunes grâce à sa formidable expérience. Bien sûr, vu l’envergure du bonhomme, on sait que si un « grand » club le sollicite, il sera normal qu’il réponde à l’appel mais nous avons également tout prévu en ce sens.

Il dirigera d’ailleurs déjà l’équipe ce samedi contre Tongres…

Oui. A la base, son arrivée était prévue pour la saison prochaine. Mais Dominique Jacobs, ayant constaté que son discours passait peut-être un peu moins bien et que nous avions trouvé un accord avec Jacques, a décidé de laisser la place en nous demandant de mettre Stas directement aux commandes. Il pensait que cela pourrait faciliter les choses en vue de la saison prochaine. Un geste très classe de la part de Dominique.

 

 

« Une saison pas facile »

 

Ce sera donc le troisième coach pour cette équipe qui a vécu une saison délicate. Comment analyses-tu cela?

Cette saison ne fut pas facile, à l’image de celle vécue par tout le club. Pour commencer, il y a eu le drame de deux de nos petits joueurs qui ont été assassinés par leur papa. Ce drame horrible a chamboulé tous nos membres, à juste titre. Ensuite, le club a subi de nombreux changements en interne. Dès le début de championnat, Alain Denoel a préféré jeter l’éponge car il ne le « sentait » sans doute pas et Dominique Jacobs a accepté de nous donner un coup de main pour essayer de nous sauver.

D’ailleurs, même si votre bilan ne plaide pas en votre faveur, le maintien est toujours possible…

Mathématiquement, ce n’est pas fini, il reste encore de l’espoir. Mais si nous devons descendre, nous rebondirons, c’est une certitude.

Avec un objectif précis pour la saison prochaine?

Peu importe la division dans laquelle nous militerons, notre volonté est de sortir des jeunes et de mettre l’accent sur la formation.  D’autant plus que nous avons des générations de joueurs nés en 2002, 2003, 2004 et 2005, et dont Christian Camus assure la transition, qui frappent tout doucement à la porte. Mais si la possibilité de concourir pour un titre se présente, nous jouerons crânement notre chance.

L’arrivée de Jacques Stas signifie-t-elle que Jimmy restera au club?

Je sais qu’il aimerait bien recoacher la saison prochaine mais la porte est ouverte pour qu’il reste, bien entendu.

Comment cela se passera-t-il au niveau des transferts?

Nous voulons attirer de jeunes talents. Jacques et Christian ont les pleins pouvoirs même si je dispose d’un droit de véto et que nous consultons notre comité sur les points importants. Nos bénévoles sont essentiels à la bonne marche du club, c’est indubitable.

L’équipe peut « sauver » sa saison le 3 mars prochain lors de la finale de la Coupe AWBB

Nous irons pour gagner et ainsi sauver notre saison, en effet. Je sais que tous les joueurs sont motivés par cet évènement et veulent ainsi prouver qu’ils ne sont pas à leur place dans les tréfonds du classement.

Chez les Dames, par contre, la saison est particulièrement positive?

Oui, le travail que réalise Sabine Herben est fantastique puisque nous sommes sixièmes en R1, avec des filles de 2001 qui jouent déjà. Nos P2 montrent également de très belles choses, tant chez les Dames que chez les Hommes. Avec Sabine et Christian Camus, nous possédons un excellent duo pour encadrer notre projet formateur.