Saint Louis fait chuter le leader Harimalia

 

Une courte mais superbe victoire pour Saint Louis contre le leader hier! Et un exploit de taille, Harimalia ne mordant la poussière que pour la seconde fois de la saison. De quoi prendre un peu d’air dans le fond du classement pour des Collégiens qui devront continuer sur cette lancée pour assurer définitivement leur place en troisième provinciale l’année prochaine.

 

« Je suis très content de cette victoire car c’est un véritable exploit » sourit Jérémy Mathieu. D’autant plus que Saint Louis s’est rendu sur les terres d’Harimalia avec trois absents. « Cela rend notre exploit encore plus grand! Certes, le manque de réussite de notre adversaire nous a bien aidé mais encore faut-il en profiter, et nous avons su le faire. »

Une victoire qui fait du bien aux Collégiens. « Après des défaites de quelques points les semaines précédentes, ces trois points font énormément de bien dans le fond du classement » contextualise le jeune entraineur. « Je suis fier de mes gars. Il faut désormais se remettre à l’ouvrage, travailler dur et enchainer les bonnes performances pour se sauver au plus vite. »

Pour Jérémy, qui a troqué les baskets contre la plaque de coach, la mentalité est bonne. « J’étais joueur en début de saison » rappelle-t-il. « J’ai repris l’équipe après le départ d’Eric Van Roy et, surtout, un zéro sur huit. Je me consacre uniquement au coaching depuis lors et mes joueurs ont directement adhéré. J’ai été bien aidé par notre première victoire de la saison à Prayon pour mon premier match sur le petit banc. Mes joueurs me font confiance et je tâche de leur rendre celle-ci sur le bord du terrain. »

 

Ninane à la croisée des chemins

 

Chaque match est désormais une petite finale pour Ninane. Si le matricule 1200 veut poursuivre l’aventure en TDM1, cela passe inévitablement par des exploits. Comme ce samedi à Ypres, deuxième du championnat?

 

Quatre équipes se tiennent dans un mouchoir de poche et possèdent le même nombre de victoires: six. Ninane fait partie de ce quatuor du bas de classement mais, à l’instar de Neufchateau, compte une rencontre de moins qu’Anvers et Houthalen. Une opportunité supplémentaire d’aller chercher une victoire, chose trop rare cette saison pour les gars de Marc Hawley.

« Nous nous disons que nous n’avons plus rien à perdre » lance Romain Nicaise avant un déplacement délicat à Ypres, confortablement installé à la deuxième place d’un championnat que domine les équipes du Nord. « Nous prenons match après match, comme le veut l’expression consacrée, et nous nous battons à 100% lors de chacune de nos sorties. »

Reste que c’est un adversaire de taille qu’affrontera Ninane dans la ville de l’ancien Premier ministre gaffeur, Yves Leterme. Ypres abordera d’ailleurs cette rencontre avec rigueur et application. « Depuis un mois, nous livrons de grosses prestations collectives » souligne Ludo Lambermont, performant pour sa team. « Nous voulons conserver notre deuxième place au classement et préparer idéalement notre finale de Coupe de Flandre qui aura lieu la semaine prochaine. Sérieux est le mot d’ordre car Ninane vendra chèrement sa peau. »

Chez les Calidifontains, il n’est plus question de tergiverser. Au contraire, c’est le couteau entre les dents que Romain Nicaise et ses partenaires se lancent dans ce sprint au maintien. « Nous ne regardons pas vraiment le calendrier, chaque rencontre doit être abordée avec la même détermination. Il va falloir sortir de gros matchs pour accrocher des équipes du top. Toute le monde veut se maintenir et personne ne lâchera le morceau » conclut le sympathique couteau suisse ninanais.

 

« Nous battre 40 minutes pour la victoire »

 

Au BC Ninane depuis deux ans, Franck Renna s’apprête à vivre un gros derby à Tilff ce samedi. Avec la volonté de repartir avec la victoire et de montrer le niveau de jeu que peuvent afficher les jeunes Calidifontains.

 

Franck, dans quel état d’esprit aborderez-vous le déplacement à Tilff?

On se rendra là-bas avec un grand désir de vaincre et une importante envie de gagner. Nous voulons aussi montrer pourquoi nous sommes là et nous avons une soif inextinguible de basket. D’autant plus que c’est un derby et que c’est toujours spécial.

Quels seront les facteurs déterminants de cette rencontre?

Il faudra principalement parvenir à ne pas stresser. Nous devrons jouer sans pression et ensemble. Il nous faudra également ne pas hésiter à nous sacrifier pour l’équipe et nous jeter à corps perdu dans la bataille. Tilff sera à domicile, avec son public et son ambiance, ce qui sera, très probablement, un adjuvant positif pour l’équipe poraise. Contrôler les « un contre un » et respecter les consignes du coach sont aussi primordiaux. Nous allons « fighter » pendant quarante minutes pour tenter de décrocher la victoire.

Tu parlais de respecter les consignes du coach. Quel genre d’entraineur est Olivier Matray?

MacFly est un coach pro et, surtout, un super gars et une personne ouverte. C’est un entraineur qui est à l’écoute, toujours présent pour aider et nous faire progresser. Certes, il crie mais cela nous remet les pieds sur terre, ce qui est parfois nécessaire, nous booste et nous offre l’occasion de nous remettre en question. De plus, il connait le basket. Avec lui, tout est constamment structuré et il a toujours des idées, peu importe la situation.

Visez-vous encore les Playoffs?

Cela peut paraitre bateau comme réponse, mais nous prenons match après match. Les Playoffs, si nous les décrochons, seront une récompense du travail fourni.

 

Waterloo, morne plaine et périlleux déplacement

 

Belleflamme a livré une prestation sérieuse face aux jeunes du Centre de formation AWBB le weekend dernier. Ce vendredi, les gars de Vincent Clavier se rendent à Waterloo avec un seul objectif: la victoire.

 

Une large victoire, attendue, face au Centre de Formation, s’est ajoutée au tableau de chasse de Belleflamme. « Nous savions que ces jeunes sont capables de créer des surprises, comme contre Nivelles » rappelle Sébastien Peremans. « Nous avons donc abordé la rencontre avec un grand sérieux. Notre entraineur nous avait intimé l’ordre de commencer pied au plancher et de nous mettre à l’abri le plus rapidement possible, ce nous sommes parvenus à faire. » Et de préciser: « nous avons été très efficaces offensivement -70 points inscrits à la pause- tout en contrôlant derrière. Mais c’était très faible en face, il faut retomber les pieds sur terre. »

Et pour cause. Ce soir, c’est un adversaire d’un autre calibre qui se dresse face à Matumuini et ses coéquipiers: Waterloo. Un périlleux déplacement près de la butte au Lion pour une rencontre qui s’annonce tout sauf morne. « Nous savons que nos adversaires sont dans une mauvaise passe et qu’ils auront à coeur de se reprendre à domicile » contextualise l’ailier des Vert et Blanc. « Ce n’est jamais facile de s’imposer là-bas, nous abordons cette partie avec sérieux et détermination. »

Une victoire est donc impérative pour Belleflamme qui ne cache pas ses ambitions. « Il nous faut continuer notre série positive et nous ne pouvons pas nous incliner dans la Cité du Lion car, ensuite, nous recevrons Nivelles qui occupe, avec nous, la seconde place au classement » conclut Sébastien.

 

Intense lutte pour le maintien en P3C

 

Wanze a subi une lourde défaite contre Alleur le weekend dernier. Dans le même temps, Huy s’imposait face à Saint Louis. De quoi augmenter encore un peu plus le suspens quant à la lutte pour le maintien en P3. Steven Vanherck, le coach mosan, fait le point.

 

Sur la défaite contre Alleur.

 

Nous n’avons pas fait une mauvaise première mi-temps offensivement, avec de bonnes attaques, bien construites. C’est ce que je vais retenir. Alleur possède une très belle équipe. Au complet à tous les matchs, cette formation pourrait figurer bien plus haut au classement. C’est indéniablement la meilleure équipe que nous avons affronté cette saison.

 

Sur la victoire de Huy.

 

Nous nous doutions que les Hutois allaient vaincre les Collégiens. Saint Louis est un peu démobilisé en cette fin de saison.

 

Sur l’état d’esprit de ses troupes.

 

Nous sommes persuadés que nous sommes capables d’aller chercher ce maintien. Pour cela, il faudra continuer avec le même esprit de groupe. Nous avons fait un très bon entrainement ce mardi, c’est de bon augure pour la suite.

 

« Penalty » à Glain et Fernand plein d’entrain

 

Les Carnets du basketteur

 

En près de quarante ans de carrière, Michel Christiane a accumulé une kyrielle de souvenirs et d’anecdotes. De Fond-de-Forêt à Barcelone. Régulièrement, pour Liège & Basketball, il vous proposera un billet dont le seul but sera de vous faire sourire et de permettre aux plus jeunes de découvrir « le basket du siècle dernier » …

 

Ils sont souvent la cible privilégiée de beaucoup. Pourtant, sans eux rien ne serait possible. On parle bien entendu des arbitres. Cette chronique hebdomadaire leur sera dès lors consacrée… sur le ton humoristique, bien entendu.

A la « Tribune » du lundi soir, l’inénarrable Marcel Javaux y va désormais de son « conseil de l’ancien ». Dans ce contexte, un ex-ref principautaire de D1 me confia un jour un de ses trucs préférés : « Quand je sifflais une faute à un joueur qui la contestait de manière trop véhémente, je laissais passer l’orage sans broncher. Mais, dès qu’il entrait par après en possession du ballon, je le sanctionnais d’un marché qui n’existait évidemment pas. A ce moment, il explosait littéralement et je lui collais une technique : soit, il en rajoutait une couche et je l’excluais ; soit, il se calmait jusqu’à la fin du match. De toute façon, le tour était joué. » C.q.f.d.

On est à la fin des années 70 et l’on vient d’introduire la prolongation en cas d’égalité. Une grande première en cette fin du mois d’août quand nous nous déplaçons avec Esneux à Glain, en Coupe de Belgique. Le terrain extérieur était situé à la Cité du Moulin, près de Burenville, au pied des buildings. Aujourd’hui, il a disparu mais un parking occupe exactement les dimensions de l’ancienne aire de jeu. Comme vous vous en doutez, nous ne parvenons pas à nous départager avec les banlieusards liégeois au coup de sifflet, en principe, final. Nous voilà donc engagés dans une prolongation… qui aboutit sur une nouvelle parité. De suite, on se rend compte du profond embarras des « p’tits gris de service » qui, après une longue discussion, nous font… tirer 5 coups francs par équipe. Comme les penalties en football. A ce petit jeu, nous nous imposons, mais nos rivaux déposent réclamation. Le match est logiquement rejoué et nous le perdons.

On monte à Francorchamps où je coachais une équipe de jeunes. L’arbitre verviétois y arrive en équipement et avec son épouse. Tout le monde sait qu’il ne faut pas grand-chose pour l’énerver. Et c’est encore le cas cet après-midi-là. A la fin de la rencontre, il réclame son dédommagement et, au comble de l’excitation, remonte illico dans sa voiture. Une bonne heure plus tard, je prends un verre avec mes joueurs quand on me tape sur l’épaule : « Pardon monsieur, mais vous n’auriez pas vu mon mari par hasard ? », me demande sa… pauvre femme. On ne vous dira pas de qui il s’agit car cet artiste du sifflet est toujours en activité. N’est-ce pas Fernand ?

 

Michel CHRISTIANE

Eloge de la vertu

 

L’aventure de François Lhoest à Liège Basket continue. L’ailier à tout bien faire des Principautaires s’est vu offrir une prolongation de contrat et est  désormais lié avec le club liégeois jusqu’à la fin de la saison 2019. Juste récompense pour ce joueur emblématique et auteur d’un magistral retour en D1.

 

Magnifique nouvelle! L’information parue sur la page facebook de Liège Basket le confirme: François Lhoest fera partie de l’effectif liégeois la saison prochaine. « Je suis super contente » s’extasie Margaux Michel, responsable statistiques du club de la Cité Ardente. « François est un pur Liégeois et c’est un réel plaisir de pouvoir garder un tel joueur dans l’effectif. Il s’est remarquablement bien intégré, tout comme sa famille. Il parvient à très bien combiner son boulot et les entrainements, c’est épatant. Et nous avons pu voir contre Mons que c’est vraiment un joueur indispensable. »

A Liège & Basketball, nous ne pouvons que corroborer cette dernière affirmation: oui, François Lhoest est plus que précieux pour son équipe. Sa défense -parfois face à de véritables mastodontes- et sa hargne, son sens du collectif et du sacrifice, sa lecture de jeu et sa polyvalence lui permettent d’être un rouage essentiel au bon fonctionnement du groupe de Laurent Costantiello.

Mais, finalement, ne serait-ce pas ses proches qui  parlent le mieux de Franky? « Il ne triche pas et donne tout sur le terrain » commence Mike Bodson, ami de longue date et entraineur de Comblain. « Sa polyvalence -il peut évoluer avec bonheur à tous les postes, tant en attaque qu’en défense- et son envie de gagner par dessus tout sont impressionnants! »

Ludovic Humblet est également heureux pour François qu’il connait depuis fort longtemps. « Et le connaitre, c’est un faible mot! » rigole le mentor de Cointe. « C’est tout simplement mon meilleur ami, mon associé, le parrain de ma fille et je suis parrain de son fils. » L’affection que porte Ludo à l’ancien fer de lance du BC Ninane ne nuit en rien à l’analyse pertinente qu’il fait de son comparse. « Je salue toujours son esprit de compétiteur, sa combativité et son intensité sur le terrain » continue Ludo. « Son explosivité, son QI basket, son côté multi-fonctions, sa lecture du jeu et son leadership sont également admirables. »

Sans oublier une donnée fondamentale que nous révèle Ludo. « Cela doit faire huit ou neuf ans que François n’a pas raté un match officiel. Il fait preuve d’un professionnalisme hors-pair. Il faudrait lui couper une jambe pour qu’il rate un entrainement ou arrive en retard. En cela, il est le détenteur de valeurs qui manquent cruellement à la jeunesse actuelle » souffle-t-il.

Vous l’aurez aisément compris, si cet édito peut se confondre avec un panégyrique du couteau suisse des Principautaires, c’est qu’il est bien difficile de ne pas être dithyrambique à son encontre. Et c’est tant mieux, pour le basket liégeois et  Liège Basket.

 

Thiebaut Colot

« Un travailleur de l’ombre »

 

Victorieux à Liège Basket vendredi dernier, Brieuc Lemaire se confie sur sa saison, son parcours, ses relations avec son entraineur, les spécificités d’être le fils d’un ancien joueur pro et la tristesse de ne plus voir Pepinster en division un.

 

Brieuc, comment as-tu atterri à Mons?

Cela s’est fait en dernière minute. J’étais à Limbourg où j’avais montré de bonnes choses. Le coach, Brian Lynch voulait me garder et me proposait deux ans de contrat. Mais il est ensuite parti à Charleroi et j’ai dû me trouver un autre point de chute. Mons s’est présenté, cela s’est un peu fait par hasard mais j’ai été convaincu par le discours de Daniel Goethals.

Justement, comment cela se passe avec lui?

Plutôt bien. C’est un coach très exigeant, qui veut tirer le maximum de ses joueurs. Si on gagne de vingts points, il nous pousse à faire encore mieux. C’est assez positif.

 

 

« De l’importance d’un bon staff médical »

 

Comment juges-tu votre saison?

Il y a eu des hauts et des bas, mais nous sommes solides, nous l’avons prouvé à maintes reprises, notamment lorsque le noyau était déforcé. Chaque joueur a haussé son niveau de jeu pour compenser les absences et nous avons un effectif assez homogène.

Vous avez un vrai calendrier de marathonien, avec énormément de rencontres disputées. Comment gère-t-on cela?

Comme on peut, tout simplement. Nous avons un excellent staff médical, ce qui est primordial quand on enchaîne autant de matchs. Nos kinés nous prodiguent de nombreux soins et massages, nous « strappent » avant les entrainements et les matchs. Et nous essayons de nous reposer dès que nous en avons l’occasion.

 

 

« Un travail de l’ombre »

 

A titre personnel, que penses-tu de ta saison?

J’avais parlé en amont avec le coach afin de savoir ce qu’il attendait de moi. Il me voyait dans un rôle défensif et je pense répondre à ses attentes. Offensivement, je tâche de me fondre dans le collectif. Nous possédons de gros scoreurs, comme Green et Demps, je n’ai donc pas forcément beaucoup de ticket shoots mais mes pourcentages sont plutôt bons. Si j’obtenais plus de ballons, je pourrais sans doute mieux m’exprimer mais je suis satisfait et le collectif passe avant tout.

Depuis que tu es en D1, tu as cette réputation de « chien de garde » défensif. Une qualité suffisamment reconnue selon toi?

C’est un rôle souvent ingrat, et dont les spectateurs ne mesurent pas toujours l’importance ou l’impact qu’il peut avoir. Mais c’est un travail de l’ombre qui est souvent recherché par les équipes du top.

 

 

« Triste que Pepinster ne soit plus en D1 »

 

Avoir un papa (ndlr: Christian Lemaire) qui est un ancien joueur pro t’a-t-il aidé à devenir le joueur que tu es et faire la carrière que tu réalises?

J’ai toujours baigné dans le basket. J’avais à peine un mois que j’étais déjà dans une salle de basketball donc cela m’a forcément aidé. Mon papa était très exigeant. Il m’a rarement dit que j’avais bien joué mais pointait du doigt les aspects que je devais améliorer. Cela m’a poussé à progresser. Vu que mon père et mon grand-père sont d’anciens joueurs pros, j’ai eu envie de perpétuer la tradition. J’ai eu la chance, à Pepinster, d’être au bon endroit au bon moment et d’avoir pu compter sur un coach, Thibaut Petit, qui a cru en moi et m’a lancé. Je le remercie d’ailleurs pour cela.

Tu évoques Pepinster. Que penses-tu de l’absence du club pépin au sein de notre élite nationale masculine?

C’est une grande tristesse. J’ai joué là-bas mes plus belles années en D1 lorsque j’évoluais devant ma famille et mes amis. Cela a d’ailleurs été très bizarre quand je suis revenu jouer au Hall du Paire avec Louvain. J’espère que Pepinster retrouvera un jour l’élite. Mais le basket est désormais mon métier, je dois donc mettre un peu l’affectif de côté. Ceci dit, Pepinster reste mon club de coeur et je n’exclus pas d’y revenir en fin de carrière.

 

« Frustré de ne pas pouvoir aider mes coéquipiers

 

Ce dimanche, Aubel reçoit Belleflamme avec l’impérieuse nécessité de s’imposer, face à une formation qui joue sa survie à chaque rencontre, sous peine de voir ses espoirs de titre s’envoler définitivement. Cette partie se disputera, à nouveau, sans Benjamin Deflandre.

 

Si l’intégration de Tim Palotai se passe à merveille chez les Herbagers, l’absence de Benjamin Deflandre se fait sentir. « Je me suis fait opérer le 29 janvier » nous glisse le meneur aubelois. « On m’a enlevé un pli qui s’était formé et qui frottait contre le fémur. »

En son absence, Aubel a connu un sérieux coup d’arrêt avec des défaites contre Spa, Neuville et Haut-Pré. « Ces échecs sont frustrants et décevants » vitupère Benjamin. « A Neuville, nous nous inclinons sur le buzzer et contre Haut-Pré, nous perdons nos moyens dans le dernier quart-temps! C’est encore plus frustrant d’être sur le banc et de ne pas pouvoir filer un coup de main à mes coéquipiers. »

Une déception légitime alors qu’Aubel caracolait en tête du championnat depuis l’entame de la saison. « Cela risque d’être difficile de remporter le titre » regrette celui qui évolue sous le même maillot que son beau-frère, l’homme aux deux prénoms, Xavier Hubert. « Nous n’avons plus notre sort entre les mains. Il faut espérer un faux-pas du Haut-Pré.' » Qui a déjà connu pareille mésaventure à Spa, la team contre qui les ténors trébuchent.

 

 

Tentés par une aventure en R2

 

Il n’en reste pas moins qu’Aubel ne baisse pas les bras, au contraire. « J’ai commencé la kiné depuis deux semaines, je fait tout pour revenir pour les Playoffs » nous explique Benja. « Nous avons eu une réunion la semaine passée et le tour de table a démontré que la plupart des joueurs sont motivés pour les (ndrl: Playoffs) jouer à fond . »

Avec une possibilté réelle d’accéder à l’échelon supérieur en cas de succès en post-season. « En principe, la plupart des gars sont tentés par une aventure en deuxième régionale. Mais à  condition de bâtir une équipe pour jouer directement le haut du tableau » nuance le talentueux meneur.

Esneux et Sprimont, même combat

 

Esneux et Sprimont se ressemblent sur bien des points, de la couleur des maillots à la présence du même entraîneur sur le banc depuis de nombreuses années. Les deux pensionnaires de TDM2 se sont également inclinés ce weekend et présente un bilan semblable. Surtout, les deux formations ne sont pas encore assurées de se sauver.

 

Attention, il n’y a pas -encore- péril en la demeure. Mais avec un bilan identique de 7 victoires en vingt rencontres, les deux formations occupent l’antépénultième place, avec un succès d’avance sur Bornem et trois sur Sainte Walburge, victorieux ce weekend.

Sprimont reste sur quatre défaites consécutives. La dernière, de deux points, à Ekeren, 87 à 85. Malgré un secteur intérieur prolifique -Malpas à 26 points, Flagothier à 15 points- les troupes de Pascal Horrionqui laissera sa place la saison prochaine à Vincent Degives–  étaient trop justes pour s’imposer. La faute à un deuxième quart-temps trop permissif. Tout risque fort de se jouer dans les dernières semaines pour les Carriers qui termineront la saison en affrontant trois concurrents directs, Geel, Esneux et Bornem, avant un ultime déplacement à Spa. « Nous avons les cartes en main et les qualités pour nous maintenir » nous assure Julien Walravens qui veut quitter le club avec le sentiment du devoir accompli. « Toute le groupe tire dans le même sens et nous avons récupéré nos blessés. »

 

 

Esneux doit s’améliorer défensivement

 

Défaite aussi pour Esneux à Kontich malgré 30 points du redoutable shooteur, David Iliaens. Un résultat qui s’explique par la porosité de la défense visiteuse qui a laissé son adversaire planter 101 points. David ne dit pas autre chose. « On score 91 points mais on en encaisse plus de 100. Gagner dans ces conditions, c’est difficile. D’autant plus que nous avons perdu la bataille du rebond, la deuxième ligne en a pris énormément. Nous devons nous améliorer en défense et devenir plus durs » analyse David.

 

Les Dragons doivent encore rencontrer Sprimont -évidemment- et Geel, mais pas Bornem. Ils joueront aussi contre Spa et Tongres  ainsi que contre deux gros morceaux: Ekeren et Willebroek. Mais les gars de Didier Longueville ont les ressources pour assurer le pérennité au sein de la division, à l’image de leur début de saison.