« Le maintien: difficile mais pas impossible »

 

A Belleflamme, Maxime Clavier évolue tant en R1 qu’en P1. Pour Liège & Basketball, il revient sur la belle victoire à Aubel, la situation de son équipe en première provinciale et les échéances à venir.

 

Maxime, qu’est-ce qui explique votre victoire à Aubel?

Les joueurs de P1 se sont réunis il y a trois ou quatre semaines afin d’évoquer la situation. Cette réunion a permis une meilleure intégration des gars de R1 afin que nous soyons tous dans la même optique. Depuis, nous jouons les uns pour les autres, ce qui n’était pas forcément le cas auparavant. Nous sommes sept ou huit, cela dépend des semaines, mais nous donnons vraiment le maximum pour le club. Plus précisément, la rencontre de dimanche dernier et le résultat positif qui en a découlé résulte de notre envie de jouer pour l’équipe et nos énormes sacrifices défensifs. De plus, nous sommes directement bien rentrés dans la partie, ce qui facilite grandement les choses.

Est-ce la victoire référence qu’il vous manquait?

En terme de résultat, oui. Mais nous ne pouvons plus nous permettre de perdre de matchs de toute façon vu les « bêtes » défaites que nous avons déjà enregistrées.

Le maintien est-il possible?

Cela fait trois semaines que nous jouons bien. Nous gagnons à Spa, nous sommes volés à Waremme et nous nous imposons à Aubel. Nous sommes dans un bon état de forme et nous pouvons dès lors croire au maintien. Ce sera compliqué, mais ce n’est pas impossible.

Disputeras-tu les prochaines rencontres?

J’ai déjà disputé pratiquement tous les matchs de notre P1 mais notre noyau est restreint quand Johnson Matumuini ne sait pas venir. C’est notre seul pivot. Désormais, nous avons l’apport de Tom qui vient nous aider et nous soulage dans le jeu. Les équipes se méfient un peu plus des joueurs de R1 malgré les énormes qualités de certains joueurs de notre première provinciale.

 

« Fassotte, un des meilleurs coachs de Belgique »

 

Julien Walravens livre une excellente saison pour Sprimont. Pour Liège & Basketball, le scoreur des Carriers se confie sur l’exercice en cours, ses qualités intrinsèques, les raisons de son départ pour Spa pour la prochaine saison, Yvan Fassotte, l’affection qu’il porte à Sprimont et son frère Maxime.

 

Julien, a 23 ans, tu possèdes déjà une solide expérience après avoir débuté le basket au Mosa Angleur. Qu’est ce qui t’avais convaincu de venir à Sprimont, il y a deux ans?

Le désir de retrouver la D3, que j’avais connue avec Pepinster. C’est une super division, d’un bon niveau et avec de nombreux derbies.

Que penses-tu de votre saison actuelle?

Elle est difficile, c’est indéniable. Nous avions bien commencé mais avons ensuite subi les blessures et les absences. Défensivement, nous sommes assez efficaces mais c’est en attaque que le bât blesse. Nous sommes avant-derniers au scoring. Maintenant, tout le monde est revenu et je pense que cela va aller mieux. Nous avons déjà pu le constater avec notre belle victoire collective face à Lommel, premier du championnat.

Une victoire qui fait du bien pour la lutte pour le maintien dans laquelle vous êtes engagés…

Sincèrement, nous n’avons pas spécialement parlé du maintien entre nous. Nous sommes confiants quant à notre capacité à gagner les matchs importants. Nous avons les cartes en main puisque nous rencontrerons Geel, Bornem et Esneux, des concurrents directs. Nous voulons d’ailleurs prendre notre revanche face à ces deux équipes et nous sommes capables de le faire. Il faudra laisser nos tripes sur le terrain mais tous les joueurs tirent dans le même sens. Pour ma part, j’ai envie de partir avec le sentiment du devoir accompli et en laissant Sprimont en TDM2.

 

 

« Ma vitesse, mon principal atout »

 

A titre personnel, comment juges-tu ta saison?

J’ai eu du mal au début. Lors des matchs de préparation et de Coupe, c’était même catastrophique. Par la suite, ce fut mieux. Je score assez facilement pour le moment, pourvu que cela dure. Je dois reconnaître qu’avoir repris des études d’Education physique m’a permis de retrouver un excellent rythme. Je fais du sport quasiment tous les jours et c’est quelque chose dont j’ai besoin.

Quel style de joueur es-tu?

Ma vitesse est une de mes qualités fondamentales. Je n’ai pas un physique exceptionnel. Je suis parfois en difficulté défensivement face à des ailiers plus costauds mais je compense par ma rapidité. Chez les Carriers, on utilise beaucoup cet aspect de mon jeu, avec, notamment, des phases de jeu rapide.

Tu as décidé de quitter Sprimont au terme de la saison. Que retiens tu de ton expérience au Point Chaud?

Je pars en bons termes avec tout le monde. J’apprécie mes coéquipiers, le staff et les bénévoles du club. Je pense que Vincent Degives fera du très bon boulot la saison prochaine. Intellectuellement et en terme de connaissances basket, il est au-dessus du lot, j’espère qu’il réussira son nouveau challenge. J’ai beaucoup appris à Sprimont avec des gars d’expérience comme Cordonnier, Flagothier ou François Manset.

 

 

« Le projet de Spa m’a convaincu »

 

Tu rejoindras Spa. Qu’est-ce qui t’a convaincu de signer chez les Bobelins?

Le projet du club m’intéresse. Ce sera une équipe de jeunes – à 23 ans je serai un des plus âgé- et, hormis à Sprimont, c’est dans ce genre d’effectif que j’ai toujours évolué. Tous n’auront pas de suite le niveau mais nous nous donnerons à 100% et nous serons une équipe de guerriers. C’est un beau challenge d’autant que l’entraineur, Bruno Dagnely, s’investit énormement pour Spa. Il réalise de l’excellent travail et il est toujours monté avec ses équipes.

Quels seront vos objectifs?

Nous n’avons pas vraiment discuté, nous verrons au mois d’août. Nous ne serons pas une mauvaise équipe et tâcherons de réaliser une belle saison. Nous pouvons viser le milieu de classement et titiller les gros.

 

 

« Fassotte, un des meilleurs coachs de Belgique »

 

Avant Sprimont, tu jouais à LAAJ…

Oui, j’avais rejoins Atlas pour évoluer avec Yvan Fassotte en R1.

Justement, que représente pour toi le sorcier fléronnais?

Yvan m’a énormément apporté! Je l’ai connu à l’école et à Liège Basket à quinze ans lorsque j’étais en P1. J’avais ensuite intégré le noyau D2. Il m’a vraiment permis d’évoluer. C’est un des meilleurs coachs en Belgique. Il te donne toujours envie de te dépasser, il est énergique. A la fin du match, il est même plus transpirant que ses joueurs (rires). Tactiquement et techniquement, tout ce qu’il dit s’avère exact et ses temps-morts sont toujours parfaits.

Ton frère, Maxime, réalise une belle saison avec Grivegnée, leader de P3.

Oui et cela ne m’étonne pas. Même si je n’ai pas eu l’occasion d’aller le voir jouer cette année, je sais que son équipe est très solide pour une P3. Avec, notamment, mon frère qui a largement le niveau P1 ou Barry Mitchell avec qui j’ai joué en D3. Grivegnée remplit parfaitement les objectifs fixés en début de saison et je suis même surpris que cette formation ait perdu un match.

Amory Cleymans rejoint Cointe

 

Les Grenouilles ont bouclé leur recrutement. Après Baeri et Maxime Grégoire, Cointe enregistre l’arrivée d’Amory Cleymans, grand espoir et fils de l’ancien du Spirou, Erik Cleymans.

 

« C’est l’énorme cerise sur le gâteau en ce qui concerne notre recrutement » se félicite Ludo Humblet. « C’est un très bon espoir du basket belge qui a décidé de nous rejoindre et j’en suis très satisfait. »

Evoluant actuellement à Erpent, en R2, Amory Cleymans apportera sa taille –un élément dont manque Cointe cette saison- et son talent de poste 4 chez les Grenouilles. « Amory s’est rendu compte que la Province de Liège était idéale pour progresser et l’environnement de Cointe doit lui permettre de continuer d’évoluer et de s’épanouir » conclut son futur entraineur.

« Le titre n’est pas encore acquis »

 

Grivegnée s’est incliné pour la seconde fois de la saison, et à nouveau contre Buffalo Grâce-Hollogne. Ignazio Casamento, toujours vert malgré la cinquantaine passée, revient sur cette défaite et met en garde son équipe contre un excès de confiance.

 

Ignazio, qu’est ce qui explique cette défaite?

Tout d’abord, il faut reconnaître que nos adversaires méritent leur victoire. Barry Mitchell a été parfaitement muselé par leurs pivots et certains, chez nous, n’ont pas respecté les consignes demandées par l’entraineur aux temps-morts, ni les recommandations que formulent les anciens. Ensuite, je pense que cette défaite résulte de notre mauvaise préparation.

Qu’entends-tu par là?

Cela fait des mois que nous ne sommes que quatre ou cinq à l’entrainement, moi inclus alors que je joue sur une jambe. Ce n’est pas normal pour un prétendant au titre.

Vous disposez tout de même d’assez d’avance pour vous assurer ce titre en fin de saison?

Attention c’est loin d’être fait. Nous devons encore affronter deux fois La Villersoise. D’autant que chaque équipe est très motivée pour jouer contre nous, ce qui est logique vu que nous occupons la tête du classement. Gardons nous bien de croire que nous sommes déjà champions, beaucoup de choses peuvent se passer en basket.

 

« Dommage car nous aurions pu intégrer les Playoffs »

 

Haneffe s’est incliné, à domicile, contre Maffle, à l’issue d’une fin de match litigieuse. Luca Fraipont revient sur la déception de cette défaite et sur la dernière action du match.

 

Luca, déçu de cette défaite?

Oui, c’est vraiment dommage car nous aurions pu intégrer les Playoffs en cas de victoire.

Estimes-tu qu’il y avait faute sur ta dernière pénétration?

Je pense qu’il y avait effectivement faute. J’essaie de passer la balle au-dessus de mon défenseur et je reçois deux coups de bras. Je pense que si cette action s’était déroulée durant la partie et non à la toute fin de celle-ci, les arbitres n’auraient pas hésité à faire retentir leurs sifflets et à m’envoyer sur la ligne de réparation.

 

Du suspens pour le titre en P1

 

Ce weekend, deux ténors ont trébuché face à des équipes du bas de tableau. Seul Neuville a su garder son rang et s’érige en grand gagnant de cette journée de compétition.

 

Ce championnat de première provinciale est tout simplement passionnant. A tous les échelons, des retournements de situations, des surprises, des exploits. Dès demain, Liège & Basketball reviendra sur la lutte qui fait rage en deuxième partie de tableau pour éviter la relégation. Mais aujourd’hui, penchons nous un peu sur le trio de tête.

Haut-Pré, Neuville, Aubel. Le titre est -vraisemblablement- promis à l’une de ces trois équipes. Mais l’ordre entre celles-ci ne cesse de changer au gré des affrontements directs ou des faux-pas. Prophétique, Kevin Reyserhove nous avait déclaré qu’il estimait « qu’Aubel et Haut-Pré, tout comme Neuville, risquent encore de trébucher. » Et c’est ce qui s’est produit, pas plus tard que ce weekend.

Samedi, à domicile, le Haut-Pré s’est incliné au buzzer contre Pepinster. « Notre distribution a été assez faible sur cette rencontre où nous avons été mangé physiquement à l’intérieur » souligne Yves Dehousse. « En face, un joueur (ndlr: Rossinfosse) a littéralement pris feu en plantant 21 points sur les 25 de son équipe dans le dernier quart-temps pour un total de 42 unités sur la rencontre. Mais nous sommes toujours leaders. »

 

 

Neuville défend, Aubel s’incline

 

Toujours leader, certes, mais en compagnie de Neuville qui n’est pas tombé dans le piège tendu par la Vaillante. Une victoire 82 à 63 qui fait du bien au Rebond. « Mes gars ont bien joué en défense » savourait le mentor neuvillois après la rencontre.

La victoire, c’est ce qui semble échapper à Aubel depuis quelques semaines. Dimanche, c’est Belleflamme qui est venu faire sa loi chez les Herbagers. « Nous avons réalisé d’énormes sacrifices défensifs, animés par une franche et farouche volonté de vaincre » sourit Maxime Clavier dans le clan visiteur. « Nous sommes directement bien rentrés dans la partie, ce qui facilite tout de même grandement les choses. »

A l’heure de faire les comptes, Neuville -qui passe ces dernières semaines par toute la gamme des émotions humaines- sort grand vainqueur de ce weekend. Le Rebond rejoint Haut-Pré en tête du classement avec quatre défaites mais un match de moins tandis Aubel suit le duo avec un échec de plus mais respectivement une et deux rencontres de moins.

L’essentiel est sauf pour Belleflamme

 

Le déplacement de Belleflamme à Waterloo s’annonçait piégeux mais les gars de Vincent Clavier ont su aller à l’essentiel pour repartir de la morne plaine avec les trois points.

 

Un déplacement périlleux dans le Brabant pour les Vert et Blanc mais l’essentiel est sauf. « Nous gagnons 66 à 71 » nous glisse Damien Aussems. « Nous avons eu des difficultés en défense durant les vingt premières minutes. Nous les laissions trop développer le jeu. »

De quoi voir Belleflamme regagner les vestiaires avec un déficit de sept unités, 44 à 37, ce qui n’arrive guère souvent cette saison. « Nous avons bien corrigé le tir en deuxième mi-temps tout en gardant le même apport offensif, ce qui a suffi pour passer devant » récapitule Damien. « Nous n’avons pas livré un grand récital mais toutes les victoires sont bonnes à prendre, et encore plus en déplacement. »

Belleflamme a désormais une semaine pour se préparer à la réception de Nivelles, deuxième au classement en sa compagnie, pour ce qui est vraisemblablement le match de le plus important de sa fin de saison.

Braives rate le hold-up à Tilff

 

En préambule du superbe derby entre Tilff et Ninane, la P2 des Porais recevait Braives pour une rencontre enlevée et qui aura vu les locaux s’imposer au terme d’un final palpitant.

 

La foule qui allait envahir la salle de Tilff n’était pas encore présente pour cette rencontre de deuxième provinciale. L’équipe visiteuse, concernée par la lutte pour le maintien avait à coeur de s’imposer face à un adversaire qui alterne les hauts et les bas cette saison. C’était pourtant les locaux qui viraient en tête, malgré une dernière tentative ratée de Bastens sur rebond offensif, 20 à 14.

Sous les yeux de Matthieu Balbourg, Kenny Boers inscrivait un acrobatique panier et obtenait la faute en prime pour faire 32-21. Après quinze minutes de jeu, sur un tir milieu de raquette après une rentrée ligne de fond, les Giants recollaient à 32-27. Deux contre-attaques de Quentin Jolibois redonnaient de l’air aux Porais avant que Finck n’inscrive un panier dans le corner pour limiter les dégâts. A la pause, le marquoir affichait 41 à 31 dans une rencontre plaisante et disputée.

 

 

Une opposition de style

 

Durant l’interlude, le mentor local nous confiait qu’il s’agissait « d’une vraie opposition de style. Braives possède quelques beaux bébés tandis que chez nous, Roland François, commence à peine à bien appréhender son nouveau corps, lui qui a perdu pas loin de vingt kilos. »

A la reprise, Kenny Boers profitait d’une mésentente de la défense visiteuse pour planter un triple et offrir treize points d’avance à sa formation. La réaction des Braivois ne se faisait pas attendre et les gars de Thibault Wéry allumaient à distance. Sur une perte de balle locale, Benjamin Meunier écopait d’une anti-sportive. Les visiteurs convertissaient leurs deux lancer-francs et Finck y ajoutait une bombe pour revenir à égalité, 44 partout.

Un triple de Jolibois et un panier sur rebond offensif de Roland François remettaient les locaux aux commandes et Braives recevait, à son tour, une très légère anti-sportive. Un tir de Meunier bloqué entre le cercle et la planche et une scène digne d’un match de volley plus tard, Guillaume Bastens subtilisait la gonfle et faisait 56-47 sur un lay-up en transition. Alors que Benjamin Herman faisait son apparition pour supporter ses anciennes couleurs, Bastens inscrivait un lancer-franc pour permettre à son équipe de mener 57 à 49 après trente minutes.

 

 

Egalité dans le money-time

 

Deux fautes offensives, de part et d’autres, animaient le début du quatrième quart-temps avant que Goossens ne se mette en branle afin de faire un chantier dans la raquette locale. Après une « no look pass », l’intérieur visiteur gobait un rebond offensif et marquait dans la foulée. A la suite d’un 2+1, les Giants revenaient à 63-58 et Patrick Maquinay craquait un temps-mort. Au sortir de celui-ci, Braives convertissait son lancer bonus et pressait sur la remise en jeu. Pas de quoi effrayer le jeune Henrard qui allumait la mèche à distance, 65-59.

Un superbe système avec une hand-off pass permettait à Meunier de se retrouver tout seul au lay-up mais les visiteurs répondaient directement, à 6,75 mètres d’abord, à mi-distance ensuite. Et puis encore from downtown pour revenir à égalité, 67 partout. Le banc visiteurs exhultait sur ce dernier tir.

A deux minutes et trente secondes de la fin de la partie, Julien Di Palma obtenait deux lancers mais n’en convertissait qu’un seul. Idem pour Kenny Boers alors qu’en face Braives n’avait pas manqué l’occasion de ne pas se laisser distancer. Une douloureuse perte de balle de Tilff offrait l’opportunité aux ouailles de Thibault Wéry de passer devant mais leur tentative échouait. Roland François s’emparait du rebond et envoyait Henrard en orbite. Ce dernier se fendait d’un magnifique spin-move pour faire 71-69.

 

 

Fin de match palpitante

 

Sur l’attaque suivante, Braives ratait à nouveau la cible mais interceptait la outlet pass du pivot porais et plantait à trois points! C’était 71-72 et Tilff prenait temps-mort avec 23 secondes au  chrono. Au retour de celui-ci, une magnifique passe lobée de Pascal Maquinay trouvait Roland François qui ne se loupait pas: 73-72 et temps-mort visiteur.

Ces quatorze dernière secondes à disputer s’avéraient cruciales pour Tilff qui sortait une superbe défense et forcait son adversaire à prendre un tir difficile à trois points. Pascal Maquinay s’emparait du rebond au moment où le buzzer retentissait. Victoire poraise, au bout du suspens, 73 à 72.

Après la rencontre, Patrick Maquinay savourait cette fin de partie rondement menée. « J’avais demandé à mes gars de ne pas tout miser sur cette dernière possession et de ne pas jouer avec la limite de l’horloge. Je souhaitais que nous allions chercher des lancers ou que nous scorions inside, ce que fut parfaitement exécuté » souriait-il. « Sur notre dernière défense, nous avons switché sur tout et forcé nos adversaires à prendre une mauvaise option. »

Surprises et suspens en Nationale

 

Des victoires surprises, des rencontres à suspens, Esneux qui sombre et Comblain qui devient la première équipe liégeoise au classement de TDM2, c’est le bilan du weekend pour nos représentants en Nationale.

 

TDM1

 

Ninane s’est incliné à Ypres, 73 à 64. Les Calidifontains étaient pourtant devant à la pause. « Ninane était clairement venu pour s’imposer mais, après une gueulante de notre entraineur à la pause, nous avons su retrouver nos esprits pour nous imposer dans la douleur » explique Ludo Lambermont, meilleur intercepteur du match. La victoire des Giants à Neufchâteau, 68 à 75, laisse trois formations à égalité en fin de classement: Houthalen, les Ardennais et Ninane.

 

 

TDM2

 

Bel exploit de Sprimont qui a fait chuter le leader de la série et s’impose, sans contestation possible, 83 à 62 contre Lommel. Avec une marque bien répartie – sept joueurs à neuf points ou plus – et une bonne assise défensive, les Carriers menaient 45 à 36 à la pause, avant de terminer le travail au cours d’un excellent dernier quart-temps. « Nous sommes restés agressifs durant la totalité de la rencontre et sommes parvenus à mettre en problème de fautes leurs joueurs majeurs. Une belle victoire collective » soulignait Julien Walravens, auteur de quinze unités.

Comblain s’est, lui aussi, imposé, 72 à 85 à Willebroek malgré la perte de Darmont sur blessure. Collard (23 points) et Nyssen (26 unités) ont parfaitement compensé le scoring habituel de leur capitaine pour aller chercher cette belle victoire. Ce résultat permet aux Comblinois d’accrocher la huitième place au classement et de devenir ainsi la meilleure équipe liégeoise de la série.

La dynamique des Esneutois est à l’inverse de celle de leurs voisins de Comblain. Dans son antre, Esneux a bu la tasse ce dimanche et s’est incliné dans les grandes largeurs, 75 à 107, face à un adversaire pas forcément plus fort. Après vingt minutes, les carottes étaient déjà cuites pour les locaux qui étaient menés 27 à 54. C’est à nouveau en défense qu’ont pêché les Dragons qui ont compté jusqu’à quarante points de retard. Si les gars de Didier Longueville veulent sauver leur peau dans cette division, il leur faudra retrouver les valeurs défensives du début de saison.

Spa, sans Hertay, s’est incliné contre Ekeren. Débutant très mal la partie (7-25 après dix minutes), Borgers (17 points) et ses coéquipiers allaient recoller au score (30-34) avant la pause. Au retour des vestiaires, Spa se faisait à nouveau distancer et dix dernières minutes disputées ne changeaient rien au résultat final. Les Bobelins sont désormais dixièmes et devancent les Carriers d’une victoire.

Enfin, match à suspens et à rallonge pour Sainte Walburge. Sans Jacques Stas, réquisitionné par l’équipe nationale, les jeunes Sang et Marine, drivés pour l’occasion par Christian Camus, avaient à coeur de s’imposer, quitte à passer cinquante minutes sur le terrain. Malheureusement, après deux prolongations, le trio Eyenga-Carême-Tshomba (65 points à eux trois) devait baisser pavillon. Une défaite, 86 à 92, face à Hasselt, quatrième de la série qui, si elle peut s’avérer frustrante au vu des circonstances, n’en reste pas moins encourageante pour la suite du championnat et pour la finale de Coupe AWBB de samedi prochain.

Huy poursuit sa remontée

 

Les Hutois ont dominé Malonne, 79 à 62, et poursuivent leur belle remontée au classement.

 

Léopold François est désormais seulement actif pour la P3 de l’Union et quittera probablement le club en fin de saison. « Je n’évolue plus avec la R2 car je ne sais plus m’entraîner à cause des mes études » nous confiait-il samedi à Tilff. Cela n’empêche pas les Mosans d’enchaîner les victoires depuis la trêve.

Une victoire importante, contre un concurrent direct, Malonne et lors de laquelle, derrière les vingt-deux points de Machiroux, la marque fut bien répartie. Ce succès, dessiné en première mi-temps, permet aux Hutois de -pratiquement- valider leur maintien. Mieux, le groupe de Lionel Bosco peut désormais regarder vers l’avant, seules trois victoires séparents Huy du septième, Haneffe. Ce sont justement les Templiers qui seront le prochain adversaire de Jaco et compagnie mais dans… trois semaines.