Tilff s’impose à Ans avant de défier l’Etoile

 

En deuxième provinciale, Tilff n’est pas tombé dans le piège tendu par Ans et s’impose 65 à 76. Un résultat positif avant un difficile déplacement à l’Etoile Jupille, formation auréolée de sa récente Coupe de la Province.

 

Face à une équipe d’Ans qui lutte pour son maintien dans l’anti-chambre de l’élite provinciale, Tilff, qui souffle le chaud et le froid cette saison, a su éviter le piège tendu par les Verts. Une victoire 65 à 76 dont les Porais retiendront surtout le résultat.

« Ce ne fut pas un grand match de notre part » reconnait Benjamin Meunier. « Mais nous sommes parvenus à rester sérieux durant quarante minutes. Et Roland François nous a facilité les choses en dominant le secteur intérieur. »

Kenny Boërs ne dit pas autre chose. « Roland François a très largement dominé dessous et nous n’avons pas hésité à jouer sur lui. Et nos changements de défense ont perturbé Ans » se félicite l’ailier porais.

Ce samedi, c’est un autre déplacement qui se profile pour les troupes de Patrick Maquinay. Dans la salle des Argilières, Tilff rencontrera un adversaire d’un autre calibre: l’Etoile Jupille. Des Jupillois auréolés de leur victoire en finale de la Coupe de la Province et qui visent désormais le titre dans leur série de deuxième provinciale. « Face à l’Etoile, c’est un peu confus » nous souffle Kenny. « Nous savons très bien que les Jupillois sont quasiment imprenables. Mais comme nous avons l’habitude de nous mettre au niveau de nos adversaires, pourquoi ne pas créer la surprise? »

 

 

« Nous bouger les fesses pour nous maintenir »

 

Après un excellent début de saison (5 victoires en huit rencontres), Esneux est désormais à la lutte pour le maintien. Liège & Basketball en a profité pour s’entretenir avec Gauthier Liégeois, dont c’est la première saison chez les Dragons.

 

Gauthier, qu’est ce qui t’a convaincu de quitter Dison pour rejoindre Esneux à l’inter-saison?

Tout d’abord, la division dans laquelle allaient évoluer les Dragons me donnait envie. Ensuite, le discours du coach ainsi que l’aspect familial du club -un élément important à mes yeux- m’ont convaincu. Enfin, grâce à mes études d’éducation physique, je connaissais déjà certains joueurs comme Gillotay et Robin Lhoest.

Que penses-tu de ta saison?

Il m’a fallu un petit temps d’adaptation, c’est tout de même un bon d’écart en terme de niveau. Je me retrouve souvent face à des joueurs bien plus grands que moi, alors même que j’évolue au poste deux. C’est un gros challenge au niveau défensif et au rebond. D’autant qu’en TDM2, tous les joueurs sont capables de scorer. Si un adversaire est seul pour prendre son tir, c’est quasiment toujours dedans. Je pense m’être désormais bien adapté. Mon rôle est moins « scoreur » qu’auparavant, je suis plus un rôle player et j’essaie d’apporter ma pierre à l’édifice, notamment au rebond offensif.

Quelles sont les forces de votre équipe?

C’est notre collectif. Quand nous parvenons à contrôler le rebond et à nous projeter rapidement en contre-attaque, nous sommes capables de réaliser de belles choses. Nous cherchons les shoots ouverts, via, notamment, une bonne circulation du ballon et des gars qui drivent du top.

En ce moment, vous pêchez en défense avec environ nonante points encaissés lors de chacune de vos sorties. Comment l’expliques-tu?

Cela fait deux-trois mois que nous ne sommes que rarement dix à l’entrainement. Des gars de P2 viennent nous donner un coup de main mais cela ne nous met pas la même pression. Nous sommes quelque peu rentrés dans une spirale de la facilité et c’est très dur de gagner en étant aussi permissifs en défense.

 

 

« Pas encore péril en la demeure »

 

Quel est votre objectif pour cette fin de saison?

Le maintien, qui était déjà l’objectif en début de saison. Nous voulons tout donner pour renverser de grosses équipes et  continuer en TDM2 la saison prochaine. Notre combativité est d’ailleurs une de nos forces également. Le petit souci, c’est que les équipes flamandes se sont bien préparées pour ce deuxième tour et que nous nous mettons aussi trop de pression pour les derbies. Il faut que nous nous bougions les fesses pour nous maintenir.

Justement, vous y croyez à ce maintien?

Nous devons nous remettre en question et travailler dur. J’estime qu’il n’y a pas encore péril en la demeure même si ce n’est pas possible d’encaisser autant. J’espère que nous aurons bientôt ce sursaut d’orgueil salutaire et que nous retrouverons prochainement notre collectif. Il faut que nous parvenions à traduire sur le parquet l’excellente ambiance qui règne entre-nous en-dehors du terrain.

Tu seras toujours à Esneux la saison prochaine?

Oui, je reste un an de plus.

Un weekend festif pour les 75 ans du club de SPA

 

Après Libramont, l’an passé, les finales de la Coupe AWBB auront donc lieu, en 2018, au Centre Sportif de Warfaaz, à Spa. Et ce n’est que logique quand on sait que le club de la cité thermale vient de commémorer son 75e anniversaire.

 

Les installations de l’Avenue Amédée Hesse vivront, du vendredi 9 au dimanche 11 mars prochains, trois jours de compétition haut de gamme car ce sera tout simplement le gratin du basket francophone qui s’affrontera sur le splendide parquet de la Fraineuse. Et ce, au travers d’un total de douze rencontres qui devraient drainer près de 3000 personnes. Le succès populaire parait assuré ne serait-ce qu’en raison de la participation de dix équipes de la province de Liège, voire de l’arrondissement de Verviers. D’autres formations plus lointaines joindront, quant à elles, l’utile à l’agréable. C’est ainsi que la plupart des supporters de Namur Capitale logeront dans une auberge de jeunesse des environs de la Perle des Ardennes. L’impact économique de ce genre d’événement n’est donc pas à négliger, non plus.

1er trophée pour Jacques Stas avec Ste-Walburge ?

Si chacun des duels, des plus petits aux plus grands, vaudra la peine d’être vécu, un de ceux-ci retiendra tout particulièrement l’attention. A savoir, la finale des « Nationaux » qui mettra aux prises les Namurois de Belgrade aux Mosans de Sainte-Walburge. Autrement dit, Jacques Stas, le manager des Belgian Lions, pourrait décrocher un premier trophée avec les Liégeois. A coup sûr, un des principaux attraits du rendez-vous que vous fixent l’AWBB et le Matricule 91 au début du mois de mars. A ce propos, ils ne sauraient trop remercier les différents partenaires qui rendent possible ce grand moment de sport et de fair-play.

 

Michel CHRISTIANE

Lejeune arrive à Sprimont

 

L’effectif de Sprimont aura fière allure la saison prochaine et enregistre une nouvelle arrivée. Pierre Lejeune, en provenance de Belleflamme, vient grossir les rangs du Point Chaud.

 

« Je suis super content du recrutement réalisé par le club » nous confiait, la semaine dernièrele nouvel entraineur sprimontois, Vincent Degives. « Je souhaitais augmenter la compétition au sein de l’effectif et le rajeunir. Je pense que nous y sommes parvenus, tout en possédant des gars qui ont de l’expérience dans la division. »

Le Point Chaud enregistre une nouvelle arrivée. « Pierre Lejeune, de Belleflamme, nous rejoint pour évoluer en P2 tout en étant dans le groupe D3 » nous informait, hier, Vincent Degives.

L’effectif des Carriers sera donc composé de Perrier, Delhaye, Robin Malpas, Jérôme Flagothier, Wuidar, Notelaers, Florian Forthomme, Steve Lenglois, Simon Doneux ainsi que de Thielen, Corbusier et donc Lejeune qui seront également inscrits dans le groupe P2 (ndlr: la P3 de Sprimont est en bonne voie pour monter).

 

Au Standard, les supporters valent le déplacement

 

Les Carnets du basketteur

 

En près de quarante ans de carrière, Michel Christiane a accumulé une kyrielle de souvenirs et d’anecdotes. De Fond-de-Forêt à Barcelone. Régulièrement, pour Liège & Basketball, il vous proposera un billet dont le seul but sera de vous faire sourire et de permettre aux plus jeunes de découvrir « le basket du siècle dernier » …

 

Une fois n’est pas coutume, cette chronique ne sera pas consacrée au basket, mais au prétendu « Dieu Football ». En effet, ma première année professionnelle coïncida avec la dernière saison où la Cité ardente (et ses environs) comptaient encore trois clubs en D1 : Liège, Seraing et le Standard. J’avais en charge le suivi quotidien de ses trois formations et leurs matches à domicile pour la DH. J’étais seul à la barre. Aujourd’hui, il serait au minimum… une demi-douzaine. Pendant quatre ans, j’ai donc vécu en « immersion quasi totale » avec les Rouches. Vous en vous doutez, les anecdotes ne manquent pas. En voici un premier jet…

C’était encore l’époque bénie où les journalistes pouvaient pénétrer dans les vestiaires directement après le coup de sifflet final. Bref, on recueillait les impressions de joueurs… toujours nus comme des vers à la sortie de leur douche. Or, parmi mes collègues, se trouvaient deux consœurs. Si une d’entre elles attendait sagement à l’extérieur, la seconde faisait preuve d’une conscience professionnelle exceptionnelle et était souvent la première auprès des Standardmen. Et, croyez-moi, elle ne perdait pas une miette du spectacle…

Tout ce petit monde était entraîné par Robert Waseige, assisté de son inséparable « P’tit Léon » Semmeling. Mon entente avec ce duo s’avéra un modèle du genre. Il faut dire que le T1 de Sclessin était – et est toujours d’ailleurs – un grand passionné de NBA. On a donc rapidement trouvé des atomes crochus. Amusant, je l’ai vite prénommé « Robert » comme il est de tradition dans le milieu. Mais, le Rocourtois, pourtant mon aîné de plusieurs années, m’a appelé « Monsieur Christiane » jusqu’il y a peu. Autre dénominateur commun, on serait plutôt « Sang et Marine » tous les deux…

Ce qui va suivre est à peine croyable : c’est cependant la stricte vérité. Nous sommes un vendredi matin et, comme tous les jours, je vais chercher mes gazettes à Theux. Sur le comptoir de la librairie, trois personnes aux écharpes rouge et blanche ainsi que le patron s’affairent au-dessus d’une carte Michelin. Ce dernier en me voyant entrer : « Vous arrivez bien, ces personnes cherchent le chemin pour aller à Harelbeke ce soir. » Moi : « C’est entre Waregem et Courtrai, mais n’y allez surtout pas tout à l’heure car le match est reporté à demain pour la télévision. » Ils acquiescent mollement. Centre de Theux, le lendemain : même heure, même supporters. L’un d’eux : « Ah Monsieur, merci pour le conseil d’hier. » Moi : « Mais, vous n’y êtes quand même pas allés hier? » Lui : « Si mais, comme ça, on connait la route pour aujourd’hui. »

Sans commentaire. Sauf peut-être celui-ci : Theux – Harelbeke 220 kms, soit près de 900 bornes au total.

 

Michel CHRISTIANE

« Ca fait toujours du bien de gagner une Coupe »

 

La première saison de Ludo Lambermont à Ypres se révèle être particulièrement fructueuse. Alors que sa formation occupe le haut du panier en TDM1, Ludo et ses coéquipiers se sont offerts la Coupe de Flandre ce weekend. L’ancien Pépin revient sur ce bel accomplissement.

 

Ludo, qu’as-tu pensé de cette finale?

C’était une très belle finale, avec beaucoup d’énergie et un excellent  niveau de part et d’autre. Nous avons su profiter de la mi-temps pour pointer les aspects qui fonctionnaient moins bien pour nous afin de bien redémarrer. Nous avons dépensé plus d’énergie et, globalement, mieux joué qu’Oxaco après la pause. Après avoir réalisé le « trou », nous sommes parvenus à parfaitement gérer cette rencontre pour empocher la victoire.

Q’est ce que cela fait d’avoir gagné ce trophée?

Cela fait toujours du bien de gagner une Coupe! Surtout que jusqu’ici, avec Pepinster ,je n’en avais jamais remporté une. De plus, pour ma première saison en Flandre, c’est spécial et, en tant que wallon, encore plus! Maintenant c’est certain qu’après avoir gagné la coupe, j’ai envie de gagner les Playoffs…

 

 

Le meilleur marqueur reste Liégeois

 

Milos Bojovic a prolongé son bail en Cité Ardente de deux ans.  Une excellente nouvelle pour VOO Liège Basket qui stabilise ainsi un peu plus son effectif.

 

Après François Lhoest, c’est au tour de Milos Bojovic de prolonger son aventure au Coutry Hall et pour deux saisons supplémentaires. Le meilleur marqueur du championnat reste donc Liégeois pour le plus grand plaisir du club qui annonce la nouvelle sur sa page Facebook.

L’Etoile scintille, l’Etoile brille, l’Etoile gagne!

 

Dans une salle comble et une ambiance exceptionnelle, l’Etoile Jupille a terrassé Waremme et s’offre la Coupe de la Province.

 

Tous les amateurs de basketball s’étaient visiblement donnés rendez-vous à Aubel hier et bien leur en a pris. Un public monstre, une ambiance exceptionnelle et une parfaite organisation du club aubelois ont permis à chacun de vivre une superbe soirée.

Sur le terrain, aussi, le spectacle était au rendez-vous. Au terme d’un match plaisant, disputé -même si Jupille a compté plus de quinze points d’avance durant la rencontre- et relativement offensif, Adrien Bastin scellait le score aux lancers-francs, 76-81, et offrait le trophée à l’Etoile.

Les supporters des vainqueurs laissaient alors éclater leur joie et envahissaient  le terrain pour communier avec leurs favoris. Une bien belle image pour une superbe soirée. Félicitations à Aubel pour la parfaite organisation. Les finales se poursuivent aujourd’hui avec, en clôture, la finale Dames entre Esneux et Spa.

Esneux impatient d’en découdre

 

Retrouver Esneux en finale de la Coupe, c’est presque une habitude. C’est en effet la cinquième fois que les Précieuses se retrouvent en finale d’une compétition qu’elles ont remporté à trois reprises. Et une quatrième fois dimanche soir?

 

« Nous sommes prêts à disputer cette finale et même impatients » s’enthousiasme Julien Schreiber pour qui ce sera, contrairement à ses joueuses, la première fois qu’il coachera une rencontre de ce type. « Nous serons au complet. Même si cela a été compliqué pour quelques joueuses depuis la demi-finale, elle seront à 200% pour ce rendez-vous. »

Le mentor des Précieuses attend ce match avec envie et détermination. « Nous sommes à la fois sereins et impatients d’en découdre avec notre adversaire spadois » sourit Julien. « C’est une finale qui risque de se jouer à l’envie d’aller au charbon. Il y aura de l’enjeu, du niveau des deux côtés et des spectateurs. A nous d’assurer le show et la fête sera parfaite! »

 

Yoann Laval revient à La Spéciale Aywaille

 

La Spéciale Aywaille enregistre une troisième arrivée pour la saison prochaine. Après Pierre Vandersanden et Antoine Horrion, c’est Yoann Laval qui viendra densifier la raquette aqualienne.

 

Yoann, c’est un retour aux sources pour toi?

Oui, j’ai arrêté le basket depuis deux ans mais avant cela, j’évoluais déjà à La Spéciale avec des joueurs qui comme Pierre Lété, Alexandre Koch et Julien Vanlaar qui sont toujours présents dans le noyau actuel.

Qu’est-ce qui t’a convaincu de revenir à La Spéciale?

L’argent bien sûr (rires)! Plus sérieusement c’est un ensemble de choses. Je n’avais pas spécialement prévu de me remettre au basket. Mais après être venu voir jouer La Spéciale cette saison, l’envie a germé en moi et n’a cessé de grandir. L’ambiance y semble très positive, le nouveau comité est particulièrement dynamique et plusieurs membres de l’équipe m’ont demandé de renfiler l’équipement noir et orange. De plus, nous n’aurons qu’un seul entrainement par semaine, ce qui est presque une tradition dans ce club, et cela me convient bien car je fais pas mal de Crossfit. Enfin, le projet sportif mis en place s’avère particulièrement intéressant avec les arrivées de joueurs de qualité pour renforcer un effectif déjà compétitif.

Quelles sont tes envies pour la prochaine saison?

Je souhaite que nous jouions le Top 3 et que nous pratiquions un basket physique et rapide. Nous avons les éléments nécessaires pour cela et c’est le style de jeu et les ambitions prônées par l’entraineur et le club.