« Nous n’avons fait que subir en deuxième mi-temps »

 

Ce jeudi, Ninane recevait l’athlétique équipe d’Ixelles pour une rencontre importante dans le cadre de la lutte pour les Playoffs. Malheureusement, les Calidifontains se sont écroulés en deuxième période et s’inclinent 68 à 80.

 

« Une défaite logique » balance d’emblée un Olivier Matray dépité. « Nous réalisons vingt bonnes première minutes et puis nous nous écroulons dès l’entame du troisième quart-temps. » Le mentor des jeunes Ninanais dresse les conclusions de la partie. « Nous avons cruellement manqué d’agressivité » peste-t-il. « Nous ne commettons que cinq fautes après la pause,  nous n’avons fait que subir avec trop de cadres aux abonnés absents et une défense bien trop poreuse. »

Cette défaite, si elle est décevante, ne sonne pour autant pas le glas des espoirs de Playoffs des Calidifontains, qui n’en font de toute façon pas une fixation. « Tout reste possible » estime celui qui est aussi DJ la nuit tombée. « Il faut rester concentrés sur nous-même et prendre du plaisir. Nous réalisons une bonne saison et devons la terminer en toute sérénité. Les Playoffs seront une récompense si nous parvenons à les accrocher. »

 

« Le public de Comblain est un élément à prendre en compte »

 

Gros derby ce vendredi! Comblain reçoit Spa pour une partie qui s’annonce palpitante. Gaetan Hertay préface la rencontre.

 

Gaetan, tiendras-tu ta place ce soir?

Je me suis entrainé lundi mais j’ai toujours mal au dos. Il faudra voir comment celui-ci réagira pendant l’échauffement, on avisera à ce moment là.

Un derby est souvent particulier. Comment abordez-vous cette rencontre?

Nous abordons ce match comme tous les autres, sans se mettre de pression inutile même s’il est vrai qu’un derby est toujours spécial.

La salle de Comblain est réputée pour son ambiance. Est-ce un élément à prendre en considération?

En effet, la salle comblinoise et son public sont des éléments dont il faut pouvoir tenir compte.

Pepinster veut se racheter à Gentson

 

Pepinster a loupé le coche en s’inclinant à domicile et au buzzer contre Laarne dimanche dernier. Les Pépines sont désormais obligées de forger un exploit pour assurer leur place en première division la saison prochaine.

 

« C’est frustrant de perdre ainsi » soupire Antoine Braibant. Deux lancers-francs ratés et une erreur défensive en toute fin de partie ont permis à Laarne de s’imposer dans l’antre pépin. « C’était le match à ne pas perdre » continue Antoine. « Désormais, il nous faut réaliser un exploit et pourquoi pas ce samedi à Gentson? »

Seule équipe sans victoire dans ces Playdowns, Pepinster doit absolument s’imposer  lors d’une des deux confrontations face à Gentson ou à Willebroek. Dans ce cas, le déplacement à Laarne pour le dernier match de la saison s’avèrerait décisif.

« Les Spadoises méritent leur Coupe »

 

Esneux n’a pu ramener une quatrième Coupe à l’AlfArena. Les Précieuses se sont inclinées face à des Spadoises plus réalistes. Une petite déception pour l’entraineur esneutois, Julien Schreiber, qui souligne tout de même la superbe ambiance qui régnait à Aubel.

 

« L’organisation et l’ambiance étaient vraiment impeccables pour cette finale. Aubel a été à la hauteur de l’évènement et Spa a répondu présent. La salle était littéralement envahie de tous les côtés et il régnait une atmosphère agréable et remarquée » salue Julien Schreiber. « A Esneux, notre public s’habitue un petit peu à ce genre de rendez-vous ai-je l’impression. Du coup, même si nous avons notre noyau dur qui nous suit partout, ainsi que le public du basketball liégeois en général, nos supporters étaient sans doute moins bruyants et moins virulents, bien que présents en nombre. »

Pour ce qui est du match en lui-même, l’entraineur des Précieuses nourrit quelques regrets. « Les consignes étaient claires. Nous connaissions nos forces et celles de Spa. J’avais demandé de l’agressivité, du combat, de la vitesse en transition et de la patience sur jeu placé » continue Julien. « Malheureusement, la plupart de mes filles étaient dans un « jour sans » et mon équipe n’a pas su montrer tout cela. Nous avons laissé Spa s’organiser, se placer, shooter. Nous leur avons laissé l’opportunité de se replier sans réellement mettre de pression en contre-attaque et nous nous sommes beaucoup trop précipités une fois arrivés en zone avant. »

Pourtant, la partie fut longtemps indécise. « A 43 partout au début du dernier quart, rien n’était fait mais, petit à petit, les Spadoises sont parvenues à prendre un peu d’avance. Cela nous a réellement plongé dans le doute et nous a empêché de sortir la tête hors de l’eau » soupire coach Schreiber. « Il nous a manqué de la détermination, de la rage, un peu de réussite mais surtout notre collectif qui est habituellement notre force, même lorsque le ballon ne tourne pas pour nous. D’autant qu’avec un pourcentage aussi exécrable aux lancers-francs, et ils furent nombreux, difficile de revendiquer quoi que ce soit. » Et de conclure, fair-play: « Spa est une des meilleures équipes de la série et a fait ce qu’il fallait pour gagner. Les Spadoises méritent amplement leur trophée. »

 

Belle affiche entre Alleur et Hannut

 

Belle affiche ce soir entre Alleur et Hannut. Les All Blacks n’en finissent plus de gagner et ne semblent plus inquiétés par le maintien tandis que les troupes de David Beck se battent pour décrocher une place en Playoffs.

 

Deux belles équipes, bien coachées, s’affronteront ce soir. Alleur, qui vole de succès en succès depuis le début de l’année 2018 reçoit Hannut, en course pour un ticket en Playoffs. Les Hesbignons, guère épargnés par les blessures, ne voudront pas perdre de plumes face à un adversaire en pleine confiance. Les gars de David Beck ont d’ailleurs la particularité de compter moins de matchs disputés que leurs adversaires directs, ce qui permet d’imaginer tous les scénarios possibles.

En queue de peloton à l’issue du premier tour, les Noirs ont l’occasion, en cas de victoire, de proposer, pour la première fois de la saison, un ratio victoires/défaites positif. Une prouesse remarquable quand on se remémore le bilan comptable des gars de Maurice Notelaers à la trêve. Pour les visiteurs, un succès leur permettrait de rester à la hauteur d’Ensival en terme de défaites concédées, une prouesse également compte-tenu des soucis d’effectif qu’ont connu les Hesbignons.

Ces deux formations possèdent aussi le point commun d’avoir, en cours de saison, reçu l’apport bénéfique de vieux routards du circuit. En effet, fin novembre, Olivier Defraine décidait de rejoindre son ami David Beck pour lui donner un coup de main tandis qu’en décembre, les All Blacks recevaient le soutien de deux anciens de la maison, Bruno Kurtzweg et Olivier Renotte.

« Un magnifique fête du basket liégeois »

 

Ce weekend, les finales de la Coupe Provinciale à Aubel furent un formidable succès, tant sportif que populaire. Il faut souligner le remarquable travail fourni par les bénévoles aubelois pour faire de ces deux jours une magnifique fête du basket liégeois. Benjamin Collin, que l’on ne présente plus, revient pour Liège & Basketball sur ces deux jours magnifiques.

 

Benjamin, tout d’abord, quel est ton rôle à Aubel?

En tant que joueur, au sein de notre P4 (ndlr: la formation dirigée par Dany Sterkendries est invaincue dans la série D, nous y reviendrons prochainement en compagnie de Michael Louis), est de prendre du plaisir. Je fais également partie du comité d’Aubel et je tâche de faire le lien entre les joueuses et les joueurs et le comité pour que chaque weekend soit une fête sur et en dehors du terrain.

Combien de personnes se sont déplacées à Aubel le weekend dernier?

Compte tenu des 1600 entrées payantes, j’estime que nous avons dû accueillir environ 2000 personnes.

Magnifique! Quel bilan tires-tu de ce weekend de finales?

Un bilan ultra-positif. Les bénévoles étaient présents tout le weekend et il n’y a pas eu le moindre couac. Nous avons enregistré une super affluence pour toutes les rencontres, tant pour celles des jeunes que des moins jeunes. L’ambiance était géniale! Un savoureux mélange de convivialité et de professionnalisme de la part du CP, des joueuses et joueurs et de nos bénévoles. Et après chaque match la fête battait son plein.

 

 

« Un bilan ultra positif »

 

Avez-vous atteint les objectifs que vous vous étiez fixés?

Ceux-ci étaient clairs: rendre au Comité Provincial la confiance qu’il nous avait accordée pour les cinquante ans du club et mettre en place une organisation sans faille. C’est, je pense, chose faite.

Tu évoques les cinquante ans du club. Qu’est-ce que cela fait de devenir « Royal »?

Cela représente une grande fierté. C’est un immense plaisir de constater que les valeurs humaines du club perdurent et, qu’avec le comité actuel, nous sommes en train de réaliser un super boulot. D’ailleurs, j’en profite pour rappeler que nous organisons un souper-spectacle le 24 mars au Hall Omnisports d’Aubel, avec Albert Cougnet sur scène, pour fêter cela tous ensemble.

Qu’as-tu particulièrement apprécié durant ces deux jours?

Ce qui m’a le plus fait plaisir, c’est l’investissement massif de tous les bénévoles et membres du club pour que ce weekend soit une véritable fête pour le basket liégeois.

 

 

« Les minimes et cadettes ont carrément dormi sur place »

 

C’est donc ces bénévoles que tu souhaites remercier en priorité?

Bien sûr. Tout d’abord, je remercie les nombreux spectateurs qui sont venus assister aux rencontres et animer la cafétéria. Mais, surtout, je remercie très chaleureusement tous les bénévoles qui nous ont aidés, de près ou de loin, durant tout le weekend. Avec une mention toute particulière pour les minimes filles et cadettes qui ont dormi sur place pour pouvoir nous aider dès le dimanche matin. Chapeau à elles.

As-tu relevé certaines anecdotes?

Tout d’abord, notre casserole de couscous qui s’est renversée dix minutes avant d’être servie. Les aléas du direct (rires). Mais ce qui m’a surtout fait sourire, c’est peut-être le nombre de transferts réalisés tout au long du weekend, que cela soit pour des entraineurs ou des joueurs. C’était assez comique. Et puis, comment ne pas citer tout l’amour qui régnait dans la cafète samedi soir et dimanche en fin de journée. Merci à Malawi (ndlr: l’inénarrable Arnaud Fabry) (rires)!

 

 

 

« On met son casque en pointe et on y va! »

 

Ce jeudi, Ninane reçoit Ixelles pour un match crucial en vue des Playoffs à venir. Olivier Matray, le mentor des jeunes Calidifontains, préface la rencontre et évoque la situation actuelle au sein de cette deuxième régionale.

 

Oli, horaire de match inhabituel…

Oui, c’était un match remis pour cause d’intempéries. Nous regardons actuellement pour une date pour le match contre Profondeville.

Que penses-tu de votre adversaire?

C’est un gros match. Ixelles est l’équipe la plus athlétique de la série. Cette formation possède de grosses individualités qui ont clairement le niveau de la R1. Ixelles, c’est, aussi, un fameux budget. Mais, pour nous, tous les matchs sont à jouer, nous n’avons peur de personne.

Victoire impérative pour rester en lice pour les Playoffs?

Il y a encore huit équipes qui peuvent briguer les Playoffs -et chacune a un calendrier compliqué. C’est une série excessivement serrée et compacte. Nous faisons une belle saison, les Playoffs ne seront qu’une récompense.

Donc tout est encore possible?

Oui! On met son casque à pointe et on y va (rires)!

 

Tilff et Kenny, c’est fini

 

Kenny Boërs ne portera plus le maillot de Tilff la saison prochaine. L’ailier ultra percutant en un contre un s’est vu signifier par son futur entraineur qu’il n’entrait pas dans ses plans pour le prochain exercice.

 

C’est avec une certaine amertume que Kenny Boers se confie. « Je me suis fait « virer » jeudi dernier par le futur coach (ndlr: Yannis Bouvier) de l’équipe. Personne ne comprend vraiment cette décision » nous raconte l’ailier porais.

Et de nous énumérer les raisons invoquées par le futur entraineur de la P2 tilffoise (actuellement à la tête de l’autre P2 du club). « Apparemment, mon indécision quant à la saison prochaine a pesé dans la balance. Mais nous ne sommes que début mars » regrette Kenny. « Le coach me reproche aussi de ne pas avoir la mentalité idoine pour le club de Tilff, ce que j’ai un peu de mal à comprendre. Enfin, il m’a dit vouloir créer quelque chose sur le long terme et il pense que si je ne pars pas cette saison, je partirais l’année d’après car il connait ma volonté d’évoluer plus haut. »

Contacté par nos soins, Yannis nous livre les raisons de sa décision. « Kenny est un gars bien et avec des qualités basket indéniables. Le groupe l’apprécie et son intégration s’est vraiment bien passée cette année » commence le jeune entraineur. « Lorsque nous avons demandé aux joueurs du groupe qui comptaient rester, seul Kenny a reconnu hésiter. » Vient alors le temps d’une discussion entre quatre yeux entre le flamboyant ailier et Yannis. « Kenny m’a dit, en toute franchise, ce que j’apprécie, qu’il passait des tests avec d’autres équipes » continue le coach porais. « Or, la volonté du club et la mienne est de bâtir un projet sur deux ou trois ans avec cette équipe et d’essayer d’avoir plus d’interactions avec la R2. Cela nécessite de trouver des jeunes qui resteraient ce laps de temps à Tilff et j’ai l’intime conviction que si Kenny restait l’année prochaine, il partirait sans doute la saison d’après pour évoluer plus haut. » De quoi entériner la rupture entre les deux parties. « Ces facteurs pris en compte, Kenny n’entrait pas dans notre projet à moyen-long terme. Mais je trouve que la séparation s’est bien passée et j’ai trouvé Kenny très respectueux lors de notre discussion. »

Si le scoreur tilffois hésitait, maintenant, il n’a plus le choix. « J’étais un peu dans le flou pour l’année prochaine, mais rester à Tilff était quand même une possibilité » nous explique Kenny. « Il ne me reste plus qu’à trouver un club pour la saison prochaine. L’idéal, ce serait une P1 car, avec le boulot, je risque d’avoir un peu de mal à assumer tous les déplacements en régionale. »

Nul doute qu’au vu des qualités intrinsèques du bonhomme, Kenny ne devrait guère avoir de mal à trouver un nouveau lieu où placer ses cross-over dévastateurs.

« J’ai toujours voulu finir ma carrière aux côtés de mon frère »

 

L’équipe de Waremme sera profondément modifiée la saison prochaine et aura fière allure pour coller à ses ambitions: rejoindre la Régionale. Liège & Basketball en a profité pour s’entretenir avec Dimitri Massot qui portera les couleurs des Wawas la saison prochaine.

 

C’est La Meuse qui l’annonçait hier: Dimitri Massot évoluera avec son frère Sacha à Waremme la saison prochaine. Ce n’est pas la seule arrivée puisque, toujours selon le quotidien régional, Benjamin Thelen (ndlr: dont nous parlait récemment son entraineur Nicolas Gerads) arrive, tout comme Medhi Aouini et Marek Krala qui suivent leur entraineur, Mike De Keyser.

Dimitri, tu va rejouer avec ton frère, Sacha. Cela te réjouit?

J’ai toujours voulu finir ma carrière de joueur aux côtés de mon frère. Je ne pouvais dès lors pas laisser passer cette occasion, d’autant plus que Waremme est proche de mon domicile -Tongres. C’est bien évidemment très spécial pour nous de rejouer ensemble. Le dernier match que nous avons disputé sous le même maillot, c’était au Spirou, il y a environ quinze ans. Ca date.

Outre le fait de rejouer avec ton frère, qu’est ce qui t’a convaincu de rejoindre les Wawas?

Waremme est un chouette club et très familial. Je serai avec des gars que je connais bien comme Mike De Keyser, Hervé Piedboeuf, Christophe Geurten, Benjamin et, évidemment, mon frère.

L’objectif est clair pour la saison prochaine: jouer la montée. Au vu de votre noyau, cela s’impose?

Notre objectif sera, effectivement, de jouer la tête. Cependant, malgré la qualité de notre effectif, ce ne sera pas facile. J’ai pu le constater cette saison avec Pepinster, le niveau est pas mal du tout et il y a de nombreuses surprises chaque weekend. Toutefois, avec notre expérience, cela doit aller.

 

Peter Tandler prolonge à l’Etoile

 

Peter Tandler, grand artisan du superbe parcours de l’Etoile Jupille et précieux samedi en finale de Coupe face à Waremme portera toujours le maillot noir et jaune la saison prochaine. Au contraire de Guillaume Grégoire.

 

L’info vient de tomber sur la page Facebook de l’Etoile Jupille: Peter Tandler prolonge son bail aux Argilières. Voici ce que déclare son entraineur, Michel Nihon, sur la page en question: « Notre Capitaine, Peter Tandler, sera toujours Jupillois la saison prochaine ! Malgré les rumeurs et surtout les nombreuses sollicitations, notre Beau Bébé des raquettes prolongera bien son bail à l’Etoile Jupille ! Une excellente nouvelle pour tout le club! »

Contacté par nos soins, Michel Nihon se réjouit de cette annonce. « C’est une très bonne chose que notre capitaine prolonge à l’Etoile. C’est un des piliers de mon équipe » sourit l’emblématique entraineur. « Il réalise une bonne saison et est exemplaire en tant que capitaine. C’est un garçon qui affiche beaucoup de respect et de valeurs. Il est très apprécié dans le club. C’est un peu mon Big Nounours. »

 

 

Une réelle envie de poursuivre avec un groupe identique

 

Par ses coéquipiers aussi, la prolongation du massif intérieur est chaleureusement accueillie. « Je suis content que Peter poursuive avec nous » embraie Julien Van Roy. « J’ai envie de poursuivre avec un maximum des gars de l’équipe. Mais je suis déjà triste du départ de Guillaume Grégoire qui sera à l’étranger (ndlr: Paris puis Berlin) la saison prochaine. »

Même son de cloche du côté de David Lamborelle. « Je suis très heureux que Peter reste à l’Etoile. Pour moi, cela aurait été magnifique de garder exactement la même équipe pour recommencer la prochaine saison » conclut David.