« Nous n’aurions pu rêver meilleur départ »

 

Grosse affiche ce dimanche en P3B avec le leader, US Awans, qui recevait son dauphin, Harimalia. Et petite surprise car la victoire est revenue aux visiteurs, 74 à 85. Julien Halleux revient sur cette rencontre et le final haletant pour le titre.

 

Ju, dans quel état d’esprit vous-êtes vous déplacés à Awans?

La victoire était impérative si nous voulions garder une chance d’être champion. Et nous devions gagner de plus de neuf points pour avoir l’average en notre faveur car c’est Awans qui nous avait infligé notre première défaite de la saison, chez nous, de huit unités.

Face au leader, dans sa propre salle, le défi semblait ardu..

Le message était clair: nous venions pour la victoire. La salle était pleine de monde, avec une ambiance comme on aime tant en avoir. Une personne de notre club avait même enfilé le costume de la mascotte -un bourdon- afin de nous encourager et de chauffer le public. J’adresse d’ailleurs de chaleureux remerciements à nos supporters.

Et vous êtes admirablement bien rentrés dans la partie…

Oui, tout à fait, nous ne pouvions vraiment pas espérer un meilleur départ.. Nous avons démarré la rencontre avec un neuf à zéro. Nous sommes ensuite restés concentrés et nous avons regagné les vestiaires avec dix-neuf longueurs d’avance.

Mais, à domicile, Awans n’allait pas lâcher le morceau si facilement…

Nous savions que nos adversaires ne lâcheraient rien, même lorsque nous avons compté vingt-cinq points d’avance dans le troisième quart-temps. Dans le dernier quart, nos adversaires sont revenus à six points. La victoire était toujours là, mais nous ne pouvions pas nous permettre de repartir sans l’average. Chose faite, in fine, avec un écart de douze points en notre faveur. Un résultat positif forgé grâce à notre collectif, chacun a apporté sa pierre à l’édifice.

Vous êtes désormais bien partis pour être champions?

Oui, mais rien n’est fait car la fin de saison est encore longue. Nous nous devons d’être prudents. Il faudra gagner tous les matchs à venir avec la même envie que ce dimanche si nous voulons glaner ce titre. Cela ne s’annonce pas facile, nous devons rester concentrés jusqu’à la fin du championnat car ce dernier ne livrera probablement son verdict que lors de l’ultime rencontre. Mais nous allons tout faire pour y parvenir et atteindre notre objectif.

 

Un p’tit café avec Fabrice Warenghien…

 

Une belle image de notre sport qui rappelle bien que tous les acteurs possèdent leur importance et qu’avec de l’empathie et du recul, toutes les situations peuvent être parfaitement gérées.

 

C’est simple : au cours de ma déjà longue carrière, je n’avais jamais vécu pareille scène aussi réconfortante. Explication : dimanche matin se dispute le match pour le titre en R1 féminine entre le Mosa Angleur et le Rebond Ottignies. Nettement plus motivé (voire réveillé ?) que sa jeune collègue, Fabrice Warenghien n’hésite pas à soudainement arrêter la rencontre en pleine 1ère période et de s’écrier, du milieu du terrain, à l’adresse d’un supporter brabançon : « Ecoutez Monsieur quand je siffle, vous rouspétez et, quand je ne siffle pas, vous rouspétez encore. Ce n’est pas la peine d’avoir fait 100 km jusqu’ici pour pourrir le match ainsi. Alors, s’il-vous-plait, descendez à la buvette prendre un café. » Arrive le repos et ce même arbitre, sourire aux lèvres, d’aller trouver ce même supporter : « Je ne veux pas rester sur une mésentente et, comme vous vous être calmé, c’est moi qui vous offrirai le café à la fin du match. » Et les deux antagonistes de repartir quasi bras dessus, bras dessous…

Chapeau au Wanzois qui a l’art de privilégier l’esprit à la loi du jeu.

 

Michel CHRISTIANE

« La mauvaise opération du weekend »

 

Ans, Neuville et Braives sont à la lutte pour le maintien. Et si les deux derniers cités se sont imposés, ce n’est pas le cas des Ansois, lourdement défaits, 51-79, par Waremme. De quoi réaliser la mauvaise opération du weekend selon Matthias Scholze.

 

Nous sommes battus de vingt-huit points et nos concurrents gagnent. Nous réalisons donc la mauvaise opération du weekend. Il nous faut gagner nos quatre prochains matchs mais, déjà, l’emporter ce samedi en espérant que Braives s’incline à nouveau et, surtout lors de son match de retard contre Waremme. A vrai dire, il nous faut absolument une victoire d’avance car nous n’avons pas l’avérage sur nos concurrents.

 

Esneux s’impose contre Tilff

 

Une rencontre dominicale entre Esneux et Tilff qui s’est jouée sur des détails. Et à la fin, ce sont les locaux qui empochent la victoire, 78-75.

 

Ce match marquait le grand retour d’Olivier « MacFly » Matray sur les terrains. « J’ai dû arrêter deux mois pour une déchirure au ligament d’un doigt » nous expliquait-il avant la rencontre. Et ce fut un retour réussi puisque soldé par une victoire de ses couleurs. Pourtant, après dix minutes, Tilff était devant d’une courte tête, 19 à 20.

Esneux, qui alignait Bassini -auteur de quelques belles actions et d’un gros triple en fin de partie- et Gillotay pour l’occasion, et Tilff se rendaient coup pour coup dans un match plaisant et disputé. Alors que le score était serré et que la victoire pouvait basculer dans un camp comme dans l’autre, une perte de balle de Pierre Vandersanden et une portée de balle d’Antoine Mottard -sans oublier une anti-sportive sans doute un peu légère et un oubli au rebond offensif offrant un 2+1 aux Dragons- sonnaient le glas des espoirs Porais.

« Je voulais pénétrer la raquette pour ressortir un ballon à un de nos shooteurs » nous expliquait Pierre Vander après la rencontre. « Je peste pour cette portée de balle à ce moment du match » embrayait Antoine Mottard.

La frontière entre une victoire et une défaite est ténue, et ce sont d’infimes détails qui font d’une partie de basketball une réussite ou un échec. Ce dimanche, Forthomme et ses coéquipiers ont mieux négocié les ballons importants mais Tilff n’a pas à rougir de sa prestation.

 

Bilan du weekend en Nationale

 

Cinq rencontres dont un derby pour nos représentants en TDM1 et TDM2. 

 

 

TDM1

 

Ninane s’est incliné 80-55 à Borgerhout. Les Calidifontains se sont écroulés dans le troisième quart-temps. Le matricule 1200 est désormais bon dernier, en compagnie de Neufchateau, avec le même nombre de rencontres disputées que ses concurrents.

 

 

TDM2

 

Dans le derby entre Spa et Esneux, ce sont les locaux, portés par un excellent Fred Delsaute (27 points) qui ont empoché les trois points grâce à leur victoire 71 à 56. Un succès qui offre son maintien au club spadois, au contraire d’Esneux, qui va devoir en accrocher au moins un pour faire le trou face à ses poursuivants.

Comblain poursuit sur sa bonne dynamique en revenant de Tongres avec une victoire en forme de feu d’artifice (101-113). Avec trois joueurs à vingt points ou plus, Rondoz (25 unités) et ses coéquipiers ont fait parler la poudre pour conserver leur sixième place au général.

Prestation décevante de Sprimont à Geel. Les Carriers, à l’inverse des Comblinois, ont eu toutes les peines du monde à alimenter le marquoir et se sont incliné 75 à 52. A la mi-temps, le Point Chaud n’avait inscrit que 21 points. Une véritable gabegie offensive et un off-day total pour les gars de Pascal Horrion.

Splendide victoire de Sainte Walburge contre la très solide équipe de Kontich. Un succès, 74 à 58,  forgé dans les vingt premières minutes et avec une marque assez répartie.

Belle victoire Ansoise

 

Ans s’est offert un beau succès, 75-80 à Gembloux, après avoir compté près de trente points d’avance.

 

Un déplacement dans la province voisine et un succès pour les gars de Nico André. Dès le début de match, Ans a posé son emprise sur la rencontre. « Durant trois quart-temps, nous avons joué très juste, en équipe, avec de l’envie et en trouvant les shoots libres. Cela nous a permis de faire la différence et de créer un gros écart » nous confiait Stéphane Mossay, auteur de 15 points hier.

Menant 38 à 66 après trente minutes, Ans allait connaitre un petit coup de mou par la suite. « Dans le dernier quart, pensant sans doute que le match était dans la poche, nous nous sommes un peu relâchés et nos adversaires ont eu une réussite incroyable. Mais la victoire est au bout! Vu qu’il est écrit dans La Meuse que nous faisons notre tournée d’adieu, ce qui est complètement faux, nous allons la faire avec la manière » concluait Stéphane, hilare.

 

Scénario hitchcockien à Saint Louis

 

Ce match du samedi 17h à Saint Louis entre deux équipes présentant le même bilan et n’ayant plus rien à revendiquer dans la série -ni montée, ni descente- ne s’annonçait pas le plus passionnant du weekend. Et pourtant! C’est à un match palpitant qu’ont pu assister les spectateurs présents pour l’occasion, La Spéciale Aywaille s’imposant 95 à 96 après une prolongation.

 

 

C’est avec une équipe hybride que débarquait la Spéciale Aywaille, plusieurs joueurs manquant à l’appel pour blessures, ou vacances. Pour être en mesure de jouer, les Aqualiens notaient la présence des Muylkens père et fils ainsi que celle de Yoann Laval. L’intérieur, tanké comme ce n’est pas permis, avait été affilié le jeudi soir et faisait ainsi ses débuts quelques mois plus tôt que prévu.

Le début de match voyait Pierre Muylkens (7 points au total) profiter de son imposant gabarit pour ouvrir le score dans la raquette. C’est toutefois les jeunes Collégiens qui prenaient le meilleur départ, menant 15 à 6, avec cinq points de l’expérimenté Morel, après quelques minutes. Un premier temps-mort visiteur remettait les Aqualiens dans le droit chemin et ceux-ci parvenaient à revenir à 21-20 à la fin du premier quart-temps.

Les dix minutes suivantes étaient en faveur de l’équipe visiteuse. Brice Moreau (24 points et une palanquée de passes décisives avec moins de déchets qu’à l’accoutumée), au four et au moulin, imprimait un gros rythme à la rencontre tandis que Yoann Laval imposait son physique dans la raquette (28 points et 14 rebonds sur l’ensemble du match). Julien Vanlaar profitait de son expérience et de sa dextérité pour alimenter le marquoir (14 points au total) mais la partie était âprement disputée. Sur la dernière possession, Everaert (16 pions) plantait dans le corner pour ramener Saint Louis à 39-44.

Au retour des vestiaires, les locaux refaisaient rapidement leur écart, obligeant Aywaille à prendre un temps-mort rapide. Les deux équipes faisaient jeu égal et se rendaient coup pour coup. Julien Vanlaar était rapidement sifflé quatre, tout comme Rassart pour les locaux, tandis que Dykmans alimentait le marquoir (17 unités au total). Avec deux paniers successifs, Deprez (14 points) permettait aux Collégiens de grappiller leur retard, 64 à 67 après trente minutes.

Alexandre Koch plantait à trois points pour répondre à Dykmans dès l’entame du dernier quart-temps. La partie était âprement disputée, les deux formations combatives et Saint Louis profitait de son adresse pour reprendre l’avantage. Après avoir planté un triple crucial, Yoann Laval, perclus de crampes, devait sortir à deux minutes du terme. Les visiteurs étaient devant de quatre points à quarante secondes du terme.

Pierre Philipkin (5 points sur l’ensemble du match et une grosse défense) pénétrait base-line mais ratait sa tentative. Les Aqualiens, toujours devant, sortaient une grosse défense. Récupérant le rebond défensif,  Alexandre Koch (10 points) se faisait siffler une portée de balle en partant en contre-attaque et écopait d’une -très- légère technique. Dykmans ne tremblait pas et convertissait son lancer avant que Everaert ne plante à trois sur une erreur défensive aqualienne. Avec sept secondes au chrono, la Spéciale prenait temps-mort mais ne parvenait pas à marquer. C’était parti pour cinq minutes de temps additionnel.

Saint Louis démarrait la prolongation tambour battant, via l’inévitable Everaert et Sowa (8 unités), et menait au score 93 à 89. Yoann Laval, remonté au jeu, inscrivait un 2+1 de toute beauté, avant que Bastien Winkin (en net progrès depuis janvier) ne redonne l’avance aux Aqualiens en contre-attaque. Les deux équipes jetaient leurs dernières forces dans la bataille. Klontz (6 points) et Moreau faisaient 95-96 avant que la dernière pénétration des Collégiens ne se termine sur une perte de balle. Victoire aqualienne dans une superbe ambiance. A noter la sportivité de Saint Louis qui, prévenu à l’avance par Aywaille, a fourni une bénévole supplémentaire pour faire la feuille. Chapeau également aux jeunes collégiens qui ont fait preuve d’une belle adresse et d’une superbe intensité tout au long de la partie. Enfin, comment ne pas souligner l’invincibilité de La Spéciale quand le match arrive en prolongations. C’est déjà la cinquième victoire -en autant d’occasions- en over-time pour le club aqualien.

 

Immense surprise en coupe de Belgique

 

Grosse surprise en demi-finale de la Coupe de Belgique: Namur bat l’ogre Brainois. Les Namuroises affronteront Waregem ce dimanche en finale.

 

« Immense surprise en  finale de la coupe de Belgique Dames avec le revers de Braine, 61-63, face à Namur. Des Mosanes qui, demain, joueront la finale contre Waregem et sa… Spadoise, Lara Gaspar » nous prévient Michel Christiane. Invaincues en championnat, les Castorettes encaisse là leur première défaite de la saison face à une équipe belge.

Waregem, qui ne poursuivra en D1 la saison prochaine, se voit offrir une superbe occasion de remporter un beau trophée pour clore l’aventure en première division de la meilleure des manières.

Alleur domine le leader!

 

Alleur a repris sa marche en avant, et de quelle manière! Les All Blacks ont fait tomber le leader Haut-Pré 96 à 77. Une superbe victoire que nous explique Nicolas Borguet, l’assistant coach de Maurice Notelaers.

 

Nico, comment abordiez vous cette rencontre?

Nous n’avions vraiment rien à perdre et peu de pression puisque notre objectif, le maintien, est atteint.

Qu’est-ce qui explique votre splendide victoire contre le leader?

Nous avons connu une certaine réussite offensive via de nombreux joueurs qui ont eu de bons passages. Mais ce qui a été déterminant, c’est d’être parvenus à rester concentrés. Pourtant, Olivier Renotte a été exclu en fin de première mi-temps et nous avons perdu Damien Kalut sur blessure. Notre excellente défense en seconde période est aussi un facteur clé pour expliquer cette belle victoire. Le coach avait prévenu, en début de match, qu’Haut-Pré possédait dans ses rangs de nombreux gros scoreurs. Pour nous imposer, il fallait parvenir à  limiter offensivement cette équipe (sous les quatre-vingt points). Il faut aussi reconnaitre que nos adversaires semblaient un peu fatigués. Etait-ce les trois prolongations du weekend passé ou la pression d’être leader virtuel de la série?

Visez-vous les Playoffs?

Non, non. Nous prenons match après match comme le veut la formule rebattue. Mais, bien évidemment, nous jouons pour gagner.

 

Le derby des Verts

 

Atlas Jupille reçoit Belleflamme pour un derby liégeois ultra-vert. Sébastien Peremans préface cette rencontre.

 

Sébastien, comment abordez-vous ce derby?

Nous avions infligé une grosse défaite, 86 à 59, à Atlas au match aller. Nous savons que les Jupillois auront à coeur de se reprendre. De plus, lors de cette première confrontation, leur entraineur avait été exclu dans le deuxième quart-temps.

Quels sont les clés de cette rencontre?

Atlas évolue sans véritable joueur dominant dans la raquette et joue avec beaucoup d’intensité et de pression. Nous devrons donc imprimer notre propre rythme dans ce derby. Les Jupillois n’ont plus grand chose à jouer cette saison, ils évolueront donc sans pression et voudront sans doute créer la surprise ce soir. A nous de livrer une prestation sérieuse car cela reste un derby et ce genre de match n’est jamais gagné d’avance. Nous devrons composer sans Mampuya, il faudra que nos intérieurs évitent de commettre des fautes mais nos adversaires ont, eux aussi, des blessés.