L’indien face aux Requins

 

En match d’alignement, Ninane reçoit Profondeville ce soir. Une belle affiche entre deux formations qui se tiennent dans un mouchoir de poche en R2. Et si l’Indien parvenait à vaincre le Requin?

 

Les Sharks sont huitièmes au classement, les Calidifontains sont juste derrière. Si la réalité des chiffres n’est pas une science exacte, c’est tout de même à une rencontre disputée entre deux formations de niveau équivalent que nous sommes en droit de nous attendre ce soir au Hall Freddy Winkin.

Voici une semaine, Gilles Dubru nous confiait que « cette série de deuxième régionale A est incroyablement serrée et d’excellente qualité. » Olivier Matray ne disait pas autre chose que le meneur porais. « C’est une série excessivement serrée et compacte » soulignait le mentor calidifontain.

C’est en effet pas moins de neuf équipes qui se tiennent à trois victoires d’intervalle, entre Morlanwelz qui pointe à treize succès et Tilff qui en compte dix. Une seule victoire sépare les deux formations qui vont s’affronter ce soir. Avec, en ligne de mire, un billet pour les Playoffs, dont Ninane ne fait pas une obsession.  » Nous faisons une belle saison, les Playoffs ne seront qu’une récompense » déclarait encore Oli MacFly.

Avant une rencontre cruciale pour sa TDM1, qui lutte pour se sauver, c’est tout Ninane qui espère pouvoir fêter un résultat positif dès ce soir.

« Deux-cent-cinquante ans sur le terrain »

 

En quatrième provinciale, Belleflamme est le leader autoritaire et invaincu de la série A. Avant le choc de ce weekend contre Herve, son dauphin, nous avons taillé le bout de gras avec Jean-Michel Goémé et évoqué son équipe, sa passion, son club, le basket liégeois et son fils. Entretien en toute décontraction et avec une grosse dose d’autodérision.

 

Jean-Michel, en préambule, peux-tu retracer brièvement ton parcours basket?

J’aurai bientôt cinquante ans, en novembre, et il me semble avoir commencé le basket vers sept ou huit ans, à Seraing, où j’ai fait toutes les équipes d’âge. Je suis arrivé en équipe première vers dix-huit ou dix-neuf ans. C’était, à l’époque, en D3. Par la suite, et pour ne pas être trop long, je peux dire avoir pratiqué notre beau sport dans toutes les divisions inférieures.

Depuis combien de temps es-tu à Belleflamme et dans cette équipe?

J’évolue avec cette équipe depuis cinq ou six ans (ndlr: auparavant à Saint Louis), c’est un pur bonheur. Nous ne sommes à Belleflamme que depuis cette année.

Quels étaient vos objectifs en début de saison?

En priorité, nous voir tous les jeudis et s’amuser sur le terrain le weekend, en gagnant, bien évidemment. Nous souhaitions aussi éviter les blessures et continuer de côtoyer les personnes extraordinaires qui nous suivent au quotidien. Il est indéniable que nous voulons profiter des dernières années qu’il nous reste à jouer.

 

 

« Le basket est un sport exceptionnel »

 

T’attendais-tu à être invaincu à ce stade de la saison?

Non, absolument pas. Je m’attendais à ce que plus d’équipes viennent nous titiller.

Qu’est-ce qui te plait tant dans le basket et te pousse à continuer de jouer?

Le basket est un sport exceptionnel qui demande endurance, vitesse, précision, intelligence et, surtout, esprit d’équipe. C’est cet ensemble d’éléments qui me plait. Pour la deuxième partie de la question, si je répondais par la défense et le shoot à trois points, certains risqueraient de bien rigoler. Ce qui me pousse véritablement, c’est de retrouver des amis en pratiquant un sport.

Quelles sont les forces de votre équipe?

Le poids! Ah non, ça c’est la R1 de Belleflamme (rires). J’estime que c’est notre expérience à tous les postes. Nous pourrions avoir approximativement deux-cent-cinquante ans sur le terrain en cumulant l’âge de chaque joueur.

 

 

« Saumon fumé et Irish Coffee »

 

Leader autoritaire de la série, visez-vous désormais la montée?

Nous avons eu une petite réunion jeudi dernier avant notre traditionnel combo saumon fumé et Irish Coffee pour la Saint Patrick. Je peux donc aisément confirmer que nous avons la volonté de monter, mais il valait mieux en discuter avant cette dégustation car nous nous voyions déjà à la place des joueurs de R1 (rires).

Dans quel état d’esprit abordez-vous le choc contre Herve qui ne compte qu’une seule défaite, contre vous? Quelles seront les clés de cette rencontre?

Sereinement et sans aucune pression. Ce sont pour des matchs à enjeu comme celui-là que nous persévérons dans ce sport, nous en avons déjà connus tellement. Lors du match aller, Herve nous a bousculés comme rarement cette saison. Nous étions distancés de vingt unités à la mi-temps. La clé pour l’emporter sera notre défense et…notre physique.

Que penses-tu du niveau de votre série?

Je n’ai pas eu l’occasion d’assister à des rencontres de P4 d’autres séries mais en ce qui concerne la nôtre, le niveau va de faible à très faible. Il n’est pas normal de gagner par trente ou quarante points d’écart en moyenne face à des adversaires qui pourraient être, pour certains, nos fils.

 

 

« Remettre le collectif en avant »

 

Comment décrirais-tu le club de Belleflamme? Et le basket liégeois?

C’est fabuleux l’esprit qu’il règne à Belleflamme. Le club parvient à mettre en avant un collectif, une organisation, une ambiance. Je vois beaucoup d’articles positifs et ce n’est que mérité. Au niveau liégeois, je suis agréablement surpris par le jeu proposé en R1 mais je souhaiterais, de manière générale, qu’on remette le collectif en avant plutôt que de féliciter et de pousser à l’individualisme.

Quels sont tes meilleurs souvenirs de basketteur?

Personnellement, le dernier fut, en tout cas, la montée contre Tilff. Il y avait un monde fou pour une P4, ou une P3, je ne suis plus certain. Toutefois, désormais, c’est via mon fils Thomas que j’ai le plus de souvenirs marquants. Je peux citer pêle-mêle ses finales AWBB, son buzzer à Jupille ou encore ses Playoffs. Ma mémoire personnelle me fait défaut, l’âge sans doute (rire).

Justement, un mot sur ton fils qui jouera à Comblain la saison prochaine. Une nouvelle étape pour lui? As-tu joué un rôle dans sa décision de rejoindre Comblain?

Thomas n’en est qu’à sa deuxième année en première régionale et ses statistiques parlent pour lui. J’ai cependant été surpris par les prises de contact amorcées si tôt dans la saison. Comme pour chaque changement, c’est un challenge mais je pense que nous ne nous sommes pas trompés sur l’encadrement proposé. L’ambition de Comblain est claire: la montée. Thomas a accumulé de l’expérience dans les défaites et dans l’adversité importante dûe à sa petite taille, en jeunes, et à son poids, désormais. Il est temps pour lui d’apprendre la gagne, régulièrement. C’est indubitable que je suis là pour l’orienter et nous en avons beaucoup parlé, comme lors de son transfert précédent. Quitter Liège n’est pas évident car l’ambition d’arriver en D1 reste présente et le restera toujours dans son esprit. Mais quand je vois qu’à six, en se serrant les coudes, Comblain réussit des résultats pareils, je ne peux m’empêcher de penser que voilà encore une expérience que Thomas doit assimiler. Et la D2 sera très bien aussi pour lui. Enfin, cela, l’avenir nous le dira.

 

Lynn, Brown et Chambers, pionniers d’outre-Atlantique

Les Carnets du basketteur

 

En près de quarante ans de carrière, Michel Christiane a accumulé une kyrielle de souvenirs et d’anecdotes. De Fond-de-Forêt à Barcelone. Régulièrement, pour Liège & Basketball, il vous proposera un billet dont le seul but sera de vous faire sourire et de permettre aux plus jeunes de découvrir « le basket du siècle dernier » …

 

A la fin des années 70 n’importe quel club avait la possibilité d’engager un joueur étranger. Souvent (toujours ?) de jeunes Américains qui jouaient sous le statut d’étudiant. Bref, la porte ouverte à pas mal d’aberrations. C’est ainsi que mon ami Jacques Delcominette, le président de l’association belge des coaches, me signalait récemment qu’un renfort US louait ses services à Blegny en… 4e Provinciale. On s’en doute, la période était aussi propice à mal pas d’anecdotes. Racontables ou non. En voici une première livraison à mettre entre toutes les oreilles…

Nous montons en P1 avec Esneux et l’on m’affirme que nous serons désormais boostés par Fred Lynn qui venait de terminer meilleur marqueur de D3 nationale. « Si c’est le cas, j’offre le champagne » était ma réaction immédiate et incrédule. J’étais bon pour une tournée générale. On s’entrainait toujours sur le mémorable terrain extérieur de l’Alfa. Pas vraiment au goût du gentil Freddy qui, dès qu’il pleuvait, allait pêcher une échelle Dieu sait où et passait une bonne partie de la séance à essuyer le plexiglass avec un essuie-main. Je vous laisse imaginer la tronche de Jean-Pierre Fransquet…

Force est de constater que Spa avait misé sur le « bon cheval » en jetant son dévolu sur l’immense Bob Brown. Une authentique référence du basket universitaire d’outre-Atlantique. Je vais le chercher à l’aéroport de Luxembourg. Je le remarque d’emblée, il dépasse de trois têtes l’ensemble des autres passagers. A peine embarqué en voiture, il me signale qu’il n’a presque plus mangé depuis 24 heures. On déniche dès lors un petit resto à Martelange et, en attendant le repas, je lui explique que nous sommes assis dans un pays, le Grand-Duché, et que ma voiture, là-bas juste en face, se trouve dans un autre, la Belgique. Je n’oublierai jamais ses énormes yeux écarquillés avec pour tout commentaire : « It’s crazy, here ! ».

Un des premiers clubs de la région à faire appel à ce genre de « renfort caisse » a été Pepinster. Dont le très brillant tant sportivement qu’intellectuellement Bill Chambers qui, pour l’heure, est coach à la Northern Guilford Highschool, en Caroline du Nord (photo). Ce soir-là, il accompagne Gérald Van Bladel qui, non content d’être le capitaine du club hoëgnard en D2, drive la P1 de Saint-Michel

Verviers. Et ce, à l’occasion de la traditionnelle fondue. Pour Bill, c’est une première et trempe, comme tout le monde, son bout de viande à l’aide d’une fourchette. Peu après, j’ai eu tout juste le temps de le rattraper car, afin de récupérer la nourriture, il s’apprêtait à plonger la main droite dans le… caquelon. Il n’y a pas que la viande qui aurait été fondue.

 

Michel CHRISTIANE

« La saison devient longue pour tout le monde »

 

C’est un déplacement difficile qui attend Modave ce samedi avec une visite aux Argilières pour y défier l’armada jupilloise

 

Les Castors sont huitièmes au classement, de quoi aborder sereinement la fin de saison. Encore que. « Notre défaite du weekend dernier contre la lanterne rouge nous ramène dans la lutte pour le maintien qui n’est, finalement, pas encore acquis » bougonne Gaëtan Di Bartoloméo. « Samedi, c’est à nouveau avec un groupe déforcé que nous nous rendrons à Jupille. Cela va être très difficile pour nous et nous essayerons de limiter la casse. Mais nous risquons de déguster. »

D’autant que l’Etoile a grillé son joker contre Tilff et voudra à coup sûr confirmer son regain de forme aperçu dans la large victoire du weekend dernier face à Flémalle. Du côté de Modave, les organismes commencent à sentir le poids des rencontres. « La saison devient longue pour tout le monde » constate l’entraineur des Castors. « Surtout que nous aurons une période sans match en avril, ce qui n’aidera pas à garder le rythme. »

Ce weekend, les Modaviens regarderont avec attention les affrontements que se livreront quatre de leurs concurrents. En effet, Neuville, bon dernier, recevra Braives, avant-dernier tandis qu’Ans, antépénultième se rendra à Flémalle, qui précède les Verts au classement.

« Nous reposer sur nos lauriers serait une erreur fatale »

 

Après deux belles victoires, Pepinster a connu un coup d’arrêt avec une défaite à domicile contre Spa. Si la pilule fut difficile à avaler, les Pépins veulent profiter d’un déplacement à Neuville pour s’offrir, à nouveau, le scalp d’un leader. Et les Verviétois pourront, encore une fois, compter sur un Nicolas Rossinfosse ultra-motivé. Entretien avec la torche humaine pépine.

 

Nicolas, comment a réagi le groupe après la défaite de ce weekend?

Nous avons pris un gros coup au moral. Nous avons joué notre pire basket. Nous avons arrosé à l’extérieur alors que la réussite n’était pas présente et nous n’avons rien su mettre en place. Bref, rien n’allait! Nous en avons discuté à l’entrainement lundi, nous devons réagir cette semaine et nous reconstruire une mentalité de vainqueurs pour se rendre à Neuville le couteau entre les dents. Mais nous serons prêts!

Vous avez déjà battu Aubel et Haut-Pré, ce weekend c’est Neuville, vous pensez pouvoir à nouveau faire tomber le leader?

Nous ne sommes jamais sûrs de rien mais si nous proposons une prestation telle que celle réalisée contre les deux équipes citées plus haut, nous pouvons peut-être aller chercher une belle et importante victoire. Par contre, si nous reproduisons un match comme celui de la semaine dernière, nous n’aurons aucune chance et Neuville ne fera qu’une bouchée de nous.

Le maintien est presque assuré selon toi?

Non, rien n’est encore assuré. Il y a toujours trois équipes derrière nous et il reste peu de rencontres à disputer. Mais nous ne pouvons pas nous contenter de cela, nous devons proposer notre meilleur basket jusqu’au dernier match pour aller encore chercher une ou deux victoires. Nous reposer sur nos lauriers serait une grossière erreur, qui pourrait même s’avérer fatale.

 

Tu es donc motivé pour créer l’exploit et te transformer en torche humaine?

Ahahah, j’espère. Tout le monde m’appelle ainsi désormais grâce à Liège & Basketball (rires). Plus sérieusement, je serai présent et motivé samedi pour tenter de créer une surprise.

Jean-Luc Cornia succédera à Antoine Braibant

 

C’est Jean-Luc Cornia qui succédera à Antoine Braibant à la tête de l’équipe première féminine de Pepinster.

 

Début mars, Antoine Braibant nous avait confié « Si nous sommes toujours en D1 la saison prochaine, je reste à Pepinster. » Depuis, le jeune mais néanmoins expérimenté technicien avait revu sa position, d’autant que le maintien des Pépines apparait comme de plus en plus hypothétique.

Hier, La Meuse l’annonçait, Antoine quittera le club verviétois au terme de la saison. Le Liégeois pense avoir fait le tour de la question et souhaite de nouveaux défis. La nomination de son successeur n’a pas tardé puisque dès aujourd’hui, L’Avenir dévoile que Jean-Luc Cornia prendra les rênes de l’équipe première pépine, en R1 ou en D1, suivant le verdict que livrera la fin de saison. Une information également parue sur le site de Sudpresse.

Il est assez cocasse de constater que dans les deux clubs les plus en vue de la région au niveau féminin, ce sont deux frères, Pierre aux Panthers et Jean-Luc à Pepinster, qui officieront sur le petit banc.

Ces joueurs qui maltraitent le matériel

 

Malgré le haut degré de technicité qu’offre le matériel du basket professionnel, celui-ci souffre parfois de la puissance des beaux bébés qui pratiquent notre noble sport.

 

A Taiwan, Shim Bhullar ne passe pas inaperçu. La faute à un gabarit proprement gargantuesque: 2,26 mètres et plus de 160 kilos. Alors, quand le pivot indien décide de dunker -difficile de faire autrement avec cette taille- le matériel en prend un coup, comme nous pouvons le constater sur cette vidéo.

Quelques jours plus tard, c’est au tour d’Ante Tomic d’exploser le plexiglas lors de la rencontre d’Euroligue entre Barcelone et l’Etoile Rouge de Belgrade, comme l’illustre bien ce lien.

En son temps, Michael Jordan avait déjà fait volé en éclats le plexiglas, tout comme Moses Malone et  Shaquille O’Neal, spécialistes de l’exercice.

 

En bonus, le top des dunks qui ont le plus ravagé le matériel: ici.

« Bellaire a plus à perdre que nous »

 

Ce weekend, Wanze ira défier Bellaire pour un match à enjeu pour les deux formations. Pour les Blue Rabbits, il s’agit de ne pas perdre des plumes dans la palpitante lutte qu’ils livrent à Jupille et Sainte Walburge. Pour les Sucriers, c’est le maintien qui les concerne et une victoire en serait presque synonyme.

 

« C’est un gros match, indéniablement » reconnait Steven Vanherck. « Mais c’est dans ce genre de rencontre où nous n’avons rien à perdre et que nous jouerons sans pression que nous pouvons, peut-être, forger un exploit. »

Intelligement, le shooteur des Sucriers pointe Bellaire comme le favori absolu de cette partie. « Les Blue Rabbits ont, contrairement à nous, beaucoup à perdre dans cette partie » continue-t-il. « De notre côté, le maintien n’est pas encore assuré, la route reste longue avec quatre matchs qu’il reste à disputer. » Et une réelle envie de bien faire pour Wanze. « Ce serait éminemment positif de réaliser un trois sur quatre et même d’en gagner deux sur trois afin de jouer le dernier match de la saison de façon plus décontractée » poursuit celui qui drive aussi la P3 locale.

Au petit jeu des pronostics dans cette série âprement disputée, Steven fait de l’Etoile Jupille sont favoris pour le titre. « C’est la formation qui m’a le plus impressionné, sans hésitations » s’exclame-t-il. « J’ai joué deux fois contre les Jupillois et les ai vu en Coupe, c’est vraiment une très belle équipe. Je la vois championne! »

 

« Notre expérience et notre collectif ont payé »

 

Samedi dernier, Saint Louis et La Spéciale Aywaille se sont livrés un duel acharné au scénario hitchcockien. Profitons de l’acalmie du milieu de semaine pour revenir sur cette rencontre exaltante.

 

Deux équipes au même bilan qui s’affrontaient dans la salle du Collège Saint Louis et une rencontre qui est tombée dans l’escarcelle aqualienne, d’un tout petit points, 95-96, après quarante-cinq minutes d’une intense et splendide lutte. « Cette partie symbolise la belle entente qui règne dans le groupe et nous n’avons rien lâché pour être en mesure de remporter cette victoire » souligne Pierre Philipkin. « Plus la saison avance et plus le collectif de notre équipe paie » embraie Alexandre Koch, un peu moins en vue qu’à l’accoutumée. « Chaque joueur, à tour de rôle et match après match, nous sort un grand numéro. »

Dans une rencontre qui s’est jouée sur des détails, c’est finalement les visiteurs qui s’adjugeaient les trois points. « Cette victoire était pour nous car, hormis dans le premier quart-temps, nous avons mené tout le match » continue celui que ses amis surnomment Crousty. « D’autant que nous savons que lorsque nous arrivons en prolongations, nous gagnons à chaque fois! » Pour Pierre Philipkin, un autre facteur déterminant rentre en ligne de compte au moment d’expliquer le succès aqualien. « Notre expérience nous a permis de nous imposer face au talent, à la jeunesse et à la fougue des Collégiens. De plus, notre entraineur a su faire les bons choix tout au long de la rencontre et apporter sa sérénité au groupe. »

 

Ce dimanche, c’est Wanze qu’accueilleront les Aqualiens. Face à une équipe qui doit impérativement s’imposer pour garder une chance de se maintenir, les gars de La Spéciale veulent poursuivre sur leur lancée. « Le travail de jeudi à l’entrainement nous fera le plus grand bien pour préparer au mieux cette rencontre » anticipe Alexandre. « Pour vaincre dimanche, nous devrons rester concentrés et ne pas nous précipiter en attaque. Il faudra aussi, comme à notre habitude, ne rien lâcher. » Et Pierre Philipkin, affectueusement surnommé Pipou par son entraineur et la majorité de ses coéquipiers, de conclure: « D’autant qu’hormis Julien Legrand toujours blessé, l’équipe devrait, cette fois, être au complet avec des joueurs qui reviennent en forme.« 

« Une saison mitigée »

 

Ce weekend, le 4A, quatrième au classement, se rendra à Tilff, juste derrière les Aqualiens au classement, pour y prendre sa revanche du match aller. L’occasion de dresser un premier bilan de la saison écoulée en compagnie de Yorick Godin.

 

Yorick, quel bilan tires-tu déjà de cette saison qui arrive tout doucement à sa fin?

C’est une saison mitigée pour moi, tant sur le plan collectif que personnel. Au niveau des résultats, nous n’avons pas su intégrer le Top 3, ce que nous espérions secrètement. Et en ce qui me concerne, je n’ai pas su être à 100% toute la saison en raison d’une opération en urgence pour une appendicite et une péritonite.

Que vous a t-il manqué pour vous mêler à la lutte avec les trois premiers?

Nous avons cruellement manqué de rotations et nous étions trop peu souvent dix aux entrainements. Nous nous sommes retrouvé à moult reprises à six ou sept aux matchs, et nous avons souffert physiquement.

Que penses-tu du trio de tête de votre série?

Comme prévu, l’Etoile, Bellaire et Sainte Walburge se sont avérés très solides. Je leur souhaite bonne chance pour les matchs à venir dans cette palpitante lutte pour le titre.