« Beaucoup d’émotion à Sprimont »

 

Ce soir, l’émotion sera à son comble pour le dernier match, dans son antre Sprimontois, de Pascal Horrion avec l’équipe première du Point Chaud. Jérôme Flagothier, dont la carrière est pratiquement indissociable de celle de son mentor, se confie sur cette soirée qui s’annonce particulière.

 

Jérôme, dernier match de Pascal Horrion à domicile ce soir. Il risque d’y avoir de l’émotion pour cette soirée?

En effet, ce sera notre dernière rencontre à domicile avec Pascal et il y aura beaucoup d’émotion. Nous tournons une page après treize années d’une collaboration fructueuse et de très bons souvenirs.

Si tu devais résumer ton entraineur quelques mots?

Difficile de résumer Pascal en quelques mots, tant il y aurait à dire. Mais, ce sont les termes dévouement, passion, travail et ambition qui caractérisent le mieux notre entraineur. Il peut se targuer d’avoir l’un des plus beaux parcours liégeois de ces quinze dernières années.

L’objectif de ce soir est de s’imposer pour filer un coup de pouce à Esneux?

Nous jouons, quoi qu’il arrive, tous nos matchs pour les gagner. Mais, après avoir compliqué la tache des Esneutois le weekend dernier, on va tenter de la faciliter ce soir.

 

Aubel a un pied en Playoffs

 

Grosse victoire d’Aubel ce jeudi soir face à Alleur pour le retour express de Jérémy Demarteau. Les Herbagers s’imposent 70 à 53 contre les All Blacks et ont désormais un pied en Playoffs.

 

« Cette victoire fait du bien » sourit d’emblée Xavier Hubert. « Nous avons désormais un pied en Playoffs et la troisième place car nous sommes positif sur Ensival à l’average. »

Le retour de Jérémy Demarteau s’est donc soldé par un franc succès. « Nous avons pu remarquer une belle connection entre Jérémy et Martin Lambot, petite dédicace à Alain Denoel » continue Xavier. Mais c’est en équipe qu’Aubel est allé chercher cette victoire. « Nous avons bien attaqué leur zone, collectivement, avec une marque bien répartie » poursuit l’ancien de la Vaillante. « Bertrand Beckers fut à nouveau précieux des deux côtés du terrain tandis que Tim Palotai a été très bon avec des interceptions, des rebonds et des paniers. Nous sommes contents pour lui, il le mérite vu le travail qu’il fournit depuis des mois. C’est notre MMVP, notre Mini MVP. » TéléVesdre ne s’est d’ailleurs pas trompé en interviewant le meneur à l’issue de la rencontre.

Une rencontre sur laquelle les Herbagers ont directement mis la main face à des All Blacks qui comptaient plusieurs absents. « C’était 18 à 13 après dix minutes et nous avons regagné les vestiaires avec une vingtaine unités d’avance« précise Xavier qui a pu retrouver sa place à l’aile, Jonathan Hertay étant laissé au repos suite à son entorse.

Un résultat positif qui doit servir de coup de boost pour Aubel afin de terminer la saison en boulet de canon et, ainsi, aborder les Playoffs sur une excellente dynamique.

 

Pepinster pour l’honneur

 

Dernier match des Playdowns pour Pepinster, ce soir, face à Laarne. Si le sort des Pépines est acté, il serait positif de terminer sur une victoire pour cette dernière rencontre en D1 et la dernière prestation au coaching d’Antoine Braibant.

 

En cinq rencontres de Playdowns, Pepinster n’a pas encore pu goûter aux joies de la victoire. Cette saison se termine ce soir à Laarne où les Pépines, pour la forme et pour l’honneur, tenteront de s’imposer face à un adversaire à leur portée.

Ce sera aussi le dernier match d’Antoine Braibant à la tête du club verviétois. Soucieux de se tourner vers d’autres challenges, le jeune entraineur sera remplacé par Jean-Luc Cornia la saison prochaine qui devrait, selon toute vraisemblance, se dérouler en R1.

Les Buffalos écrasent tout sur leur passage

 

Buffalo est indubitablement l’équipe en forme du moment. Avec des joueurs performants, un coaching à la hauteur et une saine ambiance, l’équipe de Grâce-Hollogne peut légitimement lorgner sur la cinquième place.

 

Julien Wéry et ses coéquipiers avaient clos l’année 2017 par une défaite, après deux prolongations et dans un match complètement fou, contre La Spéciale Aywaille. La trêve hivernale a fait du bien au groupe d’Hervé Odeurs qui carbure au super depuis janvier. Sept victoires en dix rencontres pour les Buffalos. Et trois revers minimes: de trois points contre Hamoir et après prolongations contre Waremme et La Villersoise. Du temps additionnel qui ne sourit guère aux Buffalos, la moitié de leurs dix défaites l’ayant été après une ou plusieurs prolongations.

Qu’à cela ne tienne, le jeune et sympathique matricule 2701 surfe sur une vague de succès et c’est une déferlante bleu et rouge que se prennent de plein fouet ses adversaires. « L’équipe tourne bien » reconnait Bruno Masciulli. « Nos secteurs intérieurs et extérieurs sont performants, ce qui complique la tâche de nos opposants. » Une attaque bien balancée et un groupe soudé et efficace, l’équation insoluble à résoudre pour les concurrents de Grâce-Hollogne.

Avec cette forme étincelante qui les habite, les Buffalos lorgnent vers le haut du classement. « Nous espérons terminer cinquièmes, mais nous ne nous mettons pas la pression » nous glisse Bruno. « Avec un peu plus de chance au première tour, nous aurions pu jouer les avant-postes. »

Il reste trois matchs à Grâce-Hollogne pour clore la saison en feu d’artifice. Le premier ce samedi contre Saint Louis. « Ensuite nous jouerons Hamoir et Hannut, deux gros morceaux et deux rencontres compliquées à l’extérieur » conclut le shooteur maison.

L’affiche du jeudi soir est pleine de promesses

 

L’affiche du jeudi soir, c’est la rencontre qui sent le souffre et la sueur, entre Aubel et Alleur, pour le pire et le meilleur.

 

Deux formations à la forme diamétralement opposée et qui réalisent un championnat totalement inverse l’une par rapport à l’autre. Du côté des Herbagers, la première moitié de saison était idyllique, le groupe restant longtemps invaincu, lévitant de nombreuses semaines dans un quasi état de grâce. Mais une fois la trêve hivernale digérée, la machine aubeloise connaissait des ratés et ne parvenait plus à s’imposer.

Pour les All Blacks, promus en première provinciale, les débuts furent poussifs et les victoires se faisaient rares. Dans les tréfonds du classement, Alleur profitait du retour de la paire Kurtzweg-Renotte pour renouer avec les victoires et s’offrir une série de succès diablement savoureux. Au point de valider son maintien assez tôt dans la saison et de lorgner un moment sur les Playoffs.

 

 

El Conquistador est de retour

 

Les Playoffs, justement! Du côté d’Aubel, les espoirs de titre se sont envolés en même temps que les défaites se sont accumulées. Les Vert et Blanc doivent désormais s’assurer de leur billet pour le grand barnum afin que cette saison, ô combien prometteuse pourtant, ne s’achève en eau-de-boudin.

Ce soir, Xavier Hubert et ses coéquipiers pourront compter sur le grand retour -pour ce match uniquement- de Jérémy Demarteau. En droite ligne d’Espagne, le meneur viendra apporter un souffle de renouveau, ou de revival, c’est selon, et tel un conquistador des temps modernes, voudra occire son adversaire pour charger sa besace d’une victoire salutaire!

Huy doit éviter le piège contre Fonds-de-forêt

 

Ce jeudi, Huy doit éviter le piège face à Fonds-de-Forêt pour garder intactes toutes ses chances de maintien.

 

Une victoire sépare Huy de Wanze, pour éviter la deuxième place de descendant. La première est déjà promise aux adversaires des jeunes Hutois, Fonds-de-Forêt étant embarqué dans une saison galère, sans avoir pu goûter ne serait-ce qu’une seule fois à l’ivresse de la victoire.

Voici deux semaines, Huy a fait un pas de géant en allant triompher à Grivegnée. Mais ce dimanche, Wanze a décroché une victoire surprise, relançant du même coup la course au maintien.

Avec trois rencontres encore au programme, tant pour les Noir et Jaune que pour les Sucriers, un succès ce soir ajouterait encore un peu plus de pression aux gars de Steven Vanherck. De quoi aborder le match de ce soir le couteau entre les dents pour éviter de commettre un impair fatal.

Le titre promis à SFX

 

Si le suspens fait rage en P2B pour le titre de champion, celui-ci semble pratiquement acquis pour SFX-Saint Michel dans l’autre série. Un bel accomplissement pour les troupes de Julien Denooz.

 

« Rien n’est fait tant que nous ne sommes pas mathématiquement champions » tempère Hugo Maréchal. « Ceci dit, chaque semaine, il y a de moins en moins de chances que ce titre nous échappe grâce à nos victoires et aux revers de nos concurrents. » A trois match du terme de la saison, et avec deux victoires d’avance sur leur dauphin, Welkenraedt, le trophée semble bel et bien promis aux Verviétois.

« Notre première place est méritée car nous avons vaincu nos adversaires les plus coriaces » souligne celui qui explose aussi les compteurs en première régionale. « Nous ne nous y attendions pas, même si nous savions que nous aurions une belle équipe qui propose un savoureux cocktail de jeunesse et d’expérience. Cela forme un bel ensemble. »

 

 

Une réussite pour Julien Denoz

 

Au fil de la saison, SFX a émergé comme le leader de cette série. « Cette année s’est déroulée de mieux en mieux au fil des matchs. Chacun de nous a progressé et nous nous sommes vite rendus compte que nous pouvions aller au bout. Le titre est, in fine, rapidement devenu notre objectif » relate Hugo. « Le championnat semble plié, il nous reste à parachever le travail pour être fiers de l’oeuvre accomplie. »

Une belle épopée que les Collégiens doivent aussi à leur entraineur, Julien Denoz. « C’est un coach réputé pour les jeunes, mais il est aussi capable de gérer les plus vieux » remarque le talentueux poste 4. « Il est calme, réfléchi et, surtout, nous aide à progresser. Il connaît le basket. Lorsque l’on se prend à le regarder coacher, il y a très peu de situations où l’on pourrait dire qu’il n’a pas fait le bon choix. » Hugo est bien placé pour en parler, cela fait maintenant quelques années qu’il fait route commune avec son entraineur. « Cela fait cinq ans qu’il est mon coach, c’est principalement lui qui m’a formé » poursuit-il. « Je n’ai absolument pas à me plaindre, au contraire. C’était un plaisir de jouer une dernière saison pour lui… Et quelle saison! »

 

 

 

Magnifique expérience pour Belleflamme

 

Belleflamme est allé porté haut les couleurs du basket liégeois en Bretagne avec son équipe U13. Retour sur un weekend exceptionnel en compagnie des principaux acteurs.

 

Ce weekend, les U13 de Belleflamme ont vécu une superbe expérience au tournoi international de Pacé, en Bretagne. « Nous y avions déjà participé l’année dernière, avec des joueurs un an plus jeunes que la catégorie d’âge dans laquelle nous étions alignés et nous avions terminé à la vingt-cinquième place, sur trente participants » rappelle Maxime Clavier, l’entraineur de cette équipe.

Pour l’occasion, les Liégeois se sont déplacés en nombre. « Nous sommes partis en voiture avec environ vingt-cinq supporters qui ont fait le déplacement, notamment trois joueurs de R1, en plus de moi, qui n’ont pourtant aucun lien particulier avec notre équipe de jeunes » continue Maxime. Et le moins que l’on puisse écrire, c’est que Belleflamme a mis l’ambiance! « Nos accompagnants ont mis leu feu à la salle » s’extasie le jeune entraineur. « Ce n’était plus des parents qui nous suivaient, mais de véritables hooligans (rires). Ils ont mis une ambiance extraordinaire lors de chaque rencontre, sans jamais s’essouffler et peu importe le score au tableau d’affichage. J’étais ravi de pouvoir compter sur leur présence car nous étions à six contre cinq sur le terrain grâce à leur soutien. Cela explique aussi notre belle dixième place. »

 

 

Une ambiance de folie

 

Car Belleflamme ne s’est pas déplacé pour faire de la figuration. « J’ai été favorablement surpris et ému de voir mes joueurs appliquer les valeurs que j’essaie de mettre en place » continue Maxime. « L’esprit revanchard de mes petits gars, qui serraient le poing avec hargne sur chaque panier m’a épaté. Je suis fier de mon groupe! »

Les supporters en folie!

Ce genre d’expérience s’avère éminemment positive pour de jeunes joueurs. « Contrairement à l’année passée, il n’y avait pas d’ogre mais cela restait une compétition d’un niveau bien supérieur à celui que l’on peut trouver en Belgique » précise le Liégeois. « Participer à un tournoi de ce type, c’est unique. Cela renforce les liens de groupe entre parents et enfants. Pour un club comme le nôtre, qui travaille énormément sur le collectif et l’esprit d’équipe, c’est un plus indéniable et cela explique pourquoi je me débrouille pour organiser un maximum de tournois à l’étranger. »

De quoi revenir d’Ile-et-Vilaine avec de jolis souvenirs. « C’était assez cocasse de voir deux joueurs de R1 réaliser des glissades sur les genoux au point d’en déchirer leurs trainings » sourit Max. « Nous avons remporté quatre de nos six matchs, avec deux victoires très serrées contre de belles équipes. Nous avons vraiment joué ensemble. Je n’ai d’ailleurs pas un joueur à sortir du lot, mais l’équipe a évolué à un excellent niveau, avec énormément d’implication dans les différents aspects que j’avais ciblé. Nous allons dans la bonne direction, avec des gars qui forment un vrai groupe qui démontre son potentiel. »

 

 

Des victoires et de l’amusement

 

Du côté des principaux protagonistes aussi, les avis sont unanimement positifs. Pour Nola, Thimothy, Sam, Zakaria, Chang-Jhih, Cameron, Anton, Matteo le capitaine et Nos et Owen, venus en accompagnants, ce weekend est à marquer d’une pierre blanche. « Ce tournoi nous a permis de constater le niveau des autres pays et de voir où nous nous situons par rapport à eux » nous précise Samuel Jouck, ailier shooteur. « Je suis hyper content d’avoir pu jouer des des ambiances folles grâce à nos supporters qui furent géniaux. Nous avons de la chance d’avoir des parents comme ça » se félicite Anton Bernaerts.

Les jeunes Liégeois ont impressionné.

Pour Samuel Richel, la révélation du tournoi selon son entraineur et qui avait participé au tournoi l’an passé en étant deux ans plus jeune, ce weekend a apporté son lot de satisfactions. « Je retiens nos victoires mais aussi l’amusement. En plus, j’ai marqué mes premiers points » sourit-il. « Je suis tout petit mais j’ai essayé de me battre comme un lion pour apporter à cette équipe dont je suis heureux de faire partie » embraie Timothy Beyaert. « Les gens nous accueillent chez eux alors que nous ne les connaissons pas. En Belgique, cela ne se fait guère, c’est vraiment impressionnant » poursuit le pivot Zakaria Beldjouzi, qui a réalisé un excellent weekend.

Lors de ce tournoi, Noa et Owen, qui font partie de l’équipe durant la saison régulière, n’ont pu fouler le terrain, frappés par la limite d’âge. Ce qui ne les a pas empêché de profiter de l’évènement, en qualité d’assistants-coachs. « Nous sommes tellement fiers de nos coéquipiers, de la manière dont ils se sont battus, dont ils ont joué et d’avoir remporté de belles victoires » déclarent-ils de concert. Le mot de la fin revient à Nolan, meneur de son état. « Nous avons de la chance de participer à des tournois internationaux. Tous les clubs ne proposent pas ce genre d’opportunités. Ca veut dire que le club de Belleflamme, c’est le meilleur » conclut-il, hilare.

 

Un Liégeois à l’heure suisse

 

Au pays du chocolat, de l’horlogerie, du gruyère et du secret bancaire, un Liégeois, ayant évolué à Ninane et à Tilff, s’épanouit, sur les terrains et en dehors. Thomas Petitfrère emmène Liège & Basketball à la découverte de la Suisse et de son basket.

 

Thomas, où as-tu commencé le basket?

J’ai commencé vers dix ans, à Ninane, où j’ai effectué toutes mes classes de jeunes et où j’ai pu goûter aux catégories séniors. Je suis ensuite parti à Tilff où j’ai connu deux montées successives, de P4 en P2, avec Patrick Maquinay comme entraineur. 

Comment as-tu atterri en Suisse?

En 2013,  je travaillais au Luxembourg et fin 2014, ma copine de l’époque, Charlotte, a trouvé un job en Suisse, j’ai décidé de la suivre et de tenter ma chance dans ce pays.

Etait-ce un choix difficile?

J’ai toujours eu l’âme vagabonde. La Belgique est mon pays de coeur, j’y reviendrai m’installer un jour, mais une expérience à l’étranger est toujours un plus. C’est indéniable qu’au début, on se pose beaucoup de questions, les gens qu’on aime nous manquent mais je ne nourris aucun regret.

Tu as vécu une année 2017 assez particulière…

Elle fut assez riche en émotions. En début d’année, j’ai obtenu une promotion au boulot mais quelques semaines plus tard, je me suis séparé de ma copine. J’avoue, à ce moment-là, avoir pas mal réfléchi. Fallait-il rester ou partir? Mais je souhaitais me forger ma propre expérience. Le bilan est  plutôt positif, c’est une reconstruction pour moi et un changement assez radical mais j’apprends au quotidien. Je reviens en Belgique une fois par mois environ. De plus, mon boulot m’offre la possibilité de beaucoup voyager, ce que j’apprécie hautement. J’ai déjà dû me rendre dans les pays de l’Est, à Dubaï, au Maroc, en Espagne.

Tu parles de ton boulot, quel est-il?

Je bosse pour les chocolats Villars qui  sont basés à Fribourg. Je travaille au service d’exportation afin de développer le marché international. Je suis responsable pour l’Amérique Latine et le Moyen Orient.

 

 

« Une certaine lourdeur administrative »

 

Travailler dans le chocolat, en Suisse, c’est un peu cliché. D’ailleurs, les clichés sur les Suisses et la Suisse sont-ils avérés?

Honnêtement, si on évoque la radinerie, pas du tout. Concernant la fameuse lenteur suisse, c’est vrai, surtout en ce qui concerne les démarches administratives. Il y en a beaucoup à faire, tout doit être contractuel. Enfin, le chocolat est une institution ici. Nous le produisons localement et c’est très valorisant de travailler dans ce secteur d’activité.

Comment est la vie en Suisse?

Par rapport à Liège, il est exact de dire qu’elle est un peu plus monotone. Les gens sont un peu plus fermés que dans notre belle région. L’aspect social est sans doute un peu plus négatif, car il est difficile de se lier rapidement d’amitié avec les autochtones. Mais depuis deux ans, je peux compter sur un cercle d’amis. Fribourg est un canton bilingue, où l’on parle le français et le suisse allemand, c’est assez pratique. Par contre, la qualité de vie est remarquable, avec des paysages à couper le souffle, des montagnes, des lacs.

Depuis que tu y vis, qu’est-ce qui t’a marqué dans ce pays?

Le coût de la vie! Tout y est beaucoup plus cher. Au début, je faisais super attention. Par exemple, un kilo de poulet coûte trente euros. Les paysages, aussi, sont exceptionnels, notamment pour y faire des randonnées. C’est comme au Canada ou en Nouvelle-Zélande, très dépaysant. Enfin, tout ce qui concerne les lois et les règles. Ici, tout est super cadré. Si tu fraudes, sois prêt à en assumer les conséquences.

 

 

« François Lhoest était un excellent motivateur »

 

Après un break niveau basket, tu as décidé de retâter du cuir…

Oui, j’avais commencé la muscu, mais je m’y ennuyais et le basket me manquait vraiment. C’est mon sport de prédilection, cela me libère et je me sens bien en jouant. D’autant plus que rien ne remplace l’ambiance d’équipe, même si, ici, on ne sort pas vraiment après les matchs qui ont d’ailleurs lieu en semaine.

A sa période poraise.

Où joues-tu?

Dans le club de Villars-sur-Glâne. L’équipe première du club est en Ligue B, l’équivalent de la deuxième division suisse. J’évolue pour ma part en Ligue 2, qui est la deuxième division du Canton. C’est l’équivalent d’une bonne P3 mais le basket suisse est moins fort que le basket liégeois.

Comment est considéré le basket en Suisse et que vaut-il?

Ici, le sport national est le hockey sur glace. Viennent ensuite le ski et le foot. Le basket doit être quatrième -sans oublier le tennis- et il n’y a pas grand monde qui s’y intéresse. L’équipe première de Villars ne compte qu’un Américain, qui provient du Texas. Par contre, les infrastructures sont vraiment excellentes. Nous bénéficions d’un beau gymnase avec un parquet neuf. En terme de style de jeu, je ne note pas de différences fondamentales avec ce qui se pratique dans nos contrées.

Quels souvenirs gardes-tu de tes années à Ninane?

Celui d’avoir eu François Lhoest comme entraineur en minimes. C’était un excellent motivateur et nous avions réalisé une très bonne année. J’avais aussi la chance d’évoluer avec des amis comme Maxime Renson ou Pierre Vandersanden.

Et de Tilff?

Les montées successives avec Pat Maquinay ainsi que le match de Coupe contre l’autre équipe de Tilff (ndlr: celle de Quentin Pincemail) que nous avions perdu d’un point devant une énorme assistance. Je m’en voudrais également de ne pas mentionner les homériques fêtes d’après-match.

 

« Pas à rougir de finir quatrièmes »

 

Alors que la saison touche à sa fin, que la revanche entre Tilff et le 4A n’a pu avoir lieu faute d’arbitres, et après avoir donné la parole à Yorick Godin, nous avons sondé un autre Aqualien: Nicolas Letesson.

 

Nicolas, comment juges-tu votre saison jusqu’à présent?

Au niveau du classement, nous sommes un peu déçus. Il ne nous aura pas manqué grand chose pour aller embêter les trois équipes de tête.

Justement, que vous a-t-il manqué pour intégrer le Top 3?

Lors du premier match, contre l’Etoile Jupille, nous avons mené la quasi totalité de la rencontre pour finalement nous incliner de peu (cinq points). Juste après, nous perdons d’un point contre Bellaire en ayant, à nouveau, longtemps mené. Sur ces deux parties, nous avons manqué de réussite et d’une bonne gestion dans le final. Si nous avions remporté ces deux rencontres, le championnat et la saison auraient, probablement, été différents. Par après, nous avons eu des problèmes de blessures pour de nombreux joueurs et cela ne nous a, évidemment, pas aidé.

Quelles équipes t’ont impressionné durant la saison?

L’Etoile est une top équipe provinciale, la preuve avec sa victoire en Coupe. Sainte Walburge possède un noyau très complet avec des joueurs pouvant évoluer en Nationale et Bellaire est une formation complète et soudée depuis plusieurs années. Ces équipes méritent leur position et nous n’avons pas à rougir de finir juste derrière elles.

A titre personnel, que penses-tu de ta saison?

Je suis ravi d’avoir pu retrouver la deuxième provinciale et j’espère que nous pourrons faire mieux au prochain exercice pour la seconde saison avec notre entraineur, Alain Demarteau.