Le Rebond est champion

 

Neuville n’a pas flanché ce samedi à Waremme et s’octroie le titre de champion au terme d’un match défensif et maitrisé.

 

Si la force de frappe offensive du Rebond est connue dans toutes les salles de la Province, ou presque, c’est en défense que Sumkay (11 points hier) et compagnie sont allés vaincre Waremme au Pôle ballons. « Ce fut un match défensif. Nos adversaires ont commencé en zone et n’ont pas mis un shoot » nous explique Kevin Reyserhove. « Nous avons continué à jouer défense en augmentant notre intensité et avons créé l’écart. Et nous voilà champion! »

Une victoire 53 à 65 qui conforte Neuville en tant que meilleure défense de la série et qui, surtout, permet au Rebond d’être champion et d’accéder à la deuxième régionale.

Une prochaine saison déjà anticipée par le comité neuvillois qui a décidé de miser sur la stabilité. « Nisin et Delmal arrêtent. Broset se remet de sa blessure et pourrait chercher une bonne P2 ou une P1 » nous expliquait l’entraineur du Rebond. « Pour les remplacer, nous enregistrons les arrivées d’Olivier Lizin de Ans et de Julien Mottard de Jupille. »

Julien Mottard, justement, qui était en déplacement  avec la Vaillante à Haut-Pré pour une rencontre potentiellement explosive. Mais la victoire de Neuville enlevait tout l’intérêt de cette rencontre entre des locaux assurés de la deuxième place et des visiteurs qui évolueront en deuxième provinciale la saison prochaine.

Néanmoins, si la déception devait être légitime dans les rangs d’Ougrée, les gars d’Yves Dehousse ont su rapidement se remobiliser pour clore idéalement la saison avec une large victoire, 74 à 54, contre Jupille.

« Finir en apothéose »

 

Weekend décisif pour beaucoup d’équipes concernées par le maintien en deuxième provinciale B. C’est le cas de Wanze qui se déplace à Flémalle avec la ferme intention de finir en apothéose.

 

« Notre déplacement à Flémalle est crucial » reconnait Mehdi Aouini. « Mais une défaite ne nous mènerait pas obligatoire vers la descente. » En effet, six équipes sont au coude à coude et il faudra très probablement sortir les calculettes à l’issue de ce weekend complètement dingue. « Cependant, nous ne voulons pas tabler sur les hypothétiques résultats de nos concurrents et ce maintien passe dès lors par une victoire ce samedi. »

Pour cela, Wanze a déjà les ingrédients dans sa besace. « Nous avons déjà battu cette équipe de Flémalle » rappelle le talentueux meneur. « Nous devrons imposer notre rythme et notre vitesse car si nous laissons nos adversaires imprimer leur propre rythme à la rencontre, nous risquons de nous faire avoir par leur expérience. »

Cette rencontre sera aussi la dernière de Mehdi dans son club de toujours avant de prendre la direction de Waremme pour la saison prochaine. « J’espère vraiment finir en apothéose avec ce magnifique groupe et faire la fête pour ce sauvetage » conclut-il.

 

« Prêt à laisser ma vie sur le terrain »

 

Ce dimanche, Pepinster jouera son maintien -sauf revers de Visé samedi soir- à Aubel. Une rencontre à gros enjeu sur laquelle est concentré Nicolas Rossinfosse, la « torche humaine » pépine.

 

Nicolas, tu es prêt pour le match le plus important de votre saison à Aubel ce dimanche?

Oui, absolument. Le coach et un ou deux joueurs d’expérience ont évoqué cette rencontre et je sais ce que je dois faire d’un point de vue individuel. A vrai dire, je suis focus sur cette rencontre depuis samedi soir dernier.

Vous avez déjà battu Aubel, cela vous sert-il de motivation?

Certes, nous l’avions emporté à domicile mais tout le monde sait à quel point il est difficile d’aller s’imposer dans le Green Temple, d’autant plus que c’est le dernier match de la saison. Il ne faut absolument pas arriver en se disant que parce que nous avons déjà battu Aubel, c’est dans la poche.

Selon toi, sur quoi va se jouer ce dernier match?

Très certainement sur l’envie de se maintenir, sur la combativité et sur l’agressivité, tant offensive que défensive. Chacun doit jouer son propre jeu, sans sortir des limites fixées préalablement et en mettant toutes ses qualités au profit du collectif.

La pression qui existe est-elle plutôt paralysante ou, au contraire, excitante?

La pression est bel et bien présente car nous n’avons jamais été aussi proches de la descente. Mais il vaut mieux que celle-ci nous tire vers le haut plutôt que l’inverse. Je pense que ce gros enjeu motivera le groupe, ou, du moins, c’est ce que j’espère car, personnellement, je n’ai nullement l’intention de me laisser abattre et je ne lâcherai rien. Je préfère laisser ma vie sur le terrain plutôt que nourrir des regrets.

 

Le moment ou jamais pour Visé

 

Match à six points -et même à neuf!- pour Visé ce samedi avec la réception de Saint Louis. Les résidents de la Cité de l’Oie doivent impérativement s’imposer pour garder l’espoir de se maintenir au sein de notre élite provinciale.

 

« C’est vrai, ce match est très important » concède Quentin Thielen. « Mais nous allons l’aborder comme tous les autres et nous donner à fond pour n’avoir aucun regret à la fin. »

C’est une équipe de Saint Louis dont l’aisance à alimenter le marquoir n’est plus à démontrer qu’accueilleront les Visétois. « Nous devrons avant tout développer notre jeu » continue le futur meneur de Sprimont. « Nous devrons mettre du rythme et, surtout, servir nos intérieurs. »

Une rencontre à fort enjeu et à grosse pression attend le groupe de Dustin Hayot. « Ces matchs pour le maintien sont toujours spéciaux et fournissent de belles ambiances » reconnait Quentin. « Mais je vais l’aborder sans surplus de pression et en restant concentré tout au long de la partie.« 

« Les gsm vont chauffer avant le match »

 

Ce samedi, à 19 heures, Neuville jouera son titre à Waremme. A 21 heures, c’est Haut-Pré qui livrera bataille contre la Vaillante Jupille. En cas de revers du Rebond chez les Wawas, les gars d’Yves Dehousse peuvent être sacrés champions. Une situation exceptionnelle pour cette fin de saison palpitante en première provinciale.

 

« Evidemment, les gsm vont chauffer avant le match » reconnait Stéphane Grandry. « Mais nous allons, quoi qu’il arrive, jouer à fond pour gagner ce soir et préparer les Playoffs. Nous n’avons perdu que deux fois à domicile sur toute la saison, et à chaque fois d’un point au buzzer, ce qui démontre qu’il est plus facile pour nous de nous imposer lorsque nous évoluons à la maison. »

Ce soir, c’est Jupille qui se présentera face à Herman et compagnie. Le match aller au Argilières avait été complètement dingue. « Notre salle est beaucoup plus grande que celle de la Vaillante où il est toujours difficile d’y évoluer lorsque l’on n’en a pas l’habitude » continue le meilleur marqueur du championnat. « Nous devrons jouer comme nous l’avons fait à Ensival et le reste suivra. Croisons les doigts. »

 

Saint Louis corrige La Rulles

 

Pour la dernière rencontre de saison régulière, Saint Louis a explosé une équipe de La Rulles déforcée, 109 à 57. De bon augure avant d’aborder les Playoffs avec le statut de favori.

 

« Rulles était décimé et est venu à huit dont quatre joueurs de P2 » nous précise Tom Ventat. « Nous avons donc travaillé notre attaque de zone tout au long de la partie. » Cela s’est soldé par une très large victoire du champion, 109 à 57.

De bon augure avant d’aborder les Playoffs en pleine confiance. « Nous attendons ce soir pour connaitre notre adversaire –Maffle qu’affrontera Haneffe, Erpent ou Vieux Campinaire- du premier tour mais peu importe sur qui nous tomberons, nous sommes tous prêts à en découdre » prévient Tom.

 

« Nous n’avons pas su gérer la zone adverse »

 

Le dernier derby de la saison entre Ninane et Visé s’est soldé par une large défaite, 65 à 87, des locaux qui ont éprouvé de grosses difficultés face à la zone visiteuse.

 

« Il faudra faire des stops défensifs et courir pour tuer leur zone qui nous avait sacrement bien embêté à l’aller. Un type de défense contre laquelle nous éprouvons des difficultés et qui nous a tué tout notre deuxième tour » analysait Romain Nicaise avant la rencontre.

Le talentueux couteau suisse, dont c’était le dernier match sous les couleurs calidifontaines, avait vu juste. « Comme a l’accoutumée, nous n’avons pas su gérer la zone adverse » regrette Romain. « De plus, Pierrick (ndlr: van den Brule) a été impossible à stopper. C’est un vrai poste cinq, ce dont nous manquons dans notre équipe. »

Une petite déception de clore la saison ainsi, vite dissipée par la bonne humeur régnante entre deux clubs et un panel de joueurs qui s’apprécient. « L’ambiance d’après-match était quand même là et nous avons terminé l’année correctement. Ce fut une bonne saison même si nous aurions pu faire beaucoup mieux » conclut le futur spadois.

 

Le Zalgiris Kaunas retrouve le final four dix-neuf ans après

 

La Lituanie est une terre de basket et l’a encore démontré en se qualifiant pour le Final Four, dix-neuf ans après la dernière apparition du club dans le dernier carré européen.

 

La Lituanie est une terre de basket, LA terre du basket avancent même certains. Ce pays balte d’à peine 65 000 kilomètres carrés et peuplé de moins de trois millions d’âmes écrit, chaque année, quelques unes des plus belles pages du basket mondial.

Ce terreau fertile a vu sortir quantité de basketteurs d’exception, d’Arvydas Sabonis à Sarunas Jasikevicius. Le génial meneur, vainqueur à quatre reprises  -et avec trois clubs différents, un record- de l’Euroleague, est désormais à la tête du Zalgiris Kaunas. En compétiteur ultime, l’ancien des Pacers, a mené ses troupes vers le Final Four en dominant l’Olympiakos, dernier finaliste, 3 à 1. De quoi arracher quelques larmes au jeune entraineur.

Un réel exploit tant le budget de l’entité balte parait dérisoire face aux monstres grecs, turcs, espagnols ou russes. « On a du mal à réaliser mais c’est vraiment incroyable. C’est incroyable pour le club, pour la ville et pour les fans. Hier j’ai pu m’apercevoir à quel point les gens étaient émus de voir qu’on a réussi à aller si loin, jusqu’au Final Four. C’est merveilleux de voir que tu peux procurer autant de plaisir à autant de personnes. C’est vraiment génial » explique Axel Toupane, joueur français du Zalgiris, à Basketeurope.

« Un gros challenge »

 

A la tête de la P3 championne de Pepinster et de celle, qualifiée pour le tour final, de Ninane, Terence Gabriel a accepté de prendre les rênes de la R2 de Bellaire. Il s’en explique à Liège & Basketball. Entretien avec un coach qui trace son chemin.

 

Tu peux me dire ce qui t’a convaincu de reprendre la R2 de Bellaire?

Je ne m’attendais pas du tout à recevoir une proposition de Bellaire pour reprendre le coaching de la R2. Ce fut une sacrée surprise mais, bien entendu, cela m’a fait vraiment plaisir. C’est avant tout un gros challenge pour moi et j’espère le réussir avec succès. Pour cela, il va falloir continuer à bosser mais c’est pour ce défi exaltant que j’ai accepté la proposition des Blue Rabbits. Comme le dit si bien Olivier MacFly: le train ne passe qu’une fois et il ne faut pas le rater.

Tu ne coacheras plus la P3 Dames de Ninane alors?

En effet, j’ai annoncé au comité calidifontain que je ne serai plus l’entraineur de l’équipe P3 – qui sera, je l’espère, une P2 à l’issue du tour final- il y a quelques semaines déjà. J’y ai passé deux belles années, l’une comme joueur et l’autre comme coach. J’y ai rencontré des personnes formidables! C’est un club familial où j’ai rapidement trouvé ma place. J’en garderai de très bons souvenirs et je compte bien y revenir quelques fois…surtout lors de la fête à Ninane (rires)! Bien entendu, je reste à la tête de ma P2 Dames à Pepinster.

 

 

« Impatient de travailler avec ce groupe »

 

Quels sont tes objectifs avec cette équipe de Bellaire?

Le Président de Bellaire m’a annoncé une saison de transition mais j’espère faire aussi bien que ce que l’équipe est en train de réaliser cette année. Avec l’arrivée de Cécile Van Bladel, et peut-être d’autres si tout va bien, il est possible d’atteindre l’objectif de faire aussi bien qu’actuellement. Je suis impatient de travailler avec ce groupe et je serai de la partie lors du dernier match de championnat contre Alleur pour prendre la température.

Comment juges-tu le niveau de la R2 dames?

J’ai déjà pu me confronter à ce niveau en étant l’assistant-coach de Laurent Herten à Pepinster. Nous y avons rencontré de très belles équipes et j’estime que le niveau est bon.

Quels sont les éléments essentiels pour être compétitif à ce niveau?

En deuxième régionale, les qualités individuelles peuvent faire la différence. Le rythme, le côté tactique mais aussi, comme dans toutes les divisions, l’esprit de groupe et le collectif restent prépondérants. J’ai observé plusieurs fois cette saison que cela pouvait faire la différence, même au sein de notre propre équipe.

 

Ans échoue à une possession de l’exploit

 

Un dernier derby alléchant en première régionale où Ans, « en vert » et contre tout, à bien failli créer l’exploit au terme d’une remontée fantastique mais échoue sur une ultime possession.

 

« A deux points près, c’était la victoire » soupire Stéphane Mossay. « Notre première mi-temps fut catastrophique. Nous étions inexistants en défense et Bellefllame affichait une belle réussite à distance. »

Un départ calamiteux pour les visiteurs de la salle de la rue Nicolas Spiroux. « Nous étions menés de vingt unités dans le deuxième quart-temps mais nous sommes parvenus à revenir à dix points avant de regagner les vestiaires » poursuit le scoreur ansois. « Nous avons ensuite continué sur le même rythme jusqu’à revenir à deux petites longueurs de notre adversaire. »

Tout se jouait alors sur une ultime possession. « Nous avions la balle et sept secondes restaient au chrono » nous explique Stéphane. « Nicolas Beauduin va à l’anneau et se fait arrêter fautivement, selon moi, mais l’arbitre, qui ne nous a pas épargné de toute la partie, ne bronche pas et nous nous inclinons 79 à 77. »

Comme la semaine dernière à Fleurus, Ans aura frôlé l’exploit pour la dernière de Nicolas André à la tête de ce groupe. « Nous avons arrosé notre entraineur et avons bien fêté ensuite » sourit le leader des Verts.