« Une rencontre physique qui se jouera sur des détails »

 

Ce mercredi aura lieu la première manche des demi-finales de Playoffs de première régionale. Et c’est à un derby passionnant qu’il faut s’attendre, Belleflamme rencontrant Pepinster. A une journée d’un match palpitant, Sébastien Peremans fait le point pour Liège & Basketball.

 

Le staff pépin aurait préféré ne pas vous affronter en demi-finale. De votre côté, aviez-vous une préférence?

En vérité, peu importe l’adversaire. Nous devons être capables de battre tout le monde en Playoffs si nous voulons monter. De plus, c’est sympa de rencontrer un autre club liégeois. Cela devrait attirer pas mal de public et il devrait régner une très bonne ambiance lors de ces confrontations.

L’avantage du terrain sera-t-il un facteur déterminant dans ces Playoffs?

Nous voulions avoir l’avantage du terrain, qui reste quand même un adjuvant considérable. Toutefois, en Playoffs, le classement ne veut plus rien dire. C’est du cinquante-cinquante. Nous avons eu l’expérience l’année passée contre Liège qui nous a sorti, chez nous, lors de la belle alors que nous étions largement favoris.

Comptez-vous encore des blessés?

Nous savons que dans le camps adverse, deux joueurs importants -Maucourant et Chikhaoui- seront absents, au moins pour le premier match. A nous d’en profiter mais nous avons également des joueurs incertains ou pas à 100%. C’est un élément qu’il va falloir gérer même si nous espérons le retour de Mampuya et Makengo pour demain.

Face à Pepinster, que devrez-vous faire pour l’emporter?

Cela fait désormais quatre matchs que nous prenons vingt points d’avance et que nous laissons l’adversaire revenir dans la partie. Il faudra que nous soyons constants quarante minutes durant et ne pas laisser le loisir à Pepinster de revenir si nous prenons de l’avance. A domicile, nous devons nous imposer pour mettre la pression sur Pepinster pour le game 2 et s’y déplacer sereinement. Nous connaissons les forces individuelles des Pépins et nous sommes prêts à aller au combat. Ce sera très certainement une rencontre très physique et qui risque de se jouer sur des détails.

 

« Un incroyable talent »

 

Début d’une série d’interviews décalées, intitulée « Interview titre(s) », avec des champions. Pour répondre aux différentes questions, plusieurs titres de films ou de séries sont proposés à l’interviewé. Inauguration avec Xavier Maleux, champion en quatrième provinciale avec Verlaine.

 

Xavier, quel titre choisirais-tu parmi ces propositions pour qualifier votre titre de champion, et pourquoi? Tu as le choix entre: « Chronique d’une victoire annoncée » (documentaire sur le quotidien de Benoit Hamon dans la préparation des élections législatives et présidentielles en France en 2012), « Surprise, sur prise! » (émission de caméras cachées), « Le grand bluff » (émission TV de Patrick Sébastien), « Au-delà de la gloire » (fin américain sorti en 1980) ou « La dernière chance » (film américain sorti en 1972).

Je choisis « Au-delà de la gloire« . En créant ce club il y a trois ans, il n’y avait véritablement aucune ambition de montée dans les années qui suivaient. L’envie est venue petit à petit. Donc, nous ne parlons pas du tout de gloire, mais juste du plaisir d’avoir vécu cette saison, victoire après victoire!

Quel titre choisirais-tu parmi ces propositions pour qualifier ton équipe, et pourquoi? Tu as le choix entre: « Une famille formidable » (Série TV française), « Les douze salopards » (Western américain), « Arthur et les Minimoys » (film d’animation sorti en 2006), « Intouchables » (film français sorti en 2011).

J’opte pour « Une famille formidable« . Ce groupe est aussi soudé sur le terrain qu’en dehors! Jérôme (ndlr: Louwette) a su créer une véritable dynamique de groupe, alternant les entrainements intensifs et les sorties en groupe. Et ce dernier ne connaîtra que deux renforts pour la saison prochaine, misant donc sur une véritable stabilité.

Quel titre choisirais-tu parmi ces propositions pour qualifier votre style de jeu, et pourquoi? Tu as le choix entre: « Attaque » (film américain sorti en 1956), « Pour l’amour du jeu » (film américain sorti en 1998), « Secret défense » (film français sorti en 2008), « La rage au ventre » (film américain sorti en 2015).

Je prends « Secret défense« . Nous sommes une équipe d’expérience, qui sait que la défense est la meilleure façon de gagner des matchs. Nous finissons d’ailleurs meilleure défense de la série, en ayant rencontré pas mal d’équipes jeunes et rapides. Un bel exploit!

Quel titre choisirais-tu parmi ces propositions pour qualifier votre saison, et pourquoi? Tu as le choix entre: « Dépression et des potes » (film français sorti en 2012), « La couleur de la victoire » (fin américain sorti en 2016), « Sueurs froides » (film américain sorti en 1958), « Qu’est ce qu’on a fait au bon dieu » (film français sorti en 2014), « Pour le pire et pour le meilleur » (film américain sorti en 1998), « La totale » (film français sorti en 1991).

Sans aucun doute « La totale« . Nous sommes passés tout près de finir invaincu cette saison. Mais je considère cette saison comme pleinement réussie, à tous les niveaux.

Quel titre choisirais-tu parmi ces propositions pour qualifier ton entraineur, et pourquoi? Tu as le choix entre: « The Greatest » (film américain sorti en 1977), « Le grand blond avec une chaussure noire » (film français sorti en 1972), « On aura tout vu » (film français sorti en 1976), « Un incroyable talent » (film anglais sorti en 2013), « Le gourou » (film américain de 1969).

Je choisis « Un incroyable talent« . Nous avons la chance d’avoir comme coach un des meilleurs joueurs de notre Province. Il connaît les ficelles du basket liégeois. Il n’est pas avare de conseils, tout en sachant maitriser un groupe de gars expérimentés. Il impose le respect, et c’est le plus important pour un coach selon moi.

 

 

 

 

Theux s’offre, sur le fil, le champion pour clore la saison

 

Pour le dernier match de la saison, Theux est allé chercher une victoire de prestige à Sprimont, champion en troisième provinciale.

 

Dans la série A de troisième provinciale, Sprimont n’avait connu la défaite qu’à une reprise et s’était déjà offert un titre de champion, totalement mérité. Mais pour la dernière rencontre de la saison, les Carriers ont mordu la poussière, 75 à 76, au terme d’une rencontre palpitante.

« Nous n’avons rien rien lâché durant quarante minutes et notre collectif nous a permis de l’emporter » se félicite Jason Dorjo, actif au sein de la P3 de Theux. « A la pause, nous gagnions de quelques points mais nous savions que Sprimont allait enclencher la seconde par la suite. »

Ce que Braconnier et compagnie ont effectivement fait. « A tel point que nous avons compté dix points de retard par moment » nous précise Jason. « Mais notre collectif et les mots tenus par le coach nous ont boosté jusqu’à la fin. Nous avons sorti de grosses défenses dans la dernière minute de cette partie et nous n’avons pas tremblé aux lancers-francs pour infliger aux Carriers leur première défaite à domicile. »

 

Le 4A termine… quatrième

 

Pour le dernier match de la saison, le 4A Aywaille s’est incliné, 73-57, à Spa, mais conserve sa quatrième place en deuxième provinciale B. Bilan.

 

Le vendredi, Tilff s’était incliné, à domicile, contre l’Etoile Jupille qui avait ainsi pu fêter son titre de champion sur les bords de l’Ourthe et devant une très large assistance. Un revers qui offrait la quatrième place aux troupes d’Alain Demarteau. En cas d’égalité, Tilff se serait substitué à Aywaille derrière le trio de tête grâce à ses deux victoires contre les Aqualiens.

Le déplacement de Godin et compagnie chez les Bobelins ne revêtait dès lors plus aucun enjeu. Sauf pour les locaux, toujours concernés par le maintien dans cette folle série. Un élément prépondérant pour expliquer la victoire des Thermaliens. « Les Spadois étaient très clairement motivés pour se sauver » reconnait Nicolas Letesson. « Plusieurs joueurs, absents à l’aller et qui jouaient avec la P1 juste après, étaient sur le terrain. Avec cet effectif, Spa est vraiment bon. »

 

 

Aywaille termine au pied du podium

 

Un dernier revers qui ne modifie donc pas le bilan de la saison écoulée, entre satisfaction et légère déception. « Cette saison fut mitigée » nous expliquait voici peu Yorick Godin. « Au niveau des résultats, nous n’avons pas su intégrer le Top 3, ce que nous espérions secrètement. Nous avons cruellement manqué de rotations et nous étions trop peu souvent dix aux entrainements. Nous nous sommes retrouvé à moult reprises à six ou sept aux matchs, et nous avons souffert physiquement. »

Mais dans une série dominée par trois véritables armadas, Aywaille peut se satisfaire de terminer au pied du podium. « Il ne nous aura pas manqué grand chose pour aller embêter les trois équipes de tête » reconnaissait Nicolas Letesson il y a trois semaines. « L’Etoile est une top équipe provinciale, la preuve avec sa victoire en Coupe. Sainte Walburge possède un noyau très complet avec des joueurs pouvant évoluer en Nationale et Bellaire est une formation complète et soudée depuis plusieurs années. Ces équipes méritent leur position et nous n’avons pas à rougir de finir juste derrière elles. »

 

Buffalo empoche une quinzième victoire

 

Pour clore la saison et fêter les « départs » de Christophe Renard et Kevin Neven vers l’équipe corpo du club, Buffalo Grâce-Hollogne s’offre une dernière victoire.

 

Une dernière victoire pour clore la saison, 71 à 65, contre la Vaillante Jupille et lors de laquelle tous les Buffalos ont apporté leur contribution. Durant les vingt-première minutes, les deux formations étaient au coude avant coude avant que les locaux ne plantent trois bombes pour regagner les vestiaires sur le score de 41 à 35.

La deuxième mi-temps était hachée par les coups de sifflet mais Grâce-Hollogne ne faiblissait pas et s’imposait, 71 à 65. Une quinzième victoire qui permet aux Buffalos de clore la saison sur une note positive et à la sixième place de cette série C de troisième provinciale.

Rappelons tout de même que Wéry et compagnie sont les seuls à avoir battu deux fois le champion, Grivegnée.

« Le rôle d’élu communal est semblable à celui de capitaine »

 

En ce jour de fête du travail, il était opportun d’aller à la rencontre de David Iliaens, shooteur à Esneux en TDM2 et candidat PS pour les communales à Seraing. Entretien avec un homme d’action et de convictions.

 

David, quel bilan dresses-tu de votre saison avec Esneux?

L’objectif sportif du début de saison, à savoir le maintien, est acquis. Nous avons réalisé un très bon premier tour, c’est après la trêve que les choses se sont compliquées. Au niveau humain, par contre, je tiens à souligner que la cohésion du groupe et l’ambiance qui en découlait ont toujours été remarquables.

Que vous a-t-il manqué pour pour figurer plus haut?

Au début de saison et lors de la préparation, nous étions toujours au complet. Ce ne fut pas le cas lors du deuxième tour pour diverses raisons : blessures , occupations professionnelles, etc. Ensuite, il nous a manqué plusieurs fois , me semble-t-il , suffisamment de sang-froid en fin de match et la capacité à rester concentrés pendant 40 minutes.

Continues-tu la saison prochaine ou pas? Pourquoi?

Pour la saison prochaine, je reste affilié à Esneux et confirme mon engagement politique sur ma ville. Il sera compliqué de concilier celui-ci à une saison en D3 et à ma vie familiale, aussi évoluerai-je en deuxième provinciale, toujours chez les Dragons.

 

 

« Affilié au PS depuis mes seize ans »

 

Tu évoques ton engagement politique. De quand date-t-il?

Depuis mes seize ans, soit en 2002, je suis affilié au Parti Socialiste et, voici quelques années déjà, j’ai été élu au comité pour être un des représentants de la section locale de Jemeppe à Seraing. C’est notamment grâce au soutien de ma section que je me retrouve à la septième place sur la liste communale de Seraing.

Que retrouves-tu dans les valeurs de gauche que tu estimes bénéfiques à l’individu et à la société?

La gauche représente pour moi la juste mesure entre les valeurs de solidarité et de garantie du droit des travailleurs. Les acquis sociaux amenant à une classe moyenne sont le fruit du travail de nos élus en réponse au vécu du citoyen. Nous l’oublions parfois.

Pourquoi avoir pris la décision de te présenter aux communales à Seraing?

Personnellement, pour tous ceux qui me connaissent, j’ai la capacité de prendre la parole et d’exprimer un point de vue argumenté. J’ai pu l’exercer au niveau de mes études, de ma situation professionnelle – je suis éducateur spécialisé -, du sport et le faire au service de la population de ma ville serait une mission passionnante. Qui plus est, la naissance de ma fille et la prise de conscience que cela implique ont été deux arguments supplémentaires à mon investissement.

 

 

« Seraing est en pleine transformation urbaine »

 

Comprends-tu la méfiance de la population envers la classe politique?

Oui, je la comprends mais c’est blessant pour tous les travailleurs de l’ombre respectant leurs valeurs. Il est souvent plus facile de se focaliser sur la négativité et la méfiance plutôt que de reconnaître la valeur de se mettre au travail et d’endosser une responsabilité.

Que souhaites-tu améliorer dans ta commune? Quels sont tes chevaux de bataille?

Avant tout, promouvoir une écoute active de la population dans une ville de Seraing en pleine transformation urbaine . Agir, planifier et proposer en fonction de cette écoute .Être moi-même, être proche du citoyen et défendre ces valeurs de gauche sont des points essentiels.

Quel est, selon toi, le rôle d’un élu communal?

Pour moi, être élu au sein de sa commune est semblable au rôle de capitaine d’une équipe sportive. J’en ai côtoyé et ai pu l’être à plusieurs reprises. Il faut être reconnu avant tout par les joueurs et concilier les vues de chacun dans un projet collectif. En conclusion, le capitaine est le médiateur entre l’équipe et le staff. L’élu communal est, quant à lui, le lien entre les citoyens et la ville.

Liebens et Longo reviennent à Tilff

 

Tilff enregistre deux arrivées pour l’année prochaine. Deux visages qui ne sont pas inconnus sur les rives de l’Ourthe puisqu’il s’agit de Simon Liebens et de Jeremy Longo, deux joueurs à avoir déjà porté la chasuble bleutée.

 

Actuellement à Hannut en première provinciale, Simon Liebens a opté pour un retour à Tilff. « Simon rejoint l’équipe P2 qui sera coachée par Patrick Maquinay » nous confirme Quentin Pincemail.

Ce n’est pas le seul retour au bercail puisque Tilff enregistre la venue de Jérémy Longo. « Il était avec nous en P1 la saison dernière et rejoint lui aussi notre P2 » continue Quentin qui conclut, malicieux: « On ne quitte jamais longtemps Tilff. »

« J’aurais préféré partir sur des Playoffs »

 

Samedi, un parfum de nostalgie flottait au Hall du Paire pour le derby entre Pepinster et Liège Basket. Les temps changent, il s’agissait d’une rencontre de première…régionale, remportée 82 à 92 par les Liégeois. Thibaut Marien revient sur cette soirée.

 

Thibaut, une belle victoire pour finir la saison, content de partir en beauté?

J’aurais préféré partir sur des Playoffs mais, malheureusement, nous n’avons pas su les accrocher.

Qu’est ce qui vous a permis de l’emporter à pepinster?

Nous avons été particulièrement adroit à distance et chaque élément du groupe a mis la main à la pâte pour nous permettre de nous imposer.

Exceptionnellement, cette rencontre se déroulait au Hall du Paire. Quelles furent tes impressions?

Vu du terrain, le Hall du Paire semblait vide. Toutefois, c’était probablement car tous les spectateurs étaient éparpillés.

 

En bonus, le résumé vidéo de la rencontre par Vedia: ici.

 

« Ce ne fut pas facile physiquement »

 

Pour la dernière de la saison, SFX s’est incliné 73 à 62 à Waterloo. Frappés par les blessures, il était grand temps que la saison se termine pour les Collégiens.

 

Une défaite pour clore une saison qui restera, quoi qu’il arrive, particulièrement positive pour SFX. « Ce fut une partie compliquée face à une équipe de Waterloo hyper motivée pour le dernier match de Manzanza » nous explique Hugo Maréchal. « De plus, il s’agit d’une formation ultra-physique alors que de notre côté, nous avions parfois cinq ailiers sur le terrain. C’était donc assez ardu physiquement, surtout avec le manque de rotations. »

C’est que comme d’autres équipes -coucou Tilff- SFX souffre des absences. « Nous terminons la saison avec trois blessés,un joueur qui a arrêté depuis quelques semaines et plus de pivots » nous précise Hugo. « Compte-tenu de ces paramètres, notre non-participation aux Playoffs est peut-être un mal pour un bien. »

« Match parfait pour finir en beauté »

 

Pour cette dernière rencontre de la saison, Theux s’est offert une superbe victoire sur le parquet d’Atlas Jupille.

 

« C’est une très belle victoire pour terminer, nous ne pouvions pas espérer mieux pour finir en beauté » savoure Laurent Caubergh. « Il nous manquait certes quelques joueurs, mais notre collectif a pris le dessus, comme souvent cette saison. »

Une victoire qui s’est dessinée des les premiers échanges. « Nous avons parfaitement démarré la partie » souligne l’étudiant en kinésithérapie. « Nous réalisons une magnifique prestation défensive pour limiter à la perfection les shooteurs adverses, tout en posant nos attaques pour trouver l’homme ouvert. »

De quoi faire la course en tête. « Romain Klassen nous a sorti le grand jeu dans le troisième quart-temps pour garder nos opposants à distance. Il était « on fire » comme on dit dans le jargon » continue Laurent. « Et nous avons converti nos lancers-francs au bon moment pour éteindre tout espoir adverse. » Et s’imposer 71-81.