« Prêt à en découdre pour mes premiers Playoffs »

 

Longtemps à la lutte pour le titre, Haut-Pré a dû baisser pavillon et laisser Neuville être sacré champion. Si une petite déception était bien légitime dans les rangs liégeois, ceux-ci sont désormais impatients d’en découdre, comme l’explique Stéphane Grandry à Liège & Basketball.

 

Stéphane, comment avez-vous réagi au titre de Neuville?

Il y a juste eu un peu de déception lorsque nous avons appris que Neuville était sacré champion. Mais, dès la fin de notre match contre la Vaillante, nous faisions déjà la fête.

Avec quelle mentalité abordez-vous ces Playoffs?

L’objectif de la saison était de nous qualifier pour ces Playoffs. Tout ce qui vient désormais n’est que du bonus et nous comptons prendre un maximum de plaisir.

Satisfaits de tomber sur Ensival ou bien auriez-vous préféré une autre équipe?

Nous n’avions pas de préférence. Nous sommes capables de battre tout le monde dans ces Playoffs.

Que devrez-vous faire pour l’emporter ce soir et, plus globalement, dans cette série?

Il va falloir jouer de façon appliquée et concentrée mais je ne doute pas que la team sera ultra-motivée au vu de l’ambiance qu’il y aura dans les salles. La moitié de l’équipe s’est d’ailleurs retrouvée hier à Belleflamme et nous avons ainsi pu prendre la température des Playoffs contre des Verviétois.

Des Playoffs qui sont une découverte pour toi…

Oui, ce seront mes premiers Playoffs. Je n’ai pas su les disputer il y a deux ans, je suis donc prêt, comme le reste de l’équipe, à en découdre.

 

.

Aubel-Saint Louis: preview

 

Ce jeudi soir, Saint Louis se rendra dans le Green Temple pour la première manche des demi-finales de Playoffs de première provinciale. Une véritable opposition de style en perspective. Preview.

 

Aubel, deuxième meilleure défense de la série reçoit Saint Louis, deuxième meilleure attaque. « C’est une vrai opposition de style » reconnait Jonathan Hertay. « Si nous parvenons à limiter notre adversaire à 60-65 points marqués, une partie du job sera déjà faite. »

Pour s’imposer, Aubel veut contrôler les échanges. « Nous ne devons pas laisser les Collégiens courir et donc gérer le tempo du match » prévient Tim Palotai. « Il faudra que nous soyons vigilants sur le repli défensif et bien gérer les individualités adverses tout en empêchant Saint Louis de s’enflammer à distance. Actuellement, notre défense et notre solidarité sont bonnes, il faudra aussi le montrer devant. »

 

 

La fatigue, un élément clé

 

Un autre facteur pourrait entrer en ligne de compte: la fatigue. En effet, plusieurs collégiens jouent sur les deux tableaux, avec la P1 et la R2, qui vient d’infliger une rouste à Maffle. « Il est vrai qu’enchainer deux matchs d’affilée est très difficile, surtout deux de Playoffs » reconnait Clément Matisse, directement concerné. « Je pense que le coach saura gérer le temps de jeu de chacun pour que nous ne soyons pas trop fatigués. »

En déplacement, Saint Louis sait que la tâche ne sera pas aisé. « Pour gagner à Aubel, il faudra être très soudés, surtout face à une public qui risque de mettre le feu » conclut Clément.

 

Entre la force de frappe offensive des visiteurs et la capacité à poser les barbelés des locaux, c’est à une passionnante rencontre qu’assisteront très probablement les nombreux spectateurs qui feront le déplacement.

« Nous sommes capables de battre tout le monde »

 

Première manche des Playoffs de première provinciale ce jeudi et déplacement au Haut-Pré pour Ensival. Jacques Wieckowski préface cette série et cette rencontre.

 

Jacques, vous jouez Haut-Pré ce soir, pensez-vous pouvoir faire tomber cette équipe à qui le titre a échappé de très peu?

Bien sûr, nous y croyons. Cela ne vaudrait même pas la peine de se déplacer dans le cas contraire. Nous sommes capables de battre tout le monde mais il faudra faire preuve d’une concentration maximale, du début à la fin de la partie.

Que devrez-vous faire pour l’emporter?

Etre concentrés dès les premières secondes, surtout défensivement car le danger peut venir de partout chez nos adversaires. Il faudra, bien évidemment, contenir au maximum les frères Grandry, sans oublier les autres joueurs de l’effectif.

Plus globalement, quelles seront les clés de cette série?

Outre les facteurs que je viens d’énoncer, la fatigue risque de jouer un rôle prépondérant. Haut-Pré joue à huit et nous à dix ou onze. A nous d’imposer un rythme soutenu pour les épuiser au maximum. Cela ne paiera peut-être pas au match aller mais bien au retour vu l’enchainement des rencontres.

Comptez-vous des blessés dans votre effectif?

Non, normalement nous devrions être au complet ce soir.

 

« Les Playoffs sont une fête du basket »

 

Aubel a terminé la saison sur une courte victoire face à Pepinster, s’offrant du même coup une place sur le podium de première provinciale et l’avantage du terrain pour le premier tour des Playoffs. Des Playoffs qui débutent ce jeudi pour les Herbagers avec la réception de Saint Louis. Pour Liège & Basketball, Jonathan Hertay analyse cette série et préface la rencontre de ce soir

 

Jonathan, êtes-vous satisfaits de rencontrer Saint Louis au premier tour?

L’adversaire ne compte pas vraiment car nous savons que nous sommes capables de battre toutes les équipes jouant les Playoffs car nous l’avons fait durant la première moitié de saison. A contrario, nous sommes également capables de perdre. L’objectif étant d’aller le plus loin possible en Playoffs, il faudra vaincre tous ceux qui se présenteront. Par contre, nous sommes satisfaits d’avoir obtenu l’avantage du terrain. C’est une belle reconnaissance pour le club, qui est royal depuis cette année, et qui abat un boulot de dingue. L’opportunité d’offrir au club, aux bénévoles, au comité et aux supporters une éventuelle « belle » à la maison, c’est génial, même si nous espérons ne pas devoir en arriver là. Les Playoffs sont aussi, et surtout, une fête du basket et la récompense d’une saison pour tous les acteurs d’un matricule. Sans oublier qu’évoluer à domicile représente un avantage certain.

Quelles sont les clés de la série?

Les Collégiens sont forts en attaque, avec une facilité déconcertante pour scorer. Ils pratiquent un jeu rapide et en première intention. Pour moi, les clés de la série sont avant tout défensives. Si nous parvenons à limiter notre adversaire à 60-65 points marqués, une partie du job sera déjà faite. L’autre facteur sera la régularité pendant quatre-vingt minutes. Nous savons que des Playoffs se gagnent à chaque attaque jouée. Tous les paniers seront difficiles à inscrire. L’équipe qui parviendra à éviter les temps creux, lors des rencontres de cette série, l’emportera.

Que devrez-vous faire pour l’emporter ce soir?

Ce soir, tous les éléments d’une belle rencontre sont réunis. La TV locale fait le déplacement, nous sommes à un partout dans nos confrontations directes avec Saint Louis durant la phase classique et il s’agit de d’une vraie opposition de style. Surtout, il existe une furieuse envie, de part et d’autre, de livrer un bon match de basket. Nous nous devons de pratiquer le jeu qui nous a permis de remporter nos deux dernières rencontres. Nous devrons être prêts à mourir pour un ballon, à faire l’effort supplémentaire pour nos coéquipiers mais, surtout, à prendre du plaisir et en donner à tous ceux qui viendront ce soir. Nous espérons une belle propagande pour le basket.

 

Alleur réussit son entrée en matière

 

Entrée en matière réussie pour Alleur qui a complètement asphyxié Ganshoren pour s’offrir une très large victoire, 81 à 46. 

 

Lors de la saison régulière, Alleur avait, par deux fois, vaincu Ganshoren. Mais, jamais de plus de dix points. Or, ce mercredi soir, c’est une véritable démonstration qu’ont offert les All Blacks face à une formation qui ne s’était inclinée qu’à six reprises durant la phase classique.

Les filles de Jean-François Hanesse débutaient la partie sur les chapeaux de roues et faisaient preuve d’une remarquable intransigeance en défense. A la pause, la messe était dite: 39 à 16.

Si les échanges étaient un peu plus équilibré par la suite, Alleur continuait de dominer son sujet et s’imposait largement, 81 à 46, prenant une très sérieuse option sur la qualification.

 

« Une nouvelle défaite est impensable pour nous! »

 

Auteur de neuf point et artisan du retour des siens à Belleflamme, Maxime Halkin revient sur cette -courte- défaite pépine et sur un game 2 qui s’annonce explosif.

 

Maxime, qu’est ce qui a fait basculer le match en faveur de Belleflamme?

Ce n’est pas un moment précis qui a fait basculer cette rencontre. Même si nous avons très mal commencé la partie, Belleflamme nous a dominé au rebond durant quarante minutes. Nous avons laissé trop de deuxièmes chances. C’est cela, selon moi, qui nous a vraiment fait perdre ce derby.

Ce court revers vous conforte-t-il dans l’idée que vous pouvez éliminer Belleflamme des Playoffs?

Nous savions très bien, avant ce match, que nous sommes capables d’éliminer cette équipe de Belleflamme des Playoffs. Mais c’est vrai que ce match nous motive davantage pour la rencontre à venir.  Une nouvelle défaite est juste impensable pour nous et nous allons mourir sur le terrain pour décrocher la victoire à domicile!

« Nous avons su laisser passer l’orage »

 

Dans la première manche des demi-finales de première régionale, Belleflamme s’est imposé d’une courte tête, 61 à 60.

 

Scénario devenu classique à Belleflamme avec une entame de match en boulet de canon et un adversaire qui grappille son retard petit à petit. « Nous avons rapidement pris l’avance et fait la course en tête toute la partie, mais sans jamais vraiment creuser l’écart » nous explique Damien Aussems, meilleur marqueur des Verts avec 17 points. « Sur quelques actions, les Pépins se sont vites rapprochés et nous avons perdu notre basket. Mais, comme souvent, nous nous sommes serrés les coudes et sommes parvenus à émerger au final, malgré la possibilité pour Neskens de forcer la prolongation sur un lancer. »

Pour Belleflamme, l’essentiel est donc sauf, même si ce ne fut pas à un récital qu’on pu assister les spectateurs présents. « Dans une partie marquée par beaucoup de déchets, les moins mauvais l’ont emporté » reconnait Maxime Clavier. « Nous avons bien géré la rencontre et sommes restés solidaires. » Suffisamment pour s’imposer, 61 à 60. « Notre capacité à chaque fois laisser passer l’orage nous a permis d’émerger sur fil » analyse Damien Aussems.

 

 

Un match retour qui promet!

 

Du côté visiteur, l’impression d’avoir raté une occasion en or était bien présente. « C’est toujours râlant de perdre de si peu mais nous savons que nous pouvons mieux faire » regrette Florian Etienne, l’assistant de Pascal Mossay. « Notre entame de match, où nous avons encaissé un douze à zéro, a plombé nos chances et nous a obligé à courir après le score toute la partie. »

Un début de match manqué que pointe également Nicolas Rossinfosse. « C’est toute la première mi-temps, dans son ensemble, qui fut mauvaise » concède la « torche humaine » pépine. « A contrario, nous avons livré une superbe deuxième période avec plus d’envie et d’application. La pièce est tombée du mauvais côté, à cause de nos débuts poussifs. »

Une victoire locale par le plus petit score qui promet une belle bataille, dimanche, pour la deuxième manche à Pepinster. « Ce sera un tout autre match et nous serons attendus » prévient Maxime Clavier. Avec une motivation redoublée chez les Pépins. « Nous savions très bien, avant cette rencontre, que nous sommes capables d’éliminer cette équipe de Belleflamme des Playoffs. Mais c’est vrai que ce match nous motive davantage pour la rencontre à venir » nous confirme Maxime Halkin. « Une nouvelle défaite est juste impensable pour nous et nous allons mourir sur le terrain pour décrocher la victoire à domicile! »

 

Comme prévu,  cette série tient toute ses promesses et rendez-vous est donné dimanche pour une rencontre à très haute intensité.

« Fiers de cette victoire »

 

Dans la première manche des demi-finales de Playoffs de deuxième régionale, Saint Louis a plus qu’assumé son statut de favori. C’est une véritable correction qu’ont infligé les Collégiens à leur adversaire pour s’imposer 94 à 54.

 

« Nous étions prêts dans nos têtes et dans nos jambes » nous explique Clément Matisse. « Nous sommes restés efficaces défensivement et offensivement, ce qui nous a permis de creuser rapidement l’écart. » A tel point qu’à la pause, les locaux menaient déjà 55 à 21. « Nous avons pris l’ascendant dans le deuxième quart-temps » nous précise Tom Ventat. « Nos opposants ont fait jeu égal pendant huit minutes mais dès qu’ils ont baissé un rien d’intensité, nous en avons profité et cela a payé. »

La deuxième période était plus équilibrée mais les Collégiens restaient tout de même dominateur pour s’offrir un très large victoire, 94 à 54. « Avec toute l’équipe et le coach nous sommes très fiers de cette victoire et de la manière avec laquelle nous sommes allés la chercher » conclut Clément Matisse.

 

 

Sur et devant le parquet

Les Carnets du basketteur

 

En près de quarante ans de carrière, Michel Christiane a accumulé une kyrielle de souvenirs et d’anecdotes. De Fond-de-Forêt à Barcelone. Régulièrement, pour Liège & Basketball, il vous proposera un billet dont le seul but sera de vous faire sourire et de permettre aux plus jeunes de découvrir « le basket du siècle dernier »…

 

D’un naturel prudent, j’ai toujours – ou presque – tenté d’éviter de mettre de l’huile sur le feu. Ce qui ne signifie pas que je me suis sans cesse interdit d’émettre une opinion quand je le jugeais nécessaire. D’où la réaction de certains interlocuteurs n’hésitant pas à me menacer de me trainer devant les tribunaux. Pas toujours à bon escient comme vous le constaterez, surtout, au travers du troisième exemple. Quant au premier d’entre eux, il m’a laissé tout simplement pantois…

On est à la fin des années 90 et le Turkania Faymonville évolue en 1ère Provinciale de football. Lors d’une rencontre à domicile, l’entraineur du coin se fait renvoyer au vestiaire pour deux cartes jaunes pour rouspétances répétées. Comme c’est de règle, je signale ce fait de match dans le « technique » précédant le compte-rendu. Fort sans doute de son expérience de permanent syndical, il me contacte dès le lundi matin pour me signaler que j’aurais mieux fait de ne pas évoquer son exclusion car elle nuit à son image de marque et qu’il n’en restera sans doute pas là. Ce n’était pas la « lutte finale », mais on n’en était pas loin…

C’est sans conteste le 11 novembre 1998 que Pepinster subissait la plus grande humiliation de son histoire. A l’Armistice de cette année-là, la D1 hoëgnarde rend visite à la modeste D4 de Neufchâteau, dans le cadre de la Coupe de Belgique. Et les Verviétois y sont ridicules du début à la fin avec, pour conséquence honteuse, une élimination sans gloire sur le score de 88 à 78. Il faut savoir qu’à ce moment, les locataires du Paire sont drivés par un « expert » ayant déjà entamé une saison comme assistant de l’assistant-coach. Voilà qui situe mieux le niveau de compétence. A l’issue de cette parodie, j’ai le malheur – certains diront la lucidité – d’écrire : « Bref, un sous-fifre ». Pas vite gêné, il exprime aussitôt sa volonté de me poursuivre en diffamation. Afin de défendre mes intérêts, j’appelle Jean-Luc Flagothier qui m’indique qu’il est… l’avocat du plaignant. Mais, grâce aux dons de médiateur de l’Esneutois, le litige s’est vite dissipé. Pour info, notre homme avait été incité à entreprendre une telle démarche sur les conseils du… correspondant d’un journal concurrent. Suivez mon regard…

Le 29 novembre 2011, la Province de Liège organise une conférence-débat ayant pour thème le dopage. Plusieurs orateurs sont présents dont un (trop) célèbre animateur de télévision qui n’hésite pas à laisser sous-entendre que des Anderlechtois « planaient » littéralement pendant une rencontre européenne. A peine mon article sorti dans la DH que Me Misson est au bout du fil. On se connait pour avoir été en contact durant la fameuse « affaire Bosman ». En substance, il me déclare « M. Christiane, je suis bien embêté mais X m’a chargé d’introduire une plainte à votre encontre car vous auriez retranscrit des propos qu’il prétend n’avoir jamais tenus. » Après un moment de réflexion et craignant de nouveaux orages de la vie, il me revient un détail d’une importance capitale : « Maître, je me souviens maintenant que l’intégralité de cette conférence a été filmée. Il suffit dès lors de compulser l’enregistrement et l’on verra qui a tort et qui a raison. » Faut-il préciser que celui qui s’affirme ex-international militaire de basket ( ?) est subitement devenu muet comme une carpe ? Amusant : le « caméraman » n’était autre que celui que je considère comme notre meilleur arbitre belge de foot : l’Ouffetois, Jonathan Lardot.

 

Michel CHRISTIANE

Aubel veut protéger son Green Temple

 

Ce jeudi, Aubel recevra Saint Louis pour la première manche des demi-finales de Playoffs. Un évènement qu’attendent impatiemment les Herbagers, qui n’ont pas lésiné sur les moyens pour marquer le coup.

 

Un premier match de Playoffs qui s’annonce palpitant entre la deuxième meilleure défense du championnat et la deuxième meilleure attaque. Une opposition de style qui promet d’être savoureuse et une farouche envie des locaux de profiter de l’avantage du terrain. Une rencontre où le spectacle sera sur le terrain, mais aussi en tribune. « Nous avons commandé septante t-shirts aux couleurs du club pour recevoir les Collégiens. Ceux-ci ont été réalisés par Gerald Henkin de Give me five » nous annonce Xavier Hubert. « Vedia (ndlr: le nouveau nom de Télévesdre) diffusera la partie, avec Alain Denoel aux commentaires. »

Une bien belle manière de marquer le coup pour cette première manche qu’Aubel entend prendre à bras le corps. « Nous regrettons juste l’absence de Gerarts, réquisitionné par son boulot » nous explique Xavier. Pas de quoi faire peur aux Verts qui ont du jongler avec de nombreuses absences durant tout le deuxième tour et qui bénéficieront du retour de Benjamin Deflandre, excellent dimanche dernier contre Pepinster.

A noter que Bertrand Beckers quittera Aubel au terme de la saison pour rejoindre Ensival.