« Nous sommes prêts! »

 

Ce dimanche, Belleflamme se rend à Pepinster pour un match qui s’annonce chaud bouillant.

 

« Nous sommes prêts pour ce match et nous nous savons attendus » nous confie Johnson Matumuini dont le genou va bien. Dans la salle pépine, et après un premier affrontement particulièrement serré et tendu, Belleflamme devra être solide pour aller chercher la victoire. « Nous devrons jouer en équipe et donner bien plus que 100% pour remporter cette rencontre » annonce le bondissant Haricot

 

« Le contrôle du rebond sera la clé »

 

Ce dimanche, c’est quitte ou double pour Pepinster. Défaits par le plus petit écart à Belleflamme, les Pépins veulent prendre leur revanche ce dimanche pour croire encore à la qualification pour la finale des Playoffs de première régionale. Liège & Basketball a discuté avec Kevin Snakers. Entretien.

 

Kevin, que penses-tu de votre défaite de mercredi à Belleflamme?

Bien évidemment, ce revers nous reste en travers de la gorge. Malgré que nous n’ayons pas franchement bien joué, nous avions quand même les moyens et les ballons pour créer le hold-up parfait. C’est vraiment énervant de voir qu’avec une si mauvaise prestation, nous sommes passés aussi près de la victoire.

Quels enseignements tires-tu du match de mercredi?

Nous avons été bien trop gentils avec nos adversaires et nous les avons laissés jouer à leur rythme, sans en vouloir plus que ça. Nous avons été mangés au rebonds, alors que nous savons pertinemment que c’est le point fort des Haricots et notre point faible. De plus, nous n’avons pas réussi à respecter les consignes du coach. En deuxième période, nous les avons appliquées et, forcément, nous avons réduit l’écart avant de tomber un poil trop court.

As-tu eu l’impression que l’avantage du terrain a bénéficié à Belleflamme?

Absolument! Surtout, et j’insiste là-dessus, à Belleflamme. Tout le monde dans la province sait que les Verts sont très difficiles à battre dans leur salle. Mais cela n’est pas impossible pour autant, nous y étions parvenus lors du match d’ouverture de la saison.

Que devez-vous améliorer pour vous imposer ce dimanche?

Ce sera un tout autre match! Tout d’abord parce que nous évoluerons à domicile, portés par notre public. Nous devrons simplement jouer notre jeu et ne pas tomber dans le piège tendu par notre adversaire. Il faut que nous imposions notre rythme et ne pas nous laisser endormir par celui de Belleflamme. Il faudra batailler plus dur en défense, mais, surtout, au rebond. J’estime d’ailleurs que le contrôle du rebond sera la clé de cette rencontre et qu’en dominant celui-ci et en développant notre basket, nous pouvons arracher un game 3.

« Retrouver notre identité »

 

Jeudi, Aubel s’est incliné dans les dernières secondes dans son Green Temple. En déplacement à Saint Louis ce dimanche, les Herbagers veulent retrouver leur identité et forcer la « belle ».

 

« Nous avons déjà gagné des matchs comme ça » rappelle Martin Lambot. « Malheureusement, cette fois-ci, la balle n’est pas tombée de notre côté et félicitation au super gamin de Saint Louis. »

Un revers que les Aubelois ont dû rapidement oublier en vu du match déjà décisif de ce dimanche. « On gagne ensemble, on perd ensemble » précise l’ailier des Verts. « Nous devons désormais retrouver notre identité! Nous devons débarquer au Collège le couteau entre les dents et jouer dur des deux côtés du terrain. »

C’est sand doute à un superbe spectacle dominical qu’auront droit les spectateurs qui feront le déplacement à Saint Louis, pour une vraie rencontre de Playoffs.

« Nous croyons à la montée »

 

Ce dimanche, Sainte Walburge sera opposé à Welkenraedt dans un test-match  avec comme enjeu une possible montée en première provinciale. 

 

« Nous croyons à cette éventuelle montée et nous nous préparons pour remporter cette rencontre » prévien Haytam Baeri. Pour cela, il faudra vaincre la solide équipe de Welkenraedt. « Notre adversaire possède un effectif assez complet avec, notamment, deux gros scoreurs sur les ailes et un pivot imposant par sa taille. Nous devrons les arrêter pour revendiquer la victoire » analyse le meneur des Sang et Marine. « Mais ce sera à nos opposants de nous empêcher de scorer plus de points qu’eux. Nous pouvons encaisser cent points sur un match, si nous en mettons cent-et-un, nous gagnons! »

 

« J’espère que notre P3 deviendra une P2 »

 

Ce samedi, à Belleflamme, la P3 dames de Ninane entamera son tour final avec un premier duel contre Blegny. 

 

Le tour final des deuxièmes en troisième provinciale dames mettra aux prises trois formations, Blegny, Fexhe et Ninane. Chacune des ces trois équipes disputera deux rencontres et les deux meilleures team de ce mini-tournoi gagneront le droit de rejoindre l’échelon supérieur pour la prochaine saison.

Une réelle volonté pour Terence Gabriel, l’entraineur des Calidifontaines. « J’espère qu’à l’issue de ce tour final, notre P3 deviendra une P2 » nous confiait récemment Terence.

Et Ninane sera à pied d’oeuvre dès ce samedi, dans la salle de Belleflamme pour y défier Blegny. Les deux formations possèdent le même nombre de revers enregistrés durant la phase classique du championnat: 3. Mais Gusso et ses coéquipières ont disputé deux matchs de plus.

Après avoir loupé de peu la montée, lors d’une rencontre disputée dans une folle ambiance, contre Cheratte, les soeurs Dubois et leurs copines auront à coeur de s’imposer cet après-midi pour se rapprocher encore un peu plus d’une deuxième provinciale qui leur tend les bras.

 

« Il règne une certaine excitation dans l’équipe »

 

Dans quelques heures, Harimalia disputera son premier match du tour final de troisième provinciale face à Saint Vith. L’occasion pour Kevin Lesoinne de retrouver la salle de Blegny qu’il connait bien.

 

Kevin, comment avez-vous préparé la rencontre de samedi?

Avec des entrainements classiques. Nous essayons d’être présents au maximum même si la saison commence à être longue et que chacun à ses petits pépins physiques.

C’est aussi ton cas…

Oui, j’ai une fissure du tendon rotulien. Il faut donc trouver le juste équilibre entre se soigner correctement et rester dans le rythme.

As-tu déjà eu l’occasion de participer à un tour final?

Non, et peu d’entre-nous au sein de l’équipe ont déjà connu cela. Il règne donc une certaine excitation même si nous aurions préféré être champions au terme de la saison régulière et offrir ainsi un dernier sacre à notre « capi ». Mais bon, rien n’est encore fini! D’ailleurs, j’adresse toutes mes félicitations aux gars d’Atlas pour leur titre, et peut-être à l’année prochaine.

 

 

« Content de rejouer à Blegny »

 

A titre personnel, le lieu de ce tour final n’est pas anodin pour toi…

Tout à fait. Rejouer à Blegny, où j’ai évolué durant quelques années, va me rappeler de bons souvenirs.

 Face à Saint Vith, que devrez-vous faire pour l’emporter?

En premier lieu, imprimer notre jeu. Chaque fois que nous essayons de jouer au même rythme que l’adversaire, nous nous perdons dans nos schémas tactiques, aussi bien en attaque qu’en défense. Parfois ça passe, parfois ça casse. Nous devons donc essentiellement nous concentrer sur notre jeu, le pratiquer au mieux et respecter les consignes du coach.

A quel genre de partie t’attends-tu? 

Je ne connais pas bien notre adversaire,  hormis l’un ou l’autre joueurs contre qui j’ai joué il y a déjà trois-quatre ans, mais j’aurais tendance à dire à un match assez physique. A nous de l’être, dans le bon sens, et je me répète mais c’est essentiel, de développer notre basket!

« Retrouver notre jeu collectif »

 

Dans la première manche des demi-finales de Playoffs de première provinciale, Ensival a créé la surprise en allant s’imposer au Haut-Pré. Ce soir, les Liégeois se rendent à Verviers pour prendre leur revanche et décrocher la « belle ». Liège & Basketball fait le point avec David Bernard.

 

David, qu’est ce qui n’a pas fonctionné pour vous jeudi?

Avant la rencontre, nous savions que cela allait être difficile. Nous étions en effectif réduit. Bastien Efferz était malade, notre pivot Francis était absent et, moi-même, je reviens de presque deux mois d’absence. Nous y avons cru pendant trente minutes mais nous avons craqué physiquement en fin de match, surtout quand nous sommes passés en défense individuelle. Nos adverses, eux, étaient toujours frais dans le money-time grâce à leurs rotations.

Comment le groupe a-t-il réagi à ce revers?

Cette défaite fut difficile à encaisser mais nous sommes restés soudés. Nous avons eu une discussion et nous sommes prêts pour ce soir.

Que devrez-vous faire pour vous imposer à Ensival?

Nous devons retrouver le jeu collectif que nous avons proposé tout au long de la saison. Et, surtout, jouer pendant quarante minutes et ne pas connaitre de baisse de régime. Malheureusement, Gaetan Sangiorgio s’est blessé à la cheville lors du match, jeudi. Nous espérons toutefois qu’il sera à 100% ce soir.

 

« L’ambiance risque d’être chaude »

 

Large vainqueur de Maffle lors du game 1 des demi-finales de deuxième régionale, Saint Louis se rend se samedi dans le Namurois avec la ferme intention de conclure, comme nous le confirme Romain Hamaide.

 

« Il est certain que nous abordons ce déplacement avec l’envie de gagner » nous confirme Romain Hamaide. « Nous allons tout faire, ce soir, pour nous qualifier pour la finale, même si nous savons que cela ne sera pas facile. »

Les Collégiens veulent éviter de tomber dans l’euphorie suite à leur première confrontation à sens-unique. « Notre large victoire de mercredi donnera certainement une grosse envie à Maffle de prendre sa revanche et nos adversaires auront le couteau entre les dents » continue Romain. « Nous savons également que les supporters namurois seront beaucoup plus présents ce soir. L’ambiance risque d’être chaude! »

Néanmoins, Saint Louis possède les qualités pour valider dès ce soir sa place en finale. « Nous devrons réaliser la même prestation qu’à l’aller » avance le jeune Collégiens. « C’est-à-dire mettre une grosse intensité défensive et que tous les joueurs qui sortent du banc se donnent à 200%. » Et de conclure: « Nous espérons une franche réussite de nos shoots à distance, ce qui nous aiderait fortement pour que tout se passe bien. »

 

« J’habitais dans le club, je dormais entre les ballons »

 

Arnaud Lardinois sera l’entraineur d’Aubel la saison prochaine. Un retour aux sources pour Arnaud, aubelois pur jus et ravi de revenir dans son club de coeur. Entretien.

 

Arnaud, heureux d’hériter du poster d’entraineur d’Aubel?

Bien entendu. En tant qu’entraineur, nous sommes des nomades, c’est bien différent d’une vie de joueur, où l’on peut rester toute sa carrière dans le même club.

Ce qui fut d’ailleurs ton cas, à Aubel…

Oui, j’habitais dans le club, je dormais entre les ballons (rires). Plus sérieusement, comme joueur, et avec mes équipiers de l’époque, nous étions partis de « rien ». Nous étions des joueurs de P3 et avons amené le club en P1, avec plusieurs saisons où nous avions failli monter. Chaque année, j’étais contacté pour aller jouer ailleurs mais je refusais car, comme le disait notre Président de l’époque, c’est impossible de faire évoluer un club si les meilleurs éléments s’en vont à chaque intersaison.

Ce retour à Aubel doit donc te faire doublement plaisir?

Tout à fait. C’est un peu comme revenir à la maison après un long voyage. C’est un retour à la base et une belle opportunité de rendre à mon club tout ce qu’il a pu me donner durant toutes ces année. Prendre en main l’équipe fanion de mon club de coeur, c’est très enthousiasmant et cela induit une implication profonde. Devenir l’entraineur d’Aubel revêt une dimension toute particulière au niveau humain et c’est très gai.

Cela s’est-il fait rapidement?

Cette saison, je donnais un coup de main à Régis Pesser avec les cadettes d’Aubel. Lorsque Chris (ndlr: Hougardy) a présenté sa démission, j’ai eu un rendez-vous avec le Président dans la semaine qui suivait. Très logiquement, le club devait voir d’autres candidats et décider collégialement. Après dix jours de réflexion, j’ai obtenu l’aval du comité.

 

 

« Cette année, j’étais une sorte de consultant basket »

 

C’est aussi un retour sur le terrain pour toi?

Oui, ces deux dernières années, le basket était devenu secondaire. Je rénovais ma maison et je suis devenu papa. Le temps n’est pas extensible. Je tiens d’ailleurs à dire un tout grand merci à Quentin Pincemail. C’est lui qui m’a tenu en contact  avec le basket car il ne voulait pas que j’abandonne. Il m’a fait venir à Tilff pour des entrainements spécifiques, notamment. En fait, cette année, j’ai été, en quelque sorte, « consultant basket ». Et c’était très gai.

Etre l’entraîneur d’Aubel est, finalement, assez logique tant tu es un Herbager pur jus…

Je pense qu’il y avait la volonté du club que cela soit quelqu’un du crû. Les supporters aubelois, composés en bonne partie par les membres des différentes équipes du club, sont assez exigeants sur l’esprit aubelois qui doit se dégager de l’équipe fanion. Un esprit que nous avions contribué à forger voici vingt-cinq ans. Depuis lors, Aubel a bien grandi et peut devenir le club phare du plateau de Herve.

Justement, quels sont tes objectifs pour le futur?

A moyen terme, c’est d’amener cette équipe en régionale. Le club souhaite tenter l’expérience à ce niveau. Parmi les matricules du petit plateau de Herve, Aubel est le seul à ne pas encore avoir tenté sa chance à cet échelon. Plus globalement, je désire former une vrai team, qui respecte des règles basket et joue ensemble, avec chaque joueur qui connait son rôle et s’y épanouit.

Justement, en tant qu’entraineur, quelle philosophie de jeu prônes-tu?

Ce qui m’importe le plus, c’est que tout le monde soit à sa place et dans son rôle. A Atlas, j’ai appris comment une mécanique devait rouler, à regarder tous ensemble dans la même direction et avec des objectifs communs. Mais je ne suis pas dogmatique. Si la présence de règles me semble indispensable, je m’adapte aussi à mon effectif et à ses qualités. De par mon travail de formateur en IPPJ, j’ai acquis une certaine psychologie et pédagogie. La défense, la cohésion, le physique, le respect de règles pré-établies restent, toutefois, des éléments primordiaux pour avoir du succès dans ce sport.

Un mot sur ton effectif futur?

Nous perdons deux bons joueurs, Beckers et Lenaerts, mais nos transferts –Gorlé, Liégeois, Klassen- me semblent judicieux et pertinents. Ces joueurs ont l’esprit « clubman » et guerrier indispensable pour réussir à Aubel. Plus globalement, l’effectif me semble de qualité. Et je sais que des noms ne font pas tout. A Atlas, nous avons vécu une saison de R1 avec une équipe de juniors, cela ne nous a pas empêché de faire les Playoffs.

 

Liège s’incline à Anvers

 

Ce vendredi, Liège, en panne d’adresse, s’est incliné à Anvers. Les Principautaires pourront prendre leur revanche ce dimanche au Country Hall.

 

Cette rencontre marquait le retour de Cebasek (3points) mais ne s’est pas soldée par une victoire. Les Liégeois auront tenu un quart-temps avant de voir les Giants prendre la direction des opérations. A la pause, c’était 44-32.

Au retour des vestiaires, les locaux accroissaient leur avance pour mener 70 à 47. Le dernier quart-temps était -légèrement- en faveur de Jordan (14 points) et compagnie, mais c’était insuffisant et Liège s’inclinait 92 à 70.

Dans son exercice préféré, le tir longue distance, Liège s’est fait outrageusement dominer par son adversaire du soir. Les Principautaires ont rendu une copie de 4 sur 18 aux 6,75 mètres alors qu’Anvers faisait 12 sur 27. Des Giants qui ont, également, délivré le double de passes décisives (23 à 11) que les visiteurs.

Bojovic (10 points hier) et ses coéquipiers peuvent se racheter dès demain lors de la réception d’Anvers mais, suite à la victoire du Brussels contre Mons, les Playoffs semblent presque définitivement hors de portée.