La hiérarchie offensive aubeloise

 

Aubel a, peut-être, réalisé le plus dur en allant s’imposer à Haut-Pré ce samedi dans la première manche de la finale de première provinciale. Les Herbagers devront confirmer ce jeudi à domicile. Analyse.

 

Avec Johan Riga, Xavier Hubert constitue, au-delà du  très bon niveau de jeu que propose les deux protagonistes, la caution « expérience » de l’équipe herbagère. Un peu avant le game 1, l’Aqualien de souche nous confiait, intelligemment, que « la pression est sur (nos) adversaires car ils reçoivent » à domicile.

A l’aube de ce premier affrontement, Xavier poursuivait son analyse. « Notre jeu collectif tourne bien ces deux derniers matchs. Il faut continuer ainsi » nous expliquait-il. « On ne sait pas qui tenir chez nous. A Saint louis, c’est Lambot et moi qui avons planté vingt points. Lors de la belle, ce furent Fontaine et Riga qui ont alimenté le marquoir. »

Une vision des choses pertinente et qui s’est révélée exacte ce samedi à Haut-Pré. Avec sept joueurs à sept points ou plus, dont quatre à dix points ou plus, c’est collectivement qu’Aubel a attaqué. Et si Fontaine a continué sur la lancée de son match précédent, c’est cette fois Bertrand Beckers qui s’est érigé en second marqueur.

L’absence relative de hiérarchie au scoring dans l’équipe aubeloise permet à chaque joueur, en fonction de son état de forme, de l’opposition proposée ou des possibilités offertes par la défense adverse, de se mettre en évidence à tour de rôle. De quoi donner de sacré maux de tête à Yves Dehousse dans la préparation du match retour de ce jeudi.

 

« Je veux gagner »

 

André Yon a décidé de délaisser les raquettes de Tilff pour rejoindre celles de Wanze, toujours en deuxième provinciale. Pour Liège & Basketball, le sympathique intérieur revient sur ces années poraises, sa future destination et l’avenir. Entretien.

 

André, qu’est ce qui t’a motivé à rejoindre Wanze pour la prochaine saison?

J’ai été contacté par plusieurs clubs de la région mais mon choix s’est porté sur Wanze grâce au projet sportif proposé. Le comité en place vise à réaliser une meilleure saison que celle qui vient de s’achever. Je sais que cela ne sera pas facile, notamment au niveau des trajets, mais j’aime les défis.

Quels seront tes objectifs là-bas?

Ceux-ci ont toujours été les mêmes, dans chacun des clubs où je suis passé. Ce que je veux, lorsque je suis sur le terrain, c’est gagner, peu importe l’adversaire. J’espère apporter ma connaissance du jeu, mon agressivité, mon impact sous l’anneau et, surtout, mon esprit de lion sur le parquet.

Tu quittes Tilff, un club dans lequel tu étais épanoui depuis quelques saisons…

Tilff, c’est mon équipe de coeur, c’est ma famille. J’y ai passé trois bonnes années et les personne du club ont fait beaucoup pour moi et pour mon association: Joy and Life for All. J’en profite pour saluer tout le comité, Quentin Pincemail et Patrick Maquinay, qui ont toujours cru en moi. Je remercie également tous mes coéquipiers, en particulier le parrain de mon fils, Pascal Maquinay. Je ne quitte pas Tilff, je reviendrai faire des fonds (rires). Comme le disent souvent certains anciens: « Porais une fois, Porais toujours. »

 

 

Opportunité à saisir pour Belleflamme

 

Ce samedi, Belleflamme a fait le boulot en dominant Mazy. Les Haricots sont à quarante minutes d’une montée en TDM2.

 

Comme trop souvent, Belleflamme a démarré en trombe avant de baisser un peu le pied. Un scénario qui se répète dans la salle de la rue Nicolas Spiroux, comme le confirmait Vincent Clavier au micro de RTC.  « Malheureusement, c’est comme ça depuis quatre ou cinq semaines. On prend quinze points, vingt points, et puis la machine se bloque un petit peu. Ca s’enraie. Pour quelles raisons? Je ne sais pas. J’ai l’impression qu’on pense peut-être que le match est terminé un peu trop vite, et à ce moment là on ne trouve pas les options faciles. On tergiverse, on attend la vingt-troisième, la vingt-quatrième seconde et puis alors la machine s’enraie » expliquait l’entraineur des Verts à la TV locale. 

Petit coup de pouce du destin, Mazy était déforcé pour cette partie, comme l’expliquait Nicolas Gowenko, toujours au micro de RTC. « Il manquait trois joueurs importants, dont deux gros défenseurs, et un gars capable de mettre vingt points par match. Il est devenu papa hier, donc voilà, il y a des priorités dans la vie qu’il faut respecter. Cela n’empêche qu’on voulait être digne de cette finale, malgré les conditions. On savait que cela serait extrêmement difficile parce que notre philosophie défensive n’allait pas pouvoir être appliquée au vu de l’effectif réduit. Il a fallu qu’on déjoue un peu derrière mais malgré tout les joueurs ont été courageux. Quand on voit le score final, ils peuvent être fiers de ce qu’ils ont fait » déclarait l’entraineur à la TV liégeoise à l’issue de la rencontre.

 

 

Mazy ne veut pas forcément forcer la belle

 

C’est désormais un déplacement à Mazy qui attend Belleflamme. « Là-bas, on avait été battu mais le championnat de la R1 cette année nous a obligé à jouer quatre matchs en aller-retour avant les fêtes de fin d’année. Cela veut dire que nous avons rencontré Mazy au mois de septembre et au mois d’octobre. Ce n’est plus du tout la même équipe. Là, il vont normalement récupérer certains joueurs. )….( Automatiquement, ce sera un autre match. Je les ai vu contre Nivelles, c’est très costaud » précisait Vincent Clavier à RTC.

Du côté des Namurois, l’envie de livrer une bonne prestation lors du match retour est présente mais l’objectif n’est pas forcément de décrocher la belle. Pour diverses raisons, plusieurs joueurs, dont les deux meneurs de l’équipe, et le comité seraient absents pour un éventuel game 3. Une occasion à saisir par Belleflamme pour achever le travail et décrocher une montée amplement méritée.

 

« J’ai juste mis la cerise sur le gâteau »

 

Sainte Walburge a obtenu sa promotion en première provinciale sur un panier on the buzzer lors de son test-match face à Welkenreadt. Karim Belah, auteur du tir victorieux, revient sur cette rencontre et sur les sensations provoquées par un tel dénouement.

 

Karim, comment avez-vous abordé votre test-match?

Nous avions bien préparé cette rencontre. Même si ce fut loin d’être notre meilleur prestation, nous n’avons rien lâché. Et cette envie de gagner nous a porté jusqu’à la dernière seconde.

Qu’as-tu pensé de votre match contre Welkenraedt?

Welkenraedt est une très bonne équipe, complète et avec pas mal de bons atouts, notamment son pivot de plus de deux mètres. Il nous a bien ennuyé dans la raquette. De notre côté, ce ne fut pas notre meilleur match et nous avons perdu bien trop de ballons. J’aurais cependant aimé voir comment se serait déroulée la rencontre avec un autre arbitrage.

Pas votre meilleure prestation, mais un dénouement positif. Qu’as-tu ressenti au moment d’inscrire ton buzzer?

J’ai ressenti une immense joie et de la fierté. J’étais heureux pour Chris (ndlr: Camus, l’entraineur des Sang et Marine) et l’équipe. C’était aussi une revanche personnelle (ndlr: voir interview complète ce weekend). Mais ce n’est pas moi qui ai gagné ce match, nous l’avons remporté tous ensemble. Clément De Liamchine nous a aussi grandement aidé avec ses quatre triples consécutifs. J’ai juste mis la cerise sur le gâteau, et ça, c’est top!

 

Comment attaquer une défense de zone?

 

La défense de zone est bien souvent le cauchemar des joueurs et de leurs coachs. Cela tombe bien, Pepinster organise un clinic sur le sujet.

 

Le thème de la séance, dont Pascal Mossay est l’intervenant, sera: « Comment attaquer une zone? » Un thème particulièrement bien choisi, de nombreuses formations privilégiant la défense de zone lors de leurs rencontres, au grand dam de leurs adversaires.

Ce clinic se déroulera ce vendredi 25 mai, à 19h, au Hall Jean Simon de Pepinster et l’entrée est fixée à 25 euros. Inscriptions sur le site www.voo.rbcpepinster.be.

Victoire et montée pour Aywaille

 

Le 4A Aywaille termine son tour final par une victoire contre l’Avenir Jupille, 64-51, et décroche le second ticket pour rejoindre la troisième provinciale.

 

« En direct du vestiaire, c’est un pur bonheur » s’exclame Nathan Lathouwers. « Face à Jupille, ce fut un match à l’image de notre tour final. Physiquement, ce fut un peu plus difficile aujourd’hui mais, comme à notre habitude, la force collective nous a donné des ailes et nous sommes allés chercher cette montée avec les tripes. »

Un heureux dénouement pour cette l’équipe aqualienne. « Après seulement deux ans, nous retrouvons la troisième provinciale et tout le club en est heureux » sourit Nathan. « Merci à tous nos supporters de nous avoir suivi et d’avoir fait les déplacements. Sans eux, nous n’y serions pas arrivés. Nous allons désormais fêter cela dignement aujourd’hui ainsi que le weekend prochain avec tout le club. Come on 4A! »

 

Liège s’impose dans la Capitale

 

Après une défaite à domicile contre le Brussels, Liège a pris sa revanche ce dimanche en s’imposant 74 à 84 dans la Capitale.

 

Liège aura mérité cette victoire, remportant chaque quart-temps d’une partie dans laquelle Terry Deroover (13 points) apporta une aide précieuse au scoring à Larson (15 points), Harris (11 points) et Bojovic (18 unités).  François Lhoest termine meilleur passeur des Principautaires avec 4 passes décisives (et 4 points et 6 rebonds).

« Une montée méritée »

 

En s’imposant contre Saint Vith, 65 à 55, Hannut s’offre le droit de rejoindre la deuxième provinciale. Une fin de saison en apothéose que savoure Arnaud Duvivier.

 

Arnaud, que retiens-tu de votre victoire contre Saint Vith?

Ce dernier match du tour final fut plutôt agréable. Il y avait une saine agressivité sur le terrain et notre adversaire est resté dangereux jusqu’au bout, revenant même à une unité à trois minutes du coup de sifflet final. Mais nous avons bien géré la fin de la partie.

Satisfait de décrocher la montée avec ce groupe?

Plus que satisfait. La saison, et son issue, furent indécises jusqu’au bout mais, au final, j’estime que cette montée est méritée. Les joueurs ont su répondre présents quand il le fallait. J’ai une pensée pour les gars d’Harimalia qui auraient également mérité de monter. Peut-être qu’une place supplémentaire se libérera pour eux dans les prochains jours.

Et maintenant?

Maintenant, c’est parti pour une grosse fiesta!

« J’aime faire partie de la famille du basket visétois »

 

Visé a sauvé sa tête et poursuivra l’aventure en première provinciale la saison prochaine. L’occasion de dresser le bilan avec Dustin Hayot et d’évoquer la future saison était toute trouvée. Entretien.

 

Dustin, la pression est désormais retombée, Visé s’est maintenu en P1, ce qui était l’objectif affiché du club. Avoir obtenu ce maintien est une grande satisfaction?

Bien entendu. La décision du club de se séparer de David Di Giuseppe afin de créer un électrochoc ne fut pas prise de gaieté de coeur. David a fait de l’excellent boulot avec ce groupe depuis l’an dernier mais le message ne passait plus auprès de certain. Il fallait que la sauce reprenne et sortir de la spirale négative des défaites. C’est pour cela que le comité a mis en place la paire que je forme avec Sébastien Lejeune. Nous sommes très contents de l’équipe et ce maintien est une belle récompense pour les efforts fournis par les joueurs.

 

Comment avez-vous oeuvré pour vous sauver? 

Nous avons gardé les bases mises en place et apporté, avec Sébastien, quelques nouveautés et modifications. La direction du club nous a donné la possibilité d’avoir des renforts de R2 car ce maintien était une priorité.

Nous pouvons donc dire que cette opération maintien est réussie?

Oui, l’opération fut une réussite. Nous réalisons un quatre sur huit, avec deux défaites – à Saint Louis et contre Hannut- évitables. L’équipe a fait son travail même si, et il faut le reconnaitre, la « chance » s’en est aussi mêlée car nous n’étions plus maitres de notre destin.

 

 

« Eviter de revivre la même saison »

 

Poursuivras-tu le job la saison prochaine?

Effectivement, avec Sébastien, nous rempilons à la tête de ce groupe. Nous sommes d’ailleurs en train de travailler pour renforcer l’effectif.

Quels seront vos objectifs l’an prochain?

Nous ne souhaitons pas revivre la même saison et voulons éviter d’avoir encore cette pression de la descente tout en démontrant que nous méritons notre place au sein de l’élite provinciale. Notre première année à cet échelon nous a montré le niveau d’exigence requis et que chaque erreur se paie cash. C’est une belle expérience pour les joueurs. Dans l’effectif, il y a des gars qui sont au club de puis leurs débuts. C’est super d’être monté avec cette équipe, de la P4 à la P1. Le basket visétois est une belle famille et j’aime en faire partie!

« A quarante minutes de notre rêve »

 

Ce samedi, Saint Louis a fait honneur à son titre de champion en dominant Erpent, 78 à 64, en ouverture de la finale des Playoffs de R2. Dorian Muller revient sur cette rencontre.

 

Dorian, satisfait d’avoir gagné cette première manche?

Oui, satisfait et très fier de nous. Nous sommes désormais à quarante minutes de notre rêve, la première régionale.

Dorian Müller en action.

Qu’est ce qui a fait la différence pour vous hier? 

Notre collectif, tant offensivement que défensivement. Nous n’avons encaissé que 64 points -dont 21 dans le seul dernier quart-temps- sur cette rencontre. Une solide assise défensive qui nous a permis de l’emporter.