« Quelle équipe nous formons! »

 

Longtemps blessé, Tom Ventat est revenu à la compétition au meilleur des moments et a fortement contribué à aider Saint Louis à remporter ces Playoffs et cette montée en R1.

 

Tom, que retiendras-tu de cette dernière victoire?

Que nous l’avons amplement méritée. Il a fallu aller la chercher et cela la rend d’autant plus belle.

Qu’as-tu ressenti au coup de sifflet final?

Une délivrance. C’est comme si j’avais joué toute la saison. J’ai aussi vécu cela comme une énorme vengeance sur ma blessure. Enfin, je me suis dit: quelle équipe nous formons!

 

2 mots pour un game 2: Haut-Pré

 

Ce jeudi soir aura lieu le game 2 décisif entre Aubel et Haut-Pré. En cas de victoire, Haut-Pré s’offre le droit du disputer une « belle » à domicile. En cas de défaite, les visiteurs seront en vacances. Pour préfacer cette rencontre, les gars d’Yves Dehousse nous livrent deux mots qui définissent ce game 2.

 

 

Christophe Grandry

Revanche. Ayant terminé la phase classique en deuxième position, nous nous devons d’au moins donner le meilleur de nous-mêmes durant l’entièreté de la rencontre. Nous avons des choses à prouver, mais surtout à nous-mêmes. Dans le premier game, nous avons ressenti un peu de pression et cela a paralysé notre jeu. Aujourd’hui, nous sommes au pied du mur et c’est souvent dans ce genre de situations que nous sommes parvenus à redresser la barre.

Collectif. Dans le game 1, nous avons chacun joué notre carte personnelle en omettant les bases de ce qui nous a permis d’en arriver là: le collectif, la hargne et la volonté de se battre ensemble. Ce soir, nous allons nous battre en équipe, retrouver la magie de jouer ensemble, comme nous avons pu le faire face à Ensival, dans les matchs 2 et 3. Alors, let’s play and win.

 

Stéphane Grandry

Guerre. Nous allons tout donner, cela va être un vrai combat.

Saison. Comme contre Ensival, c’est notre saison qui se joue ce soir. Si nous nous loupons, nous serons en vacances.

 

Gaetan Sangiorgio

Engagement. Nous devons nous impliquer tous ensemble, défensivement et offensivement, pour faire déjouer Aubel. Nous devons débarquer avec une mentalité de guerrier et nous jeter sur tous les ballons ainsi qu’avoir une grosse envie et une grosse intensité durant l’intégralité de la rencontre. Nous devons prouver que le match aller était un jour « sans » de notre part et que cela ne ressemble pas à ce que nous avons montré durant toute la saison. Nous devons être de vrais guerriers sur le terrain. Après tout, c’est une finale de Playoffs!

Ambiance. En allant à Aubel, nous savons très bien que nous serons chaudement accueillis par leurs  nombreux supporters dans ce qui s’apparente à un chaudron. C’est pour des matchs comme cela que nous jouons au basket. Reste à voir qui gèrera le mieux les facteurs public, ambiance et autres… De notre côtés, nous serons « seuls » contre tous, un peu comme à Ensival, et je pense que ce statut nous va bien.

Lionel Cremer

Opportunité. Si nous remportons cette partie, nous aurons l’opportunité de finir le boulot à la maison samedi soir. Ce serait un bel accomplissement pour le club, le coach et les joueurs. Et encore plus pour certains joueurs comme les Grandry et Dadou, qui sont de véritables « enfants » du club.

Collectif. Si nous voulons gagner ce match, il faudra, comme lors de nos deux victoires contre Ensival, compter sur chaque élément de l’équipe. Pour cela, il faudra créer des opportunités pour nos coéquipiers. Face au jeu collectif d’Aubel -qui l’a encore prouvé au game 1- nous ne pourrons pas gagner sans impliquer chaque membre de l’effectif. Un ou deux joueurs ne parviendront pas à faire seuls la différence. Lors du game 1, le ballon n’a pas assez circulé et cela s’est traduit par un manque de rythme chez certains joueurs, moi le premier. Si, en défense, nous arrivons à couper les lignes de passe d’Aubel de manière à perturber le plus possible les Herbagers et, qu’en attaque, nous parvenons à faire davantage circuler le ballon, alors nous aurons une belle opportunité de remporter cette victoire importante à l’extérieur. Il s’agira donc de fournir un effort collectif des deux côtés du terrain afin d’obtenir l’opportunité de revenir à la maison et de s’octroyer une ultime chance de monter en R2.

 

 

2 mots pour un game 2: Aubel

 

Ce jeudi soir aura lieu le game 2 décisif entre Aubel et Haut-Pré. En cas de victoire, Aubel fêtera, à domicile, une montée en deuxième régionale. En cas de revers, les Herbagers devront disputer une « belle » en déplacement. Pour préfacer cette rencontre, les gars de Geoffrey Jennart nous livrent deux mots qui définissent ce game 2.

 

Johan Riga

Gestion. La gestion des émotions et, surtout, la capacité à faire abstraction du monde et à relativiser l’importance de la rencontre. Le plus simple étant de rester concentrés et de faire individuellement ce que nous sommes capables de faire pour se mettre au service du groupe.

Intensité. La saison devient longue. L’intensité défensive sera la clé de cette partie. Avant une fête que nous espérons tout aussi intense, quelque soit le résultat. En effet, cela fait longtemps que le club n’a plus disputé de finale de Playoffs. Cela doit clore en beauté l’année du cinquantième anniversaire.

 

Tim Palotai

Indécis. Les équipes ont des qualités opposées, Aubel la défense et Haut-Pré un jeu très offensif, il est difficile de pointer un favori.

Suspens. Haut-Pré voudra prendre sa revanche du game 1. Il faudra faire attention à ne pas tomber dans l’excès de confiance et rester concentrés durant quarante minutes.

 

Benjamin Deflandre

Combat. Nous allons devoir nous jeter sur tous les ballons, être présents au rebond, jouer dur et être agressifs.

Défense. Tous les matchs de cette saison où nous avons sorti une grosse perf’ défensive, nous les avons gagnés. Nous avons connu des hauts et des bas mais, au final, nous sommes là où nous espérions être en début d’année. A nous de finir proprement le travail. Defend the Green Temple!

 

Xavier Hubert

Moment. Nous pratiquons ce sport pour vivre des moments comme celui-là, qui est la récompense de toute une saison où nous avons parfois dû faire des sacrifices, que cela soit concernant le temps de jeu ou nos propres options pour mettre le groupe, la victoire, la défense et l’altruisme en avant. C’est aussi une récompense que nous aimerions offrir au club qui nous soutient et est présent. Je suis bien à Aubel, un peu comme à la bonne époque avec Aywaille et la Vaillante. Nous nous sommes réunis avec Max, Yo, Jona et Phil pour vivre de telles rencontres.

Défense. Nous devons défendre notre Green Temple. C’est notre identité aubeloise: « mourir pour le ballon, en défense nous tuons et fêtons jusqu’au soir. » Voilà les paroles principales de notre chant et c’est notre marque de fabrique. Nous venons d’encaisser soixante points de moyenne contre deux des meilleurs attaques du championnat et nous pouvons y ajouter Hannut, lors de notre qualification pour les Playoffs dans leur salle.

 

Jonathan Hertay

Défense. Lorsque tu affrontes une équipe qui score quatre-vingt-et-un points en moyenne, tu sais que, pour gagner, tu dois défendre. Dans ces Playoffs, quand nous sommes parvenus à maintenir nos adversaires sous les soixante-cinq unités, nous avons gagné. Comme nous l’a dit Geoffrey Jennart avant le game 1: « L’attaque gagne des matchs et la défense des Playoffs. »

Dangereux. Nous savons qu’une bête blessée n’est jamais facile à jouer! Nous sommes allés gagner de vingt points sur les terres du Haut-Pré et avons repris l’avantage du terrain pour nous offrir le « luxe » d’éventuellement finir à la maison. Les gars d’Ougrée seront certainement surmotivés à l’idée de prendre leur revanche et de forcer la « belle ». La plus grosse erreur serait de croire que c’est déjà fait. Nous devons prendre quart-temps par quart-temps.

J’ajoute, concernant l’aspect extra-sportif, un troisième terme: historique. En cas de victoire ce soir, nous offririons une montée historique à Aubel. Jamais ce club n’a accédé à la régionale. Quel beau cadeau ce serait pour les cinquante années d’existence, d’autant plus à la maison. Un rêve!

 

Comme un symbole

 

Avec dix-neuf points, Sébastien Peremans finit meilleur marqueur du game 2 de la finale des Playoffs de première régionale. Tout un symbole.

 

Il fait partie de cette catégorie de joueurs – particulièrement fournie à Belleflamme, ce qui rend encore plus beau cette montée en TDM2- a avoir fait toutes ses classes dans le club de la rue Nicolas Spiroux. Passé par toutes les catégories de jeunes et ayant connu diverses montées avec les équipes seniors, Sébastien Peremans a montré la voie hier, à Mazy.

L’ailier des Verts avait annoncé la couleur -verte- avant la rencontre. « Nous sommes plus que prêts à marquer l’histoire de notre club de coeur et à refaire monter l’équipe en nationale » nous avait-il alors déclaré. Et, comme pour s’assurer de la réalité de ses propos, Sébastien n’a pas -tout comme ses coéquipiers- ménagé ses efforts.

Alors qu’ils étaient nombreux à penser que Mazy allait lâcher le match, il n’en fut rien. C’était d’ailleurs les locaux qui prenaient le meilleur départ et, à la pause, c’était l’égalité parfaite, 33 partout. En deuxième période, Belleflamme allait passer la démultipliée pour prendre le large. Un troisième quart-temps remarquable pour Piron (14 points) et compagnie qui n’encaissaient que six unités tout en inscrivant vingt-et-un points. Les Haricots avaient fait le break et ne devaient plus regarder en arrière.

Pour cette finale, les Liégeois avaient affrété un car .« Et pas mal de personnes vont également venir en voiture pour vivre, nous l’espérons, un grand moment de fête tous ensemble » nous expliquait Sébastien avant la rencontre. Nul doute que la fête d’après-match fut à la hauteur de la saison de Belleflamme: énorme!

 

 

« Une ambiance de feu »

 

Après avoir empoché le game 1 à Huy, Alleur s’est incliné ce mercredi soir à domicile. Emilie Hertay revient sur cette rencontre et sur la « belle » que vont devoir disputer les deux formations.

 

Emilie, qu’as-tu pensé de l’ambiance dans votre salle hier?

Il y avait une ambiance de feu. Je savais qu’il y allait avoir du monde, mais je n’imaginais pas que ce serait à ce point là. Les supporters ont répondu présents et nous les remercions grandement. Nous les attendons aussi nombreux, samedi à Huy, pour la « belle ».

Que retiens-tu de ce match?

Un match n’est jamais gagné à l’avance. Nous l’avions emporté de dix-huit points samedi dernier. Hier, nous avons superbement débuté la partie, avec un 17-2. Les Hutoises se sont accrochées malgré l’écart initial. Chapeau à elles.

Qu’est ce qui n’a pas fonctionné pour vous malgré votre super départ?

Selon moi, nous nous sommes focalisés sur deux joueuses et Huy nous a démontré que d’autres membres de son effectif pouvaient endosser un rôle important. Je pense également que pour les Mosanes, premières en championnat, encaisser un revers de dix-huit unités à domicile et en Playoffs ne fut pas évident. Elles avaient soif de revanche et nous l’ont prouvé. Nous avons sans doute manqué d’agressivité, de précision et de lucidité à certains moments mais, surtout, nous n’avons pas dominé le rebond défensif à un instant décisif, ce qui explique notre défaite.

Vous allez devoir disputer la « belle » à Huy, comment allez-vous aborder cette rencontre?

Comme le game 1, sans pression, ce qui nous convient le mieux. Notre objectif de début de saison était d’accrocher les Playoffs, c’est chose faite. Désormais, notre volonté est de gagner la finale en prenant un maximum de plaisir sur le terrain. Nous sommes une équipe exceptionnelle, tant sur le terrain qu’en dehors. Nous sommes jeunes et soudées, et ce sont quelque unes des forces de notre équipe.

 

Saint Louis, au bout du suspens, monte en R1

 

Saint Louis s’impose, 76-80 à Erpent, et valide sa montée en première régionale. Une magnifique conclusion pour la superbe saison des Collégiens.

 

Concentrés, motivés, les gars de Joseph De Sutter réalisaient un premier quart de fort bonne facture pour prendre les commandes de la rencontre et mener de quatre points après dix minutes. Les dix suivantes étaient, par contre, largement en faveur des locaux. A la pause, le marquoir affichait 45-38.

Au retour des vestiaires, Saint Louis resserait sa défense et provoquait des pertes de balles et, à la trentième, le score était à égalité parfaite, 62-62. Le dernier quart était intense, une bombe adverse ramenait Erpent à un point à dix secondes de la fin mais les Collégiens ne tremblaient pas et décrochaient la victoire, 76 à 80.

Muller et compagnie ont fait honneur à leur titre de champion et décrochent ainsi la montée -la deuxième de suite- à l’échelon supérieur. Une fin parfaite pour une saison exceptionnelle.

Il y aura une « belle » entre Alleur et Huy!

 

Malgré un départ en boulet de canon, Alleur s’incline à domicile, 63-72, contre Huy. Les All Blacks devront se rendre dans la Cité Mosane pour y disputer une belle décisive.

 

Alleur a raté une superbe opportunité en s’inclinant à domicile, 63-72. Pourtant, Hertay (12 points) et ses coéquipières réalisaient le début de match rêvé, terminant le premier quart-temps avec une avance confortable, 24-13. Mais, dans les dix minutes suivantes, Huy, se montrait plus en réussite devant et plus solide derrière et virait en tête avant la pause, 36-37.

Au retour des vestiaires, les deux équipes se rendaient coup pour coup mais les Hutoises parvenaient à creuser, très légèrement, leur avantage. Dans le dernier quart, et malgré une assistance des grands soirs, Paulus (11 points) et ses coéquipières laissaient leur adversaire s’imposer, 63 à 72.

C’est donc une « belle » sous très haute tension que vivront ces deux équipes ce weekend. Cela promet!

Belleflamme est en TDM2

 

Magnifique! Belleflamme s’impose largement à Mazy et rejoint la TDM2.

 

La maturité du groupe de Vincent Clavier saute aux yeux depuis le début de saison et, plus que jamais, Belleflamme est prêt pour franchir un palier. Mais pour accéder à la TDM2, encore fallait-il remporter la finale de première régionale. Après une première manche bien négociée à domicile, les Haricots viennent d’aller imposer leur loi à Mazy, 50 à 77. De quoi donner le sourire à tout un club. « Malgré que le match soit en semaine, nous avons tous pris congé le lendemain » avait prévenu Maxime Clavier. La fête peut désormais commencer. Bravo Belleflamme!

Erpent-Saint Louis: l’agressivité comme facteur clé

 

Saint Louis est à quarante minutes d’une deuxième montée d’affilée mais Erpent compte vendre chèrement sa peau. Le mot d’ordre? L’agressivité.

 

Intransigeants à domicile, les Collégiens éprouvent plus de difficultés à s’exporter hors de leurs bases. Néanmoins, les gars de Joseph De Sutter veulent clore la série dès ce soir tout en faisant montre de prudence. « Nous ne voulons surtout pas réitérer ce que nous avons fait à Maffle. Nous voulons en finir au plus vite » nous confiait Clément Matisse plus tôt dans la journée.

Afin de s’imposer, Saint Louis évoque un facteur clé: l’agressivité. « Il nous faudra être agressifs défensivement afin d’éviter que nos adversaires ne prennent feu » nous expliquait le poste 4 polyvalent du Collège. Un terme qui ressort également du discours de l’entraineur des locaux, comme il le préfigure dans les colonnes de Sudpresse.« Il faut surtout que l’on fasse preuve de plus d’agressivité, que ce soit devant ou derrière » expliquait Erik Cleymans à Sudpresse. « On ne doit pas attendre d’être largement mené pour appliquer nos systèmes et contrôler les un contre un.« 

C’est visiblement à une partie à -très- haute intensité qu’assisteront les spectateurs. Et Saint Louis a les cartes en main pour clore en apothéose une superbe saison.

« Cela pourrait être une journée historique pour Belleflamme »

 

En déplacement à Mazy, Belleflamme a rendez-vous avec son histoire. La motivation est au zénith chez Damien Aussems et ses coéquipiers.

 

Damien, comment tu te sens à quelques heures d’un match hyper important?

J’espère que tout le monde est en forme. Cela pourrait être une journée historique pour le club.

Comment avez-vous préparé cette rencontre?

Nous avons juste fait un shooting lundi, mais c’est tout. Nous savons ce que nous avons à faire.

Le coach adverse a déclaré qu’il allait jouer en zone, ça vous arrange?

Face à la zone de Mazy, il ne faudra pas s’énerver et réussir à bien alterner jeu intérieur et extérieur. Espérons juste être en réussite à distance, ce qui nous faciliterait la tâche.