Les dieux du basket étaient avec Ans

    

Ans a bien failli se faire piéger par BBC Brainois. Heureusement, les dieux du basket étaient du côté des locaux. Reportage.

    

Drôle de rencontre que ce Ans – BBC Brainois et une issue qui aurait pu se révéler tragique pour Archambeau et compagnie. Mais reprenons depuis le début, si vous le voulez bien.

En début de rencontre, les locaux font feu de tout bois! Ca score de partout -en oubliant parfois de défendre- et ça mène rapidement au score. Après dix minutes, c’est 29 à 22. Le deuxième quart est plus délicat pour les locaux, bien embêté par la zone brainoise. Ans connait un petit passage à vide -une habitude cette saison-  qui permet à son adversaire du jour du grignoter son retard. A la pause, le marquoir affiche 41 à 38.

Visiblement, la mi-temps n’a pas aidé Barbir (3 points) et compagnie à retrouver leurs sensations. Le troisième quart-temps n’est pas une partie de plaisir -spectateurs inclus- et Ans ne mène plus que d’un point, 51-50, avant d’entamer la dernière ligne droite. Dans celle-ci, les visiteurs restent au coude à coude. A défaut d’être spectaculaire offensivement, cette rencontre est pleine de suspens -n’est-ce pas finalement ce qui importe le plus?- et indécise. A quelques secondes du terme, une interception suivie d’un panier de Mossay (12 points au total) offre trois points d’avance aux locaux. Les Brainois n’ont d’autre choix que d’allumer de loin mais Koçur (16 unités) commet une faute préjudiciable sur le tir de son opposant qui hérite de trois lancers. Heureusement, celui-ci rate ses deux premiers essais avant de convertir, inutilement, le dernier. Ans s’impose dans la douleur 66-64. Les dieux du basket était indéniablement avec la bande à Beaujean.

   

Evolution du score: 29-22, 12-16, 10-12, 15-14

Scoring: Barbir 3, Beaujean 8, Mossay 12, Koçur 16, Declercq 7, Archambeau 9, Petit 9, Moran 2

« J’ai construit cette équipe pour ce genre de prestation »

   

Ce weekend, Tilff a sorti son match référence pour dominer Maffle, 77-54. Quentin Pincemail, coach satisfait des Porais, revient sur cette rencontre, l’identité de son équipe, son début de saison et le championnat dans son ensemble. Entretien.

   

Quentin, que retenir de cette victoire, 77-54, contre Maffle?

C’est un match référence. Nos dix gars ont défendu comme des chiens pendant quarante minutes. Quand j’ai construit l’équipe, c’est exactement pour réaliser ce genre de prestation.

Sens-tu ton groupe en progrès?

Oui, je note une progression, tant dans le jeu que dans la mentalité affichée.

Quelle est l’ADN de ton équipe?

Notre identité est avant tout défensive. Quand nous l’oublions, nous ne sommes pas bons.

Comment évalues-tu votre championnat?

La série est encore dingue! La clé, c’est de gagner à domicile et de réaliser quelques exploits à l’extérieur car les trajets sont, très souvent, assez longs.

Les Playoffs sont-ils votre objectif?

Je ne regarde jamais le classement durant le premier tour. Et puis, ce n’est pas parce que nous gagnons trois matchs que nous sommes les rois du monde (rires). Nous irons samedi prochain à Quaregnon, ce sera un vrai test.

« Nous avons su réagir positivement dans la difficulté »

    

Au terme d’une partie disputée, Haneffe a vaincu Beez, 78-72 et retrouve ainsi quelques couleurs.

   

Un bon premier quart-temps, un retour des vestiaires compliqués et une belle réaction dans le money time, voilà en quelques mots le résumé d’Haneffe-Beez.

C’était en effet les Templiers qui prenaient le meilleur départ, menant 27-20 après dix minutes. A la pause, les locaux étaient toujours devant, 44-38, mais voyaient leur avance fondre comme neige au soleil au retour des vestiaires. A la demi-heure, les visiteurs étaient repassés devant, 60-61. Fraipont, Mika Berger (18 points chacun) et leurs coéquipiers ne baissaient pas les bras et remportait le dernier acte et la rencontre, 78-72.

« Ce résultat positif s’explique par une franche volonté et une vraie envie de gagner » nous explique Benoit Tassin, lui aussi auteur de 18 points. « Contrairement aux autres semaines, nous avons su réagir positivement dans la difficulté. Nous n’avons certes pas encore présenté notre meilleur basket, mais l’envie et les bonnes réactions sont encourageantes. Et c’est la première fois cette saison. »

« Presque le hold-up parfait »

    

Au Royal IV Brussels, Saint Louis a échoué à un cheveu du hold-up parfait.

     

Pour clore un dimanche pluvieux, les jeunes de Saint Louis se rendait dans la Capitale pour y défier le Royal IV Brussels. Ayant défié la météo chagrine et les autoroutes wallonnes en piteux état, Clément Matisse -22 points hier- et ses coéquipiers loupaient le coche en début de rencontre et se voyaient menés 46-32 à la pause.

N’ayant pas bravé les tristounettes conditions météorologiques pour rien, les Collégiens revenaient des vestiaires ragaillardis et entamaient une franche remontée pour venir « mourir » à une maigre longueur de leurs hôtes, 85 à 84. « Il nous a manqué un brin de chance à la fin car nous avons presque réalisé le hold-up parfait » nous résume Clément.

« Le première place reste toujours l’objectif »

    

SFX n’a pas su infliger sa première défaite à Nivelles et s’incline 78-65 dans le BW. Mayron Wilkin et Hugo Maréchal reviennent sur ce revers.

   

Mayron, qu’est-ce qui explique cette défaite à Nivelles?

L’explication est simple: nous avons complètement oublié de jouer notre jeu. Nous avons bien débuter la rencontre, mais cela s’est arrêté là. Notre adversaire n’était pas plus fort que nous -c’est du moins mon impression- mais il est impossible de gagner contre Nivelles si nous ne jouons pas et que nous refusons le contact. 

Nivelles est-elle la meilleure équipe que vous avez affrontée?

Mayron: C’est une équipe bien équilibrée à tous les postes mais pas fondamentalement plus forte. Elle perdra des plumes dans d’autres matchs, comme nous engrangerons d’autres victoires. La saison est longue et je pense que la première place reste toujours un objectif.

Hugo: Nivelles est vraiment très fort et très complet. C’est, selon moi, la plus belle équipe de la série, loin devant les autres. Toutefois, les Nivellois ne sont pas imbattables. Avec un peu plus de réussite aux shoots, nous aurions pu avoir une fin de match bien plus serrée. Le retour sera une autre paire de manches!

« Avec autant de justesse et d’envie nous pouvons faire très, très mal »

    

Comblain enchaine! Après être allés s’imposer à Sprimont il y a dix jours, les gars de Mike Bodson ont livré une prestation aboutie pour prendre la mesure de la très belle équipe de Tongres. Retour sur cette rencontre en compagnie de Thomas Waonry, Rémy Collard et Olivier MacFly.

    

En recevant Tongres, Comblain avait la ferme intention de continuer sur sa lancée. Face à une très belle équipe, Lemaire (16 points et une palanquée de rebonds), Goémé (22 unités) et ses coéquipiers prenaient directement les choses en main. Les locaux ne relâchaient pas leur étreinte et se montraient efficaces en zone avant pour l’emporter logiquement 83 à 63 au terme d’une prestation aboutie. « Nous avons sorti un match plein avec de l’agressivité défensive, la maitrise du rebond, une bonne circulation du ballon et une belle réussite à distance et en pénétration » énumère Thomas Waonry, auteur de onze points contre les Limbourgeois. « Notre défense fut le point le plus positif de la soirée » enchaine Rémy Collard, onze point également. « Nous n’encaissons que soixante-cinq points contre une des meilleures attaques de la série, ce n’est pas anodin. Notre bon pourcentage aux tirs, contrairement à notre adversaire, nous a permis de prendre vingt-points d’avance et de les conserver jusqu’au bout. »

« Un non-match total » pestait Olivier MAcFly, l’entraineur de Tongres. « Pas d’envie, pas de collectif offensivement et défensivement, des pertes de balle en pagaille… Bref, nous ne fûmes pas bons du tout. Les Comblinois méritent leur victoire, ils avaient une envie et un collectif ainsi qu’une vraie hargne derrière.« 

    

Brieuc Lemaire, la pièce manquante?

   

Un second succès d’affilée qui fait du bien au Mailleux et qui coïncide avec l’arrivée de Brieuc Lemaire. « Nous notons tout de même l’apport très positif de Brieuc qui amène, en plus de ses qualités basket, une vraie décontraction qui fait du bien à toute l’équipe » reconnait Thomas Waonry. « J’espère que ces deux victoires d’affilée vont nous faire grandir et nous motiver encore plus pour gravir un échelon supplémentaire » embraie Rémy. « Nous avons livré une prestation cinq étoiles, comme contre Vilvorde. Lorsque nous jouons si juste et avec autant d’envie, nous pouvons faire très, très mal » conclut le pivot local.


« Une belle prestation offensive de Damien Callut »

   

A Alleur, Visé (seulement trois passes décisives sur le match!) a explosé d’entrée de jeu et est passé à côté de ce « match à six points ». A contrario, les All Blacks ont montré une belle présence défensive et un jeu up-tempo efficace.

    

« Match à six points pour nous » reconnait Dustin Hayot. L’enjeu aurait-il pétrifié les Visétois? Impossible à dire maiss les visiteurs n’ont pas entamé cette partie par le bon bout, buvant la tasse au cours des dix premières minutes: 33-18. S’il y avait du mieux au cours des dix minutes suivantes pour Bruwier (11 points) et ses coéquipiers, le troisième quart (23-13) allait sceller le sort des Visétois qui finissaient par s’incliner 86 à 57. 

« Nous passons encore à côté suite à un manque d’agressivité défensive et une absence de collectif en attaque où nous ne réalisons que trois passes décisives au total » déplore l’entraîneur de Visé. « Il est temps de retrouver une cohésion de groupe des deux côtés du terrain. Si nous voulons gagner des matchs, ce sera en équipe.« 

Avant la rencontre, Geoffrey Horrion nous expliquait qu’Alleur « n’est pas à sa place en fin de classement » et qu’en l’absence de pivot, la vitesse de jeu sera prépondérante. Avec quarante points du duo Materne-Callut, les extérieurs locaux ont fait le job. « J’ai trouvé que l’équipe avait été très solide défensivement et avait joué vite, ce qui a permis de prendre dix points d’avance dès le début des hostilités et d’ensuite gérer et augmenter cette avance au fur et à mesure que le temps s’égrenait » nous explique Adrien Lozina, toujours blessé mais qui peut désormais marcher sans atelle. « Il faut aussi souligner la belle prestation offensive de Damien Callut et l’envie de tous les joueurs présents qui se sont arrachés sur tous les ballons. »

« Nous avons retrouvé l’ADN d’Esneux »

   

Esneux, qui alignait Tom Ventat, a profité de la venue d’Aarschot pour enfin décrocher son premier succès de la saison, 76-74, et pousser un énorme « ouf » de soulagement. Gauthier Liégeois, auteur du panier de la victoire, et Quentin Vanoost reviennent sur cette première.

    

Quentin, cela doit être un grand soulagement d’enfin décrocher cette première victoire?

Quentin: Oh que oui, un grand soulagement, en effet! Enfin nous tenons notre première victoire, qui fait vraiment du bien au moral à toute l’équipe et aux club dans son ensemble.

Pour une fois, vous réalisez un excellent début de rencontre…

Quentin: Oui, nous avons été concentrés dès l’entame de match. Nous n’avons pas laissé l’adversaire rentrer dans la partie et avons rapidement pris cinq points d’avance dans les cinq premières minutes. Nous avons joué collectivement toute la rencontre. Certes, tout ne fut pas parfait, nous avons encore connu des passages plus difficiles mais nous sommes parvenus à revenir à notre jeu pour l’emporter.

Gauthier: Nous avons débuté la partie comme des morts de faim, pour une fois. Même si nous nous sommes fait peur dans le troisième quart, lorsque Aarschot a pris sept points d’avance, nous n’avons rien lâché et Tom Ventat nous a remis sur les bons rails avec sa vitesse de jeu. 

Gauthier, en plus tu inscris le panier de la gagne!

Gauthier: Oui, j’ai eu la chance de marquer le panier de la victoire! Le groupe s’est serré les coudes tout le match, aussi bien sur le banc que sur le terrain. Je pense que nous avons retrouvé l’ADN d’Esneux. Ce fut une soirée très positive!

Victoire pour l’imposant secteur intérieur des Wawas

   

Ensival a vendu chèrement sa peau à Waremme et menait même à la mi-temps avant de finir par baisser pavillon, 82-68. Reportage.

    

Waremme conserve son bilan immaculé. Pourtant, les Wawas ont souffert face à des visiteurs motivés, efficaces et volontaires. C’était d’ailleurs Ensival qui démarrait le mieux la rencontre pour mener de quatre unités après dix minutes. Un viatique que conservaient Louis (15 points) et ses coéquipiers au moment de rentrer aux vestiaires. A la pause, c’était 35-39.

Le troisième quart était l’apanage de Sacha Massot (29 points) et de ss partenaires qui collaient un 28-12 aux Ensivalois. Malgré un dernier quart équilibré, les Ensivalois s’inclinaient, 82-68 permettant à Waremme d’ajouter une huitième victoire à sa panoplie.

« Nous avons fait jeu égal pendant toute la première mi-temps » souligne Christophe Hauglustaine. « Je pense que le coach De Keyser a mis l’accent sur l’importance de mettre la balle inside en seconde période. Avec les deux Massot, Louwette et Germay, c’est clairement dans ce secteur de jeu que nous avons été dominé. Mais il faut aussi reconnaitre que nous n’avons plus rentré un shoot dans le troisième quart-temps. »

    

Evolution du score : 15-19/ 20-20 (35-39)/ 28-12/ 19-17 (82-68)

Waremme:  Aouini 7, Krala 0, Germay 14, Louwette 9, Corvers 0, Geurten 9, Deville 5, Massot S. 29, Menu 0, Massot D. 9.

Ensival: Wirtzfield 5, Walraff 8, Genet 18, Louis 15, Desonnay 6, Beckers 13, Jacques 2

Quand Renaud Geller retrouve Robinson (ex-Louvain) et Beverly (ex-Liège)

   

Cette semaine, Renaud Geller, récemment élu meilleur arbitre de D1, sifflait en Coupe d’Europe des têtes bien connues de notre plat pays.

   

Petite info distillée par le site de l’AWBB. Cette semaine, la rencontre d’EuroCoupe entre Monaco et Brescia était surtout une histoire principautaire. Elle se disputait donc en Principauté monégasque et mettait également en scène un tandem principautaire. En effet, la partie était notamment dirigée par le Rocourtois, Renaud Geller qui sifflait, entre autres, Gérald Beverly qui, avant de mettre le cap sur la Lombardie, avait terminé la saison passée au Country Hall. A la satisfaction générale. A noter que, dans les rangs locaux, on retrouvait Gérald (aussi) Robinson qui a entamé sa carrière sur le Vieux Continent à Louvain. Pour info, Beverly a pris le meilleur (80-86) sur Robinson.

   

Michel CHRISTIANE