« Les seuls Hutois qui ont gagné sont dans les rangs de Neuville »

     

Ce samedi, les Hutois de… Neuville ont largement dominé… Huy, 104-73. Et si sur le terrain il n’y a eu qu’une équipe, ou presque, la troisième mi-temps fut plus âprement disputée. Olivier Lizin -qui n’a pas raté ses retrouvailles avec son ancien club avec 17 points inscrits- et Kevin Reyserhove, reviennent sur cette soirée mémorable.

    

Kevin, satisfait de cette grosse victoire contre Huy?

Oui, nous avons réalisé un super match collectif, tant offensivement que défensivement. Tous les joueurs se sont sacrifiés pour le collectif, soit en donnant la bonne faute, soit en faisant la passe au joueur chaud alors qu’ils auraient pu jouer leur carte personnelle.

Olivier, que retiens-tu de cette rencontre?

Le principal, c’est que nous fûmes capables de mettre beaucoup d’intensité tout au long de la rencontre, que cela soit en défense ou en attaque. Tout le monde était impliqué à 200%. Une cohérence dans tous les aspects du jeu a pu être établie par Kevin (ndlr: Reyserhove) et cela porte maintenant ses fruits.

Kevin, s’agit-il de votre match référence?

Non, car j’espère qu’il y en aura encore de meilleurs. Nous pouvons encore progresser pour éviter d’encaisser vingt-six points dans le deuxième quart, par exemple.

Olivier, est-ce plus savoureux de gagner ainsi face à son ancien club?

Bien sûr, cette victoire possède une saveur particulière pour moi mais aussi pour plusieurs joueurs de l’équipe -Nicolas Paulus en tête (ndlr: qui a collé trente-deux points à l’Union)- et le coach car nous avons évolué à Huy de nombreuses années. 

    

Une troisième mi-temps mémorable

    

Votre plus gros atout est-il offensif, comme semble le démontrer le match de ce weekend?

Nous avons clairement sorti une grosse prestation avec une réussite importante en terme d’adresse. La plus grande force de notre équipe, selon moi, est que chacun d’entre-nous est capable de mettre dix points sur son match. Le danger peut venir de partout. Et pour affronter Huy, il ne faut pas oublier que nous avions le soutien de notre nouveau renfort, « Bob l’Eponge », qui a participé à la victoire. 

Kevin, l’après-match fut-il à la hauteur de l’évènement?

Oh que oui, ce fut une grosse troisième mi-temps avec Huy qui nous a suivi au Moulin Chantant jusqu’aux petites heures et jusqu’à ce que les bouteilles soient vides (rires).

Olivier, qui dit derby dit ambiance particulière?

C’est de fait très agréable de jouer contre des personnes que nous connaissons bien comme Lio Bosco et Cédric Aubert. L’ambiance des derbies pousse à se dépasser et à fêter après le match. La troisième mi-temps a également été très bonne (rires). Et comme l’a dit Kevin: « Les seuls hutois qui gagnent aujourd’hui sont dans les rangs de Neuville. »

« Tilff n’est pas à sa place »

   

Profitant d’un excellent Meunier et d’une pluie de trois points, Tilff est allé chercher une victoire importante, 67-82, à Ans. Un petit coup d’arrêt pour les locaux et le début d’une dynamique positive pour Patrick Maquinay et compagnie.

   

« J’avais dit que l’équipe qui trouverait en premier la solution pour faire sauter le verrou de son opposant l’emporterait, mais j’ai eu tort » reconnait Matthias Scholze de Ans. En effet, c’était les locaux qui prenaient le meilleur départ. « Nous avons débuté par un onze à zéro, le schéma tactique que j’avais mis en place fonctionnait à merveille » continue l’entraineur des Vert et Blanc. « Après le changement défensif des troupes de Yannis Bouvier et leur passage en zone, ce fut le début de la déferlante à trois points de Tilff, mené par un excellent Meunier. Mes joueurs furent alors sans réaction. »

Benjamin Meunier, justement, savoure ce résultat positif. « Comme trop souvent ces derniers temps, nous avons mal démarré la partie. Mais, sans vraiment paniquer, nous sommes rapidement revenus et avons imposé notre jeu. En deuxième période, nous prenons un avantage qui nous permet de vivre une fin de match assez sereine. C’est une victoire importante pour nous et une dynamique positive -trois victoires lors de nos quatre derniers matchs- s’installe » sourit le meneur de jeu.

    

Tilff pas à sa place

   

Les sourires sont -forcément- moins de rigueur dans le camp des vaincus. « Je me dois de pointer un problème de mentalité. Malgré mes consignes et les changements de défenses, mes joueurs ne réagissaient pas, évoluant sur un rythme qui n’était pas celui des dernières semaines » débriefe le mentor ansois. « Au-delà de ça, ce revers s’explique aussi par la réussite à distance considérable (12 trois points) de Tilff et sa domination au rebond des deux côtés du terrain.« 

Les deux adversaires du jour présentent désormais le même bilan: trois victoires en sept rencontres. « Cette défaite n’est pas dramatique car Tilff n’est pas à sa place après une telle prestation » souligne Matthias. « Mais il ne faudrait pas recommencer à jouer avec le feu. Pour cela, il faudra relever rapidement la tête lors du derby à Flémalle samedi prochain.« 

Le mot de la fin revient à Yannis Bouvier, le coach des Porais. « Je suis content du caractère de l’équipe quand nous sommes en difficulté mais nous sommes toujours en réaction. Si nous ne corrigeons pas cela, nous nous exposons encore à des contre-performances dans le futur » conclut-il.

« Une belle prestation des arbitres »

    

Ce weekend, Haut-Pré a confirmé sa bonne forme en remportant une large et collective victoire contre Sainte Walburge, 84-64. Stéphane Grandry, qui s’est blessé lors de cette rencontre, revient sur la prestation de son équipe et sur son début de saison.

   

Stéphane, que retiens-tu de votre victoire contre Sainte Walburge?

Je tiens à féliciter le groupe pour cette victoire. Nous y avons mis la manière, et menions de trente-deux points à trois minutes du terme. Notre défense de zone a très bien fonctionné. Je n’ai pas pu participer correctement car je suis sorti sur blessure juste avant la mi-temps sur une faute non-sifflée. Cependant, je tiens à souligner la belle prestation des arbitres sur l’ensemble du match.

Avec deux joueurs qui sortent du lot…

Oui, mention toute particulière à mon frère, Christophe, qui a sorti un tout gros match devant et derrière -comme quoi, quand il arrive à se taire… – et à Maxime Werll qui nous met onze points en huit minutes pour une belle prestation. 

Votre bilan est désormais de sept victoires en huit matchs. Es-tu satisfait?

Notre début de saison n’est vraiment pas mal du tout et nous montons crescendo dans le jeu d’équipe et au niveau des adversaires rencontrés. Au vu du début de saison, nous pouvons pleinement nous concentrer sur l’objectif des Playoffs.

Le weekend prochain, un déplacement chez SFX, troisième au classement, vous attend…

Oui, ca sera encore un peu plus costaud.

Seras-tu remis de ta blessure?

Pour l’instant, ce n’est pas encore trop ça. C’est musculaire mais j’ai mal quand je marche. Je vais faire l’impasse sur l’entrainement de ce mardi. Nous verrons bien pour jeudi mais j’espère pouvoir tenir ma place samedi à SFX.

« Waterloo était d’une rare précision »

  

Après sa belle victoire vendredi face au Royal IV Brussels, Cointe n’a pu rééditer la même performance contre une équipe de Waterloo particulièrement précise.

    

Beaux vainqueur du Royal IV Brussels vendredi, les Grenouilles se sont inclinées le lendemain contre Waterloo, 72 à 86. « Nous sommes tombés sur une équipe de Waterloo précise comme j’ai rarement pu le voir à ce niveau » souligne Haytam Baeri. « J’ai cru entendre que nos adversaires avaient planté 23 de leurs 26 shoots en première période. En plus de leurs grandes tailles, le ballon circulait vite et au bon endroit. Sans vouloir manquer de respect à nos opposants, ils ont sans doute réalisé leur meilleure première mi-temps de la saison. » De fait, à la pause Waterloo avait déjà inscrit cinquante points.

« Distancés de vingt longueurs à la pause, nous avons eu une excellente réaction collective malgré la fatigue du match de la veille et remportons la deuxième mi-temps de plus de dix points » nuance le meneur des Grenouilles. Insuffisant toutefois pour Cointe qui s’incline 72 à 86.

Ter repetita pour Waremme

    

Ce weekend, Amay est allé chercher une victoire importante et par le plus petit des écarts à Waremme, 64-65. Il s’agit là de la troisième défaite d’un point des Wawas qui défieront ce mardi soir la P1 d’Alleur en Coupe de la Province. Reportage et analyse.

    

C’est avec seulement sept joueurs qu’Amay s’est rendu à Waremme. « Sept gars qui n’avaient rien à perdre et qui l’ont prouvé sur le terrain » remarque Nicolas Gerads, l’entraineur local.

Dès l’entame de match, les visiteurs jouaient totalement libérés et profitaient de la suffisance  et de la naïveté défensive des Wawas pour prendre les commandes de la partie. Après dix minutes, c’était 13 à 25. Waremme offrait un sursaut d’orgueil dans le deuxième quart. La défense locale se faisait plus efficace et « appliquait ce qui avait été travaillé durant la semaine à l’entrainement » explique Nico Gerads. A la pause, le marquoir affichait 30 à 35. 

L’embellie défensive était cependant de courte durée mais l’attaque locale compensait dans le troisième quart-temps. « Nous trouvions plus facilement les failles dans la défense de zone d’Amay mais, comme à Awans, nous laissions nos adversaires nous répondre dans notre partie de terrain » continue l’entraineur des Rouge et Blanc. A la demie heure, c’était 52-53.

Dans les dix dernières minutes, Waremme parvenait pour la première fois à passer devant d’un point mais ne parvenait pas à enfoncer le clou. « De nouveau, lorsque le match est serré, nous ressentons la peur de gagner qui se traduit par un jeu beaucoup trop statique et avec de trop nombreux dribbles » soupire Nicolas. « Un changement de mentalité doit se faire sentir car les seules fois où l’on entend les joueurs, c’est lorsqu’ils se plaignent de l’arbitrage. » Amay se montrait plus solide et plus concret et remportait une victoire importante pour le maintien, 64-65. « Ce ne fut pas un match que Waremme a perdu dans tel ou tel domaine, comme j’ai pu l’entendre après la rencontre » débriefe l’entraineur des Wawas. « C’est une partie que les gars de Philippe Maurissen sont venus chercher avec le coeur et l’envie, ce qui nous fait cruellement défaut actuellement.« 

    

Contenir la vitesse des All Blacks

   

Ce mardi soir, Waremme devra afficher plus d’intensité et de volonté pour tenter de forger l’exploit contre la P1 d’Alleur. Au tour précédent, les gars de Maurice Notelaers ont éprouvé  les pires difficultés pour venir à bout de La Spéciale Aywaille (P3), ne s’imposant que de deux petits points après une prolongation. Damien Callut et ses coéquipiers sortent toutefois d’une prestation très convaincante contre Visé et voudront profiter de la Coupe pour embellir une début de saison laborieux. Pour l’emporter, Waremme devra maitriser le tempo, Alleur cherchant à emballer les rencontres pour compenser son déficit de taille. « Nous n’avons pas le choix vu nos petites tailles. N’ayant quasiment plus de pivots pour le moment, ce n’est pas sur jeu placé que nous pourrons faire la différence » nous confiait récemment Geoffrey Horrion. Une méthode qui a fait ses preuves contre les résidents de la Cité de l’Oie. « J’ai trouvé que l’équipe avait été très solide défensivement et avait joué vite, ce qui a permis de prendre dix points d’avance dès le début des hostilités et d’ensuite gérer et augmenter cette avance au fur et à mesure que le temps s’égrenait » analysait Adrien Lozina, blessé, après la victoire obtenue contre Visé.

     

ABC Waremme – US Amay: 64-65

Score par quart-temps: 13-25/17-10/22-18/12-12

« Un chouette match et une 3e mi-temps d’enfer »

     

Ce mardi, en huitièmes de finale de la Coupe de la Province, la P4 d’Harimalia, petit poucet de la compétition, tentera de créer un nouvel exploit à Sainte Walburge. Chris Camus et Pascal Goffin, les deux entraineurs et amis, préfacent cette rencontre.

     

A domicile, Sainte Walburge partira logiquement favori de ce huitième de finale. « Un match reste un match et il n’est gagné ou perdu qu’après quarante minutes » prévient Christian Camus. « Nous prenons tous les matchs au sérieux et nous nous méfions d’Harimalia et de ses tours de deux mètres.« 

Du côté des Abeilles, l’envie de forger un nouvel exploit est bien présente. « Nous faisons du sport pour des moments comme celui-ci. Il faut y croire, sinon on reste devant sa TV » lance Pascal Goffin. « Toutefois, j’ai deux blessés importants et, malheureusement pour Sainte Walburge, je pense que Karim Belah s’est également blessé samedi à Haut-Pré. Ce sera le bal des éclopés. »

Cette rencontre sera aussi l’occasion pour les deux entraineurs de croiser le fer en toute amitié. « Je suis évidemment enthousiaste car c’est toujours agréable de jouer contre un ami, avec un plus le challenge de la Coupe » nous avoue Pascal. « Ce sera un chouette match avec une troisième mi-temps d’enfer » prévient Chris.

Les Sang et Marine profiteront-ils de la clémence du tirage pour rejoindre les quarts ou Harimalia créera-t-il à nouveau la surprise pour écrire l’Histoire? Les paris sont ouverts.

« Il faudra impérativement engranger des points »

    

A domicile, Dison-Andrimont n’est pas parvenu à vaincre Spa et s’incline 58-73. Pas de quoi -encore- mettre le feu à la maison andrimontoise cependant.

    

C’est à nouveau par le mauvais bout que les Andrimontois ont pris ce match. Comme contre Sainte Walburge, Closset (8 points), Lejeune (7 unités) et leurs comparses ont loupé leur entame de match. 10-19 après dix minutes, 26-44 à la pause, les choses étaient mal embarquées. « Malheureusement, nous avons connu un cruel manque de réussite. Nous avons raté un paquet de paniers que nous convertissons habituellement » soupire Jordan Delrez. « De plus, comme face aux Sang et Marine, nous attendons le troisième quart-temps pour revenir au score avant de craquer à nouveau.« 

Au retour des vestiaires, les locaux serraient les boulons en défense -un secteur apprécié par leur entraineur, Gino Fortuna– pour grappiller leur retard mais c’était insuffisant, les dix dernières minutes étant, à nouveau, à l’avantage des Spadois qui s’imposaient finalement 58-73. « Dans ces circonstances, il n’y a pas grand chose à faire si ce n’est bosser tous ensemble à l’entrainement et se serrer les coudes » continue le meneur de Dison. « Quelques matchs importants arrivent et il faudra impérativement engranger des points. Tout reste encore possible. »

   

Le match complet en images grâce à Vedia, c’est ici.

« Ce serait bien que le scoring viennent de partout chez nous »

    

A domicile ce vendredi, Alleur s’est incliné contre Liège Panthers, 62-71. Une soirée noire pour les locales qui ont également perdu Lola Paulus -auteure de dix-neuf points dans ce derby- sur blessure. Liège & Basketball fait le point avec elle.

   

Lola, que vous a-t-il manqué pour vous imposer contre les Panthers?

Il nous manque vraiment de l’agressivité. Nous commençons la rencontre trop gentiment et nous nous faisons bousculer dans tous les sens. A la pause, c’est 28-40, mais nous revenons à quatre points dans le dernier quart avant de commettre des « flingues » défensives.

Quels enseignements pouvez-tirer de ce revers?

Celui de commencer toutes les rencontres de la même manière et avec beaucoup d’envie. Dans ce match, nous avons laissé les Panthers rentrer dans la partie et elles ont pris confiance et affiché de très beaux pourcentages. De plus, le scoring vient de partout dans cette équipe. Ce serait super que cela soit comme cela chez nous.

Une vraie tuile pour toi, c’est que tu t’es blessée. Comment as-tu fait ça?

Je me suis blessée au genou à trois minutes de la fin. Je me suis occasionnée cela toute seule. J’ai intercepté le ballon sur la rentrée ligne de fond après avoir marqué. Je voulais aller au lay-up mais mon pied est resté coincé et tout mon corps est parti en avant.

Tu es allée voir le médecin samedi matin, quel est le diagnostic?

Il s’agit d’une grosse entorse. Normalement, les ligaments ne sont pas touchés mais je passerai quand même une IRM pour en être certaine. J’en ai probablement pour trois à quatre semaines d’arrêt.

« Notre secteur intérieur fut ultra-dominant »

      

Super sunday réussi pour la R2 d’Aubel qui a vaincu son homologue de Ninane, 78 à 68, au terme d’une partie serré jusqu’à un dernier quart maitrisé par les Herbagers.

    

A domicile, Aubel l’a emporté contre Ninane, 78 à 68.  Les deux équipes se sont livrées une belle bataille, étant au coude à coude la majeure partie de la rencontre. A la pause, c’était l’égalité parfaite, 35 partout. Au moment d’entamer la dernière ligne droite, Samuel Bodson (21 points), Martin Lesuisse (17 unités) et leurs comparses menaient 52-55. Mais les gars de Michel Pluys bloquaient dans le dernier quart-temps et laissaient le sympathique Max Fontaine (11 pions) et ses partenaires empocher les trois points de la victoire.

« Selon moi, la différence s’est faite dans la gestion de fin de match » nous informe Jonathan Hertay, auteur de 12 points face aux Calidifontains. « Nous avons su jouer un basket intelligent dans les moments chauds du match en allant chercher la bonne option et les gars en forme et bien placés. En fait, nous avons su gagner le bon quart-temps pour nous octroyer notre premier derby liégeois en régionale. »

Pour contenir les talents adverses et alimenter le marquoir, tous les Herbagers ont répondu présents. « Sacha Gorlé fut inarrêtable en un contre un (21 points au total) et la marque fut bien répartie avec cinq joueurs à plus de 8 points » analyse Jona. « Notre secteur intérieur fut ultra-dominant et Ninane n’a jamais trouvé le moyen de contenir notre duo de pivots.« 

Un dimanche réussi pour Aubel puisque les gradins étaient bien garnis pour cette rencontre et la P3 locale s’est offerte le duel des promus contre Verlaine (ndlr: nous y reviendrons avec force détails mercredi).

Les dieux du basket étaient avec Ans

    

Ans a bien failli se faire piéger par BBC Brainois. Heureusement, les dieux du basket étaient du côté des locaux. Reportage.

    

Drôle de rencontre que ce Ans – BBC Brainois et une issue qui aurait pu se révéler tragique pour Archambeau et compagnie. Mais reprenons depuis le début, si vous le voulez bien.

En début de rencontre, les locaux font feu de tout bois! Ca score de partout -en oubliant parfois de défendre- et ça mène rapidement au score. Après dix minutes, c’est 29 à 22. Le deuxième quart est plus délicat pour les locaux, bien embêté par la zone brainoise. Ans connait un petit passage à vide -une habitude cette saison-  qui permet à son adversaire du jour du grignoter son retard. A la pause, le marquoir affiche 41 à 38.

Visiblement, la mi-temps n’a pas aidé Barbir (3 points) et compagnie à retrouver leurs sensations. Le troisième quart-temps n’est pas une partie de plaisir -spectateurs inclus- et Ans ne mène plus que d’un point, 51-50, avant d’entamer la dernière ligne droite. Dans celle-ci, les visiteurs restent au coude à coude. A défaut d’être spectaculaire offensivement, cette rencontre est pleine de suspens -n’est-ce pas finalement ce qui importe le plus?- et indécise. A quelques secondes du terme, une interception suivie d’un panier de Mossay (12 points au total) offre trois points d’avance aux locaux. Les Brainois n’ont d’autre choix que d’allumer de loin mais Koçur (16 unités) commet une faute préjudiciable sur le tir de son opposant qui hérite de trois lancers. Heureusement, celui-ci rate ses deux premiers essais avant de convertir, inutilement, le dernier. Ans s’impose dans la douleur 66-64. Les dieux du basket était indéniablement avec la bande à Beaujean.

   

Evolution du score: 29-22, 12-16, 10-12, 15-14

Scoring: Barbir 3, Beaujean 8, Mossay 12, Koçur 16, Declercq 7, Archambeau 9, Petit 9, Moran 2