« Une prestation minable »

    

Joli coup réalisé par la P2 de Waremme Coupe de la Province. Les Wawas ont battu la P1 d’Alleur, 80-62, et se qualifient pour les quarts de finale de la compétition. Reportage.

   

C’est un joli petit exploit qu’a réalisé la P2 de Waremme ce mardi en dominant la P2 d’Alleur, 80 à 62. Dès l’entame de match, les Wawas était, pour une fois, directement dedans, et creusaient légèrement leur avance initiale de cinq points. Après dix minutes, c’était 24 à 16. « Nous avons pris confiance en voyant qu’il était de nouveau possible de créer une surprise » nous explique Nicolas Gerads. « Nous avons su mettre leurs artificiers en difficulté et les faire douter tout au long de la rencontre. De plus, nous sommes parvenus à imposer notre propre tempo sans offrir de contre-attaques faciles à l’adversaire.« 

Le deuxième quart était à l’avantage des visiteurs mais Waremme menait toujours à la pause, 42 à 39. Au retour des vestiaires, les Wawas se montraient intransigeants derrière et relativement efficaces en attaque. A la demi-heure, c’était 60-47. « Nous n’avons jamais baissé les bras et sommes restés soudés toute la partie en nous appuyant sur les difficultés défensives de l’adversaire et non en essayant de faire chacun son tour son petit numéro » continue l’entraineur local. Les Rouge et Blanc ne craquaient pas, que du contraire, dans la dernière ligne droit pour décrocher un beau succès.

    

« Nous avons pris une claque! »

    

« Nous avons montré pas mal d’intelligence et fait preuve d’une bonne gestion dans cette rencontre » poursuit Nicolas. « Yoann Gueldre a réalisé une excellente entrée en matière et les deux blessés -Greg Pivato et Greg Dierckx, excellent dans son rôle d’assistant-coach- n’ont cessé d’être positifs et d’encourager leurs coéquipiers. Sans contestation possible, je suis extrêmement content de cette victoire mais je ne peux m’empêcher de ressentir une certaine frustration. Pourquoi ne pas afficher ce visage en championnat, weekend après weekend?« 

Chez les vaincus, les sentiments étaient bien différents. « Nous ne méritions pas de gagner hier, Waremme mérite amplement sa victoire, les Wawas se sont battus sur tous les ballons » nous affirme Geoffrey Horrion. « Nous avons livré une prestation minable. Nous étions battus en défense sur tous les 1 contre 1, en retard sur tous les ballons, avons loupé une tonne de lancers-francs et n’avions pas de jeu d’équipe en attaque. Nous avons pris une claque et j’espère que ce n’était qu’un offday pour nous. Si nous jouons ainsi samedi contre Ensival, nous allons prendre quarante points dans la musette. »

    

Waremme (+5) – Alleur : 80-62

Score par quart-temps: 24-16/18-23/16-8/22-15

Waremme: Lambion 16 Parent 2 Dierckx 0 Collard 0 Bareel 11 Braun 1 Gueldre 7 Fiacre 5 Lamy 15 Bastin 2 Germay 10 Bonjean 6

Alleur: Materne 10 Horrion 4 Dallenogare 20 Meyers 7 Debefve 2 Leclercq 6 Callut 6 Osselaere 7 Lahaye 0


« Envie d’aller loin en Coupe cette année aussi »

    

Ce mercredi, la P2C de Tilff recevra l’Etoile Jupille dans le cadre des huitièmes de finale de la Coupe provinciale. Deux équipes qui se connaissent pour pour s’être affrontées les saisons précédentes. 

    

C’est à Tilff que l’Etoile Jupille tentera de décrocher son ticket pour les quarts de finale de la Coupe de la Province. « Nous avions cette équipe (ndlr: du moins une partie de celle-ci) dans notre série les deux dernières années et c’est l’une des rares formations à être venue gagner chez nous » rappelle Julien Van Roy. « La saison d’avant, une coupure d’électricité nous avait sauvé, je pense que Patrick Maquinay s’en rappelle. »

Un déplacement sur les bords de l’Ourthe n’est jamais aisé, même pour l’Etoile Jupille qui semble trouver son rythme de croisière. « Tilff a toujours présenté des équipes super soudées, avec un bon jeu collectif et une grinta comme apprécie notre entraineur » nous précise le meneur jupillois. « Nous devrons nous donner à fond en défense et jouer notre jeu en profitant des mismatchs. Ce sera un bon entrainement pour le match de vendredi (ndlr: à Belleflamme, en championnat) et, depuis notre victoire en Coupe lors de la précédente édition, nous avons encore envie d’aller loin dans cette compétition cette année. »

« Nous avons joué les uns pour les autres »

   

Ce weekend, la P2 du 4A Aywaille a dominé son homologue de Wanze confirmant que ces deux formations surfent sur des dynamiques opposées.

    

Après un début de saison calamiteux, le 4A Aywaille reprend du poil de la bête. A l’inverse, après un mois de septembre splendide, Wanze marque sérieusement le pas. La rencontre de ce weekend entre ces deux belles formations n’a fait que confirmer ce constat. « Nous avons pris un peu de temps pour rentrer défensivement dans notre match. Ensuite, notre homme à homme a fait la différence et nous sommes rentrés aux vestiaires avec deux points d’avance » nous raconte Yorick Godin. « A la demi-heure, notre avance avait considérablement augmenté et nous menions de quinze points. Nos tirs à distance trouvaient enfin leur cible et nous avons même eu droit à deux super shoots sur le buzzer d’Alex et du rookie Corbesier. »

Aywaille gérait bien les affaires courantes pour l’emporter 76 à 57, profitant de cette victoire pour présenter un bilan positif de quatre sur sept. « Nous avons joué les uns pour les autres et le résultat fut au rendez-vous » conclut le sympathique intérieur aqualien.

Le Tour aux premières loges, mais plus de chrono à Visé

    

Les Carnets du basketteur, saison 2! En près de quarante ans de carrière, Michel Christiane a accumulé une kyrielle de souvenirs et d’anecdotes. De Fond-de-Forêt à Barcelone.

    

Après l’évocation de l’Armistice, un sujet nettement plus léger cette semaine. Il sera consacré à une série d’anecdotes qui ont jalonné une carrière qui… manifestement n’est pas prête de se terminer. Et j’en suis le premier heureux. Surtout après avoir failli « passer l’arme à gauche » voici quelques temps.

Pendant plusieurs années, j’ai couvert, pour la DH, le Marathon de la Meuse de la mi-mai à Visé. Comme il est particulièrement rapide, j’arrivais souvent juste avant l’arrivée suivi de mon épouse qui se chargeait de garer la voiture. Cette fois-là, ma charmante moitié s’est empressée de me rejoindre et, peu avant la venue des premiers, est parvenue, en franchissant la ligne, à stopper le chrono officiel de l’épreuve. Avec, pour conséquence, des organisateurs la fusillant du regard… 

En 2010, une des étapes belges du Tour de France trouvait son épilogue dans ma bonne ville de Spa. Les ultimes kilomètres étaient malheureusement sabotés par le Suisse Cancellara qui intimait au peloton de ne pas sprinter. En raison de chutes au préalable. Ceci dit, l’arrivée était jugée au terme de l’interminable ligne droite que constitue l’Avenue Reine Astrid et, plus précisément, juste au bas de mon appartement. Pile, poil (photo, victoire de Sylvain Chavanel). Je me suis toujours demandé si je ne devais pas d’être aux premières loges grâce à un des responsables du service des sports de la Province de Liège. Outre le fait d’être un ami ancien basketteur, il se chargeait d’épauler les boss d’ASO en ce qui concerne les itinéraires traversant la Principauté. N’est-ce pas Serge ?

A plusieurs reprises, j’ai été confronté à une situation qui aurait pu avoir de graves conséquences pour les principaux antagonistes. Je m’explique : le dimanche est souvent consacré à la récolte des résultats et, donc, des points marqués par les joueurs. C’est ainsi que, le lundi matin, on retrouvait dans la presse le nombre de « roses » plantées par des basketteurs à l’évidence en parfaite santé… alors qu’officiellement, ils étaient en congé de maladie. J’en connais quelques-uns qui ont eu des soucis avec leurs employeurs à leur retour au boulot…

On a commencé à Visé, on finira dans la Cité de l’Oie. A la mi-janvier se tient la traditionnelle conférence de presse de l’Open de judo. A l’époque, un journaliste-radio – qui n’était pas encore Vivacité – avait la fâcheuse habitude de se pointer systématiquement en retard. Et nous faisait ainsi perdre un temps précieux. A cette occasion-là, encore, il est arrivé trois-quarts d’heure après l’horaire fixé. Excédés par son comportement, nous nous sommes levés comme un seul homme, avons quitté les lieux et l’avons laissé en tête-à-tête avec des organisateurs n’en croyant pas leurs yeux…

   

Michel CHRISTIANE

« Il fallait bien que cela prenne fin un jour »

   

Le fabuleux parcours de la P4 d’Harimalia a pris fin ce mardi à Sainte Walburge, les locaux s’imposant 101 à 66. Alexandre Bodson revient sur cette rencontre et sur la belle épopée des Abeilles.

    

Alexandre, comment s’est déroulé ce huitième de finale?

Sainte Walburge nous a totalement surpassé en première période avec une réussite incroyable aux shoots. Nous n’avions pas de solution. En deuxième mi-temps, nous avons mieux trouvé nos marques et le match fut plus agréable pour nous.

Que retiens-tu de votre formidable parcours?

Il fallait bien qu’il prenne fin un jour (rires). Ce qu’il faut retenir, c’est que notre parcours en Coupe fut un plus indéniable pour souder notre groupe, qui est nouveau. Nous avons pu compter sur le soutien des gens du club qui ont donné de la voix pour nous supporter.

Désormais, c’est focus sur le championnat?

Oui, nous devons nous concentrer sur le championnat pour y jouer les premiers rôles, ce qui est notre objectif.

« Nous aurions signé à deux mains pour en être là en novembre »

    

Alleur C n’est plus invaincu. Solides leaders de P3C, les All Blacks se sont inclinés pour la première fois de la saison, 83-86, contre Union Liège. Ce soir, les troupes de Didier Pissart tenteront de rebondir face à la P2 de Theux en Coupe de la Province.

    

Plus une série dure, plus elle se rapproche de sa fin dit l’adage, au mépris des plus élémentaires règles statistiques (ndlr: le calcul de probabilités ne peut se faire que sur un match, chaque match étant indépendant des suivants, CQFD). Après un début de saison incroyable, Alleur a finit par s’incliner, ce weekend, 83-86, contre Union Liège. « Ce fut un match indécis durant quarante minutes. Chaque équipe a pris l’avantage de quelques points. Mais nous n’avons jamais su stopper les attaques adverses en offrant à plusieurs reprises des lancers bonus. Quand on marque 83 points à domicile, on ne peut pas encaisser autant » nous explique Didier Pissart. Au bout d’une belle bagarre, ce sont les visiteurs qui émergeaient.

Une défaite qui n’a rien d’infamant, Union Liège n’ayant perdu qu’à une seule reprise depuis la reprise -à La Spéciale Aywaille– et qui ne peut occulter l’incroyable début de saison d’Alleur. « Il est parfait pour nous. A l’entame du championnat, nous aurions signé à deux mains pour en être là en novembre » continue l’entraineur des Noirs. « Le groupe a bien réagi à ce revers qui montre que nous devons encore travailler. La cohésion et l’esprit d’équipe sont toujours au beau fixe. Notre objectif reste de terminer dans le Top 5. Il nous reste encore quelques gros matchs –Braives, Spéciale Aywaille- dans ce premier tour, nous réévaluerons nos objectifs à la trêve, s’il le faut. »

Un début d’exercice idyllique pour Didier Pissart, également à la tête -quand le calendrier le permet- de l’autre équipe P3 d’Alleur, elle aussi invaincue et toujours présente en Coupe. « Je n’ai jamais connu un tel départ » sourit le coach alleurois. « En espérant refaire la même série. »

    

Alleur – Theux pour une place en quarts de finale

   

Ce mercredi, les « Di Pro » et leurs coéquipiers peuvent directement rebondir. En huitièmes de finale de la Coupe de la Province, Alleur reçoit la P2 de Theux, qui sort d’une victoire convaincante à Aubel. « Je ne connais guère notre adversaire » nous informe Jason Dorjo de Theux. « Mais son bilan est irréprochable et plusieurs joueurs d’expérience composent son noyau. »

Auteurs d’un début de saison mitigé, les Theutois veulent profiter de la Coupe pour embellir leur mois de novembre. « Pour nous imposer, nous devrons jouer sur nos forces, la cohésion du groupe et notre bonne mentalité, tout en contrôlant le rebond et en imposant notre rythme » avance Jason.

Bien qu’une division sépare les deux formations, difficile de désigner un favori dans cette rencontre. Un carton offensif de Briers ou Di Prospero offrira-t-il la victoire aux locaux? Le talent à la distribution d’Arnaud Delhaes et au poste de Raphael Schimanski permettra-t-il aux visiteurs de poursuivre l’aventure dans cette compétition? Réponse ce soir!

« Chacun a joué son rôle en restant dans son registre »

   

Ce weekend, la P2 de Tilff s’est offert une superbe victoire contre son homologue d’Ensival. Simon Liebens revient sur cette prestation convaincante des Porais face à l’un des cadors de la série.

   

Simon, que retenir de votre prestation contre la très belle équipe d’Ensival?

Ce fut une grosse victoire collective avec trois joueurs à plus de vingt points.

Qu’est-ce qui a fait la différence en votre faveur?

Chacun a joué son rôle en restant dans son registre. Offensivement, la balle a bien tourné et il y avait de nombreuses propositions de joueurs sans ballon. Cela nous a offert de bonnes opportunités à pratiquement chacune de nos attaques.

« Une victoire qui redonne de l’espoir au groupe »

      

Très belle victoire de la jeune équipe de La Villersoise à Dison-Andrimont ce dimanche, 72 à 77. Les « gamins » de Michel Bisschop ont pu compter sur un précieux Martin Ceulers en fin de rencontre.

    

Avant la rencontre, Dison ne comptait que deux revers, dont un seul à domicile. Mais la fougue de La Villersoise est difficile à contenir, nombreuses sont les équipes à pouvoir en témoigner. « Nous avons réalisé un très bon deuxième quart-temps qui nous a permis de prendre douze points d’avance » nous explique Samuel Bisschop. « Ensuite, comme souvent, le collectif a primé avec tous les joueurs efficaces au scoring. Nous avons pu compter sur une bonne fin de match de Martin Ceulers, avec un trois points et un 2+1 qui nous ont permis de reprendre l’avantage et de le conserver.« 

Un succès que savoure la jeune garde Villers, toujours aussi ambitieuse. « C’est une bonne victoire qui redonne de l’espoir au groupe pour le reste de la saison » conclut Sam.

« Une série ouverte et attractive »

    

Depuis quelques semaines, US Awans est en net regain de forme. Les gars d’Eric Herben engrange les victoires sous l’oeil satisfait d’Olivier Monteforte, sur la touche pour une grave blessure au genou. Liège & Basketball est allé à sa rencontre. Entretien.

   

Quel est ton état d’esprit après ta blessure?

Je suis assez touché moralement, assez triste de ne plus jouer cette saison, d’autant plus que j’avais déjà été opéré à l’autre genou il y a deux ans.

Combien de temps seras-tu éloigné des parquets?

Je me fais opérer le vingt-trois novembre et j’en aurai pour six mois minimum, sans pouvoir pratiquer mon sport favori. Tout dépendra de ma préparation avant l’opération?

Comment juges-tu le début de saison de votre équipe?

Notre début de saison ne fut pas très glorieux. Nous avons eu beaucoup d’absents et de blessés. Mais nous reprenons du poil de la bête et nous commençons à gagner nos matchs.

Quels sont vos objectifs pour cette saison?

Nous gardons toujours comme objectif de jouer le haut du classement, voire peut-être plus.

Que penses-tu de votre série de P3? Qui vois-tu comme favoris pour la montée?

Je ne peux pas vraiment désigner un ou plusieurs favoris, même si Alleur caracole en tête pour le moment. Cette série, la P3C, est très ouverte et très attractive. Hormis peut-être pour les équipes de bas de classement, tous les matchs sont disputés.

« Il y a un mois, nous aurions perdu ce match »

   

Jeudi dernier, en match d’alignement en P3A, Hamoir a offert une belle résistance à la jeune équipe de Ninane mais a dû s’avouer vaincu, 67-76 au terme d’une jolie joute. 

   

Jeudi dernier contre Ninane, Hamoir n’est pas passé loin de remporter sa première victoire en troisième provinciale (ce qui fut fait deux jours plus tard contre Prayon, plus d’infos dès demain). « Nous avons joué de malchance dans cette rencontre en perdant notre premier distributeur après deux minutes pour ce qui sera probablement un longue blessure et ensuite un bon shooteur -heureusement rien de grave pour lui- dans le troisième quart-temps » soupire Philippe Borguet, l’entraineur des locaux. « Sans oublier que nous avons été rapidement sanctionnés par l’arbitrage alors que c’est notre adversaire qui pressait, parfois à la limite de l’admissible. »

Dans ces conditions, Hamoir a fait preuve de caractère. « Toujours privés de deux pions importants, nous avons bien résisté malgré le manque de rotation » continue Philippe. « Cette équipe de Ninane possède de très bons jeunes mais nous avions trouvé la faille. Un relâchement à deux minutes de la fin permet aux Calidifontains d’enfiler deux triples qui sonnaient le glas de nos espoirs.« 

Du coté des vainqueurs, la progression est notable, comme le note Nicolas André. « Nous menions de dix-huit points dans le troisième avant qu’Hamoir ne reviennent au score. Nous parvenons à relever la tête et à gagner. Je pense que ce match, nous l’aurions perdu il y a un mois » conclut l’entraîneur du matricule 1200.