Aubel remporte le derby et s’empare de la 5e place en R2A

    

A domicile, Aubel a vaincu Visé, 74-69, et s’empare de la cinquième place au classement général de R2A. Moins de réussite pour les P2 et P3 aubeloises qui se sont inclinées contre Ensival et Saint Louis.

      

C’est par deux défaites que commencait le Super Sunday au Green Temple. La P3 locale n’est pas parvenue à créer l’exploit face à Saint Louis et s’est inclinée 63 à 88. Rien d’alarmant pour les promus qui sont sixièmes avec un bilan de quatre sur neuf.

La P2 aubeloise, drivée par Fred Delsaute, s’est inclinée 73-78, face à Ensival. Le mentor ensivalois l’avait prédit. « J’ai confiance en mes joueurs qui vont rebondir » avait annoncé Christian Randaxhe dans nos colonnes. Un revers qui fait descendre Aubel à la neuvième place au général.

L’équipe fanion des Herbagers s’est elle imposée face à Visé. A l’issue de premier quart-temps, les locaux avaient pris la main, 17 à 11. A la pause, Aubel conservait son viatique, 36-30. Au retour des vestiaires, Gerlache (20 points) et Pierre (17 unités) aidaient les visiteurs à refaire leur retard. A la demi-heure, les Visétois étaient devant: 50-52. Les troupes d’Arnaud Lardinois profitaient du dernier quart-temps pour passer un 24-17 à leurs opposants et remporter une sixième victoire, 74-69. « Pas notre meilleur match mais prenant jusqu’à trente secondes du terme » résumait Xavier Hubert. Un résultat positif qui permet aux Aubelois de s’emparer de la cinquième place au général.

« La grinta de Lemaire est contagieuse »

   

Avec trois victoires en quatre matchs, Comblain est dans une spirale positive et s’est repositionné en milieu de classement de la TDM2A. Pour Liège & Basketball, Mike Bodson revient sur le style de jeu proposé par le Mailleux, l’arrivée de Brieuc Lemaire et ce championnat de division trois plus ouvert que jamais.

   

Mike, avec beaucoup de joueurs mobiles, agressifs et sachant allumer de loin, Comblain est finalement bien représentatif du basket moderne?

C’est un choix en tout cas. Il est rare de trouver des big men dans la région, je dois donc travailler différemment. J’essaie de trouver des avantages -la vitesse, le shoot extérieur- à cette situation. C’est plutôt défensivement que c’est compliqué. Je ne possède pas un intimidateur de 2,05 mètres qui campe dans la raquette si je suis battu dans le « un contre un » en périphérie.

Trois victoires en quatre matchs, vous semblez dans une bonne spirale depuis que Brieuc Lemaire a rejoint le groupe. En quoi son arrivée a-t-elle aidé l’équipe à franchir un cap?

C’est tout d’abord une chouette rencontre humaine. Cet été, Brieuc a fait appel à mes services pour l’entrainer individuellement. J’ai toujours eu dans un coin de ma tête de le faire venir à Comblain si cela était possible. Nous n’avions pas réellement remplacé Thomas Nyssen et le groupe doutait beaucoup. Nous avons été patients car je voulais être certain de faire le bon choix. Nous avons même accueilli un Géorgien à l’entrainement, mais je n’étais pas convaincu de son impact futur. Brieuc a finalement accepté de nous rejoindre. Il est arrivé sans faire de bruit et se met au service du collectif. Il est mon relais sur le terrain. Même s’il n’est pas encore à 100%, sa grinta est contagieuse. J’adore ce gars!

Que penses-tu de cette série où aucun favori ne semble vraiment émerger? Cela met-il du piment?

C’est assez excitant comme championnat. Il n’y a pas de match gagné d’avance. Chaque équipe est dans l’obligation de regarder ce qui se passe derrière elle au classement.

« Pas venu à Modave pour jouer la descente »

    

Semaine noire pour Modave qui a enchainé deux défaites à domicile -contre Esneux et Awans- et se retrouve en position de descendant. Liège & Basketball fait le point avec Thomas Broset.

   

Thomas, semaine noire pour vous avec deux défaites à domicile, contre Esneux 59-73 et contre Awans 59-72. Comment expliques-tu ce double revers?

Je pense que nous perdons car nous nous énervons à des moments où il ne le faudrait pas. Nous oublions de jouer ensemble et de pratiquer un basket simple. Mais il y a du positif quand même à retenir pour avancer.

Votre début de saison est loin des standards espérés Qu’est-ce qui ne fonctionne pas pour vous actuellement?

Lorsque nous ratons quelque chose ou que nous nous retrouvons un peu derrière au score, nous ne sommes plus assez positifs. Nous oublions que le match est encore long… Or, lors de nos deux dernières rencontres, nous avons prouvé que nous pouvions rivaliser. Nous sommes revenus plusieurs fois tout près de nos adversaires.

Avec seulement deux victoires, vous êtes derniers en compagnie d’Amay et Flémalle. Pensez-vous déjà au maintien et y-a-t-il urgence?

Personnellement, je ne pense pas. J’ai confiance en l’équipe mais il va falloir gagner les matchs qui arrivent. Nous allons devoir « souffrir » jusqu’à Noel, puis au deuxième tour. En espérant retrouver tout le monde, je suis convaincu que nous serons lancés. Nous commençons à nous connaitre et à appliquer un peu plus ce que le coach désire. Le championnat est encore long, il suffit d’enchainer une bonne série pour vite remonter – à l’image de Tilff cette année ou d’Alleur, la saison précédente en P1. Parce que moi, je ne suis pas venu à Modave pour jouer la descente.

« Waremme aurait sa place en D3 »

    

Le duel au sommet entre Waremme et Haut-Pré a accouché d’une souris, les Wawas dominant les troupes d’Yves Dehousse dans les grandes largeurs, 109 à 66. Les gars de Mike De Keyser sont reçus dix sur dix et filent droit vers le titre.

    

Cette rencontre entre le leader autoritaire et invaincu de P1 et le récent finaliste des Playoffs était l’affiche du weekend en première provinciale. Hélas, la montagne a accouché d’une souris, Waremme explosant Haut-Pré d’entrée de jeu pour mener 29 à 8 après dix minutes. « Un match à sens unique et une grosse prestation collective de Waremme qui, en jouant de la sorte, et malgré l’absence de Piedboeuf, à sa place en D3. Cette équipe est vraiment trop impressionnante pour le championnat de première provinciale » avance Stéphane Grandry, moins scoreur que son frère cette fois (8 points pour Stéphane et 20 pour Christophe). « Nous n’avons même pas pris de plaisir à disputer cette rencontre d’autant que nous n’étions pas aidés par l’arbitrage des deux jeunes arbitres impressionnés par les « vedettes » adverses. Mais, quoi qu’il en soit, nous n’avons pas le talent nécessaire pour rivaliser avec les Wawas. Nous allons d’ailleurs très vite oublier ce match et nous concentrer sur la réception prochaine d’Hannut. »

Un sentiment partagé, quoique légèrement plus nuancé, dans le chef d’Yves Dehousse. « Ce fut un match portes-ouvertes de notre part et nous n’avions pas de réussite devant à cause de l’excellente défense de Waremme » détaille le mentor du Haut-Pré. « C’était impossible de rivaliser avec ce Waremme là. Si les Wawas jouent avec cet effectif et de cette manière, ils seront imbattables en P1.« 

Bien évidemment, Sacha Massot -35 points- a pesé dans cette rencontre mais il fut loin d’être le seul. « Il est bon et, quand cela va moins bien pour Waremme, les ballons vont chez lui ce qui permet d’éviter les trous d’air. Mais les autres joueurs furent aussi particulièrement performants » analyse le mage du Haut-Pré.

Avec un dix sur dix du plus bel effet, trois victoires d’avance sur ses plus proches poursuivants, Waremme semble bien parti pour concrétiser l’objectif de titre affiché depuis le début de saison.

« Assistant-coach » de l’équipe belge et ailière carburant au pèket

    

Les Carnets du basketteur, saison 2! En près de quarante ans de carrière, Michel Christiane a accumulé une kyrielle de souvenirs et d’anecdotes. De Fond-de-Forêt à Barcelone. Il est cette fois question de basket féminin à tous les échelons.

    

La qualification des Cats à l’Euro 2019 me donne l’occasion de revenir sur quelques souvenirs ayant trait plus spécifiquement au basket féminin. Et ce, à tous les étages. 

A commencer par le plus élevé : l’équipe nationale, justement. Nous sommes au printemps 1994 et les Françaises préparent le Mondial. Afin de peaufiner leurs automatismes, elles invitent les Belges à venir disputer une série de matches amicaux dans le sud-ouest de la France. A cette époque, les « Bleues » s’appuient notamment sur ces « monstres sacrés » que furent Odile Santaniello (ex-Mosa Jambes), ou encore, Isabelle Fijalkowki (photo) et sont drivées par l’irascible Paul Besson. Quant à nos compatriotes, elles sont quelque peu dans le creux de la vague malgré les… 202 centimètres de Pascale Van Roy. Une Uccloise qui est, entre autres, entourées par la Namuroise, Martine Dujeux, et par la Limbourgeoises Severens, passée par Esneux. A la direction de notre phalange représentative, on retrouve un duo namurois composé de Michel Weck (ex-Standard) et de Roland Groignet qui allait connaitre les sommets européens en tant que manager. Le duo mosan me propose de faire partie de la délégation, mais doit me trouver une fonction officielle. Raison pour laquelle, j’ai pris place sur le petit banc et suis devenu… assistant-coach de la Belgique aux côtés de Roger De Maesschalk qui a complètement disparu de la circulation. 

De ce périple occitan, je conserve en mémoire une répétition d’évènements dramatiques. Le samedi, nous sommes à Saint-Gaudens, au pied des Pyrénées. En fin d’après-midi, je donne un coup de fil à mon épouse qui m’apprend que, lors des essais du GP de St- Marin, le pilote autrichien, Richard Ratzenberger s’est tué. Le lendemain, soit le dimanche 1er mai, nous débarquons au Palais des Sports de Toulouse. Les personnes présentes n’ont qu’un sujet de conversation en bouche : la mort tragique et soudaine d’Ayrton Senna, peu après le départ toujours à Monza. 

    

A Spa, il n’y a pas que de l’eau

   

En fin d’année, nous allons disputer une rencontre d’entrainement à Luxembourg-Ville face aux Grands Ducales. Les routes s’avérant dangereuses, la décision est prise de loger sur place. On déniche en catastrophe un hôtel ne payant pas de mine. J’obtiens une chambre individuelle, mais me rends vite compte que le chauffage est inscrit aux abonnés absents. A l’extérieur, il gèle à pierre fendre et il n’y a plus la moindre place disponible. Bref, je n’ai pas fermé l’œil de la nuit tant il faisait glacial… 

On redescend de plusieurs échelons pour se retrouver avec les cadettes dames de Spa. En début de saison, on me demande de coacher cette équipe dont visiblement pas grand monde ne veut. Vu les moyens techniques plus que limités des joueuses. En revanche, les dirigeants bobelins nourrissent de grandes ambitions concernant les juniores. A ce moment, la fédération est encore unitaire et on a toujours droit à une (vraie) Coupe de Belgique. Si les juniores sont éliminées dès le premier tour de la compétition, mes atypiques cadettes clouent le bec à leurs détracteurs et se hissent jusqu’en quarts de finale où elles sont sorties par les représentantes du mythique Royal IV. Il faut dire que je pouvais compter sur une ailière qui n’en touchait pas une lors de la période initiale. Le froid du Pouhon l’« obligeait », à la mi-temps, d’enfiler deux, trois « frisses » pèkets. Comme un antigel car, à la reprise, elle redémarrait au quart de tour et plus personne ne pouvait l’arrêter. Comme quoi, à Spa, il n’y a pas que de l’eau…

    

Michel CHRISTIANE

« Le talent ne suffit pas en P1 »

    

A domicile, Dison s’est offert une belle victoire dans le derby contre SFX. Retour sur cette rencontre en compagnie des deux entraineurs.

    

C’est dans un contexte émotionnel difficile que démarrait cette rencontre, Gino Fortuna, coach de Dison-Andrimont, ayant perdu son papa plus tôt dans la semaine. « C’était dur émotionnellement car les marques de soutien ainsi que la minute de silence avant le match montrent que sa disparition est toute récente » reconnait Gino Fortuna. « Mais, directement, les joueurs m’ont affirmé qu’ils allaient se battre pour l’équipe, pour moi doublement et pour mon papa. »

Et c’est ce qu’ont fait les Disonnais en prenant d’emblée le contrôle des opérations pour mener 24 à 14 après dix minutes. SFX parvenait à réduire l’écart à la pause, 37-31, mais ne réussissait jamais à passer devant. Delrez -19 points face à son ancien club- et ses coéquipiers tenaient bon durant toute la seconde période pour aller chercher une belle victoire, 71 à 62. 

« Nous avons été ridicules défensivement en encaissant à toutes les attaques de Dison et en étant dominé dans les « un contre un », aussi bien par les petits que par les grands » peste Julien Denoz. « Nous sommes plusieurs fois revenus à quatre points mais chaque fois notre laxisme défensif nous a empêché de faire mieux.« 

    

Regroupement en tête et en queue de classement

   

A Dison, cette victoire est savoureuse. « Ce match est la copie confirme de notre victoire à Saint Louis » analyse l’entraineur local. « Nous fûmes appliqués sur les consignes que j’avais donné sur les différents joueurs à tenir, appliqués offensivement et surtout patients. Tout le monde a trouvé ses marques, les rotations étaient vraiment bien faites et le niveau ne baissait pas tandis que nous étions agressifs des deux côtés du terrain. »

Un résultat positif qui permet à Dison-Andrimont de rejoindre quatre autres formations et de garder espoir dans la lutte pour le maintien. A contrario, c’est un peu la soupe à la grimace chez les Collégiens, malgré une belle deuxième place au général. « Nous avons cru que cela allait passer grâce au talent, mais cela ne suffit pas pour gagner des matchs en première provinciale » déplore Julien Denoz. « C’est dommage de gâcher ainsi les victoires acquises contre les grosses équipes. Mais félicitations à Andrimont qui a joué juste pendant quarante minutes.« 

« Grosse prestation de Vincent Theek »

    

Aux Argilières, Visé a sacrément bien tenu le choc en première période avant de devoir rendre les armes et de laisser l’Etoile Jupille l’emporter 90 à 58.

    

« Le résultat final ne reflète pas l’ensemble de la rencontre » nous précise Dustin Hayot. « Visé a bien tenu jusqu’à la pause où nous ne comptions que cinq points d’avance » reconnait Julien Van Roy. « Nous avons livré une très bonne première mi-temps en étant bien organisé offensivement avec  beaucoup de mouvements du ballon et Jérôme Pâques (15 points) et François Kips (13 unités) qui alimentaient le marquoir. Défensivement, nous étions aussi présents.« 

C’est sur le score de 40 à 35 que les deux formations rejoignaient les vestiaires. « Nous avons attaqué le troisième quart avec une grosse intensité. Lamborelle (14 pions) a augmenté le tempo et nous sommes directement passés à +15 » continue le meneur jupillois. « En seconde période, l’Etoile a haussé son niveau de jeu et sa zone est montée d’un mètre » confirme l’entraineur visétois. « Nous subissions la pression défensive adverse et, en attaque, les locaux ont converti de nombreux shoots afin de prendre le large et de mettre fin à nos espoirs. C’est vraiment dommage vu le travail fournit par mes joueurs dans les deux premiers quart-temps.« 

Une septième victoire pour Jupille qui décroche ainsi la seconde place -en compagnie de Spa, Hannut, Haut-Pré et SFX- au général. « Nous avons raté trop de lancers et de shoots mais Lamborelle et Vincent Theek (19 points) ont sorti une grosse prestation » conclut Julien Van Roy.

Jonathan Ventat en patron

   

Mais quelle est belle cette histoire, quelle est belle cette victoire! A Loyers, les valeureux gaillards de Saint Louis ont fait preuve d’une superbe combativité et de beaucoup de sang-froid pour s’imposer 71-75. Reportage.

    

Avant cette rencontre, Loyers affichait un bilan de sept victoires en dix matchs. Saint Louis comptait autant de parties remportées mais avait eu une rencontre supplémentaire pour y parvenir. A la lecture des bilans des deux formations et au vu de ce qu’elles démontrent depuis septembre, ce duel promettait d’être passionnant. Et il le fut!

Pour ce déplacement, Maxime Gonda manquait à l’appel mais le reste des troupes de Joseph De Sutter étaient prêtes à en découdre et ne rataient pas leur entrée en matière. Après dix minutes, Saint Louis s’était créé un viatique intéressant, 21 à 27. Dans le deuxième quart-temps, les défenses se resserraient mais Boris Ntumba (10 points) et ses partenaires faisaient jeu égal avec leurs hôtes pour rejoindre les vestiaires sur le score de 38 à 44.

    

Jonathan Ventat en patron

A la reprise, Loyers grappillait son retard. Saint Louis pliait mais ne rompait pas, c’était 57-59 à la demi-heure. Dans le money time, les locaux recollaient au score. « A quarante-cinq secondes de la fin, au temps-mort, Jonathan Ventat (ndlr: 15 points au total) nous annonce qu’il va mettre le shoot qu’il faut et l’attaque suivante, il plante un shoot exceptionnel qui nous fait passer à 70-73 » nous raconte, abasourdi, Dorian Muller. « Ensuite, nous avons su contrôler la fin de match. »

Les Collégiens s’imposaient logiquement -au vu du déroulement du match- 71 à 75. « Nous sommes parvenus à rester devant presque tout le temps et, quand notre adversaire est revenu à égalité, nous n’avons pas tremblé et sommes repartis de plus belle » continue l’ailier de Saint Louis, auteur de 18 points. « Nous avons joué en équipe, personne n’a forcé quoi que ce soit. C’est une bonne victoire et une en moins qu’il faudra prendre pour se sauver.« 

Après cette victoire -la huitième déjà!- qui place Saint Louis à la troisième place de première régionale, les Liégeois n’avaient guère le temps de s’esbaudir. Il fallait mettre le cap sur Esneux où Tom Ventat (19 points contre Loyers) et Clément Matisse (7 unités) devaient aider les Dragons a enregistré un nouveau résultat positif.

    

Crédit photo: Pascale Pierart

« Nous ne comptons pas nous arrêter là! »

   

Ce weekend, Haneffe a remporté une victoire convaincante, 93 à 80, contre Jette, poursuivant ainsi sa remontée au classement. Un regain de forme qu’analyse David Beck, satisfait de ses Templiers.

    

Porté par la fratrie Berger qui a planté 39 points face aux Bruxellois, Haneffe a remporté une victoire convaincante, 93 à 80. Un succès qui s’est dessiné d’abord dans le deuxième quart avant que les Templiers ne passent la seconde au retour des vestiaires -28 à 13 dans le troisième quart-temps- pour définitivement faire le break. 

David, qu’est-ce qui a fait la différence pour vous contre Jette?

J’ai retrouvé mon groupe conquérant, entreprenant et soudé comme jamais. Pourtant, la dernière séance d’entrainement avait été très mauvais. Mais ce weekend, tout le monde a apporté sa pierre à l’édifice. Ce qui fut épatant, c’est de voir nos blessés jouer différemment avec succès.

Une victoire qui vous permet de continuer votre remontée au classement. Quels objectifs as-tu fixés d’ici la trêve?

Nous remontons virtuellement à la sixième place et nous ne comptons pas nous arrêter là! Avec les petits pépins physiques que nous avons connu et que nous connaissons encore, il nous faut simplement prendre match après match et ne plus parler de Playoffs. Je pense que c’est ainsi que nous pourrons encore faire de grandes choses ensemble.

« Le coach a su donner confiance »

   

Grâce à un 51-25 combiné sur les deuxième et troisième quart-temps, Esneux, porté le trio Matisse/Kaluanga/Liégeois auteur de 52 points, a dominé Tongres 88 à 57. Gauthier Liégeois, grand artisan de ce succès, revient sur cette rencontre et le nouvel élan des Dragons.

    

Gauthier, comment expliques-tu un tel écart face à un adversaire pourtant bien balancé?

Le maitre mot est la vitesse… Dans tous les domaines de jeu, aussi bien au niveau de la monté de balle que de nos rotations défensives qui amènent un nombre important d’interceptions et, par conséquent, de contre-attaques ou encore en terme de circulation du ballon en zone offensive.

As-tu l’impression que quelque chose a changé dans votre équipe par rapport à septembre?

Tout est plus fluide et rapide par rapport au début de saison. Je pense que notre première victoire nous a libéré et notre coach a su donner confiance à l’ensemble du groupe en donnant sa chance à tous les membres de l’équipe. Résultat des courses: tout le monde est motivé et concentré dès qu’il monte sur le terrain.