« Nous avons lancé une mode »

     

Son talent de commentateur, le goût de SFX pour les hold-ups, les hashtags, les déguisements et l’atypique salle du Collège, autant de sujets que nous avons abordés en toute décontraction avec Alexandre Bousmanne.

   

Alexandre, récemment, tu t’es prêté, avec un certain talent, aux commentaires pour Vedia lors du match entre la P1 du Collège et Haut-Pré…

J’ai essayé de ne pas être trop ridicule aux commentaires mais bon, quand le Président te demande quelque chose, c’était un minimum d’accepter vu tout ce qu’il fait pour nous.

Un Président qui doit parfois avoir le coeur bien accroché vu le scénario de certains de vos matchs…

Nous aimons jouer avec les nerfs de notre coach et de notre comité (rires). Les hold-ups sont devenus des scenarii classiques chez nous depuis trois ans. C’est, en quelque sorte, devenu une marque de fabrique. Et puis, ça rend les fêtes plus belles (rires).

Une autre marque de fabrique, c’est votre ribambelle de hashtags sur les réseaux sociaux après vos matchs…

Ca, c’est notre signature et, manifestement, cela amuse la Province. Nous avons lancé une mode (rires). Le secret, c’est de les faire en équipe. Et après avoir bu un verre, c’est souvent plus marrant. 

    

« Avoir un groupe solidaire, c’est vital »

   

Après chaque match, un d’entre vous hérite du déguisement de moine. Comment est-il attribué?

Le Capitaine -moi-même- récolte les votes un par un. Chaque membre de l’équipe et le coach peuvent voter. N’importe quoi peut être décisif: une action folklorique ou un match complètement raté… La seule règle est qu’une coalition est interdite. Si c’est le cas, le joueur qui l’a organisé hérite du déguisement.

C’est le genre d’initiative qui permet de souder un groupe et d’évacuer la pression?

Nous avons toujours pensé que le groupe et l’ambiance qui y règne avait le dessus sur les individualités. Avoir un groupe solidaire, c’est vital dans des matchs où rien ne tourne. Nos règles sont donc établies pour souder l’équipe, en effet.

Enfin, votre salle est très particulière, vraiment petite. Vous aide-t-elle lorsque vous évoluez à domicile? Et complique-t-elle vos repères lorsque vous jouez en déplacement?

Notre salle permet de contenir une équipe qui voudrait jouer sur un rythme trop élevé. Elle nous permet de sortir des changements de défense efficaces. A l’inverse, en déplacement, nous sommes obligés d’accélérer notre tempo.

Cholet perd le match de la peur!

    

Cholet et Olivier Troisfontaines ont loupé le match de la peur contre Antibes et sont désormais derniers ex-aequo de la Jeep Elite.

    

C’est une défaite lourde de conséquences qu’a enregistré Cholet à la Meilleraie contre Antibes. Les Choletais se sont inclinés 74 à 91 face aux Sharks et sont désormais derniers ex-aequo du championnat. Dans cette partie, Olivier Troisfontaines a, tout comme ses partenaires, déjoué et compilé cinq maigres points à deux sur huit aux tirs et deux rebonds.

Un revers qui passe difficilement dans le chef de l’entraineur des locaux qui sait qu’il y a déjà urgence pour éviter la relégation.« Ce soir, j’ai honte de ce qu’on a fait et de ce que j’ai pu faire. On n’a pas joué. Je nous ai senti fébriles. On a été sur la retenue sans arriver à se libérer. On va avoir besoin de nous appuyer sur quelques garçons. On n’a pas reconnu l’équipe. Il faut qu’on prenne nos responsabilités » a lâché le coach Régis Boissié en conférence de presse. « On est capables de mieux. Nous avons régulièrement des coups d’arrêt énormes qui nous font mal. On a montré une grosse capacité de réaction après la défaite à Rouen (en Coupe de France, 63-73, le 6 novembre), il faut espérer la même chose après le match de ce soir. Il faut féliciter Antibes. Il y a une grosse partie mentale pour expliquer un tel match. On démarre la partie en étant stressés. La première prestation de London (Perrantes) était intéressante. On doit réagir pour sauver le club. Il faut faire profil bas, montrer de l’orgueil et ne pas accepter cette image-là. Je ne peux pas accepter ce que j’ai vu. »

« Riga est LE capitaine d’équipe par excellence »

    

Ce dimanche, Ans recevra Aubel pour un chaud derby en deuxième régionale. L’occasion pour Stéphane Mossay de retrouver Johan Riga, son ancien coéquipier.

    

Stéphane, gros derby ce dimanche contre Aubel!

Oui, très gros derby et nous devons nous racheter de notre non-match de samedi dernier.

A quel genre de match t’attends-tu?

Je m’attends à un match très engagé et je pense que la clé, de notre côté, sera que chaque joueur soit à fond et solidaire, avec une attaque fluide et une défense de fer.

Heureux de retrouver Johan Riga, ton ancien coéquipier?

Oui, plus que content de le retrouver. Johan est un gars qui est tout simplement super et avec une mentalité extraordinaire. C’est, pour moi, LE capitaine d’équipe par excellence. Je ne connais personne qui incarne mieux ce rôle que lui. Et puis, humainement, je l’adore. Sur le terrain, il faudra se méfier de toutes ses petites feintes et de ses tourniquets (rires). Et comme je sais qu’il lira cet article: je te fais un gros bisou mon « Capi » mais gare à toi sur le terrain.


« Ceux qui auront les nerfs solides seront en Playoffs »

    

Derrière Waremme, qui écrase tout sur son passage, de nombreuses équipes se regroupent en tête et en queue de classement de la première provinciale. De quoi offrir un championnat palpitant et indécis.

      

Comme annoncé, Waremme semble intouchable cette saison. Avec dix victoires en autant de rencontres, l’armada des Wawas règne sans partage sur la première provinciale. Si le titre semble -sauf improbable retournement de situation- promis aux troupes de Mike De Keyser, six équipes sont regroupées, en embuscade.

Avec trois défaites de plus que les Wawas et déjà sept victoires, SFX, le Haut-Pré, l’Etoile Jupille, Spa et Hannut occupent ex-aequo la deuxième place au classement. Saint Louis suit juste derrière, avec six victoires mais un match de moins. C’est plus que probablement parmi ces six formations que se trouvent les futurs participants à la post-season. « Cela va être palpitant jusqu’au bout du championnat. Ceux qui auront les nerfs solides seront en Playoffs » prédit Stéphane Grandry. 

Haut-Pré et Hannut confirment leur statut d’équipes phares de la division. Spa, malgré un changement d’entraineur, profite à plein de l’émulation qui règne chez les Bobelins. Saint Louis, après des débuts pétaradants, est un peu rentré dans le rang mais reste toujours difficile à manoeuvrer, surtout à domicile. Enfin, SFX et l’Etoile Jupille, deux promus, impressionnent. Avec son noyau pléthorique, Jupille a les armes en main pour contre-carrer n’importe quel adversaire tandis que les Collégiens apprennent à vitesse grand V sous la férule de Julien Denoz.

     

Attention à Ensival

    

Le ventre mou n’est composé que de Sainte Walburge et Ensival. Les Sang et Marine découvrent la division et veulent se rassurer au plus vite. Les Ensivalois, après une multitudes de tuiles, semblent ragaillardis et notre petit doigt nous dit qu’il ne faudra pas oublier les troupes de Christophe Hauglustaine dans la lutte aux Playoffs. 

Dans le fond de classement aussi, c’est le rassemblement général. Cinq équipes -Alleur, Visé, Belleflamme, Dison et Angleur- ne comptent que deux victoires. Toutefois, les situations de ces formations sont différentes. Angleur compte un ou deux matchs de retard sur ses concurrents directs et peut donc potentiellement rejoindre le ventre mou. Belleflamme et Visé peuvent, selon le règlement en vigueur, faire redescendre des joueurs de l’équipe fanion pour renforcer leur noyau de première provinciale. Alleur doit composer avec l’absence de Lozina, prépondérant dans le jeu des All Blacks et qui devrait revenir après la trêve. Dison, enfin, compte un points de moins que tout le monde suite à sa défaite sur tapis vert à Ensival. « Ce petit point perdu risque d’être fort important au final car nous sommes plusieurs équipes dans un mouchoir de poche et nous savons bien que nous ne nous ferons pas de cadeau » reconnait Gino Fortuna.

Avec ce panorama complet, preuve est fournie que ce championnat de première provinciale sera palpitant et disputé jusque fin avril. Pour le plus grand bonheur des principaux protagonistes et des -nombreux- observateurs.

   

Crédit photo: Charnikon Prod.

Esneux reçut dix sur dix

    

Dix sur dix, c’est le magnifique bilan d’Esneux qui semble plus que bien parti pour être sacré champion de P2B en fin de saison.

      

Alors qu’Esneux caracolait en tête de la P2B avec sept victoires, David Iliaens nous avait expliqué la recette du succès des Dragons.« Notre bilan immaculé s’explique par une combinaison de plusieurs facteurs. Tout d’abord, nous sommes un groupe où règne une super entente et le mix entre jeunes et joueurs d’expérience a bien pris. Ensuite, malgré les victoires qui s’enchainent, nous restons concentrés et travaillons à l’entrainement avec la même intensité. Nous nous amusons et le coach fait un super boulot avec ce groupe. Enfin, nous prenons match après match et du plaisir en nous concentrant sur notre basket et nos qualités » avait analysé le shooteur esneutois.

Depuis lors, MacFly et ses partenaires ont ajouté trois nouvelles victoires à leur tableau de chasse, portant leur total à dix, sans avoir connu les affres de la défaite (hormis en Coupe). Avec une confortable avance -trois succès- sur leurs plus proches poursuivants et une marge intéressante -16,3 points d’écart en moyenne- lors de leurs sorties, Esneux semble bien parti pour être sacré champion d’automne. Avant d’être champion tout court en fin de saison?

Les douze triples d’Ans n’ont pas suffi

   

ABC Waremme renoue enfin avec la victoire en championnat au détriment d’une bonne équipe d’Ans. Reportage.

       

Sans Greg Dierckx, blessé au genou, et Thomas Fiacre, touché au doigt, Waremme alignait tout de même douze joueurs sur la feuille, preuve d’un noyau particulièrement fourni. Une victoire était impérative pour les Wawas, toujours aussi irréguliers. Le début de match des deux équipes était un peu poussif et marqué par peu de réussite. Après dix minutes, c’était 15 partout. 

Dans le deuxième quart, les Wawas se faisaient plus dangereux pour rejoindre les vestiaires avec un viatique intéressant. A la pause, c’était 43-35. La reprise était aussi en faveur de Lambion (29 points au total) et de ses partenaires qui menaient 68-53 à la demi-heure. Mais les troupes de Matthias Scholze refusaient d’abdiquer et grignotaient leur retard. Garcia (20 pions) et ses coéquipiers étaient toutefois trop « courts » et échouaient à quelques longueurs des locaux. Le marquoir affichait 83-79 au coup de sifflet final.

« L’étincelle s’est faite dans les deuxième et troisième quarts où j’ai enfin vu des gars qui affichaient une grosse envie, se jetaient sur tous les ballons et convertissaient les contre-attaques » nous explique Nicolas Gerads. « Ans a tout de même su rester dans la partie grâce, notamment, à une belle adresse de loin avec douze triples. »

    

Ans en progression

   

Mais Waremme s’est à nouveau fait peur. « Même si les visiteurs ont eu le mérite de se battre jusqu’au bout, nous ne pouvons pas être contents de l’emporter de quatre unités alors que nous en comptions encore quinze à quelques minutes de la fin du temps règlementaire » concède l’entraineur des Wawas. « Néanmoins, la mentalité affichée -un aspect sur lequel nous avions insisté en semaine- était bien meilleure que ces dernières semaines. »

Un résultat positif pour les locaux mais pas forcément négatif pour les vaincus. « Ans n’a aucunement démérité et, si nous comparons au début de saison, a montré une belle progression » félicite Nicolas Gerads. « Quant à nous, j’espère que cette victoire relancera le groupe. »


ABC Waremme B – Royal Ans BC B: 83-79

Points par quart-temps: 15-15/28-20/25-18/15-26

Waremme: Lambion 29, Parent 6,Schwall 0, Bareel 5, Braun 0, Pivato 4, Gueldre 6, Lamy 11, Bastin 5, Germay 3, Bonjean 4, Corvers 10.

Ans: Garcia 20, Borremans 0, Deuse 0, Vancaekenberghe 2, Streel 8, Lulundakio 3, Collard 15, Mignon 15, Purnelle 0, Clemente 12, Soyeur 4. 

« Pas un bouffeur de ballons »

    

Sébastien Peremans s’est plié à l’exercice  du Thé ou Café.

   

Séba, plutôt passe ou panier?

Je dirais panier bien que je ne sois ni un grand scoreur, ni un bouffeur de ballon. Mais j’aime aussi faire jouer les autres.

Attaque ou défense?

Je préfère l’attaque à la défense, mais l’un ne va pas sans l’autre.

Netflix ou cinéma?

Cinéma. Avec un bon gros chips.

Burger ou pizza?

Les deux sont bons mais à choisir, je prends un bon gros burger… avec plein de frites (rires)!

City trip ou vacances à la plage?

Vacances à la plage. Rien de tel pour se reposer après une grosse saison de basket et pour se dorer la pilule au soleil.

LeBron ou Curry?

LBJ, sans hésiter! Il reste pour moi le deuxième meilleur joueur de tous les temps derrière la légende Michael Jordan.

Anderlecht ou Standard?

Je suis un grand fan des Rouches et j’essaie d’aller au stade quelques fois par saison.

Thé ou café?

Aucun des deux. Plutôt blanc-coca pour la troisième mi-temps avec mes amis. Mais toujours avec modération.

« Nous sommes beaucoup trop softs »

    

A Gembloux, Liège Basket a bu la tasse, 88 à 62. Jérôme Jacquemin revient sur ce revers et les objectifs fixés avant la trêve.

  

Jérôme, lourde défaite, 88-62, à Gembloux pour vous ce weekend. Qu’est-ce qui n’a pas fonctionné dans cette rencontre?

Effectivement, une lourde défaite. Nous avons connu deux gros passages à vide et nous avons lâché à la fin.

Quels objectifs as-tu fixés d’ici la trêve?

Les objectifs sont de trouver beaucoup plus de consistance derrière et un esprit guerrier. Mes gars sont bien trop softs pour l’instants et il est inutile d’envisager quoi que ce soit tant qu’il n’y aura pas une réaction à ce niveau-là.

« Capable de faire quelque chose de bien dans le basket »

    

Samedi parfait pour Nicolas Sumkay. Décisif en P3 contre La Spéciale Aywaille, précieux en R2 contre Beez, le jeune talent du Rebond continue sa progression.

     

Ce samedi, Nicolas Sumkay n’a fait pas dans la dentelle en troisième provinciale. Avec l’équipe B du Rebond, le meneur-ailier local a planté 25 points pour aider ses potes à infliger une sévère raclée, 75-54, contre La Spéciale Aywaille.

Adroit de loin (4 triples), intenable en pénétration et malin pour provoquer des fautes (7 lancers-francs marqués), Sumkay a fait étalage de sa panoplie offensive. Discret dans un premier quart disputé (15 partout), le jeune talent du Rebond a planté 12 unités dans un deuxième quart-temps décisif pour les locaux afin de mettre sa formation aux commandes à la pause: 37-19. En seconde période, Nicolas s’est chargé d’annihiler les maigres tentatives de retour d’Aqualiens dépassé par la fouge, l’intelligence, le collectif et l’adresse neuvilloise.

Un peu plus tard, c’est avec l’équipe fanion que Sumkay est allé chercher une autre victoire. Grâce à une troisième quart-temps rondement mené, les Neuvillois ont imposé leurs vues à Beez, 84-68, confirmant leur excellente tenue dans ce championnat de deuxième régionale. Une division dans laquelle semble s’épanouir Sumkay, en constante progression.

     

Une belle marge de progression

  

« Cela fait trois ans que je connais Nico. D’abord comme coéquipier et puis en tant que coach » rappelle Kevin Reyserhove. « Et il a énormément progressé depuis lors. Très discret au début, il a pris de l’assurance dans le courant de la saison dernière et continué à progresser. »

Bien encadré, le jeune talent du Rebond a de beaux jours devant lui. « Il est à l’écoute et travaille bien aux entrainements » enchaine son entraineur. « Il a encore des progrès à faire mais s’il continue comme ça, et qu’il arrête de faire des fautes stupides en zone arrière, il est capable de faire quelque chose de bien dans le basket. »

Ninane enfin en place en défense

    

A Mont-sur-Marchienne, Ninane est allé glaner une importante victoire pour s’éloigner de la zone rouge. Un succès forgé d’abord en défense par les jeunes calidifontains.

    

Voici une grosse une dizaine de jours, Etienne Dubois avait tenté de nous expliquer les soucis défensifs de Ninane. « Actuellement, nous avons du mal en un contre un. Nous sommes trop facilement passés. De plus, nos rotations défensives ne sont pas assez rapides et nous ne sommes pas suffisamment collés aux bons shooteurs adverses, qui en profitent pour allumer trop facilement » avait analysé le meneur calidifontain.

Les amateurs éclairés le savent: sans défense, point de salut. En déplacement à Mont-sur-Marchienne, les ouailles de Michel Pluys ont -enfin- été plus consistants derrière. Dans les dix première minutes, Lesuisse (11 points) et ses partenaires ont limité leur hôte du jour à 12 unités pour prendre les commandes, 12 à 20. Le deuxième quart voyait les visiteurs accroitre légèrement leur avantage pour rejoindre les vestiaires sur le score de 31 à 41. 

A la reprise, Samuel Bodson (23 points) et ses potes tenaient le choc et le marquoir affichait 52 à 61 à la demi-heure. Les dix dernières minutes étaient passionnantes, les locaux parvenant à recoller au score mais Jason Troisfontaine (14 unités) et ses coéquipiers ne flanchaient pas et finissaient par s’imposer 63 à 75. 

Une quatrième victoire qui permet à Ninane de s’éloigner de la zone rouge et de rejoindre Neufchateau en dixième position de la R2A.