« Prouver que nous ne sommes pas deuxièmes par hasard »

    

Ce samedi, notre première provinciale sera le théâtre de trois confrontations au parfum de Playoffs. Sebo Lussadissu, Nathan Servais et Quentin Desert évoquent ce samedi qui devrait être riche en enseignements.

       

Six formations candidates -ouvertement ou au vu de leur bilan- vont croiser le fer ce samedi en première provinciale.

Haut-Pré et Hannut, ex-aequo au classement, s’affronteront. « Nous devrons tout donner en défense et rester soudés » prévient Sebo Lussadissu. « Le reste viendra, je suis confiant. Nous allons de l’avant, le revers à Waremme est derrière nous et nous nous concentrons sur la réception d’Hannut et les Playoffs à venir.« 

Playoffs, le mot est lâché. Une post-season à laquelle Ensival est habitué. Malgré un départ catastrophique, les troupes de Christophe Hauglustaine reviennent bien dans la course et recevront samedi l’Etoile Jupille, deuxième au classement général. « A Ensival, nous devrons jouer à fond en défense et arracher les ballons » annonce Nathan Servais. « Nous allons essayer d’accrocher les Playoffs. Malheureusement François Lhote est blessé pour plusieurs semaines.« 

Enfin, superbe derby en prévision entre SFX et Spa, deux formations au bilan identique -sept victoires en dix matchs. « Un derby difficile et une rencontre qui pourrait facilement tourner d’un côté comme de l’autre » analyse Quentin Desert. « Le rythme sera extrêmement important. Si nous voulons nous imposer, il faudra maitriser le rebond et courir comme nous savons le faire. Tant SFX que nous voudront prouver que nous n’occupons pas cette place au classement par hasard. »

« La victoire passera par la défense »

   

Ce dimanche, Ninane reçoit Andenne. L’occasion pour les jeunes Calidifontains d’enchainer une deuxième victoire de rang pour s’éloigner de la zone rouge. Franck Renna préface cette rencontre et évoque la situation du matricule 1200.

    

Franck, heureux de votre victoire la semaine dernière?

Oui, bien sûr, cela met fin à une série de défaites et à un climat de nervosité.

Vous recevez Andenne dimanche, à quel genre de match t’attends-tu?

Je ne connais guère cette équipe mais cela sera un match physique et intense car nos adversaires sont mieux classés que nous. Il faudra mettre de l’intensité et jouer comme nous l’avons fait dimanche dernier mais parvenir, cette fois, à « tuer » le match pour ne pas laisser nos opposants revenir au score.

Que devrez-vous faire pour vous imposer?

Jouer avec de l’intensité et, physiquement, nous devrons répondre présents. La victoire passera par la défense.

Justement, sens-tu votre défense en progrès?

Oui, notre défense progresse et s’ajuste malgré que nous encaissions encore beaucoup. Toute le monde commence à être concerné par ce que demande le coach Pluys.

« Je suis attiré par le panier »

     

Arnaud Fabry se prête à l’exercice du Thé ou Café.

     

Arnaud, plutôt passe ou panier?

Je préfère les passes même si les mauvaises langues diront le contraire (rires). Mais bon, j’avoue avoir une attirance pour les paniers, mais de toutes les sortes: pique-nique, pour chien, d’Amazone.

Attaque ou défense?

A la base, j’adore la défense et j’étais très bon dans ce domaine à l’époque. Mais je n’ai plus le physique pour suivre, je mise tout sur l’attaque.

Plutôt Netflix ou cinéma?

Netflix. Je ne suis plus allé au cinoche depuis quatre ans au moins. Ca date du film La Belle et la Bête, nous devions être quatre dans la salle (rires). Mais, je suis retourné dans une salle obscure ce jeudi, bien vu pour la question!

Burger ou pizza?

Une bonne pizza. Mon Quick a brûlé il y a quelques années à Fléron et je ne suis pas fan du MAcDo… Le choix est vite fait.

City trip ou vacances à la playa?

Plutôt vacances car je n’ai pas le temps de faire des City trips pour l’instant. Mais cela ne me déplait pas non plus, voir d’autres cultures est très enrichissant et intéressant.

LeBron ou Curry?

Curry. Un talent hors norme, des tirs à distance de dingue, un physique tout à fait banal. A l’inverse de LeBron, il n’est pas surdimensionné. Et puis, de toute manière, j’ai toujours été pro-joran et anti-LeBron.

Biere ou coca?

Pas fan de la bière, donc je vote coca. Mais si tu me rajoutes un peu de blanc dedans, je ne te voudrais pas (rires).

Plutôt Anderlecht ou Standard?

Standard, depuis toujours. Ca coule de source…

Et enfin, thé ou café?

Café pour la journée et du thé le soir, un bon compromis entre les deux. Je suis fan de cappuccino, et un bon Irish ne se refuse pas. 

« Nous pouvons battre tout le monde »

    

Ce dimanche, Sprimont se rendra à Louvain pour tenter de poursuivre sa série victorieuse.

     

Malgré une absence de succès dans les premières semaines de compétition, les Carriers n’ont pas baissé les bras et remis sans cesse l’ouvrage sur le métier. Bien leur en a pris puisque les Sprimontois sont enfin récompensés de leurs efforts et enchainent les résultats positifs. De quoi aborder sereinement le déplacement dominical à Louvain. « Nous devrons garder la même état d’esprit que récemment et, surtout, penser à défendre » prévient Quentin Thielen qui, blessé, ne sera pas de la partie. « Indubitablement, si nous affichons la  même mentalité que contre Ninane et Spa, nous pouvons gagner contre tout le monde. » Et s’offrir la peau des Bears?

Alleur au rebond, Harimalia on the buzzer

   

Alleur versus Harimalia: un partout. Le weekend dernier, les deux P3 d’Alleur et d’Harimalia s’affrontaient. Au terme de deux rencontres palpitantes, les All Blacks et les Abeilles se quittent sur un partage équitable des six points mis en jeu.

    

Samedi, c’était Alleur C, leader autoritaire de P3C, qui recevait Harimalia B. Une rencontre qui allait s’avérer ne pas être une simple formalité pour la bande de Serge Di Prospero. En effet, c’était les visiteurs qui prenaient le meilleur départ et menaient rapidement 2 à 8 puis 4 à 14. Les Abeilles déroulaient leur jeu face à des Alleurois incapables de les arrêter, c’était 12 à 26 après dix minutes.Les All Blacks décidaient de se reprendre et recollaient rapidement au score, 30 partout à la seizième. Un autre match venait de commencer et les deux talentueuses formations se rendaient coup pour coup. A la pause, les locaux étaient devant d’une courte tête, 38 à 37. 

Au retour des vestiaires, les deux équipes ne parvenaient pas à se départager. Alleur depuis la ligne de réparation, Harimalia à distance, le score resté serré, c’était 56-54 à la demi-heure.Le dernier acte promettait d’être passionnant et allait tenir toutes ses promesses. Les deux équipes étaient encore au coude à coude, 68 partout, avant que les locaux ne plantent une bombe décisive au sein d’une dernière minute tendue. Alleur empochait la victoire, 73 à 71. « Même menés pendant un bonne partie du match, nous n’avons pas arrêté de jouer. Nous avons perdu la lutte du rebond en offrant trop de deuxièmes chances à nos adversaire. C’est dommage, nous perdons encore de quelques points contre une équipe du top » analysait Marc Braconnier.

    

Harimalia « on the buzzer »

    

Le lendemain, c’était au tour d’Alleur B de recevoir Harimalia A pour l’affiche de P3A. Et c’est à nouveau à une rencontre à suspens qu’auront eu droit les spectateurs mais, cette fois, c’est Harimalia qui sortait vainqueur, 50 à 51, grâce à un panier « on the buzzer ». « Nous avons su tenir notre bonne défense jusqu’au bout malgré le manque total de réussite et beaucoup de paniers faciles ratés » résume Nicolas Beauduin, le coach victorieux. « Nous étions menés d’un point à cinq secondes de la fin. J’ai demandé temps-mort pour expliquer une tactique. Il y a eu un shoot raté d’un de mes joueurs mais mon pivot s’est emparé le rebond, a reshooté en vitesse et marqué sur le buzzer. » 

    

Merci à Hugo Collard pour ses informations.


« Jouer notre basket de vieux briscards »

   

Ce dimanche, Tilff et Grivegnée, deux formations au bilan identique, en découdront sur les bords de l’Ourthe. Une rencontre dominicale qui devrait valoir le détour.

    

Six victoires et quatre défaites, c’est le bilan actuel de Tilff et Grivegnée. Deux formations qui en découdront ce dimanche après-midi. « Je ne connais pas cette équipe mais ses résultats sont identiques aux nôtres » corrobore Ignazio Casamento. « Nous irons là-bas à six, sans pressions, pour jouer notre basket de vieux briscards que de nombreux observateurs critiquent. »

Champions en P3 la saison dernière, les Sang et réussissent un bon début d’exercice à l’échelon supérieur malgré quelques péripéties. « Nous avons récupéré un joueur mais perdu un autre, nouvellement affilié, dans la nature » rigole -jaune- l’expérimenté shooteur de la RJS. « Avec trois ou quatre victoires supplémentaires, nous aurons accompli notre mission: le maintien.« 

« Ce championnat nous réserve encore de belles surprises »

   

Ce dimanche, un beau derby aura lieu en première régionale Dames entre le Mosa Angleur et Liège Panthers. Maureen Legrand évoque cette rencontre et le championnat dans sa globalité.

   

Maureen, un derby contre les Panthers aura lieu ce dimanche. A quel genre de match t’attends-tu?

Ce sera tout sauf un match facile. Les filles de Liège peuvent venir, ou pas avec leurs éléments de D1. Ce sera à voir le jour même. En tout cas, ce sont de jeunes joueuses agressives et motivées. La partie risque d’être intense. De plus, notre équipe a de nombreux points à rectifier depuis le match de samedi dernier contre Namur. Nous devrons donc démarrer à fond cette rencontre. 

Le début de rencontre sera prépondérant, mais que devrez-vous faire en plus pour vous imposer?

Une victoire passera, en effet, par une bonne entame de match, avec de l’envie, de la motivation et de l’agressivité. Il faudra aussi mettre la balle plus souvent dans l’anneau, ce qui nous a fait défaut contre Namur.

Comment juges-tu ce championnat de première régionale?

Il est super ouvert, tout le monde est capable de battre tout le monde. Ce championnat est encore long et nous réserve de belles surprises. C’est dommage d’avoir quelques semaines de creux -Woluwé et Prayon ayant « scratché » en début de saison- mais il faut rester concentrées malgré les semaines de « congés. »

« Brieuc Lemaire est un peu le leader qu’il nous manquait »

    

Ce samedi, Comblain se rendra à De Pinte. L’occasion pour Remy Collard et ses partenaires de faire chuter un des leaders de la série pour la deuxième fois d’affilée? 

       

Samedi dernier, Comblain s’est offert le scalp de Gand, co-leader de la série. Ce samedi, c’est à De Pinte, autre leader de TDM2 avec un bilan de huit victoires en dix matchs, que se rendront les Comblinois. Pour un nouvel exploit? « C’est clair que ca ferait plaisir mais le plus dur est de confirmer » nous répond Rémy Collard. « Il faudra que nous soyons forts dans tous les compartiments et sortir un match plein, comme contre Tongres et Gand.« 

C’est en tout cas avec le moral au beau fixe et beaucoup de confiance que se déplaceront les troupes de Mike Bodson. « Les victoires nous font vraiment du bien et l’arrivée de Brieuc Lemaire apporte un vrai plus au niveau humain, mais également au niveau basket. C’est un peu le « leader » qu’il nous manquait » conclut l’ailier comblinois.

« La pancarte? Un point de notre charte »

    

Ce dimanche, Pepinster tentera de devenir la première équipe à faire trébucher Nivelles. Un exploit que Jordan Maucourant et ses partenaires semblent en mesure de réaliser.

   

Onze victoires et zéro défaite, c’est le bilan parfait de Nivelles depuis le début de saison. Ce dimanche, les autoritaires leaders du championnat se rendront à Pepinster, tapis en embuscade mais aux ambitions bien établies. « Ce sera un match avant tout physique et intensif car, de ce que j’ai pu entendre, c’est surtout le secteur intérieur qui est costaud chez notre adversaire » analyse Jordan Maucourant. « Il faudra élever notre intensité en défense et au rebond.« 

Pour le talentueux meneur pépin, il faudra aussi éviter de rouspéter envers le corps arbitral, sous peine de se retrouver à nouveau affublé d’une très seyante pancarte. « C’est un point de notre charte. Une technique récoltée et nous devons arborer cette pancarte durant la soirée » rigole Jordan.

    

Crédit photo: Charnikon Prod.


« Il existe une vraie rivalité avec La Villersoise »

    

Ce dimanche, Verlaine accueillera la Villersoise pour un intense derby en P3A. Rodolphe Bussers évoque cette rencontre et la rivalité qui anime les deux clubs.

   

Rodolphe, derby ce dimanche contre La Villersoise. A quel genre de match t’attends-tu?

Nous nous attendons à un match tendu.

Il existe donc une vraie rivalité avec Villers?

La rivalité avec La Villersoise est réelle, en effet. Mais surtout avec la P3 jeunes (ndlr: celle qui est dans la série C). Cependant, avec cette équipe-ci aussi, la rivalité est présente. Cette team nous a battu deux fois en championnat il y a deux ans. 

Cette saison, vos résultats plaident en votre faveur.

Oui, au vu du classement et comme ce match se déroule chez nous, nous serons les favoris de cette rencontre. Mais nous avons vu à Aubel que nous pouvions clairement passer à côté de notre match.

Que devrez-vous faire pour empocher les trois points?

Nous allons devoir verrouiller notre raquette et ne surtout plus rater nos paniers faciles. Nous ne sommes pas à l’abri d’une quatrième défaite ce weekend.