« Pourquoi ne pas figurer dans le haut du classement en fin de saison? »

    

A la tête de l’Avenir Jupille -qui reste sur deux victoires consécutives en P4B- depuis quelques semaines, Maxime Walravens explique les raisons qui l’ont poussé à devenir le coach de cette équipe, analyse les caractéristiques de sa formation et évoque les ambitions des Jupillois.

    

Maxime, comment es-tu devenu l’entraineur de l’Avenir Jupille?

J’ai repris l’équipe pour le troisième match de championnat. J’étais allé voir jouer Jupille contre Haut-Pré, un de mes anciens clubs. Je connais Manu N’Sama depuis l’école à Atlas et nous avons discuté de la possibilité que je coache cette équipe. Le mardi suivant, je suis allé donner entrainement et la sauce a bien pris.

Comment juges-tu ton équipe qui, rappelons-le, a participé au tour final la saison dernière?

Le groupe est assez complet. Nous avons du lourd à l’intérieur, nous pouvons jouer vite mais aussi jouer grand sur presque toutes les positions.

Quels sont vos objectifs?

Gagner le plus de matchs possible! Nous sommes passés pas loin par deux fois à domicile, avons perdu une rencontre en prolongation à Hermalle. La série est, selon moi, très homogène -hormis peut-être Modave qui, invaincu, est un cran au-dessus. Nous allons prendre match après match mais pourquoi ne pas figurer dans le haut du classement en fin d’année?


« Je laisse les paniers à Mathieu Balbourg »

   

Jérôme Niedziolka s’est prêté à l’exercice du Thé ou Café.

    

Jérôme, plutôt passe ou panier?

Plutôt passe ! Je laisse les paniers à Mathieu Balbourg (rires).

Attaque ou défense?

Défense, sans hésitation! Cela demande moins de talent.

Netflix ou cinoche?

Netflix la semaine, cinéma avec ma compagne quand l’emploi du temps le permet.

City trip ou vacances à la plage?

City trip en amoureux ou avec les potes, la plage avec la famille.

Burger ou pizza?

Ni l’un ni l autre, mais plutôt une crapuleuse grosse frite avec des brochettes Grizzly (rires).

LeBron ou Curry?

LeBron pour son travail quotidien

Anderlecht ou Standard?

Je suis un no foot, au grand dam de certains amis proches, mais étant liégeois … Standard.

Thé ou café?

Café , Latte Macchiato !

Un régal final pas banal

    

Retour sur la victoire des Lions au Portugal en compagnie des deux entraineurs.

       

Le site de l’AWBB nous propose de revenir sur la récente victoire des Lions au Portugal

Pourquoi s’en cacher ? Nous n’en menions pas large à moins d’un quart d’heure du coup de sifflet final quand les Portugais semblaient s’acheminer vers un succès confortable. A ce moment, le marquoir de la coquette salle d’Albufeira (Algarve) indiquait un 51-39 (26e) ne disant rien qui vaille.

Sans Gillet (blessé en Islande), mais avec un Van Rossom (17 p, 4r, 4a) à nouveau déterminant, les Lions entamaient alors un travail de sape progressif (56-50, à la demi-heure) et n’autorisaient plus aucune comparaison avec un adversaire où Fonseca (16p, 12r) tombait en panne sèche. Bref, l’ultime quart temps était à sens unique (4-20) et les nôtres de régler l’addition à 60-70 au terme d’un splendide retournement de situation.

Dans les rangs locaux – où l’on notait la présence d’Arnette Hallman dont le papa a joué à… Verviers -, on se montrait beau perdant. « Nous n’avons pas été capables de tenir la distance jusqu’au bout tout en oubliant, au préalable, de tuer le match », constate Mario Gomez, le coach lusitanien, « D’autre part, nos rivaux ont dominé le rebond offensif, ont obtenu beaucoup de secondes chances et nous leurs avons permis de reprendre confiance. Avec le résultat que l’on connait. » Plus calme qu’en championnat, Dario Gjergja observe : « Notre dernière séquence a été parfaite sur le plan défensif et nous nous avons été solidaires en attaque. Notre mauvaise entame de rencontre s’explique peut-être par la fatigue engendrée par deux déplacements lointains et par autant de matches à enjeu. J’ai donc demandé aux gars de rester patients et de revenir étape par étape dans le parcours. »

Grâce à cette nouvelle victoire, les Belges ont donc décroché leur ticket pour les (vraies) qualifications à l’Euro 2021. Celles-ci auront lieu, via quatre autres fenêtres internationales, du 25 novembre 2019 au 23 février 2021. Les 32 formations en compétition seront réparties en 8 groupes de 4 équipes. Les 24 meilleures d’entre elles prendront alors part au championnat d’Europe qui se déroulera en août 2021. Autrement dit, les Tabu, Tumba et autre Libert viseront une 5e participation consécutive au rendez-vous continental majeur. Pas mal pour un petit pays comme le nôtre !

  

Michel CHRISTIANE

Ninane et ses remontadas

    

Tant jeudi que vendredi, la jeune P3 de Ninane s’est illustrée par deux belles remontadas avec, au final, une victoire contre La Spéciale Aywaille et une défaite contre US Awans. Reportage.

    

Jeudi, Ninane accueillait La Spéciale Aywaille en match décalé de P3C. Une rencontre qui allait s’avérer d’excellente facture et palpitante devant un joli parterre de spectateurs. Il fallait un round d’observation aux deux formations pour rentrer dans la partie. Robin Horrion plantait huit unités ((19 au total) pour aider les visiteurs à tempérer les ardeurs locales alors que Pluys (5 points) convertissait un triple pour clore le quart-temps sur une égalité parfaite, 18 partout.

Les dix minutes suivantes étaient à l’avantage de Laval (11 unités), Lété (9 points dont deux triples) et de leurs partenaires. Grâce à du jeu rapide et une bonne circulation du ballon, les Aqualiens se détachaient au marquoir malgré la belle résistance offerte par  Vermierdt (15 pions au total) et ses coéquipiers. A la pause, le marquoir affichait 35-45.

Au retour des vestiaires, les deux équipes continuaient de plus belle. Les défenses étaient agressives mais l’adresse était également au rendez-vous (10 triples inscrits par les Calidifontains). Aywaille pliait face à la fougue locale mais ne rompait pas. A la demi-heure, c’était 54-63.

    

Un dernier quart-temps palpitant

    

Le dernier quart-temps allait s’avérer palpitant. Très vite, Lété était sifflé cinq -de nombreuses fautes furent sifflées durant cette partie, rendant le travail des acteurs particulièrement compliqué- et devait rejoindre le banc. Les Ninanais, magnifiques d’abnégation et de solidarité, recollaient au score et dépassaient les visiteurs. Après le troisième tir primé de Winkin, Koch (21 points au total), formidable de combativité enchainait 5 points consécutifs pour limiter les dégâts.

Alors que Ninane comptait 7 points d’avance à quelques minutes du terme, Moreau (9 points), replacé à la distribution, et Wey (8 unités) combinaient par trois fois pour ramener Aywaille à 85 partout. A 15 secondes du terme, Leduc (7 points dont 6 lancers) faisait 87-85 sur la ligne de réparation. A 7 secondes de la fin, après un temps-mort visiteur et une rentrée latérale en zone avant, Koch, idéalement placé sous l’anneau, marquait le panier de l’égalité, 87 partout. Les Calidifontains faisaient une rentrée rapide et balançaient un « avé maria » du milieu de terrain qui ne touchait pas sa cible. Toutefois, les arbitres décidaient d’annuler cette action pour revenir au temps-morts qu’avait demandé préalablement Nicolas André. 

Les Calidifontains bénéficiaient dès lors d’une rentrée en zone avant et de trois secondes pour jouer un dernier play. Sur celui-ci, les referees, décidaient de sanctionner Pierre Vandersanden pour une très légère faute de corps, empêchant du même coup les deux valeureuses formations de se départager en prolongation. Bodson (17 points) ne tremblait pas et inscrivait son premier lancer avant de, logiquement, rater le second. 88-87, les Ninanais exhultaient après cette magnifique remontada alors que les visiteurs étaient partagés entre déception et colère. C’est bien là la dure réalité du sport: il faut toujours un vainqueur. Si Ninane mérite amplement sa victoire au vu du superbe spectacle proposé, le véritable gagnant de cette rencontre fut le basket après une partie si passionnante.

    

La fatigue, élément clé

   

Peu de répit pour la jeune garde de Nicolas André qui remettait le couvert le lendemain en recevant US Awans, candidat avoué à la montée. Les dix premières minutes étaient en faveur des locaux qui se détachaient à 20-12. Le second quart se transformait en calvaire pour des Calidifontains sans doute émoussés par leurs efforts de la veille et qui ne parvenaient à inscrire que six maigres petits points.

A la reprise, mieux en place et revigorés, les locaux entamaient une nouvelle remontada pour réduire l’écart à quatre petites unités. Mais la débauche d’efforts consentis se révélait fatale pour Ninane qui devait finalement laisser filer les troupes d’Eric Herben qui s’imposaient 58-76.

« Surpris d’un match aussi disproportionné »

   

Ce devait être l’affiche de P2A: Ensival, troisième au classement, recevait la Vaillante Jupille, quatrième. Il n’en fut rien, les locaux infligeant une monumentale défaite, 108 à 38, aux Jupillois. Christian Randaxhe revient sur cette impressionnante domination.

    

Christian, que retenir de cette très large victoire contre la Vaillante?

Pas grand chose à retenir de ce match tant la différence était énorme. Notre adversaire a sous-performé et, de mon côté, j’ai pu faire tourner mon effectif, sans aucune baisse de régime. La seule chose positive de ce match, c’est la confiance que certains de mes joueurs ont pu retrouver. Je pense a Lejeune qui a compilé 17 points et 21 rebonds ou Detry qui a shooté à 4 sur 5 derrière la ligne des 6,75 mètres.

Comment expliques-tu un tel écart, rarissime en championnat?

La Vaillante compte plusieurs blessés, cinq apparemment, pour trois chez nous. Cela peut expliquer une partie de l’écart mais, évidemment, nous ne nous attendions pas à un match aussi disproportionné dans une rencontre entre le troisième et le quatrième au classement. Toutefois, nous avons très bien débuté sur la zone jupilloise en alternant jeu intérieur, shoots et pénétrations. Cela nous a logiquement facilité la tâche.

« Enchainer par une victoire à Wanze »

   

Samedi, c’est haut la main et grâce à une attaque flamboyante que Modave a remporté le match de la peur qui l’opposait à Flémalle. 

    

Avant cette rencontre cruciale, Arnaud Pinte nous avait prévenu que la victoire de Modave passerait par sa défense. « Ce sera un match serré où nous devrons contrôler les armes offensives de Flémalle car nous marquons rarement plus de soixante points » nous avait-il prévenu.

Ce fut finalement un tout autre scénario qui allait définir ce match à six points entre les deux dernières formations au classement. « Je ne suis arrivé qu’à la mi-temps mais l’équipe avait déjà quinze points d’avance » nous explique Arnaud. « Les shoots sont bien rentrés et nous avons correctement alterné le jeun « in et out » au second time tandis que Flémalle ne survivait que via Mélon et Goffart. » Insuffisant pour les locaux qui s’inclinaient largement, 73-99. 

« Cette victoire fait du bien au moral » sourit l’expérimenté Castor. Et permet à Modave de rejoindre Ans -qui s’est incliné 57-70 contre LAAJ- et Amay -qui a perdu 61-72 contre Comblain- à l’avant dernière place du classement, et avec un match de moins. « Notre objectif est d’enchainer avec une victoire à Wanze pour le dernier match de 2018 » conclut Arnaud. En jouant ainsi, les Castors ont toutes les cartes en main.


« Un trio des grands soirs »

        

Quelques « surprises » ont émaillé la onzième journée de championnat en première provinciale. Ce fut le cas à Visé où les locaux ont battu Saint Louis au terme d’un match plein.  

    

Quand Visé joue de la sorte, le spectre de la relégation fuit à des dizaines de kilomètres. « Une belle victoire, un beau cadeau en avance » sourit Dustin Hayot après le succès de Visé sur Saint Louis, 83 à 68. « J’ai trouvé un groupe motivé qui a proposé du beau basket. Tous les joueurs étaient concernés pour produire un jeu collectif et réfléchi.« 

Après dix minutes, les deux équipes étaient au coude à coude, 24 à 22. A la pause, les résidents de la Cité de l’Oie possédaient quelques longueurs d’avance, 39-35, mais c’est véritablement à la reprise que Visé faisait la différence. C’était 64-53 à la demi-heure et les dix dernières minutes étaient de nouveau à l’avantage des locaux. « Le marquoir fut alimenté par un trio des grands soirs: Kevin Sarlette auteur de 26 points, Théo Lierneux qui a scoré 22 pions et Jérôme Pâques qui en ajouté quinze » nous précise l’entraineur visétois. « Défensivement, nous avons bien contrôlé les shoots adverses avec seulement quatre triples encaissés. Nous avons également bien géré le rebond défensif avec 35 prises, dont 11 pour le seul Romain Bruwier.« 

Un ensemble de paramètres qui expliquent l’excellent résultat forgé par Wagemans et ses partenaire. « Nous devons aborder chaque match ainsi et nous donner à fond car, comme je l’ai rappelé aux joueurs la semaine dernière, la saison est encore longue et nous ne devons rien lâcher » conclut Dustin.

« Une victoire au caractère et à l’envie »

   

Dimanche, Ninane, pourtant mal embarqué, a vaincu Andenne, 82 à 70. Reportage.

        

La défense de Ninane s’améliore, c’est indéniable, et, logiquement, les résultats s’en ressentent. En toute fin de dimanche, les troupes de Michel Pluys ont remporté une seconde victoire de rang, contre Andenne, cette fois, qui leur permet de ne plus trop devoir regarder dans le rétroviseur. « Cette victoire nous fait évidemment plaisir et nous permet de regarder vers le milieu du classement » sourit Jason Troisfontaine, à nouveau efficace avec seize points.

Pourtant, les locaux avaient pris les choses par le mauvais bout et comptaient onze points de retard après dix minutes: 15-26. Le deuxième quart permettait à Renna (15 unités) et ses coéquipiers de réduire quelque peu l’écart. A la pause, le marquoir affichait 34-42.

   

La remontada ninanaise

   

Au retour des vestiaires, les Calidifontains se montraient plus intransigeants en défense et recollaient à 51-54 avant le dernier acte. Dix dernières minutes durant lesquelles Bodson (23 points) et ses partenaires dominaient outrageusement leurs opposants pour s’imposer 82 à 70.

« Nous étions mal parti mais à force de caractère et d’envie, nous sommes revenus dans la partie et avons finalement arraché la victoire. Le groupe a montré de la volonté, même lorsque nous étions menés » conclut Jason Troisfontaine.

« J’ai énormément de chance de coacher de telles personnalités »

    

Dimanche dans la salle du Collège, Saint Louis et Cointe se sont livrés un superbe duel. Si les locaux se sont adjugés ce derby, c’est le basket liégeois qui en sort grandi. Ludo Humblet revient sur cette rencontre.

     

Dimanche, Saint Louis a prolongé son brevet d’invincibilité dans sa forteresse inviolable. Pourtant, les Grenouilles, bien que sérieusement déforcées, ont tout donné pour forger l’exploit, rendant irrésistible ce derby de première régionale. Après dix minutes, Muller (13 points) et ses partenaires étaient en tête, 34 à 23. Mais le deuxième quart-temps était à l’avantage des visiteurs qui recollaient à 55-53 à la pause.

A la reprise, Baeri (21 points), Cornet (17 unités) et leurs partenaires en remettaient une couche pour revenir à égalité, 74 partout, avant le dernier acte. Dix dernières minutes durant lesquelles les locaux, emmenés par le duo Matisse-Ventat (52 points en combiné), répondaient à la fougue des Grenouilles et s’imposaient, 99-95, dans les derniers instants.

Ludo, fier de la superbe résistance offerte par tes joueurs à Saint Louis dimanche?

En effet, je suis très fier de mes joueurs. J’ai énormément de chance de coacher un tel groupe, de telles personnalités. Le groupe est d’ailleurs en réel progrès, malgré nos nombreux blessés. Je suis admiratif de la solidarité de mes gars.

Que vous a-t-il manqué pour que la pièce tombe de votre côté? 

La seule chose qui nous a manqué pour nous imposer, c’est une rotation supplémentaire. Rien d’autre. Cependant, chapeau bas aux joueurs de l’équipe R1 de Saint Louis. Ils sont impressionnant offensivement et sont en train de réaliser une magnifique saison. Matisse et Tom Ventat sont vraiment très forts. Je me réjouis sincèrement de les recevoir à la maison.

« En jouant ainsi, notre saison peut être belle »

   

Avec une excellente prestation collective, Haut-Pré à largement dominé Hannut ce weekend, consolidant sa deuxième place au général. De quoi revendiquer un statut de favori pour les futurs Playoffs?

    

Le choc entre Haut-Pré et Hannut n’en fut un que pendant les dix premières  minutes, équilibrées, avant de voir les locaux infliger un 33-19 aux Hesbignons pour caracoler en tête, 54-37 à la pause.  A la reprise, Werll (13 unités) et ses partenaires continuaient leur démonstration pour mener 79 à 48, avant de baisser d’un ton dans les cinq dernière minutes pour finalement s’imposer largement 92 à 69. 

« Nous avons réalisé un très bon match » souligne Stéphane Grandry, 23 points face aux Hesbignons. « Pas de chance pour Hannut, nous avons joué en équipe, comme nous le faisions la saison dernière. La balle n’a cessé de circuler pour trouver l’homme libre. Je pense que trois gars sont à plus de quinze points et deux ou trois autres à dix points ou plus (ndlr: en fait, trois joueurs – les frères Grandry et Herman- à quinze points ou plus et quatre autres joueurs entre sept et treize points). »

     

Une démonstration collective

    

Deux absents de marque étaient pourtant signalés de chaque côté: David Beck pour Hannut et Sebo Lussadissu à Ougrée. « Sebo était absent pour raisons professionnelles mais tout le monde a participé à cette belle victoire collective » continue le leader du Haut-Pré. « Notre défense de zone fut stricte dès l’entame de partie et nous avons compté jusqu’à trente-quatre unités d’avance à la trente-cinquième avant un petit relâchement. »

Une prestation trois étoiles pour les troupes d’Yves Dehousse qui consolident leur seconde place au classement, à égalité avec SFX. « Si tout le monde s’applique et se sent impliqué dans les matchs comme ce fut le cas samedi, nous pouvons faire une très belle saison » poursuit Stéphane. « Cette victoire est plus que positive dans notre course aux Playoffs, d’autant plus que les résultats du weekend furent assez surprenants.«