Après avoir fait un chantier dans la raquette trudonnaire, Pierrick Van Den Brule se confie sur la saison exceptionnelle vécue avec Sprimont.
Pierrick, bravo pour votre première place en TDM2A ! Qu’est-ce ce que cela représente pour toi de terminer ce championnat – même s’il reste encore des matchs – en tête de cette dense série de TDM2A ?
Pour moi, c’est un moment historique ! Cela fait douze ans que je joue en D3 (TDM2) et c’est la première fois que je vis une telle réussite. C’est déjà une immense fierté d’avoir accompli ce que nous venons de réaliser. Nous venons d’écrire une très belle page du basket sprimontois, mais aussi du basket liégeois en général. Honnêtement, si l’on m’avait dit qu’un club liégeois avec nos moyens allait terminer premier de TDM2, je ne l’aurais jamais cru.
Comment expliques-tu une saison aussi aboutie ?
Je pense que tout part du groupe. Ce que nous avons réussi à construire ensemble est sans doute la plus grande réussite de la saison. Quand l’un de nous connait une baisse de régime, le collectif est là pour combler les brèches. Nous avons la chance d’avoir un groupe ultra compétitif, où plusieurs joueurs pourraient très probablement avoir un rôle plus conséquent dans d’autres équipes. Mais chez nous, ce qui prime, c’est l’esprit collectif. Il n’y a pas de concurrence malsaine, juste une vraie entraide. C’est impressionnant à voir, et encore à vivre de l’intérieur. Ce lien, cette cohésion qui s’est créée même en dehors du terrain, en si peu de temps, c’est simplement fou. Ce qui témoigne aussi de notre belle saison, c’est la forte présence de supporters à chaque matchs. C’est vraiment hyper agréable de jouer dans une ambiance pareille ! Nous avons même quelques « ultras » – ils se reconnaitront – qui mériteraient largement une place en T3 lors d’un classico à Sclessin ! Nous sentons que tout un club est derrière nous, des plus jeunes aux équipes seniores hommes et dames… C’est vraiment top et super motivant ! Le staff joue évidemment un rôle majeur dans cette réussite. Les scouting reports, les analyses vidéo, les briefings sur les systèmes adverses, les forces et faiblesses de nos concurrents : tout cela nous permet d’arriver préparés et de jouer avec une longueur d’avance. Nous sentons le travail qui se fait en coulisse et cela nous pousse à donner encore davantage sur le terrain. Je tiens aussi à souligner le travail de Nicolas Franck. L’an dernier, il était encore sur le terrain à créer des décalages : notre « ouvre-boîte » comme nous l’appelions. Cette saison, il a troqué les sneakers pour le marqueur, et il le fait d’une bien belle manière. Ses choix tactiques, sa capacité à se remettre en question, à réfléchir en profondeur… Il arrive à créer des situations qui font la différence et à perturber les défenses adverses.
Quelle est la suite, maintenant ?
Personnellement, j’espère une seule chose : que nous allions le plus loin possible cette saison… Ne serait-ce que pour avoir le temps de rattraper tous les apéros du jeudi que nous avons en retard (rires) ! J’attends d’ailleurs avec impatience l’apéro « USA » de Pierre Geubel !