Les Suns ne brillent pas dans l’Oregon

Avec un super Toumani Camara, les Blazers se sont montrés plus rayonnants que les Suns.

Encore une belle victoire pour les Blazers dont la progression se confirme ces dernières semaines. A domicile, Toumani Camara (17 points à 6 sur 8 aux tirs et 5 rebonds), Avdija (24 points, 8 rebonds et 5 assists), Simons (13 points et 10 assists), Henderson (15 points et 6 passes décisives) et leurs coéquipiers ont émergé contre Phoenix, 121-119.

Pourtant, le trio de Phoenix fut impactant. Durant (27 points, 5 rebonds et autant d’assists), Booker (34 points) et Beal (25 points et 5 rebonds en sortie de banc) ont alimenté le marquoir mais en l’absence de Nurkic, Ayton (25 points et 20 rebonds !) s’est régalé face à son ancienne franchise.

Si les Blazers occupent toujours l’antépénultième place de la Conférence Ouest, ils se rapprochent des Spurs et ne sont finalement pas si loin du Play-In.

Crédit photo : Blazers

Le Thunder sans souci contre Milwaukee

Sans leur joueurs majeurs, les Bucks n’ont pas existé dans l’Oklahoma.

Gilgeous-Alexander (34 points et 6 assists) a reçu le soutien de ses remplaçant Dieng (21 points, 8 rebonds et 5 passes décisives) et Joe (18 points à 5 sur 8 derrière l’arc) pour permettre au Thunder de prendre le dessus sur des Bucks privés de leurs joueurs majeurs, 125-96.

Crédit photo : Thunder

Iaro, Matisse et les Comblinois assurent contre Lommel

Les Comblinois empochent une nouvelle victoire, 107-88 contre Lommel.

Face à un adversaire qui n’avait gagné qu’à six reprises avant de se rendre à Hamoir, les Comblinois ont été embêtés pendant vingt minutes, 47-45 à la pause. Au retour des vestiaires, Iarochevitch (24 points), Matisse (20 points), Walasiak (16 unités), De Zeeuw (13 points) et leurs coéquipiers lâchaient les chevaux et faisaient la différence pour s’imposer 107-88 et engranger une onzième victoire.

Crédit photo : Thierry Net

Les Carriers construisent une véritable forteresse à Andenne

Sans Van Den Brule, les Sprimontois s’en sont remis à leur défense pour remporter le derby de TDM2A à Andenne.

San Van Den Brule, Geubel (11 points) et les Carriers compensaient par un surplus d’énergie, rendant chaque attaque des locaux archi compliquée. Rigoureux derrière, les Sprimontois prenaient nettement l’avantage dans le premier quart-temps, 4-18. Marien (11 points) sonnait la révolte pour les Oursons en enchainant les bombes derrière l’arc mais les protégés de Nicolas Franck ne tremblaient pas et conservaient le leadership de ce derby de TDM2A, 18-33 à la pause.

Au retour des vestiaires, Castagne (13 points), Dekeyser (13 unités également) et leurs coéquipiers reprenaient leur démonstration défensive. Stas (5 points), Eyenga (5 unités également) et les Oursons peinaient à alimenter le marquoir et voyaient les Carriers augmenter leur avance pour finalement s’imposer 40-65.

Crédit photo : Léa Collin

« Ça continue (encore et encore !), c’est que le début (d’accord, d’accord !) »

Les Haricots continuent d’enchainer les victoires et de conforter leur moelleux fauteuil de leader de la première régionale.

Fraîchement qualifiés pour la finale de la Coupe AWBB où ils affronteront la P1 de Wanze, les Haricots ont encore faim de victoires et l’ont démontré lors de leur déplacement à Woluwé. Une rencontre piège chez la lanterne rouge de la division que les protégés d’Olivier Macfly ont abordé de la bonne manière.

Dans le sillage d’un Mathy (19 points) létal derrière l’arc, Thielen (10 unités), Makengo (7), Bernard (16), Romain Peremans (11), Kaluanga (10) et leurs coéquipiers faisaient le plus dur lors des dix premières minutes, 17-26. Et si les locaux parvenaient à réduire quelque peu l’écart, les Haricots se montraient rigoureux derrière dans la dernière ligne droite pour valider leur quinzième victoire en seize matchs, 64-77.

Comme le chante Francis Cabrel dans Encore et encore : « Ça continue (encore et encore !), c’est que le début (d’accord, d’accord !) ». Semaine après semaine, les Liégeois confirment leur excellentes dispositions et pourraient bien réaliser un magnifique doublé en fin de saison, synonyme de retour en TDM2.

« Fred Delsaute en feu nous a mis directement dedans »

C’est avec le visage tuméfié et avec un belle balafre que Jordan Maucourant a célébré la victoire pepine à Asse-Ternat.

Jordan, que retiens-tu de cette victoire à Asse-Ternat 98 à 100 ?

C’est surtout notre attaque qui nous a clairement fait gagner ce match : nous avions déjà marqué 60 points à la mi-temps. Fred Delsaute était en feu et nous a mis directement dedans. Je retiens aussi que nous sommes restés soudés quand notre adversaire fut plus agressif (ndlr : le visage de Jordan en est témoin) et que nous avons su répondre au défi physique.

Quels sont vos objectifs pour ce deuxième tour ?

La série est vraiment serrée, de la dernière à la quatrième ou cinquième place. Nous devons donc mettre rapidement le plus d’équipes possible derrière nous.

« Le jeu était super fluide »

Danaé Richard et Wilson Mertus, meneuse de la P2 de Flémalle et ailier de celle du MOSA, racontent leur expérience à l’Adidas Arena pour le derby d’Euroleague entre le Paris Basketball et Lyon-Villeurbanne.

Jeudi 30 janvier, l’Adidas Arena était le théâtre d’un derby d’Euroleague chaud bouillant entre le Paris Basketball et Lyon-Villeurbanne, deux clubs qui se sont ouvertement positionnés comme candidats si la NBA venait à s’implanter en Europe.

Deux clubs dont les liens avec la NBA sont d’ailleurs conséquents et multiples. Les Parisiens sont dirigés par l’ancien agent NBA David Kahn tandis que les Villeurbannais appartiennent à Tony Parker. Le coach du Paris Basketball n’est autre que Tiago Splitter ancien pivot des Spurs de San Antonio alors que l’ASVEL aligne plusieurs anciens NBAers qui ont brillé dans cette rencontre : Théo Maledon (18 points, 4 rebonds et 6 passes décisives), Joffrey Lauvergne (12 points et 4 rebonds), André Roberson (20 points et 5 rebonds) et Nando De Colo (10 points et 7 passes décisives).

Sur le terrain, la logique sportive fut respectée puisque les locaux, quatrièmes au classement de l’Euroleague cette saison, ont pris le dessus sur les Lyonnais, 91-82. Une quatorzième victoire en vingt-trois matchs disputés pour TJ Shorts (13 points et 6 assists), Tyson Ward (16 points et 7 rebonds), Maodo Lô (18 points) et le pétaradant Nadir Hifi (14 points, 3 rebonds et autant d’assists).

Une rencontre à laquelle assistaient Danaé Richard et son boyfriend et Wilson Mertus. La meneuse de la P2 de l’Alliance Flémalle, dont le potentiel augure d’une trajectoire prometteuse, et l’ailier de la P2 du MOSA, fervents amateurs de sports collectifs – ils apprécient également aller supporter les Bulldogs de Liège – s’étaient rendus Porte de La Chapelle pour découvrir le basket pratiqué en Euroleague dans un derby qui sentait le souffre.

« Nous nous attendions à davantage de rivalité entre ces deux clubs français et fûmes surpris de l’esprit sportif qui régnait », souligne Danaé. « Dans les deux camps, le jeu était super fluide. Aucun joueur ne conservait la balle trop longtemps, elle circulait bien et atterrissait rapidement dans les mains des joueurs adéquats pour conclure l’action. »

A domicile, les Parisiens pouvaient compter sur l’appui d’un public acquis à leur cause. « Les Parisiens recevaient plus d’encouragement, évoluant dans une superbe ambiance », confirme la talentueuse distributrice flémalloise« Les présentateurs ont parfaitement rempli leur rôle : il n’y eu jamais de creux ou de baisse de régime durant la partie. »

Si le jeune couple ne manquait pas de souligner la précision des Lyonnais sur la ligne de réparation (ndlr : 20 sur 23) et la prestation de Joffrey Lauvergne aussi à l’aise inside qu’à distance, ce n’était rien comparé aux actions d’éclats réussies par Nadir Hifi et TJ Shorts. « Le meneur local a réussi un step-back à zéro degré sur le pivot adverse, un tir pris presque derrière l’anneau, pratiquement sans regarder », s’extasient Danaé et Wilson. « TJ Short a, lui, fait apprécier sa vitesse et sa précision. »

Et si le niveau sur le parquet a parfois atteint des sommets, il y eu aussi quelques séquences gags comme on peut en vivre dans les séries provinciales liégeoises. « Nous avons eu droit à trente secondes de cirque », pouffent les deux amoureux. « Aucun joueur ne parvenait à attraper le ballon, c’était du volley. Quand enfin un Lyonnais a pu maitriser la balle, il est parti au dunk… et l’a complètement raté ! »

Un séjour parisien synonyme de chouette expérience pour Danaé et Wilson qui reviennent encore plus passionnés par leur sport favori.

Crédits photos : DR

Midrez et Godfroid cartonnent, les Esneutoises vont en finale !

En demi-finale de la Coupe provinciale, les Esneutoises ont remporté la victoire de haute lutte, 50-55.

Dans cette demi-finale, deux joueuses ont crevé l’écran. Barbara Midrez et Stéphanie Godfroid ont chacune inscrit 22 points pour porter offensivement leur équipe respective. Une demi-finale dans laquelle chacune de ces deux formations du top de l’élite provinciale a eu ses moments.

Le début de rencontre appartenait aux Spadoises. Libert (8 points) et ses coéquipières se montraient intraitables des deux côtés du terrain pour prendre le large au marquoir, 25-10 après dix minutes. Steveler (7 points) et les Esneutoises soignaient leur retard à l’allumage en dressant les barbelés dans le second quart-temps afin de grignoter une partie de leur retard, 29-23 à la pause.

Au retour des vestiaires, Bollaert (6 points) et les Esneutoises continuaient leur travail de sape et parvenaient à recoller au score et à passer devant, 41-42 à la demi-heure. Le dernier quart était passionnant mais confirmait la bonne dynamique des protégées de Julien Schreiber qui remportaient la victoire 50-55 et la qualification pour la finale.

Crédit photo : Comité provincial de Liège

Lacroix, Wéra et les Fromagères sont en finale !

Les Herviennes ont remporté le derby contre Aubel pour rejoindre Esneux en finale de la Coupe provinciale.

Après un premier quart-temps équilibré pour ce derby en demi-finale, Ashton (14 points), Vieilvoye (13) et les Aubeloises dressaient les barbelés et claquaient un 18-6 pour rentrer aux vestiaires avec une avance plus que confortable, 33-19.

A la reprise, les Herviennes semblaient revigorées et remontaient sur le terrain le couteau entre les dents. Wéra (18 points), Lacroix (16) et leurs coéquipières se montraient intraitables en attaque et en défense pour renverser la situation et recoller à 41 partout. Le momentum avait clairement changé de camp et les protégées de Christophe Hauglustaine poursuivaient sur leur lancée dans la dernière ligne droite pour empocher la victoire 49-59 et leur ticket pour la finale où elles retrouveront Esneux.

Crédit photo : CP Liège

« Personnellement, j’ai fait le tour de la P2 »

Dans une bonne dynamique, les Verviétois se sont pourtant inclinés à Visé, 68-53. Vincent Louis analyse le revers de Verviers dans la Cité de l’Oie.

Vincent, que retiens-tu de cette défaite à Visé ?

Ce fut un match compliqué. Avec cette défaite, on relance tout le classement pour la place du troisième en P2A.

Comment expliques-tu un tel score ?

C’est un score de jeunes. Dans le premier quart-temps, nous avons éprouvé de sérieuses difficultés à mettre la balle dedans.

Tu as pris la décision de quitter le BC Verviers la saison prochaine. Pourquoi ?

Personnellement, j’ai fait le tour de la P2. J’espère retrouver l’élite provinciale ou découvrir la régionale avec un nouveau défi.

Que retiendras-tu de tes années à Verviers ?

Mon meilleur souvenir, c’est la fête d’après-match avec la R2 ou mon coach me laissant une mi-temps sur le banc car je partais plus en vacances que lui (rires).

Crédit photo : AWBB