Avant de prendre la direction de Tilff, Kevin Paul analyse sa dernière saison avec Comblain en P2A. Interview.
Kevin, qu’as-tu pensé de cette saison?
Elle fut intense. Pour une fois, nous sommes allés loin en Coupe et cela nous a ajouté beaucoup de matchs, ce qui n’étaient pas pour me déplaire. Les résultats furent bons quand on voit d’où on vient.
Terminez-vous à la place que vous convoitiez?
Nous terminons dans le ventre mou, ce n’était pas vraiment la place que nous visions et, au regard de notre premier tour, nous méritions mieux. Mais, vu nos six ou sept derniers match avant l’arrêt de la saison, c’était un peu compliqué de revendiquer une place dans le Top 5.
Quelle est ton opinion concernant la P2A?
Notre série était particulièrement dense et il pouvait y avoir des surprises chaque week-end. Nous pouvions très bien gagner de vingt points contre un membre du Top 3 et puis nous incliner la semaine d’après contre une équipe de bas de tableau. Tous les matchs devaient se jouer.
Comment juges-tu ta production?
Je suis déçu du manque de temps de jeu que j’ai reçu au premier tour, même si je comprends bien que ce n’était pas évident car j’avais raté un mois à cause d’une blessure. Mais l’équipe jouait bien et gagnait donc j’étais content aussi.
Quels furent les moments marquants de cette campagne et qu’as-tu particulièrement apprécié?
Le plus marquant fut le quart de finale contre Esneux ainsi que la fête qui a suivi. L’arrêt de la saison aussi restera en mémoire – même si la santé passe avant tout – ainsi que notre parcours en Coupe. D’habitude, nous ne passons même pas le premier tour (rires). Enfin, j’ai apprécié l’ambiance au sein de l’équipe, mais c’est comme ça chaque saison.
As-tu quelques regrets?
Pas en particulier si ce n’est la démobilisation collective après la défaite en demi-finale contre Stavelot. La motivation a fortement diminué après notre élimination de la compétition.