Valentin Moniquet officie comme préparateur sportif au sein de la franchise NBA du Thunder d’Oklahoma City. Au pays de l’Oncle Sam, ce jeune liégeois passé par le Sport-Etude-Basket de Liège Atlas vit un rêve éveillé en étant plongé dans le grand bain des Playoffs. Alors que son équipe est au coude-à-coude avec celle de Dallas, il se confie sur cette passionnante demi-finale de Conférence Ouest.
Valentin, comment la ville et la franchise vivent ces Playoffs NBA ?
Il règne une véritable ferveur en ville, une ambiance dynamique et positive. Les supporters sont vraiment derrière l’équipe, l’accueil que nous avons reçu hier à l’aéroport en est la preuve. Que cela soit dans les bons et moins bons moments, nous pouvons compter sur le soutien de tous les habitants d’Oklahoma City. Même lorsque nous avons perdu deux matchs de suite, nous avons senti que les supporters étaient toujours là, ce qui n’est pas le cas pour toutes les franchises.
En Playoffs, l’intensité monte d’un cran, les superstars prennent leurs responsabilités, les défenses se resserrent. Qu’est-ce qui te frappe depuis le début de ces Playoffs ?
C’est vraiment ce changement d’intensité entre la saison régulière et les Playoffs. Cela n’a absolument rien à voir. En Playoffs, chaque panier est une délivrance. La difficulté pour inscrire deux points est vraiment très élevée, c’est une bataille permanente.
Ton équipe du Thunder est à égalité avec celle des Mavericks, deux victoires partout, dans une série qui se joue au meilleur des sept matchs. Quel est ton pronostic ?
C’est vraiment du 50-50. Cette demi-finale de Conférence oppose deux équipes d’un super niveau. Même si les Mavs jouent un peu mieux ces derniers matchs, nous avons réussi à reprendre l’avantage du terrain. Nous avons toujours une chance de nous qualifier, nous n’avons pas terminé premiers de la saison régulière par hasard. Cette série peut basculer d’un côté comme de l’autre et se jouera assurément sur des détails.