Avec 19 points à 100%, 4 rebonds et 6 passes pour 30 d’évaluation contre Anvers, Ioann Iarochevitch a signé une prestation à la hauteur de son talent après plusieurs semaines perturbées par une blessure au poignet. L’intérieur des Sang et Marine se confie à L&B alors que se profile un triple duel contre le Brussels qui pourrait, déjà, orienter la saison de RSW Liège Basket.
Ioann, tes pépins de santé sont-ils désormais derrière toi ?
Oui. Mon poignet a vraiment eu du mal à guérir et la douleur était quotidienne. J’ai subi une infiltration au début de la semaine passée et cela va désormais beaucoup mieux.
Avec une seule victoire depuis le début de championnat, Liège ferme la marche au classement avec le Brussels. Comment analyses-tu ces premiers mois de compétition ?
Le début de saison est un peu décevant, évidemment. Mais je sens que nous progressons et sommes sur la bonne voie. Nous devons progresser dans la constance, ne pas avoir trop de trop gros bas comme cela peut nous arriver et réussir à rester concentrés pendant quarante minutes. En BNXT League, un trou de quatre ou cinq minutes peut être fatal.
Quels sont vos objectifs pour la suite de la saison ?
Notre objectif est de progresser en équipe et de gagner chaque match que nous jouons. L’objectif à court terme ce sont les trois matchs contre le Brussels – en championnat et en Coupe – qui sont très importants pour la suite de la saison.
Jouer trois fois d’affilée – le 3 décembre en championnat puis les 9 et 11 en Coupe – les Bruxellois implique-t-il une préparation spécifique ?
On connaitra bien leurs systèmes et leurs joueurs, ça c’est sûr (rires). Mais oui, ce sera dix jours exclusivement axés sur le Brussels.
Ce sera aussi l’occasion de retrouvailles avec Justin Kohajda, ton ancien partenaire de raquette à Liège qui vient de s’engager chez les Bruxellois.
Je suis très content pour lui. Je sais qu’il a travaillé dur pour rester prêt et il mérite sa signature. Je vais devoir faire attention à ses coudes et à sa main gauche quand nous serons sur le terrain ensemble (rires).
Crédit photo : Philippe Collin