« Le basket reste un vecteur social »

Avant d’entamer une nouvelle saison avec un noyau largement remanié, Jérôme Niedziolka revient sur la dernière campagne de l’Etoile Jupille en P1.

Jérôme, comment juges-tu la saison 2021-2022 disputée avec l’Etoile Jupille ?

En toute honnêteté, je la juge insatisfaisante. Sur le plan sportif, nous avions un groupe capable de beaucoup mieux. Mais au fur et à mesure des semaines, nous étions de moins en moins nombreux. Et s’entrainer à quatre ou cinq, c’est quelque chose qui n’est pas concevable au niveau auquel nous jouons. Le spectre du Covid a probablement eu raison de la motivation de certains et nous avons souvent dû bricoler pour être parfois assez aux matchs. Et jouer avec la presque peur de descendre n’est pas agréable.

Quels furent les moments forts de cette dernière campagne ?

Je vais en citer deux : nos victoires face à Alleur et à Saint-Louis. Pour la deuxième, nous étions cinq à l’entame de la rencontre et nous avons montré qu’avec du coeur, nous pouvions faire de grandes choses.

Que garderas-tu en mémoire ?

Les rencontres humaines. Outre l’aspect sportif, le basket reste un vecteur social. Malgré nos piètres résultats, j’estime avoir fait de belles rencontres que je ne manquerai pas de suivre la saison prochaine dans leurs nouveaux horizons respectifs.

Quelles sont tes envies pour la saison 2022-2023 ?

De retrouver du plaisir sur le terrain avec une équipe qui en veut, s’entrainer à dix pour progresser en équipe et terminer le plus haut possible. Et, évidemment, faire de belles troisièmes mi-temps… Mais au vu de ce que j’ai pu constater des quelques prestations que nous avons pu faire en fin de saison, je ne m’inquiète pas trop pour cela.